Une invitation à parler [Revan]

Un chien s'approche de vous et aboie gentiment en se mettant à côté de vous. Il est sale, certaines plein de puces, mais remue la queue gentiment en vous regardant.
Il n'a pas de collier. Il renouvellera ses aboiements tant que vous ne lui donnerez pas à mangez ou le chasserez.

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" Une photo ? C'est vrai que j'ai oublié d'en prendre une tout à l'heure ! Merci petit bonhomme. "

Nooooooooon elle n'a pas compris ce que je voulais dire ! Bon faut dire que ma manière était un peu maladroite, mais je voulais que ça la touche d'une certaine manière... fin... Bon tant pis. Au moins elle rit, c'était aussi le but.

Nous marchons tranquillement, profitant du bon temps. Nous échangeons quelques doux regards innocent mais heureux. Elle me tiens par la main et je savoure bien sûr sa douceur et sa chaleur tout le long de notre route. En chemin, je remarque une enseigne qui me semble très conviviale. Ecrit en Français en plus. "Le Lapin Tout Brun". Je souris à Aïky et lui propose :

" Tiens ça à l'air sympas ici ! "

Les quelques tables ronde disposé en extérieur ainsi que le auvent aux couleurs du café avec au bout un lapin ainsi que le nom de l'enseigne, témoignent de l'aspect chic et décontracté. Et l'intérieur en bois semble tout aussi chaleureux. Yep, ce café à le visuel et l'ambiance pour me donner envie ! A voir si c'est le genre d'endroit qui plait à Aïky, ou si elle préfère autres choses.

" Tu veux commander ici ? Ou tu avais un autre endroit en tête ? Après je t'avoue que j'avais plutôt pensé à ce qu'on prenne un milk-shake avant de rejoindre un parc. "

" Oui, en effet ! C'est plutôt mignon ! "

Nous nous sourions naïvement, avant que je ne décide de passer devant pour lui ouvrir la porte. Une décharge de douleur se répand sur tout mon bras, qui faiblit et me prive de la porte un moment. Mais je recommence en prenant sur moi, pour ouvrir galamment à Aïky, lui souriant sincèrement. Je lui demande alors si elle souhaite vraiment commander ici, si elle n'avait pas plutôt pensé à autre choses. Elle me fait non de la tête, et acquiesce jovialement quand à la mention du parc. Aïky passe la porte en m'offrant une expression joueuse, qui me fait bien sûr sourire. Elle me murmure amusé :

" Merci , très cher "

Tout aussi joueur, je lui répond en souriant malicieusement :

" Mais je vous en prie mademoiselle. Je ne puis laisser une si belle femme sans l'appuie d'un gentilhomme à ses services ! "

Nous ricanons comme deux enfants en nous lançant des regard provoquant et joueur. Nous dirigeant vers le comptoirs qui propose un menu plus riche que je ne le pensais. Yep, j'adore cette enseigne, j'y passerais de temps en temps... Oh, wait, je cherche un boulot moi ! Avec un peu de chance je pourrais bosser ici, l'ambiance calme et chaleureuse me convient amplement ! Je regarde Aïky, qui semblait déjà m'observé d'un air incertain. Elle n'a pas d'idée pour sa commande ? Hmmm voyons. Elle est douce, tendre, amusante. Un vraie sucre. Mais elle peut se montrer pimenté et ardente selon la situation... J'esquisse un sourire, yep, je vais demander un milk-shake qui ne figure pas sur la liste, mais qui n'est pas impossible à faire puisqu'il mélange seulement différemment les éléments qui compose les autres. Quitte à payer un peu plus chère, je veux mon Aïky-Shake !

" Bonjour, je prendrais un milk-shake à base de banane et de vanille avec des soupçons de chocolat croquant qui séparerons en plusieurs étages les deux saveurs. De la chantilly recouvrant le tout parsemé de grain fruité et de noix de coco ! Avec au sommet une petite cerise et un morceau de gaufre s'il vous plait. "

Je regarde ensuite Aïky. La banane et la vanille sont deux saveur qui devraient très bien se marié. Toute deux douces avec leurs subtilité distincte. Les fines couches de chocolats viendrons ajouté un grain de force dans les saveurs nuageuses tout en les séparant pour ne pas mélanger le gout. Nous aurons ensuite la chantilly, dont la texture douce nous rappellera la base du milk-shake, la garniture que j'ai proposé n'aura pas de goût assez fort pour combler toute la chantilly et de toute façon ce n'était pas le but. Le but était de rajouter des couleurs et de la présentation au milk-shake. La cerise viendra acidulé le final. Et la gaufre mettra fin aux saveur fruité.

HRP:

Je regarde Aïky après ma commande, celle-ci m'observe de haut en bas et se met curieusement à rougir. Je ne saisis pas la raison, et baisse la tête pour vérifié que je n'ai rien, ce qui est le cas. Elle se tourne alors au comptoirs pour passer sa commande :

" Bonjour, pour ma part , j'aimerais un milk-shake à la vanille et l'ananas avec de la chantilly et du coulis de caramel au beurre salée avec des éclats de chocolat ... s'il vous plait ! "

La demoiselle prend note, et nous prépare nos commandes. Je reste auprès d'Aïky, à observer l'enseigne, c'est vraiment un bel endroit. On s'y sent à l'aise, en faîte, les milk-shake font même tâche tant l'endroit est parfait pour un simple café ou chocolat chaud. Un lieux de détente pur et simple. Parfait pour un rendez-vous. Aïky prend ma main avec douceur, et me regarde tendrement

" C'est un bel endroit ... tu crois qu'ils recrutent ? Ce serait l'idéal pour toi Non ? "

Je lui sourit, et embrasse son front délicatement avant de lui murmurer

" C'est vraie que c'est parfait... Calme, sans prise de tête... Ce serait bien qu'ils recrutent, oui. Ça ne me dérangerait pas du tout de m'investir ici... Mais j'avoue ne pas oser demander

Je me gratte nerveusement l'arrière de la tête, timide et coincé. Mal à l'aise à l'idée de m'imposer et me proposer comme salarié... Je n'ai jamais fais ça après tout. Et cela me stresse énormément. Désemparé je fixe Aïky, comme pour lui demander de l'aide par les yeux. La jeune femme nous tends nos commandes, que je paie de ma poche. Je la remercie, mais n'ose clairement pas la questionner à propos d'un emploie.

Aïky s'avance vers le comptoirs, et là, ses mots me figent comme un pic :

" Excusez-moi , mais nous aimerions savoir si votre enseigne recrute en ce moment. [Je me tourne un peu vers Revan en le désignant d'un mouvement de tête léger, hésitant cependant sur le terme pour le qualifier] Mon ... mon compagnon recherche un emploi et votre café est très chaleureux. "

GLOUPS

Je déglutie, terrifié et profondément mal à l'aise. Mon cerveau ne cesse de spam "FUCK FUCK FUCK FUCK", JE ME SENS MAL TOUJOURS QUAND IL FAUT PAS ET QUAND C'EST LE BORDEL ET QU'IL FAUT PANIQUER, JE SUIS AUSSI POSER QUE BOB MARLEY. HELP !!

Bon, un peu de sérieux. Je reste droit, ne s'avant strictement pas quoi dire, couvert de honte, des picotements recouvrent mon torse et mon cous, mes joues sont aussi rouge que le fion d'un volcan. Nope, ça ne va pas du tout du tout. Et la jeune femme qui me fixe, qui me juge. Ça y est, c'est ici que je vais mourir. Je la vois, la lumières blanche au fond de ses yeux !

" Je peux poser la question à la gérante ... attendez-moi ici . "

Lorsque la jeune femme quitte les lieux, je soupire très longuement et fortement, et je me bouffe aussitôt les doigts... Avant de vite arrêter puisque comme un bouffon j'ai oublié l'état de mes avant bras. A l'intérieur je m'énerve tout seul, j'ai envie de m'arracher les cheveux et de dévorer mes bras tant j'ai honte et je flippe comme un gosse de trois ans qui va pour la première fois à l'école.

" Merci pour le Milk-Shake ... Revan ! "

Je n'avais même plus calculer Aïky ! Je la regarde tandis qu'elle me sourit, mal à l'aise je bégaye :

" Ah... Euh... De rien Aïky !... C'est normal ehe... "

Et v'là qu'elle aussi se moque de moi avant de m'offrir ses tendres lèvres sur ma joue bouillante. La porte se ré-ouvre, et je déglutie de nouveau. Une magnifique jeune femme en sort. Mais il y a absolument tout qui démontre qu'il s'agit d'une bosseuse stricte qui n'aimerait pas être ralentie, ce que je peux comprendre. Mais elle est si imposante... On peut dire qu'elle les portes...  

" Kate m'a dit que vous recherchiez un emploi. Nous recherchons peut être ... un remplaçant pour une de mes serveuses qui est enceinte. Avez-vous déjà travailler dans le milieu de la restauration ? "

La demoiselle me fixe et me jauge, je n'aime pas ces regards inquisiteurs, bien que je fasse de même avec tout le monde. Je regarde Aïky et " Kate ", puis soupire. Ok Revan, c'est ta première fois, mais ton instinct et tes notions de psychologies sont à ton avantage... Fait pas tout foirer par des émotions.

Je me tiens alors bien droit, et fixe la demoiselle dans les yeux, je fuis mon malaise pour ramener petit à petit mon côté déterminé et malicieux. Nos yeux se font clairement la guerre, se jaugeant à tour de rôle. Là, je vais prendre une risque. Mentir pour être avantagé. Heureusement pour moi, je mens bien, malheureusement les conséquences sont imprévisible et bien sûr je déteste ça. Mais je doute très fortement qu'elle se fasse suer à passer un appel de l’Angleterre à la France pour vérifié tout ça. D'autant plus qu'elle semble chercher un ou une remplaçant(e) et qu'en plus je doute qu'elle veuille perdre du temps avec ça. C'est sûrement le genre de femme qui va au pire me faire passer un test dans l'immédiat et sur place. Ou au mieux, me donner rendez-vous pour plus tard. De toute façon, je ne serais qu'un simple serveur. Ce n'est pas comme si c'était un boulot ultra compliqué qui demande des compétences acquises seulement après des années d'expérience. Non. Il faut seulement être agile, rapide, de ne pas perdre de vue qui à commander quoi. Ce dernier point sera mon seul soucis. Le reste, c'est largement gérable. Je prend un air assuré pour orné mes fausses expériences que je vais atténué par des excuses à deux balles. Cela tombe bien mes avant-bras sont déglingué, je peux aussi jouer là dessus en disant que j'aurais seulement besoin d'un temps pour réadapter mes bras~

Et oui les enfants, c'est aussi ça la manipulation. Modifier absolument tout ce qui nous entour pour les tourné à notre avantage. C'est comme ça que l'on gagne toujours.

" J'ai effectivement fait quelques stages dans des bars et enseigne en France. Après cela date désormais, et avec un récent accident qui ont coûté cher à mes avant-bras, je risque de nécessité d'un temps de réadaptation. Mais bon, je pense que nous sommes d'accord pour dire que servir des café et des milk-shake ne demande pas non plus autant d'efforts. Mais je tenais à rester francs avec vous. Oui, j'ai quelques expérience, mais j'ai aussi quelques lacunes. Personne n'est parfait après tout. Sachez toutefois que si je souhaite faire quelque chose, je ne le fais pas à moitié. Pour petite preuve je viens de compliqué la tâche de votre collègue avec un milk-shake qui ne figurait pas sur la liste. Ce qui prouve également que je suis en mesure de vous proposez de nouvelles recette. "

Ne pas cesser de montrer qu'on est du côté de l'adversaire et qu'on comprendra la moindre de ses réaction. Et enfin, le final qui laisse penser que l'on s'en fout et qu'on peut voir ailleurs, pour nous rendre plus désirable~

" Après voila ! Je peux comprendre que vous ne vouliez pas n'importe qui et que vous préféreriez quelqu'un de plus sérieux en apparence. C'est tout à fait normal, et je n'aurais qu'à attendre que les enseignes concurrentes me recontacte. "

Puis je croise nerveusement mes bras, je ne laisse pas paraître le stresse qui grimpait au fil des mots, et encore moins la crainte de la réaction. Mais j'affronte cette jeune femme, en espérant ne pas en avoir fait trop, ou au contraire, ne pas en avoir fait peu.

" Vous avez plutôt du culot jeune homme. Toutefois , sachez bien qu'être un "serveur" ce n'est pas juste servir de plateaux. Il y a l'art et la manière et oui ... il faut aussi des efforts et même parfois plus que ce que vous semblez imaginer. Mais je vais vous laisser une chance de faire vos preuves. Avez vous un Curriculum Vitae  à m'envoyer par mail pour que je puisse ... regarder votre parcours plus en détail ? "

" Oh mais ce n'est pas du tout ce que je voulais dire. Je voulais parler du poids des commandes, et non des gestes et figurent que l'ont peut pratiquer pour aller plus vite ou pour attirer la clientèle. Pour ce qu'il y est du CV... Comme j'ai pus vous l'expliquer juste avant, il ne sera pas bien remplis. Et je doute fortement que vous souhaitiez perdre votre temps à lire le peu que je vous ais déjà raconter. "

Bon... Je suis très mal... Envoyer un CV baser sur des mensonges... Tant pis, quitte à flipper, autant fuir mais d'une bonne manière.

" Ainsi donc si ce que je vous ais dis ne vous suffit pas, je vous conçois, alors je ne peux que vous remercier de votre accueil, et ne pas vous faire perdre plus de temps. [Je dépose sur le comptoirs mon numéro de portable, avant de prendre le milk-shake et les saluer d'un signe de tête en m'en allant] Je vous souhaites une bonne fin de journées ! "

Avoir le dernier mot est souvent important. Mais c'est à double tranchant. De toute façon je ne savais plus quoi dire et à l'intérieur je recommençais à paniquer. Il valait donc mieux en finir vite, tout en montrant que j'ose avoir du contrôle sur la discussion. Ainsi je sors de l'enseigne, en laissant Aïky passer devant, en adressant un dernier sourire à la gérante, crispé mais respectueux.

Et une fois sortie, je dis aussitôt à Aïky, abattu :

" Plus jamais... Plus jamais des situations comme ça. "

Mon pas est rapide et fuyant. Voulant très vite oublier ce qui vient de se passer. Couvert de honte qui me fait serrer les dents. Je suis un idiot finit qui se croit classe alors que je ne suis qu'une petite fiotte qui n'a strictement rien à vendre, et rien dans le ventre. Énerver contre moi même, je boue et redevient impulsif. Et je sais pertinemment qu'ainsi je pourrais gâcher toute la journée avec Aïky. Même si là, elle est déjà gâcher pour moi. Quelle idée de voir pour un travail dans un moment que je suis sensé partager avec Aïky. Quelle idée de faire le beau alors que je me suis chier dessus tout du long. Quelle idée de partir comme ça, avec "culot" comme elle l'a bien dit.

Tss...

Je m'énerve, là pour le coup j'ai presque envie d'appeler les trois rubis pour qu'ils me tabassent encore une fois.

" Revan ! Attends !! "

Aïky accours me retrouver, je ne peux que m'arrêter sous son appel, la regardant par dessus mon épaule

" Tu as bien géré dans la boutique avant ... même si à la fin c'était un peu expéditif mais ... pourquoi te mets tu dans cet état ... ? "

Je n'ai rien gérer du tout. Je me suis donner à moi même l'illusion de gérer, alors que je ne gérais strictement rien. Je ne répond pas à Aïky, je ne peux que la regarder passer devant moi.

" Je ... ne savais pas que c'était ta première demande d'emploi ... si j'avais su... je t'aurais briefé .. je t'aurais entrainé et donnais des conseils pour que tu sois plus à l'aise ... Je suis désolé ... je t'ai forcé la main comme ça ... pardon ... mais ... on peut s'entrainer ensemble si tu veux ?
J'ai l'habitude de ce genre de situation alors si tu veux , je pourrais te dire quoi faire et comment faire ... d'accord ? "

Mes yeux qui peinait à ne pas luire, brillent finalement aux fils de ses mots. Elle est si gentille... Et je suis si ridicule... Elle prend ma main quelques instant, puis vient finalement se coller à moi, sa douceur agrippé contre ma nuque. Pourquoi s'excuse t-elle autant ?... Elle ne cesse d'essayer de m'aider... Pourquoi est-ce qu'elle s'excuse?...

Elle me détache de mes pensées avec un si doux baiser... Je finis alors par fermer les yeux et savourer ces lèvres qu'elle m'offre et qui me crie sa présence... C'est vraie... Je ne suis plus seul. Elle est là, avec moi et pour moi. Je me laisse peu à peu aller par sa douceur salvatrice... L'embrassant de plus en plus tendrement. Elle purifie habilement mes émotions avec la flamme de mon amour pour elle... Elle se recule finalement de quelques centimètres

" Je peux t'aider ... d'accord ?... Alors ... ne sois pas abattu comme ça ... Qui sait ... la gérante se laissera peut être convaincre ... ? "

On se fixe dans les yeux quelques instant... Puis je dépose mon front contre le sien délicatement pour lui murmurer :

" Je te demande pardon Aïky... Tu as raison... On est ensemble maintenant... "

Mon regard au bords de relâché ses perles, je l'embrasse de nouveau d'une tendresse infinie. Avant de la serrer dans mes bras faiblit par mes écorchures, profiter de son cœur, de son odeur, de sa simple présence. Un simple câlin, un simple geste dont j'ai tant rêvé durant toute ces années. Comment ais-je pu laisser ces émotions m'aveuglé et me faire oublier que j'y ais droit maintenant. J'ai droit à ce bien être.

Après quelques instant de tendresses amoureuse. Je prend la main libre d'Aïky pour reprendre notre promenade. Je cherche un parc du regard, et une fois trouver, je nous y emmènes. Tout est calmes, et bien que ce soit au milieu de la ville, aucun son extérieur n'est audible. On ne peut entendre que les volatiles chantant orné des mélodies prononcé par le feuillage des arbres. Tout est calme et jolie, discret. Il y a quelques familles avec leurs enfants qui jouent, quelques couple qui se promènent comme nous. Je garde Aïky près de moi, un bras enroulé autour de sa taille. Avant de l'inviter à s'asseoir sur un banc, pour boire nos milk-shake tout en profitant du bon temps. Je lui tend la paille de ma commande, lui demandant tendrement :

" Tu veux goûter la première ? Je... L'ai composé en pensant à toi... "

Finis-je timidement en fuyant son regard tandis que mes joues, qui avait perdus leurs rougeur honteuse. Se voilent d'un rose timide.

" Et bien ... c'est pareil pour le mien ... alors ... on peut échanger ! "

Elle me tend alors son milk-shake avec le sourire. Mais je décide de ne pas le prendre. Quitte à être romantique... Je dirige plutôt la paille de mon milk-shake près de ses lèvres.

" A .. nous ... deux ? "

Je lui souris alors tendrement, tout en partageant les rougeurs de ses joues.

" A nous deux "

Puis je dépose mes lèvres sur la paille de son milk-shake, y prenant une soigneuse gorgée pour le goûter sans pour autant le dévorer comme un chien affamé. Je savoure les saveurs qu'elle à choisis. La douceur de la vanille mêlé au goût de l'ananas qui à perdu l’agressivité acide forment un mélange délicieux. Puis ce coulis de caramel au beurre salé qui rajoute des sensations et un goût merveilleux. Je retire délicatement mes lèvres, souriant à Aïky. Je remarque qu'elle s'est mise un peu de chantilly sur le coin des lèvres, décoré avec des grains fruité. Je m'approche et dépose mes lèvres aux coins des siennes avec douceur. J'hésite quelques instant, mais y glisse finalement ma langue pour y prélever le moindre centimètre de chantilly. Puis je me recule, rougissant légèrement. A admiré son visage et son sourire. Mais surtout son regard heureux.

Puis une fois qu'elle eut goûté. Je décide de goûté ma propre création, que je savoure petit à petit en pensant à Aïky. C'en est presque indécent. Mais je brise finalement le silence qui s'installait peu à peu. Pour lui proposer :

" Tu voudras faire un tour dans les boutiques ? Deux trois choses pourraient t'intéresser "

Faire un tour aux boutiques, pas forcément pour acheter. Mais pour visiter, s'amuser. Passer du temps ensemble. Mais dans le fond c'est aussi une belle occasion pour comprendre plus franchement, les goûts et couleurs d'Aïky. Ce qu'elle préfère entre un tee-shirt et un débardeur, entre le rose et le jaune. La boucle d'oreille ou la bague. Ce genre de petits détails qui me serons forcément important. Même si de toute façon, je lui ai déjà trouvé un cadeau. Qui va seulement me nécessité du temps. Mais avec deux trois coups de fils et une tête de chien battue... Peut-être qu'à l'occasion de la Saint Valentin... ~

" C'était ... délicieux ...  "

Ce sont les mots qu'Aïky m'énonce timidement. Ce caractère la rend si adorable... Puis la voir se rattraper en bafouillant "um.. le milk-shake" m'amuse d'autant plus. Je l'embrasse sur le front pour la calmer, avant que nous dégustions nos milk-shake dans la sérénité la plus propice. Une famille vient s'installer un peu plus loin en face de nous, sur l'herbe. Une mère et sa fille unie par l'amour et le sang. Le père heureux qui fige l'instant qui se déroule sous nos yeux dans une profonde éternité. Je les regardes et je ne peux m'empêcher de sourire. Sourire pour eux et ce bonheur qu'ils ont pu construire ensemble. Sourire du plaisir que procure le simple rire innocent d'un enfant tout content. Mais cette joie que j'éprouve pour eux réveil également le manque en moi, et la douleurs tortueuse qui mord si fort. Je les fixe tout en me perdant dans mes pensées.

Une famille. C'est si important, et si fort. Mon manque me contraints de les jalouser intimement, et égoïstement. Je détourne finalement de ce spectacle masochiste. Et sans m'en rendre compte aussitôt, c'est le visage d'Aïky que je vois désormais. Elle semble tout aussi perdu dans ses pensées. Mais je prend conscience que tout ça, c'est finis. Je n'ai plus à ressentir ce manque, plus à être triste et à me consumer. Un soleil est venue à moi. Celui dont les lueurs se reflète toujours ailleurs dans des millions de filament. Celui qui développe ses flammes en moi pour y chasser mes pensées, y purifié ma santé. Celui dont une simple preuve de douceur m'obsède et m'affame.

Aïky.

Après de longues minutes à la contemplé, je lui propose d'aller dans des boutiques.

" On pourrait faire un tour dans une boutique souvenir , cela pourrait être amusant ! Après ... on peut toujours se laisser se laisser surprendre sur le chemin ... "

Sur mon ton joueur habituel je lui rétorques tendrement :

" Ah parce que tu as besoin d'un souvenirs pour ne pas oublier cette journée ?~  Oh mais très bien madame, attendez je peux vous en donner un immédiatement si cela vous tiens tant à cœur ! "

Je ricane, et automatiquement, que je le veuille ou non, mes mains passent sur les ficelles qui enlacent mon cous. Pour les délier, et les attacher autours de celui d'Aïky. Cette dernière porte désormais le cristal taillé que j'ai toujours vêtue. Si elle avait un décolleté, en vue de la longueur de la ficelle, le cristal aurait aussitôt chercher à se réfugier entre ses seins. Pourquoi des ficelles si longues ? Parce que je n'aime pas porter un collier qui non seulement m'étrangle et me prive de mouvement, mais qu'en plus je ne peux pas admirer de moi même ou simplement le tenir contre mon cœur.  

En soit j'ai toujours aimé les accessoires, tout comme les vestes. Mais j'ai toujours eu des soucis avec mes pendentif. Soit ceux-ci ou les chaînes s'oxydaient à peine ils étaient porté. Soit les chaînes se perdait mystérieusement (et Dieu sait si il existe comme je fais attention à mes affaires) ou encore plus improbable, les attaches se pétait. Yep, j'ai toute une collection de pendentif de dragons ou de yin et yang que je n'ai, pour la majorité, jamais pu porter fièrement. Je suis tellement habituer à ne pas profiter de ce que je possèdes, qu'au final offrir le seul que je peux porter à la femme que j'aime, ne me dérange nullement.

Je souris à Aïky, et lui dis toujours sur mon ton joueur :

" Et voila madame, cela vous feras trois baiser et un câlin s'il vous plait. "

La voyant bafouiller et perdre ses moyens, je ne peux que m'approcher et convoiter de moi même les baiser que je lui ais quémander. Je dépose tendrement mes lèvres contre les siennes, passant une main contre son visage, l'autre au niveau de sa nuque. La faisant ainsi taire avec amour. Je m'approprie égoïstement cette frêle et splendide créature qui me rend plus naïf et stupide qu'un enfant. Ma main contre sa joue glisse le long de son visage pour déplacement d'une douceur infinie, ses splendide cheveux derrière ses discrètes oreilles. Plus j'embrasse Aïky, et plus je l'envie encore. Allant même jusqu'à provoquer la limite de l'indécence.

Je me calme finalement, après tout je ne demande qu'un baiser et un câlin. Puis je prend la main d'Aïky, pour l'inviter à se lever.

" Finissons nos boissons en profitant de la ville ! "

Une fois qu'elle sera lever, je passe ma main gauche autour d'elle pour la déposer contre sa taille, et ainsi la garder près de moi. Comme le ferait un homme avec sa femme. Après tout, c'est ce qu'on est désormais, non ?~

Nous marchons ensemble au travers les rues, à scruter les vitrines. Devant un magasin de peluche, je ne peux m'empêcher de sourire innocemment et y faire entrer Aïky. Vous pouvez dire que c'est digne d'un gamin ou que c'est ridicule. Mais j'adore les peluches. C'est mignon et c'est tout doux, on va dire que c'est l'enfant en moi qui profite d'un temps de paix pour se montrer là où il n'a pu il y a des années. J'essaie d'amuser Aïky de différente manière, quitte à être vraiment ridicule. Mais tant qu'elle m'offrira son si bon sourire, cela en vaudra la peine.

Je propose ensuite à Aïky et boutiques de vêtements et de bijoux, c'est une fille après tout, sans vouloir jouer avec les clichés, faire les boutiques est sûrement quelque chose qui lui plait. Et tout ce qui est susceptible de lui plaire, je m'efforce de le lui offrir. Je ne demande en retour qu'un simple sourire. Ainsi dans les boutiques, j'observes Aïky, ce qu'elle observe plus que d'autres, ce qu'elle préfère entre un bracelet et une bague. Toute informations doit être enregistré. Mais bien sûr j'en profite aussi pour la taquiner, par exemple avec des pantalons laid et taille XXL, où je lui dis qu'elle serait superbe là dedans. Ce genre de petite provocations dont Aïky devra vite s'habituer. Parce que lorsque j'aime quelqu'un. J'en fais un compagnons de jeux.

Et je vous laisse tout le loisir d'imaginer le nombres de jeux et provocations possibles qu'un homme peut faire à sa chérie.

Croyez moi, Aïky n'a pas finis ~