Arrivée... discrète [Terminé]

Misana avait froid. Le chemin de l'hôtel de fortune au bus qui devait l'amener à l'académie s'était fait sous la pluie. Elle avait tentée de s'abriter sous sa casquette noire mais en vain. Devant le portail, dans l'allée menant à la porte d'entrée... pas un chat.

Ce temps nuageux et maussade ne l'empêcha pas d'admirer l'architecture du bâtiment pendant plusieurs minutes.... puis elle hésita. Serait-elle vraiment à sa place ici ? Ne valait-il pas mieux rentrer et se débrouiller seule avec ce pouvoir ?
D’un geste mécanique, elle passa plusieurs fois la main sur la bandoulière de son sac et soupira.

Non, peu importe les autres, peu importe comment elle se sentait ici, elle devait comprendre, elle devait apprendre.
La tête haute, elle s’élança sur le chemin qui menait à la porte d’entrée et, sans attendre, poussa la porte d’entrée.

Ses cheveux rouges et trempés lui collaient à la peau, sa veste bleu marine tenait à peine sur son épaule et ses deux gros sacs devaient lui donner une allure de vagabonde. Malgré le poids de son gros sac de randonneuse et son sac en bandoulière qui devait la déséquilibrer, Misana entra la plus droite et le plus silencieusement possible.

Elle réajuste, ou plutôt, décala sa casquette légèrement sur la droite et jeta un regard à la ronde.

Les baies vitrées faisaient entrer la lumière, cette lumière un peu éblouissante des jours de nuages gris mais ce qui l’attira en premier fut un fauteuil qui lui faisait de l’œil tranquille devant sa table basse.

Devait-elle s’asseoir et attendre là ou monter les escaliers ? Elle fit deux pas en avant puis s’arrêta.

Misana n’eut pas à réfléchir très longtemps, un bruit assourdissant résonna soudainement dans le hall et elle sursauta.
Son sac tomba et quelques objets s’en échappèrent mais elle ne s’en occupa pas.

En quelque secondes elle reprit une expression impassible et darda de ses yeux bleus azur l’endroit d’où provenait le son.

« Qui est là ? »

Sa voix résonna dans le hall, forte et assurée, qui aurait pu croire qu’elle avait tremblé de tous ses membres au son qui venait de retentir ?

La journée s'annonçait difficile. Et pluvieuse. J'aime bien la pluie, je ne saurait dire pourquoi. Mais c'est pas le sujet.
Les nuages gris s’amoncelaient dans le ciel. Il allait peut-être pleuvoir... C'est là que je suis content de porter quasi tout les jours un sweat à capuche avec la capuche rabattue sur la tête. Je me sentais mieux quand j'avais cette capuche sur la tête. Je jette un nouveau coup d'œil au ciel. Il devient de plus en plus gris. Et il fait de plus en plus sombre. Mais cela ne semble pas empêcher les élèves de venir me faire chier avec leurs histoires mineures. Bien qu'il y en ai un peu moins que d'habitude. A cause du ciel ? Je pense pas tellement, mais bon.
Comme prévu, il finit par pleuvoir. Je soupire. Ca devait arriver... La pluie était d'abord tombée doucement avant de se transformer en trombes d'eau. Bien que mes vêtements étaient de plus en plus trempés, ça ne me gênait pas. Je me mis tranquillement à l'abri avant de ressembler à rien du tout.

Pendant que j'observais tranquillement le paysage, une silhouette se détacha soudainement de la pluie. Je plisse les yeux pour mieux la voir. J'avais du mal à distinguer ses traits par cette pluie, mais je pouvait voir que c'était une fille... on aurait dit une randonneuse qui s'est complètement perdue... Elle s'approchait du bâtiment principal. Quand elle est passé à ma hauteur, elle n'a pas semblé m'avoir remarqué. Je la suivit donc discrètement. La fille s'arrêta devant le bâtiment avant de continuer à nouveau sa route. Je la suivi à nouveau. Une idée me vint en tête : si je lui faisait peur ? Ca fait un moment que j'avais envie de faire peur à quelqu'un depuis mon arrivée ici, mais je n'en avait jamais eu l'occasion... Du moins jusqu'à maintenant. Je tombe sur quelque chose en métal. Deux métaux qui s'entrechoque, ça doit faire beaucoup de bruit... J'invoque mon épée et regarde où je suis. Je suis dans un angle où elle ne pourrait pas me voir, à moins que je ne sorte de ma cachette. Je fis donc ce que j'avais en tête : je cognai mon épée de toute mes forces contre le métal, ce qui fit un sacré boucan. Mes oreilles supportèrent tout de même le bruit. Mais j'avais réussi à faire sursauter la petite.

- Qui est là ?

Je "range" mon épée. Comme ça, pas de preuves que c'est moi qui ai provoqué ça... Je ne sortit pas de suite de ma cachette. Je n'avais pas envie qu'elle voie mon sourire méchant à cet instant. C'est tout juste si je me retenait de rire. Je finis par sortir en prenant mon air le plus blasé possible en disant :

- Moi, pourquoi ?

Le son du métal qui s’entrechoquait résonnait encore dans les oreilles de Misana, elle porta une main à son oreille comme si cela pouvait arrêter le son. Dans la seconde qui suivit, elle utilisa cette même main pour replacer une mèche trempée derrière son oreille. Sauvons un minimum les apparences tout de même.

Le regard dur, elle plissa les yeux pour regarder l’inconnu s’approcher.

La première chose à laquelle elle pensa en le voyant arriver c’est qu’il était grand. Cela ne l’empêcha pas de le toiser du regard, elle releva légèrement le menton dans une pose provocatrice et fixa, immobile.

« Et toi c’est ? »

Les bras croisées, sa veste pendant toujours sur son épaule, elle laissa un petit silence avant de reprendre.

« Tu es le sonneur de cloche c’est ça ? »

Misana détailla l’inconnu de la tête au pied, une petite moue indignée sur les lèvres, parce que oui, elle venait d’en avoir la certitude, c’était lui le responsable du vacarme.

De là où elle se trouvait elle ne voyait pas ses yeux, cachés sous cette capuche. Cela la dérangeait, la capuche était trop droite, trop bien mise.

Elle s’accroupit au sol et commença à ramasser les quelques objets qu’elle avait fait tomber sans plus se préoccuper de cet inconnu. En fait, elle attendait ce qu’il allait bien pouvoir lui dire.

Et si…

Misana resta la main figée au-dessus d’une trousse de crayons quelques secondes, et si elle osait ?

D’un geste de la main qui se voulait discret, elle fit fonctionner son pouvoir. Un léger vent se dirigea vers l’homme.
Elle observa les mèches bleus qui s’échappèrent de la capuche et sourit, décidément, pas très classique cet étranger…

Je détaillai la jeune fille qui me faisait face. Elle était rousse (un roux tirant vers le rouge quand même) avec de grand yeux bleus. Elle avait plein de sacs sur elle. Ca devait être très lourd pour elle, vu sa corpulence... Non, j'allai pas l'aider. J'avais tout simplement pas envie de l'aider, elle a qu'à se débrouiller toute seule. Elle trouvera bien quelqu'un d'autre pour l'aider, non ? Chuis pas la seule personne existante dans l'académie.... Le jeune fille me dit alors :

- Et toi c’est ?

Je fus un micro sourire. Moi, me présenter comme ça, gratuitement ? Elle rêvait. Je restait donc silencieux pendant un court instant avant de dire :

- Comment ça "et moi c'est" ?

J'avais pas envie de lui dire qui j'étais de toute façon... Du moins pour l'instant. Un silence plana entre nous quelques instants avant que la rousse ne reprenne :

- Tu es le sonneur de cloche c’est ça ?

Je fis une légère moue qui ressemblait vaguement à un sourire. Je en me demandait même pas comment elle a su que c'était moi qui avait tout ce boucan. Il faut dire que je me pointe comme ça, juste après tout ça, y'a de quoi trouver ça suspect... Je mit mes mains dans les poches de mon sweat.

- De quoi parles-tu ?

Je feignais l'ignorance exprès. Sinon, c'était pas marrant... Je fis la jeune fille se baisser pour ramasser, mais elle se figea soudainement. Je ne sais pas ce qu'elle avait en tête mais... Un léger coup de vent se fit sentir. Des mèches bleues sortirent de ma capuche. Je ne l'avait pas vu arrivée, celle-là... Elle peut manipuler l'air ? C'est pas que ça m'inquiétait, mais bon... Je sentais qu'elle avait très envie de savoir à quoi je ressemblait. Ca ne me gênait pas. Elle allait peut-être être déçue de ce qu'elle pourrait voir, de toute façon.

- Oh. Pas mal, je dis ironiquement.

Je failli dire "t'a mieux ?", mais je me retins. Inutile de la taquiner plus, ça ira comme ça pour le moment...

- Comment ça "et moi c'est" ?

Bon c’est vrai, elle ne s’était pas non plus présentée…  Enfin Misana pensait bien que ce jeune homme ne l’aurait pas fait non plus sans ça. Devant cette réponse, elle leva les yeux au ciel puis sourit.

- De quoi parles-tu ?

Sur ces mots, Misana eut un grand sourire, une main sur les hanches, elle lui répondit d’une voix sarcastique.

« Si tu n’as pas entendu le boucan de tout à l’heure alors que tu venais de là c’est que tu ne dois pas très bien entendre. Ou… que tu fais l’innocent. C’est mignon. »

Lorsque son pouvoir rabattit la capuche du garçon, elle resta accroupie, la main droite au-dessus de sa trousse et la gauche posée sur le sol.

Il n’était pas banal avec ses cheveux bleus, une teinture, ça c’était certain, vu ses sourcils bruns. Et puis franchement, une couleur comme ça naturel ? On se serait cru dans un manga.

Le tatouage sur son visage était plutôt pas mal, elle se demanda quelques instants si celui-ci avait une signification particulière ou s’il s’agissait surtout d’une lubie

Amusée par ses yeux marron qui la regardaient comme pour se foutre d’elle, elle se redressa lentement tout en remettant le dernier objet tombé dans son sac.

« Ah ! Vendue ! ... Désolée c’était tentant ! »

Un petit sourire séducteur aux lèvres, elle s’approcha de lui pour se placer à un mètre de lui.

« Moi c’est Misana, je débute donc ne t’attend pas à des prouesses encore de ma part mais ce n’est pas pour autant que je me laisserais marcher sur les pieds. »

Misana passa sa main dans ses cheveux ROUGES pour enlever un peu de cette humidité poisseuse.

« Et sinon, tu saurais où je peux débarquer mon bazar ? »

Son regard plongé dans celui de son vis-à-vis, elle attendit quelques secondes avant de reprendre.

« Enfin, si tu es assez charitable pour m’indiquer le chemin… »

Déjà convaincue de ne pas avoir de réponse, elle sourit et se détourna à demi, quittant son regard.

« Tant pis, à une prochaine, je vais essayer de me débrouiller. »

Tout en prononçant ses paroles, elle lui fit un signe de main et commença à se rapprocher de l’escalier.

- Si tu n’as pas entendu le boucan de tout à l’heure alors que tu venais de là c’est que tu ne dois pas très bien entendre. Ou… que tu fais l’innocent. C’est mignon.

Je hausse les épaules. J'allai de toute façon pas lui répondre comme ça. Puis elle rabattit ma capuche avec son pouvoir. Je n'aimais pas tellement que l'on rabatte ma capuche comme ça... Surtout à l'aide d'un pouvoir. Je la regardait, non pas mécontent, mais amusé. Si ça l'amusait à ce point de vouloir savoir qui se cache sous une capuche... Pourquoi pas. Y'en a qui ont des sources d'amusement bizarres... ... J'peux parler je crois.

- Ah ! Vendue ! ... Désolée c’était tentant !

Je hausse à nouveau les épaules en soupirant. Je remet ma capuche sur la tête. Je me sentais beaucoup mieux ainsi. La jeune fille rousse, qui s'était rapprochée de moi entre temps, se présenta :

- Moi c’est Misana, je débute donc ne t’attend pas à des prouesses encore de ma part mais ce n’est pas pour autant que je me laisserais marcher sur les pieds.

Je n'y avait pas fait attention jusque là, mais elle me tutoyait. Enfin. J'avais même pas eu besoin de le lui dire en plus. Ca me fera économiser de la salive, c'est déjà un bon point. Et si, effectivement, cette Misana ne se laissait pas marcher sur les pieds, alors ça pourrait être encore plus amusant. Quand à ses prouesses, je m'en fichait un peu beaucoup.

- Et sinon, tu saurais où je peux débarquer mon bazar ?

Silence dans lequel je ne bougeai pas d'un poil. Puis elle reprit :

- Enfin, si tu es assez charitable pour m’indiquer le chemin…

Elle n'attendit même pas ma réponse qu'elle partait déjà :

- Tant pis, à une prochaine, je vais essayer de me débrouiller.

J'avais pas envie de l'aider. mais j'avais envie d'en apprendre plus sur elle. Mais pour ça, il faudrait que je l'aide à trouver le chemin vers là où elle pourrait débarquer ses affaires. Mais j'ai pas envie. Mais j'ai pas le choix. Parce que je suis surveillant alors que j'ai jamais rien demandé.

- Si tu me dis pas dans quelle maison tu es si tu es élève, j'peux pas t'aider. Bien que j'ai pas envie de t'aider, même si j'ai pas tellement le choix .

Je baille. Vivement que cette journée ce termine pour que j'aille me détendre dans mon fauteuil, le chat sur les genoux tiens...

- Si tu me dis pas dans quelle maison tu es si tu es élève, j'peux pas t'aider. Bien que j'ai pas envie de t'aider, même si j'ai pas tellement le choix .

Il avait l’air d’avoir tellement envie de l’aider, jamais vu un garçon aussi serviable…

« Moi qui pensais que les âmes charitables et dévouées  à son prochain étaient tous morts. Dit-elle ironique. »

Misana enleva sa casquette et la rangea dans son sac en bandoulière. Elle glissa ses mains dans ses poches et pivota pour regarder le jeune homme.

Même avec la capuche elle pouvait voir ses yeux, elle avait l’impression qu’il la voyait sans réellement la voir.

« Tu n’as pas le choix ? »

Une moue amusée sur les lèvres, elle commença à chercher quelque chose dans son sac.

« Tu ne dois pas être élève alors… Un prof ? … Hum… non je ne pense pas… La femme de ménage ? … »

Sur ces derniers mots, elle eut un petit rire.

« Nan, t’as pas une tête à être femme de ménage ni encore moins du personnel de cuisine… Un pion peut-être ? Ou je me trompe ? »

Tout en prononçant ses paroles, elle continuait à chercher dans son sac.

« Ah ! Le voilà ! »

Un sourire victorieux aux lèvres, elle sortit un papier froissé de son sac.


« Hum… Il semblerait que je sois de la maison Rubis. »

Elle releva la tête et le fixa, toujours un sourire sur les lèvres mais taquin celui-ci. Elle bomba le torse et lui tourna le dos.

"Bon... et bien, puisque tu n'as pas le choix... Je t'en prie montre-moi le chemin....Passe-partout"

- Moi qui pensais que les âmes charitables et dévouées à son prochain étaient tous morts.

Je fis une mimique qui ressemblait vaguement à un sourire et lui dit :

- C'est effectivement le cas.

Misana continua :

- Tu n’as pas le choix ? dit Misana avec une moue amusée aux lèvres. Tu ne dois pas être élève alors… Un prof ? … Hum… non je ne pense pas… La femme de ménage ? …

... Moi, femme de ménage. Elle m'a pas bien vu je crois... En tout cas j'en connais un qui serait parti au quart de tours en entendant ça... Et l'autre il l'aurait regardé comme si c'était une veille mamie demeurée qui puait le poisson pourri (nan mais sans vouloir être méchant quoique c'est vraiment comme ça qu'il l'aurait regardé, et encore).

- Parce que j'ai une tête à balayer toute l'académie de fond en comble ? je lui dit avec ironie.

Elle continua :

- Nan, t’as pas une tête à être femme de ménage ni encore moins du personnel de cuisine… Un pion peut-être ? Ou je me trompe ?

Un personnel de cuisine... J'ai déjà une sacrée flemme de cuisiner, alors si en plus je m'occupe de la bouffe... Ca va pas vraiment le faire.

- La dernière réponse est la bonne.

J'omis de rajouter "bien que j'ai jamais voulu faire ça et que j'y est était un peu forcé". Inutile d'en rajouter plus que ça. Misana sortit un papier de son sac en le brandissant comme un trophée. Elle me dit qu'elle venait de la maison Rubis. Je devait être un abonné à cette maison, vu le nombre de personnes venant de cette maison que je rencontre...

- Bon... et bien, puisque tu n'as pas le choix... Je t'en prie montre-moi le chemin....Passe-partout

Je soupire. Je commence à partir dans la direction du dortoir rubis en lui disant, à moitié retourné :

- Le passe-partout il t'emmerde. Aller viens là sale peste.

J'étais obligé de sortir ça.

- C'est effectivement le cas.

Eh bien, au moins on était d’accord sur un point, c’était un début.

- Parce que j'ai une tête à balayer toute l'académie de fond en comble ?

Misana eut un petit rire, elle le fixa quelques instants l’air de réfléchir puis dit :

" Hum, un homme en balai sa peut être sexy. Enfin ce n’est que mon opinion."

Puis, secouant la tête, comme pour arrêter de dire d'autres inepties, elle reprit :

" Nan, t’as pas une tête à être femme de ménage ni encore moins du personnel de cuisine… Un pion peut-être ? Ou je me trompe ?"

- La dernière réponse est la bonne.

Peu surprise, elle se contenta de continuer de sourire, un pion alors. C’était son jour de chance en fin de compte.

"Bon... et bien, puisque tu n'as pas le choix... Je t'en prie montre-moi le chemin....Passe-partout"

Comme il commençait à avancer, elle lui emboita le pas.

- Le passe-partout il t'emmerde. Aller viens là sale peste.

En entendant ses paroles, elle éclata d’un grand rire, bien sûr, elle l’avait bien cherché.

« A peine on se rencontre et déjà des mots d’amour, c’est fantastique ! »

Elle rit encore, non, bien évidemment, elle ne le cherchait absolument pas.

« Et sinon, lorsqu’on est en public… comment je dois t’appeler ? »

Elle continuait de sourire, deux mètres derrière lui, on ne sait jamais, il pouvait peut-être être susceptible. En tout cas, cette école commençait déjà à lui plaire. A voir s’ils étaient tous comme lui.

« Et sinon, t’es censé m’expliquer le fonctionnement de l’école ou pas, Mr le Pion. »

- Hum, un homme en balai sa peut être sexy. Enfin ce n’est que mon opinion.

Je la regarde. Elle est bizarre...

- T'as des fantasmes bizarres, je lui dit, un peu gêné.

Elle reprit donc sa petite liste pour deviner ce que je faisais ici, jusqu'à ce qu'elle tombe sur surveillant qui se demande encore ce qu'il fout ici. Elle éclata d'un fou rire lorsque je l'insultai. J'ai pas trop compris le pourquoi du comment, mais je ne fis pas tellement attention. Si une telle réplique de ma part commençait à la faire rire, elle allait mourir de rire avant la fin de la journée...

- A peine on se rencontre et déjà des mots d’amour, c’est fantastique !

Oui. C'est même magnifique. Tellement que je manque d'en pleurer. Quel drama.

- T'as vu ça ? je lui dit, toujours aussi impassible.

Je pouvais paraitre froid, mais j'avais pas l'habitude de rentrer dans le jeu des gens, sauf quand le jeu en question était amusant. Là il ne l'était pas.

- Et sinon, lorsqu’on est en public… comment je dois t’appeler ?

Ah... C'est vrai que je ne m'était toujours pas présenté... J'préférai éviter de le donner, mais bon. Par contre, la fille en face l'avait fait sans aucune hésitation. Donc je crois que j'étais un peu obligé de le faire...

- T'as qu'à m'appeler Akatsuki.

Je pense qu'il est inutile de lui dire que c'est mon véritable prénom et que c'est pas un surnom à deux balles que j'ai inventé juste pour le plaisir...

- Et sinon, t’es censé m’expliquer le fonctionnement de l’école ou pas, Mr le Pion.

Alors là, elle va se démerder. Je suis pas là depuis très longtemps, donc je sais pas tout.... Et j'ai pas envie de tout lui expliquer.

- Alors là tu vas te démerder, miss la rousse.

- T'as des fantasmes bizarres,

Ooohh, elle avait mis mal à l’aise son interlocuteur, pas gênée pour le moins du monde, Misana continua de sourire.

« Tu appelles ça un fantasme ? … Comme tu veux »

- Le passe-partout il t'emmerde. Aller viens là sale peste.

Son rire résonna quelques instants dans la pièce.

« A peine on se rencontre et déjà des mots d’amour, c’est fantastique ! »

- T'as vu ça ?

Le jeune homme ne voulait pas jouer, tant pis, elle s’amuserait seule. Il lui fallait peu de choses pour s’amuser.

« Et sinon, lorsqu’on est en public… comment je dois t’appeler ? »

- T'as qu'à m'appeler Akatsuki.

« Akatsuki… »

Misana ne dit rien de plus, elle avait prononcé lentement le nom du garçon pour mieux le graver.

‘Je m’en souviendrais »

« Et sinon, t’es censé m’expliquer le fonctionnement de l’école ou pas, Mr le Pion. »

- Alors là tu vas te démerder, miss la rousse.

A ces mots, Misana vit rouge, son sourire s’effaça et toute trace amicale disparut.
C’est d’une voix basse et chargée de colère qu’elle répondit.

« Je ne suis pas rousse, j’ai juste les cheveux rouges, d’accord ? »

Non, Misana n’était pas du tout susceptible, enfin, le dénommé Akatsuki ne venait pas de se faire une amie là. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait, c’était bien de s’entendre dire qu’elle était rousse.

Il ne manquait plus qu’il la touche et elle partir au quart de tour.

Impossible de savoir d’où venait ce tel problème avec ce mot, pourtant, à chaque fois cela avait le même effet. On n’aurait pas pu obtenir une telle réaction même en l’insultant, parce que c’était ça, pour elle, l’insulte suprême.

Étrange et incompréhensible, c’était bien elle ça. Dans son entourage, personne n’avait trouvé d’explication à cette réaction… puérile ? Disproportionnée ?

Tout dans sa posture, son regard, et même le pli de sa bouche, indiquait sa colère. Elle ne bougeait plus, n’avançait plus. Qu’attendait-elle ? Le carnage ? Des excuses ?

- Akatsuki… Je m’en souviendrais

Tiens, elle avait rien dit sur mon nom. Soit elle s'en fichait, soit elle était un minimum intelligente. Bien que j'avais un doute sur la dernière proposition, sans vouloir être méchant. Étrangement, lorsque que je l'ai appelée "miss la rousse", elle a commencé à s'énerver :

- Je ne suis pas rousse, j’ai juste les cheveux rouges, d’accord ?

Oh ? J'avais pourtant dit "rousse" sans aucune méchanceté... Et elle avait un roux qui tirait vers le rouge, donc pour moi elle est rousse... ouais bon, j'vais pas dire "rouge". Toujours sans méchanceté. Mais ce détail m'amusait néanmoins. C'était pourtant pas une insulte de dire qu'un roux était roux... Et elle le prenait ainsi ? Amusant... C'était tellement mignon et puérile en même temps. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que maintenant, j'avais envie de m'amuser sur ce point. Jusqu'où tiendras-t-elle ? J'espérai qu'elle allait tenir un peu avant de craquer, histoire qu'elle ne me fasse pas un caprice direct...
Je m'approche d'elle avec un sourire en coin sadique :

- Alors, comme ça madame n'aime pas qu'on la traite de rousse, alors qu'elle a un roux tirant vers le rouge ? Et tu t'énerves juste pour ça ? C'est tellement mignon que ça en deviendrait presque puéril...

Je lui prend ses chevxu. Ses derniers glissent petit à petit de ma main pendant que je lui dit, moqueur :

- Difficile à croire qu'une jeune fille comme toi part au quart de tour quand on la traite de rousse, surtout quand on sait que tu l'es, n'est ce pas ?

Je faisais exprès de jouer sur ce qui devait être la pire insulte du monde pour elle. Ce détail m'amusait tellement.... J'avais envie de la voir s'empourprer de colère et de la voir s'énerver encore plus qu'elle ne l'était. Oui, ça s'annonçait très amusant... Bien évidemment, je ne montrai pas que c'était mon but, sinon elle essaierai de se calmer, et ça serait beaucoup moins drôle... Quoique...

Misana avait la très nette impression que Akatsuki se… foutait complètement d’elle. Les poings serrés, elle le regarda s’approcher avec un sourire sadique.

En le voyant faire, son souffle se coupa, son instinct lui disait que la suite n’allait vraiment, vraiment pas lui plaire. La jeune fille ne pensait pas du tout que les intentions du garçon soient la séduction… mais alors pas du tout.

Alors qu’il était encore assez éloigné d’elle, elle passa une main dans ses cheveux comme pour se redonner contenance, se rassurer.

- Alors, comme ça madame n'aime pas qu'on la traite de rousse, alors qu'elle a un roux tirant vers le rouge ? Et tu t'énerves juste pour ça ? C'est tellement mignon que ça en deviendrait presque puéril...

Une moue agacée sur les lèvres, elle répondit sur un ton froid :

« J’aime la précision, c’est pas un roux tirant sur le rouge, c’est rouge ! Y’a pas de doute à avoir concernant ta couleur de cheveux et bien c’est pareil pour moi ! Et c’est juste que… »

Misana s’arrêta net, il venait de lui toucher les cheveux… Ses cheveux !!! Les yeux écarquillés, elle ne put poursuivre sa phrase, outrée qu’elle était qu’il ait osé la toucher !

Elle s’empourpra violemment, faisant concurrence à la couleur de ses cheveux. Dans sa colère, elle n’entendit même pas la suite de sa réplique.

Il n’avait que quelques mèches dans les mains lorsqu’elle reprit contenance et frappa du plat de la main celle qui retenait prisonnière ses cheveux.

« Bah les pattes ! On n’a pas élevé les cochons ensemble »

Elle recula précipitamment, jusqu’à se coller contre le mur, comme si celui-ci pouvait la protéger du contact de ce Akatsuki.

- J’aime la précision, c’est pas un roux tirant sur le rouge, c’est rouge ! Y’a pas de doute à avoir concernant ta couleur de cheveux et bien c’est pareil pour moi ! Et c’est juste que…

Elle ne finit pas sa phrase. J'avais touché ses cheveux entre temps. Et elle s'empourpra violemment. Elle devint tellement rouge que même ses cheveux commençaient à faire pâle figure à côté. C'était tellement mignon... Si elle savait à quel point ce genre de comportement me poussait à continuer de plus en plus... Oui, ça devenait amusant... Misana me frappa la main assez violemment.

- Bah les pattes ! On n’a pas élevé les cochons ensemble

Je la regarde, surpris, avant d'éclater de rire. Sa frappe ne m'avait pas vraiment fait mal. C'est à peine si elle m'avait chatouillée. Et elle n'aimait pas non plus qu'on touche à ses cheveux... Que c'est futile. Quand elle saura se que ça fait de se recevoir des balles de flingue dans le corps ou autre douleur encore plus atroce, elle se souciera beaucoup moins de ses cheveux roux... Elle avait été généralement gâtée durant sa vie. Mais ce genre de personne faisait parti des personne les plus amusante à emmerder. Parce qu'elles partaient très facilement au quart de tour. Et si on rajoute le fait que certaines sont la niaiserie incarnée... Là, on peut leur faire ce qu'on veut, tant qu'on leur donne un beau mensonge bien formé à avaler. Le reste va de soit tout seul.

- Ooooh la pauvre chou n'aime pas qu'on lui touche les cheveux ! C'est tellement... futile et puérile...

Misana s'était plaqué au mur. Je me fit plaisir en m'approchant d'elle un peu plus. Je lui relevait le menton en dirigeant ma main vers ses cheveux. Je lui dit, avec un sourire en coin sadique :

- Tu t'affole vraiment pour une chose de futile, tu sais... C'est très amusant... Quelles surprises me réserves-tu encore ?

Je prend une nouvelle fois ses cheveux pendant que je disait ça. J'étais assez éloignée d'elle pour pouvoir esquiver toute tentative de gifle. Oui, c'était assez amusant... Simple, mais amusant...

Le doute n’était plus permis, il se foutait vraiment d’elle. La rougeur sur ses joues n’arrivait pas à partir, elle fronça des sourcils. Akatsuki ne semblait pas plus dérangé que ça par sa tape sur la main.

« Bah les pattes ! On n’a pas élevé les cochons ensemble »

Elle se sentait comme un petit insecte ridicule qui essayait vainement de se battre contre un chat... Il se mit à rire, cela accentua sa rougeur, il ne faisait même pas semblant de comprendre et d’accepter une distance respectueuse.

- Ooooh la pauvre chou n'aime pas qu'on lui touche les cheveux ! C'est tellement... futile et puérile...

Plaquée contre le mur, elle ne put que le regarder se rapprocher un peu plus tout en essayant de se faire le plus petit possible. Lorsqu’il lui releva le menton, elle ne put que le regarder droit dans les yeux, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte sous la surprise.
La main sur son menton était fraiche, ferme mais douce, d’un mouvement de menton, elle récupéra son menton et le fusilla du regard.

- Tu t'affole vraiment pour une chose de futile, tu sais... C'est très amusant... Quelles surprises me réserves-tu encore ?

Ses mains étaient dans ses cheveux rouges, encore une fois… Mais il avait un problème avec ses cheveux. Très en colère, elle ferma le poing et essaya de lui envoyer dans la figure.

« Je t’ai dis ! Pas touche ! »

J'avais mis Misana très en colère. Elle avait rougi encore plus. Jusqu'où pourrait-elle rougir ainsi ? Ses pauvres cheveux allaient être jaloux si elle continuait à rougir ainsi... A quand les yeux rouges ? Ou même les cheveux blonds en pétard ? Vu qu'elle a déjà les cheveux bleus...

- Je t’ai dis ! Pas touche !

Elle avait tenté de me donner un coup de poing, non ? Sauf que ce qu'elle ne savait pas, c'est que je savais me battre... et donc maitriser les gens. Je réussi à la l'immobiliser sans aucun mal. Je n'ai même pas eu besoin de la plaquer par terre. Il y avait des efforts à faire à ce niveau-là, elle n'était pas assez voir pas du tout entraînée. Mais je me retins de lui dire, même si c'était très tentant...

- Peut mieux faire ~

Oui bon j'ai pas pu m'empêcher de la sortir, celle-là. Je la tenait assez fermement pour qu'elle ne bouge pas trop. Allait-elle réussir à se libérer ? Telle et la question. Je me permit de toucher à nouveau à ses cheveux. C'est pas que je suis tombé amoureux de ses cheveux lorsque mon regarde s'est posé dessus, non, je faisait surtout ça pour l'emmerder. Parce que c'était drôle. Drôle de la voir s'énerver encore plus à chaque fois. Quand allait-elle craquer pour de bon ? Allait-elle pleurer de colère, juste pour un truc qui me paraissait insignifiant ?
Une idée vraiment méchante me traversa la tête. Et si...? Non, inutile. Vu que rien que le fait de lui toucher les cheveux l'énerve, je pense qu'il n'est pas utile d'aller plus loin. Du moins, pour l'instant....

HRP:

Misana commençait à avoir chaud à rougir comme ça. C’était à pleurer de rage, il l’avait bloqué avec tant de facilité, mais elle ne pleura pas pour si peu.

- Peut mieux faire ~

Le souffle saccadée, Misana se sentait prise au piège. Et il y avait de quoi non ? La hanche du jeune homme la maintenait coincée contre le mur, il était proche, très proche d’elle… Presque collée contre son corps.

Elle prit une grande inspiration, autant pour se calmer que pour perdre ses rougeurs. Cela marcha, à peu près.

Elle n’avait jamais eu aussi conscience de son corps qu’à ce moment-là. Il avait passé son bras sous son aisselle pour lui coincer la main et son bras se retrouvait donc tout contre son propre bras. Leur proximité faisait qu’à chaque respiration, sa poitrine frôlait le corps d’Akatsuki, et ça, ça la perturbait beaucoup. De son autre main, il lui bloqua la dernière main qui lui restait.

Lorsqu’il lui lâcha la main pour toucher de nouveau ses cheveux, elle se força à rester calme. A paraitre sereine et pas du tout ennuyé de sa position. Elle posa la main sur l’épaule du jeune homme et fit un petit geste, comme pour enlever une poussière sur son épaule.

La voix plus calme, avec juste une petite note de séduction dans la voix, elle parla.

« Tu fais ça à toutes les personnes que tu rencontres ou… »

Elle projeta son corps un peu plus en avant, leurs corps se touchant un peu plus du coup. Son regard azur planté dans celui du garçon, même leurs visages étaient proches maintenant, comme elle levait le menton vers lui.

« … ou c’est ton étrange méthode de drague ? »

Rien dans son attitude ne laissait paraitre son trouble, elle jouait parfaitement sa petite comédie destinée à se dépêtrer de cette situation.

La pauvre était tellement en colère qu'elle était sur le point de céder aux larmes. C'était vraiment mignon à voir. En plus elle était aussi rouge qu'une tomate... Bien qu'elle tentait de ne pas le laisser paraitre, je pouvais sentir qu'elle se sentais très gênée voir même complètement perturbée d'être aussi collée à moi.
Lorsque je lui touchait les cheveux, je vis bien qu'elle faisait un effort pour ne pas craquer. C'était assez amusant à voir. Puis elle commença a poser une main sur mon épaule et a rapprocher sa tête de la mienne en disant :

- Tu fais ça à toutes les personnes que tu rencontres ou… … ou c’est ton étrange méthode de drague ?

Je la regardait, surpris. Ma... quoi ? Nan mais elle était sérieuse ? Si elle avait dit ça pour me perturber, ça avait réussi... Du moins pendant un petit moment. Je finis par relâcher mon emprise. Puis je la regarde et lui dit, avec un petit sourire charmeur :

- Haha, une méthode de drague ? Tu as des idées bizarres, jeune fille...

Je lui prend à nouveau ses cheveux avant de passer ma main sous son menton en la faisant glisser sur son visage. J'avais bien repéré son petit manège. Et j'avais décidé de rentrer dedans, à mes risques et périls. Ca pouvait être amusant, après tout...
Je continuait donc :

- Heureusement pour toi que tu me connait mal... Très mal...

Puis je m'éloigne un peu d'elle, attendant sa réaction tranquillement.

HRP:

« Tu fais ça à toutes les personnes que tu rencontres ou… … ou c’est ton étrange méthode de drague ? »

Gagnée ! Misana se sentit reprendre confiance et courage, elle voyait bien que ça avait un peu marché. Elle récupéra ses deux mains et un peu de liberté bien contente de cette petite victoire.

- Haha, une méthode de drague ? Tu as des idées bizarres, jeune fille...

Son regard bleu azur continuait de surveiller ces gestes. Cette fois-ci, elle le laissa toucher ses cheveux sans broncher, même la petite caresse sur son visage ne la fit pas tressaillir, elle avait un petit sourire même. C’est que la situation commençait à l’amuser en fin de compte… Allez savoir pourquoi, la sensation de mener un peu plus le jeu peut-être ?

Dans un geste assez semblable même, elle tendit la main vers son visage et dessina le contour de sa mâchoire, tout en repoussant de son pouvoir la capuche légèrement en arrière.
Tout en parlant, elle dessina les contours de son tatouage, très brièvement.

« Dans mon pays… quand un homme commence à toucher les cheveux, la peau d’une femme… c’est une phase de séduction… Et toi tu n’arrêtes pas… »

- Heureusement pour toi que tu me connait mal... Très mal...

Il s’éloigna et elle cessa le contact, elle remit presque aussitôt dans ses poches comme pour cacher cette sensation de brûlure qu’elle gardait sur les doigts.

« Je ne te connais même pas du tout… Mais fais attention, tu pourrais me donner de fausses idées »

Le mur qui fut son protecteur puis sa prison lui servit alors de dossier pour s’installer négligemment contre lui, comme si rien de tout cela ne la perturbait

Elle avait pas bronché quand je lui avait touché les cheveux. Pff. C'était nul. Va falloir que je trouve quelque chose d'autre pour la faire craquer... Du coup, je vais à nouveau devoir jouer avec elle. Personnellement, ça ne me gênait pas du tout. Là, je vais pas y aller de main morte. La jeune fille commença elle aussi à me toucher quand j'ai arrêté de le faire. Je me laisse faire. De toute façon, il n'y avait personne...

- Dans mon pays… quand un homme commence à toucher les cheveux, la peau d’une femme… c’est une phase de séduction… Et toi tu n’arrêtes pas…

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. Elle croyait que j'étais en train de la séduire ? Eh ben... Elle était dans la mauvaise voie. Je faisais tout ça pour la faire chier, et elle ne semblait pas l'avoir compris.... Signe que mon petit jeu marchait. Et elle entrai dedans sans même s'en apercevoir.

- Je ne te connais même pas du tout… Mais fais attention, tu pourrais me donner de fausses idées

Je pousse un soupir amusé. Elle était sérieuse ?

- Je suis pas en train de te séduire, neuneu rousse, je lui dit sur un ton sarcastique.

J'allai pas lui dire que je faisait tout ça pour l'emmerder, si ? Mais ça serait plus drôle après... Et j'avais fait exprès de la traiter à nouveau de rousse. Juste pour qu'elle s'énerve encore une fois... Ca pourrait être amusant de la voir s'énerver... Et si elle me frappe, je pense que cette fois je la laisserai me toucher, histoire qu'elle soit contente...