Tsuki, me voilààààààààààààààààà!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [Pv Yozx]

Le nouveau professeur de langues était enfin arrivé à destination. Le voyage en avion de Dublin à Londres n'avait pas été bien éprouvant, pour lui tout du moins. Quand les autres passagers sont sortis de l'appareil engourdis et tous plus lents les uns que les autres, le traducteur était toujours sautillant et débordant d'énergie. Un vrai gosse. Il mourrait d'impatience de savoir à quoi pouvait bien ressembler cette académie Tsuki dont il avait reçu l'invitation. Après un long trajet de bus, qu'il ne vit pas passer grâce à ses centaines d'heures de dessins animés préenregistrées, il arriva enfin dans ladite ville qui hébergeait l'école.

C'est avec une grande facilité qu'il trouva son nouveau logement, un petit appartement bien situé et assez confortable au beau milieu du quartier branché. Cela lui correspondait parfaitement, car bien que désigné comme enseignant, il était encore très jeune et affectionnait particulièrement ce genre d'endroits. Il espérait d'ailleurs que ses futurs élèves ne le jugeraient pas à son titre, car il était clair qu'il n'avait rien d'un prof classique. Qu'importe, ils auraient largement le temps d'apprendre à le connaître. Déballant grossièrement ses valises, il méditait à propos de ses futurs collègues aussi. Si cette académie était réellement un internat de gens extraordinaires, il risquait de voir des choses qu'il n'avait encore jamais observées, surtout que lui même ne pouvait constater les effets de son propre don. Une fois sa tâche achevée, il épousseta grossièrement son costume rouge, qui lui avait d'ailleurs déjà valu quelques regards de travers depuis son arrivée, avant de se diriger vers son futur lieu de travail.

Il marcha quelques minutes, seulement muni d'un petit appareil entre le mp3 et le téléphone préhistorique, et qui ne lui servait de toute façon qu'à écouter de la musique, et d'une paire d'écouteurs vissée à ses oreilles. Lorsqu'il franchit enfin le portail de l'établissement, il prit une grande inspiration, comme pour marquer ce point de renouveau. Il ne l'aurait jamais admis, mais en réalité, il était un peu anxieux. Ses gants étaient bien en place, pas de risque d'accidents. Quoique, il ne ferait jamais de bien grands dégâts. Mais il préférait tout de même garder sa botte secrète... Secrète. Après un instant d'égarement et de pause, il reprit son allure sautillante pour se diriger à toute vitesse vers le grand hall dans lequel il aperçut de nombreux élèves. Certains semblait même avoir à peu près son âge... Et ce n'était pas pour lui déplaire en réalité.

Il entrouvrit l'immense porte qui se dressait devant lui, et passa discrètement dans l'entrebâillement de cette dernière. Il la clôt avec tout autant de minutie, sans raison apparente, puis s'apprêta à reprendre sa route guillerette pour trouver une personne avec qui se présenter. Seulement, après moins d'un bond, il se retrouva bloqué, retenu par la gorge. Surpris, il se retourna; son long foulard jaune n'avait eu de meilleure idée que de se coincer entre la porte et le mur au moment où il avait refermée celle-ci. Il saisit la toile de ses deux mains et tira tant bien que mal pendant au moins un petit quart de minute. Quand le tissu céda enfin et sortit de sa prison, sans la moindre séquelle, il se retrouva projeté en arrière. On pu voir sur son visage tout un enchaînement d'expressions toutes plus drôles les unes que les autres; sa figure rageuse se décrispa au fil de la chute, et à la fin, il avait les yeux écarquillés qui lui donnaient un air des plus étranges. Lorsqu'il atterrit enfin, il sentit dans son dos les jambes de quelqu'un. Il leva donc la tête en sa direction, retrouvant au passage son grand sourire et sa bonne humeur, et se contenta d'annoncer;

"-HELLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!!!!!!!!!!!!!"

Stefan était prêt à tout, sauf à ça. Il avait ouïe dire que le pensionnat avait été divisé en quatre maisons, qui divisaient leurs élèves par rapport à leurs caractères respectifs. Les émeraudes, élèves plutôt droits et en général sans problèmes, les saphirs, plus timides et froids pour diverses raisons, et les rubis, considérés d'après la lettre comme des élèves aux tendances plus perturbatrices qu'autre chose. Il s'était promis de ne pas faire de réflexions à propos de cette division qui lui semblait plus une façon de ranger les élèves dans des boîtes que quoi que ce soit d'autre. En tout cas, il se serait attendu à ce qu'un élève puisse lui en vouloir de son comportement dans une situation pareille, surtout un rubis ou un saphir puisque les émeraudes étaient apparemment plus bienveillants, mais jamais il n'aurait imaginé que la jeune fille qu'il avait entraîné au sol lui crierait dessus de la sorte;

"-Lache moi ! Lache moi ! Lache moi ! Lache moi ! Lache moi ! Glhm'Hbit Ul Dagr !!"

Surpris par la panique apparente de l'adolescente, il s'exécuta sans rien rétorquer, pendant que celle-ci se débattait dans le vide comme un beau diable. Aussi, il était étonné par ses derniers mots. "Et bien en voilà une bonne nouvelle! Moi qui suis censé être professeur de langues, je ne suis même pas capable d'identifier quelle est celle que je viens d'entendre!" Son sourire s'effaça pour une expression plus sérieuse, légèrement inquiète et intriguée. Cette pauvre fille semblait réellement en pleine panique, comme si elle voyait le mal partout autour d'elle en permanence. Elle se releva avant de chuter à nouveau dos à un muret, qui ne devait en rien la rassurer. Le jeune homme pour sa part tenait à nouveau debout sur ses deux jambes, bien fixe, et s'approcha d'elle tout doucement, les mains devant lui comme pour indiquer qu'il ne lui ferait aucun mal. Il pouvait sentir la frayeur en elle comme on peut deviner la présence d'un baobab au milieu d'une plaine. D’ailleurs, n'importe qui aurait pu faire de même à sa place. Doucement toujours, il retira l'un de ses gants. Il ne pensait pas qu'il aurait à utiliser son pouvoir si tôt, et surtout dans une situation comme celle ci. En réalité, il avait prévu une farce pour la première personne qui le rencontrerait, mais celle-ci ne semblait réellement pas disposée à rire.

Ayant fini sa marche au ralenti à moins d'un demi mètre de la jeune, et n'ayant toujours pas reçu de coup ou quoi que ce soit qui puisse stopper sa progression, il réussit à faire entrer sa main dénudée en contact avec le poignet de la fille qui semblait se défendre. Dans l'instant, celle-ci eut l'une de ces fameuses visions que ceux qui touchent Stefan sont les seuls à pouvoir voir. Ce dernier s'efforça de visualiser un parc calme et une ambiance reposante, le genre de scène que l'on voit très régulièrement dans les shojos et ce genre d'animés. Il espérait réussir à relaxer cette personne qui paraissait beaucoup trop... Paranoïaque. Une fois la vision terminée, il se recula brusquement, retrouvant une distance raisonnable et ramassant son gant au passage. Pendant qu'il renfilait celui-ci, il dit d'un ton calme, les yeux rivés dans ceux de l'enfant;

"-Du calme, du calme! Je ne te veux aucun mal! Je suis juste un nouveau professeur."

Il n'en croyait pas ses yeux. Était-ce bien... Ne rêvait-il pas? La jeune fille si craintive venait-elle... de pleurer? Il avait senti la pression de son poignet diminuer peu à peu pendant la vision, et maintenant c'était certain. Une fine goutte perlait lentement le long de sa joue, et même si son masque couvrant empêchait de savoir si elle souriait réellement, sa respiration était de nouveau plus lente et régulière, sereine. À son tour il sourit à nouveau, soulagé que sa tentative n'ait pas été vaine. Seulement, la vision ne pouvait pas être éternelle, et lorsque la jeune étudiante revint à la réalité, elle sembla redevenir sombre, ce qui effaça encore l'air enjoué du linguiste. Un blanc s'installa, où aucun des deux ne dit rien. Il était là, ne sachant pas quoi faire, embêté pendant qu'elle pleurait. Il aimait voir les gens sourire, plus que tout. Et lorsqu'il voyait quelqu'un comme elle, en difficulté, il ne pouvait s'empêcher de vouloir l'aider. La joie de son prochain lui importait plus que tout le reste, malgré son esprit toujours bondé de rêves et de héros imaginaires.

"-Je... Suis désolée Monsieur... Je n'aurais pas dû réagir ainsi veuillez m'excuser... N'en parlez pas, je vous en prie, je ne recommencerai plus..."

Stefan pris un air compatissant avant de lui répondre d'un ton bienveillant et protecteur;

"-Ne t'inquiète pas, je ne dirai rien à personne."

Il hésita un instant, puis finalement se décida à s'approcher d'elle à nouveau, prenant place à côté d'elle, contre le mur.

"-Ça te dérange que je me mette là?"

Il ne savait pas du tout comment s'y prendre avec elle, mais suite à ce qu'il venait de vivre, il avait la conviction qu'elle ne voudrait plus s'en prendre à lui. Et au pire des cas, il avait moyen de la calmer à nouveau. Toujours dans des mouvements très délicats et aussi calmes que possible, il s'installa à sa hauteur, et tournée vers elle il lui dit;

"-Et je t'en prie, ne m'appelle pas Monsieur. Je suis Stefan Smith, mais en général les gens m'appellent Stef'. Tu n'as qu'à faire pareille."

Une fois de plus il se demanda si il n'était pas trop bavard, indiscret ou curieux, mais c'était plus fort que lui. À ces derniers mots ilajouta donc;

"-Excuse moi, mais je peux te poser quelques questions? De quoi as-tu peur? Et aussi, je suis professeur de langues, mais je ne connais pas du tout celle que tu as parlé à l'instant... Quelle est-elle? Excuse moi si je suis indiscret... Et je suis désolé si je t'ai effrayé ou troublée... Mais pourrais-je connaître ton nom?"

Il pensait avoir réussi à percer la carapace de la fille, ou du moins l'avoir affinée, mais il était bien loin du compte. Elle s'écarta brièvement de lui, conservant toujours une certaine distance. Il ne fit aucun commentaire. Il n'était pas non plus un forceur, et n'avait pour seul désir que de l'aider. Il remarqua bien sûr ces mimiques plus ou moins paniquées, consistant à positionner ses mains au niveau de son cœur, geste qu'à peu près toutes les cultures admettent comme étant un signe de méfiance, d'autoprotection ou encore d'atteinte. Sur ce il se demanda si il n'en avait pas fait un peu trop d'un coup. Mais il obtenu tout de même une réponse, bien qu'incomplète, au bout de quelques instants de pause supplémentaires durant lesquels il se demanda si cette élève n'avait pas par hasard des problèmes respiratoires, à cause de son masque et de son stress exessif.

"-Ce... Cette langue... C'est le Primordial, la Langue antique des Essences... Ce n'est rien... Je suis Yozx Glauhm...hmm... Je retiendrais votre nom Mister Smith..."

Bon, comme elle voulait. C'était déjà mieux que "Monsieur". Par contre... Il resta perplexe un instant "Ce n'est rien". ... ... ... Non, ça n'était pas rien. C'était une langue qu'il ne connaissait pas, et ça, c'était non seulement rare mais surtout et par dessus tout passionnant. Il était particulièrement attentif à ses dires, intrigué par cette découverte. Il était persuadé de n'en avoir jamais entendu parler. Et pour finir, il ne savait pas comment interpréter le "je retiendrai votre nom". Voulait-ce dire, "je retiendrai que c'est vous qui faites chuter les élèves" ou bien "je noterai que c'est vous qui faites voir des illusions comme ça aux gens" ou encore "je retiendrai ce que vous avez fait pour moi"? Il n'en avait aucune idée, et cela le mit légèrement mal à l'aise. Il ne laissa cependant rien paraître, et resta suspendu aux lèvres masquées de Yozx qui sembla se forcer à lui demander;

"-Hmm... Et vous... Vous parlez quelle langue ? Et vous venez d'où ? Vous avez mis combien d'années à venir ici ?"

Il savait bien qu'en réalité elle n'y portait très probablement aucun intérêt, mais il répondit tout de même avec un léger sourire, histoire de saluer l'effort. De plus, lui était intéressé par cette étudiante, et aurait voulu pouvoir lancer une conversation où elle aurait fini par se sentir en meilleure position peut-être.

"-Et bien... Je suis Irlandais, j'ai vécu toute ma vie là bas, je parle de nombreuses langues, notamment l'Anglais bien sûr, l'Irlandais, la grosse majorité des langues de racine latines avec lesquelles j'ai de grandes facilités, quelques unes d'Asie de l'est comme le Japonais ou le Chinois, et j'ai des bases dans de nombreuses autres, renforcées par une très bonne connaissance du Latin et du Grec. Mais bref, je n'ai jamais entendu parler du "primordial". Et je t'avouerai que je serais curieux d'en savoir plus. Même un professeur n'a jamais fini d'apprendre."

C'était une façon subtile de lui demander de lui enseigner, aussi étrange que cela puisse paraître. En aucun cas Stefan ne se serait trouvé gêné de se faire donner des cours par l'un des ses élèves, si celui-ci possédait des connaissances qu'il serait incapable d’acquérir par lui même. À sa dernière question, il tint cependant un dialogue légèrement décalé.

"-Que veux-tu dire par "Vous avez mis combien d'années à venir ici" ? Ce n'est pas très clair. En sois, la réponse correcte serait d'environ cinq heures, mais je doute que tu te questionnes réellement sur mon temps de parcours Irlande/Tsuki, surtout en années. Je suppose que tu me demandais plutôt mon âge, alors voilà. J'ai vingt cinq ans depuis peu."

Cherchant quelque chose sur quoi enchaîner, il lançait un peu au hasard;

"-Et tu sais, je vois bien que tu n'as pas confiance en moi, mais je te le dis tout de même, si tu veux me parler de quoi que ce soit ou même juste que je te ramène là où tu étais tout à l'heure, dis le moi. Je suis là pour ça. Je ne sais pas pourquoi tu es s craintive, et je ne te forcerai pas à me le dire puisque tu n'as pas l'air de vouloir en parler, mais je ne veux que t'aider."

Il espérait réellement que ses paroles finiraient par la mettre en confiance; il ne voulait pas commencer son premier jour à Tsuki sur un échec.

Voyant bien que ses questions gênaient pour le moins visiblement la jeune fille, le professeur se sentit un peu coupable. Cependant, il avait toujours été dans sa nature de ne jamais laisser une question en suspens, et il n'avait pu s'en empêcher. Elle lui donna tout de même vaguement quelques détails, ce qui eut tout de même le mérite de littéralement passionner le traducteur, qui pensa "À peine arrivé, je découvre dors et déjà une quantité immense de choses nouvelles. J'ai l'impression que je ne suis pas au bout de mes surprises!". Et, en grand enfant qui se respecte, son impatience à l'idée de découvrir tout les mystères de cet endroit grandissait, faisant au passage revenir ses aventures imaginaires dans son esprit. Il restait cependant attentif au récit de son interlocutrice, bien qu'il avait dorénavant envie de bondir en l'air en chantant le générique de Goldorak. L'auteur se passera d'expliquer le pourquoi du comment (il a du être resté immobile pendant trop de temps, il est pas habitué!), c'est un fait, point barre.

"-Le Primordial... Vous ne risquerez pas d'en entendre parler... C'est une langue extrêmement vieille adaptée d'une langue imprononçable plus vieille que le monde... Une Langue oubliée... Extrêmement dur à apprendre, il m'a fallu cinq ans pour l'apprendre et pourtant, j'ai commencé à 9 ans... Je... Ne cherche pas d'aide... Personne ne peut m'aider... Seul moi peut m'aider... C'est pour cela que je suis ici...hmm... J'ai 19 ans moi..."

Cinq ans... en effet, c'était beaucoup. Il aurait réellement été tenté de lui en demander plus, mais il n'avait pas cinq ans de libre pour le moment, et n'oubliait pas qu'il avait l'intention première de venir visiter le bâtiment ce jour-ci. Il n'insista pas non plus pour apporter son aide à la jeune fille. Après tout, elle avait dix-neuf ans. À cet âge, on est capable de savoir ce que l'on veut ou pas et ce dont on a besoin. Dix-neuf ans... Six ans de moins que lui. Seulement. Qu'est ce que ça représente, six ans? Rien du tout. C'est très court, six ans. Non?

Il était heureux de constater qu'elle semblait tout de même plus calme que tout à l'heure, où elle donnait l'impression de vouloir lui sauter à la gorge à tout instant pour l'étrangler. Mais maintenant, il espérait qu'elle puisse à son tour lui rendre un petit service. Il acquiesça donc, indiquant qu'il avait bien entendu, puis se levant par la seule force de ses jambes en un bond, lança:

"-Dis moi, est-ce que je pourrais te demander de me montrer vers où se situe l'aile diamant, les casiers et éventuellement les salles de classe si ce n'est pas trop te demander?"

Elle réfléchit quelques secondes qui semblèrent une petite éternité à l'impatient, qui pourtant ne montra pas le moindre signe d'agacement. En fait, il ne l'était pas. Mais il trépignait d'impatience à l'idée d'en apprendre plus sur cet endroit. Finalement, elle annonça:

"-Hmm...je ne sais pas grand chose vous savez...je suis nouvelle moi aussi...je sais que par ici se trouve des salle de classe...et au bout un peu plus loins de ce coté vous pouvez trouver les casiers...pour les bâtiments des diamants je ne sais pas...je n'ai rien a y faire donc je n'ai pas chercher a les trouver..."

Elle accompagna ses paroles de quelques gestes, qui indiquèrent à Stefan où il allait devoir se rendre. Il remercia respectueusement Yozx en la saluant d'une petite courbette, puis termina la discussion.

"-C'est largement suffisant, je me débrouillerai avec ça. Merci encore à toi! Je vais donc y aller, et si tu as besoin de me dire quoi que ce soit n'hésite pas! Tu sais ici tout ne veux pas forcément te bouffer, haha!"

Puis il s'en alla tout guilleret, laissant la jeune fille où elle était. Il s'inquiétait tout de même légèrement à son sujet, mais il était persuadé qu'avec le temps lui, ou l'un de ses collègues, ou l'un de ses élèves, réussirait à la rassurer. Pour le moment, il ne voulait pas forcer. Il était encore nouveau et ignorait tout des mentalités qui régissaient l'endroit. Il ne voulait pas risquer de perturber quoi ou qui que ce soit. Il prit donc la direction des casiers, découvrit le sien puis y accrocha une petite note. Il explora ensuite les salles de classes, réussissant n'interrompre aucun cours, puis termina par explorer pour finalement trouver l'aile diamant. Voilà, son aventure à Tsuki allait enfin pouvoir réellement commencer.