Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
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Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
J’attrape le sel et le poivre pour assaisonner mon plat. Je crois que c’est bon, tout est prêt. Et qu’elle ne vienne pas me dire que c’est mauvais où je lui fais bouffer par un autre orifice. Enfin bref, calmons nos ardeurs. J’éteins la chaîne qui est branchée sur mon émission favorite et vais ranger toutes mes précieuses, précieuses peluches de Bob l’éponge dans un coffre. Imaginez. Notre très chère enseignante tombant sur leurs bouilles affreusement mignonnes. Ma réputation serait ruinée en quelques secondes. Et comment pourrais-je encore avoir un minimum de prestance devant elle après ça ? Non c’est tout bonnement impensable.
Allez savoir pourquoi…. j’ai envie de faire les choses bien. Et de part ce faite, je dresse une table agrémentée d’une table blanche, chandelles ou ce genre d'imbécillité. Après tout on dîne chez moi, il faut que ce soit classe. En passant vers la commode où sont rangés les couverts d’argents, mes yeux tombent sur la magnifique photo de Juliette assis sur le trône en tenue de cuir. Franchement. C’est vraiment une bonne idée de collectionner mes jeux à son encontre. Pauvre Mlle Denarbonne. Que ne ferais-je pas pour vous faire chiez ?
Je regarde le travail, les mains posées sur mes hanches. Quelque chose me dérange. C’est trop parfait. Dans le sens trop parfait pour accueillir cette conne de Denarbonne. Mince, l’injure m’a échappé. Il n’empêche que ça reste le cas. Ça y est. Un nouveau jeu me vient en tête. Si l’ambiance tend au romantique, pourquoi ne pas en profiter pour se foutre de ses anciens sentiments pour moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Ma petite Juliette, ce soir, je serais le parfait faux petit ami.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
J’ai vu. J’ai absolument tout vu. J’ai assisté à l’intégralité de la scène. Ses pleurs, ses gémissements… sa révolte. Son impressionnante révolte. Contre sa peur. Nous voilà donc un point commun de taille. Notre père est un connard. Et c’est notre plus grandes peurs à tout deux.
J’ai utilisé ce pouvoir sur bon nombre de personnes. Celles-ci se retrouvaient au sol, suppliantes, à mes pieds, m’offrant tout ce que je voulais en échange de l’arrêt de cette torture. Toutes. Sauf deux. Une fille qui, durant un temps, est devenue ma petite-amie après que sa résistance à mon pouvoir ne m’impressionne et me charme. Et elle. Juliette. Et je dois être honnête avec moi-même. Une fois de plus, comme avec cette autre fille, je suis séduit. Cela montre sa force d’esprit, et son effrayante capacité à affronter ses démons. Et donc à m’affronter, moi.
L’illusion se dissipe sans que j’y puisse quelque chose. Pour la deuxième fois, on prend le contrôle de ma capacité. Je reste figé et silencieux. Mes yeux couleurs ors la fixe sans se détourner d’elle. Un sourire campe sur mes lèvres. Mlle Denarbonne, vous avez bien changez, finalement. Et cela pour mon plus grand plaisir. Sa respiration est pendant un instant saccadée, légèrement choquée par l’expérience. Mais très vite elle se remet pour dévoiler sa froideur à mon égard. Rien de très étonnant. Je viens de la confronter à sa plus grande peur. Pourtant mes lèvres s’étirent toujours en un sourire. J’ai beaucoup aimé le spectacle.
La belle troque malheureusement mon magnifique costume pour ses vêtements. Ses gestes sont vifs, passablement énervés. Bien que ses marmonnements soient dans une langue que je ne parle pas, je comprends tout à fait quels genres de mots elle peut bien formuler. Moi aussi, lorsque je veux jurer, je le fais dans ma langue natale. Et sur le même ton agressif. Mes yeux suivent ses mouvements d’une lueur amusée. J’ai perdu, j’y conçois. Mais quel bonheur de trouver une femme capable de rivaliser à mes petits jeux sadiques. Et elle ne part pas comme je l’aurais imaginer. Au contraire. Elle demande la suite du repas. Et la petite est exigente. Toujours posté face à elle, je saisis sa main et me penche pour lui faire un baise-main. Mes yeux se lèvent sur elle.
Vous méritez un repas qui soit à votre hauteur mademoiselle. Et je ferais tout mon possible pour que vous veniez à le qualifier de divin.
Je me redresse. Ma main vient se poser sur sa hanche. Je me penche et vient souffler à son oreille.
Vous avez séduit le diable, Mlle Denarbonne.
Voilà qui lui donnera à réfléchir. Le sourire ne veut toujours pas quitter mes lèvres, mes yeux brillent d’une lueur sauvage. Je suis heureux que le destin ai mis la petite Juliette en travers de mon chemin. Je la pousse vers la salle à manger qui a regagner son aspect romantique. Ma main la relâche avant que je ne m’échappe en cuisine pour préparer la fin du repas. Et bien évidemment, celle-ci se doit d’être parfaite.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Alors que Juliette a pensé que ce sadique va se moquer d'elle, la réaction de l'homme est complètement inattendu. Juliette n'a jamais été aussi ébahi devant un tel comportement, honnêtement. Une fois que la patriote boutonne le dernier bouton de son col, Adam Cooper saisit la main de Juliette pour la baiser. Le chien dominant se couche par terre et montre son ventre au chien soumis.
hin coi?
Cet acte à sortie légèrement l'enseignante de sa colère noire. Cependant, il faut qu'elle garde son sérieux. Malgré sa surprise, elle demeure impassible. Cet alors qu'Adam s'approche de la chienne dominante pour lui glisser dans l'oreille une certaine déclaration.
Chien soumis : « Vous avez séduit le diable, Mlle Denarbonne. »
Un rictus se contracte sur le visage de la concernée. La situation est encore plus irréelle que l'illusion précédente. Qu'est-ce que ce sentiment étrange ? Est-ce le sentiment de la victoire méritée après tant d'année de défaite ? Est-ce que le Adam Cooyer ayant harcelé Juliette Denarbonne montre une once de respect à cette dernière ? C'est sans doute un jour qu'elle n'oubliera pas. Jamais.
Le couple retourne à table. Après avoir subi de tel choc, Juliette est affamée et elle se sent prête à manger de la nourriture froide. Or, la femme ne doit pas décevoir Adam après ce qui s'est passé. C'est pour quoi, une fois assise, elle goûte à la viande en l'avalant sans la déguster.
Juliette : « C'est froid. Je ne mange pas de la grande gastronomie froid, malgré mon désir de vengeance. »
Il ne comprendra probablement pas pourquoi j'ai cité vengeance puisque Juliette fait allusion à une citation française, mais Adam a sûrement du remarqué le compliment. Elle repousse finalement violemment l'assiette et prend un air hautain et strict.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
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La dame est pour le moins hautaine. Je compte bien la satisfaire. Mais aussi lui apprendre le respect. En réalité je me doutais du comportement qu’elle allait adopter. Avec ces gestes, elle a bien trop pris confiance en elle. C’est légèrement décevant. Même si je dois dire que je n’y prête pas tant d’attention que ça. Mon intérêt est toujours autant porté sur ce qu’elle vient de faire. J’ai besoin de savoir jusqu’où sa force d’esprit peut aller. Mais ce n’est que quand la belle sera brisée que je le saurais. Je ne sais pas si j’ai hâte ou non. Je suis impatient d’y parvenir, de connaître ces limites. Mais d’un autre côté, je ne veux pas casser mon jouet.
Peu de femmes réussissent à me charmer. Et je ne porte d’intérêt qu’à très peu d’entre elle. Avec Juliette, c’est assez étrange. Je m’intéressais à elle car c’était, à l’époque, une petite chose fragile qu’il était amusant de tourmenter. Aujourd’hui, c’est la résistance qu’elle à développer qui m’intéresse. A vrai dire la différence entre les deux époques est absolument frappante. Et alors que dans le passé j’ai pu être exaspéré par sa faiblesse, aujourd’hui je suis séduit par cette femme capable de faire face à mes jeux.
Je veux plus. Je veux encore jouer. Mlle Denarbonne, laissez moi ce plaisir.
Seulement avant ça, je dois tout de même la rappeler à l’ordre. J’accepte de montrer cette sorte d’admiration que je porte mais elle doit se souvenir de sa place. Inférieure à moi, évidemment. Je reviens de la cuisine après avoir entendu sa remarque. Mes yeux se posent sur la belle. Je viens me glisser derrière son dos, rassemblant les couverts dans son assiette.
Bien que j’apprécie beaucoup le terme “grande gastronomie” pour qualifier mon plat…
Ma main libre vient lever son menton pour que nos visages soient l’un en face de l’autre.
Je n’accepterais pas ce manque de manque de respect de votre part Mlle Denarbonne.
Je me penche pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Je garde le contrôle sur elle. Qu’elle s’en souvienne. Mon visage reste un instant proche du siens.
Surveille tes paroles, ma belle.
Je relâche son menton et me redresse. Les assiettes saisies, je la contourne pour reprendre la direction de la cuisine.
Si le plat ne vous conviens plus, je vous amène la suite alors.
Je disparais dans la salle d’à côté pour dresser le fameux dessert. En réalité, celui-ci est plutôt simple. Même si, pour l’avoir déjà fait, je sais qu’il est absolument exquis. Le mélange de saveur entre le fruit et le chocolat apporte la fraîcheur et le sucré. Sa consistance si légère fond sous le palet. Soit la touche finale parfaite pour cette fin de repas. Le visuel est aussi gourmand que le goût. Autant dire que je suis satisfait de moi. Je prends les deux assiettes et les amène à table. Impossible que cela ne lui plaise pas. Je m’assieds face à elle sans tout de suite toucher au dessert. Je veux qu’elle goûte en première pour pouvoir me délecter de sa réaction.
Mes yeux restent un long instant sur elle. Son air hautain mélangé à ma nouvelle vision d’elle me donne soudainement envie de la provoquer gentiment.
Après ce repas de ‘grande gastronomie’...
Je savoure finalement un morceau du dessert avant de lui adresser un sourire rayonnant.
...j’ai bien envie de vous prendre sur cet table, Mlle Denarbonne.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Sans crier gare, l'homme approche son visage du sien avec d'y poser ses lèvres. Quel enflure, il est doué décidément. Juliette a perdu son sérieux et devient subitement rouge. Ce n'est qu'après qu'il l'a met en garde avant de partir chercher la suite du repas.
Mlle Denarbonne reste stoïque. Le souffle coupé et le cœur tambourinant, du bout de ses doigts, elle effleure sa lippe avant de l'essuyer d'un coup de manche. La française grogne avant d'enfoncer sa tête dans ses mains. Elle est énervée, énervée d'être aussi impuissante fasse à un tel acte. Elle l'aurait largement préférée une gifle qu'un stupide bécot sans sentiment. Juliette doit à présent reprendre ses esprits et garder son visage neutre. Alors qu'Adam revient avec le dessert, la professeure a eu le temps de se reprendre.
Une fois la part servie, Juliette zieute Adam qui semble la fixer. Il veut sûrement savoir si sa pâtisserie est comestible. La trentenaire prend sa cuillère avant d'essayer de prendre un morceau. L'attraper est une épreuve difficile, malheureusement, le bout a dépassé l'assiette et tombe lamentablement sur la table. Juliette est agacée par la situation, comment peut elle être classe si son morceau décide de se faire la malle ? Heureusement, le deuxième est un peu plus domptable. Enfin, la femme peut déguster goulûment le gâteau fait spécialement pour elle qui est, véritablement, un régal. Juliette peut sentir des frissons lui parcourir le corps et un grand sourire se dresser sur la mine austère de la femme. Elle ne peut s'empêcher d'exprimer son plaisir par un « mmh ! ». Il aurait pu devenir cuisinier français avec sa nourriture, il a réussit à conquérir les papilles de Juliette Denarbonne. Cette dernière veut bien l'admettre, elle tire son chapeau. Ou elle le mange, comme dans la pub du Camembert de Campagne.
La trentenaire continue de manger vivement le gâteau, écoutant plus ou moins les dires de son hôte. Jusqu'à cette phrase.
Le chien dominant mais pas trop : « ...j’ai bien envie de vous prendre sur cet table, Mlle Denarbonne. »
Malheureusement pour elle, la concernée avale de travers sa bride fruitée-chocolatée. Elle tousse subitement avant de prendre son verre de vin et l'engloutir pour le faire passer, ce qui est tout bonnement atroce. Mais que fait encore le vin sur table ? Il faut tout leur apprendre à ces étrangers !
Une fois calmée, Juliette balaye sa larme au bord de l’œil avant d'observer Adam qui semble sourire. Cet alors que l'enseignante se met à rire aux larmes de façon nonchalante. C'est plus fort qu'elle, cette déclaration est bien trop ridicule, que ce soit sérieux ou non. Après quelques minutes, Juliette s'apaise et lui répond, hilare.
Juliette : « Oh non mais là ça en devient ridicule notre jeu, vraiment, j'ne savais pas que tu avais autant d'humour, meusieur Coupeur. »
La professeure d'histoire-géographie n'a pas pu empêché de lui rétorquer ainsi. En vérité, la phrase d'Adam est effrayante alors Juliette veut s'assurer que c'est bien une vanne. Dans tout les cas, son appétit ne se coupe pas, elle continue de manger, toujours aussi amusée, son entremet.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
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Pour pouvoir piéger sa proie, il faut apprendre à l’observer. Habitudes, peurs, sentiments, toutes ses choses qui la composent. Mais Mlle Denarbonne est une créature bien étrange. Ses réactions sont difficiles à prévoir. Et pour cause. Elles n’ont pas absolument aucun sens. Ses actions à ce point irréfléchies me surprennent à chaque instant. Par moment, je me demande si elle même s’attend aux genres de conneries qu’elle est sur le point d’accomplir.
Je dirais qu’elle joue un rôle. Celui de la femme hautaine et capricieuse. Et je dirais également que ce rôle ne lui va absolument pas. Elle est bien trop… excentrique pour ça. Cette comédie vaut la révélation de mon secret sur Bob l’éponge. J’arrête même de manger pour pouvoir me délecter du spectacle. Ma tête repose sur ma main droite, un sourire en coin trahissant mon amusement. Mlle Denarbonne, allez-vous enfin réussir à le manger, ce foutu dessert ? Elle tente pitoyablement de prendre un premier morceau mais l’essai échoue lamentablement. Je rie de bon coeur. Elle pourrait bien avoir la tête haute et le dos bien droit, je ne pourrais jamais la prendre au sérieux. C’est impossible. Pas Juliette.
J’ai si pitié. Pour peu, je l’aiderais à l’avaler, ce dessert.
Enfin, sa réaction après avoir enfin réussi à manger son premier morceau m’arrache un sourire glorieux. Elle aime. Evidemment. Je ne sais si c’est d’être parvenu à la combler ou d’avoir - comme toujours - réaliser la tâche avec grand succès qui me fait plaisir.
Bien que cette réaction soit des plus intéressantes, ce n’est pas celle là qui à le plus d’intérêt à mes yeux. Mais bien la réponse à ma provocation.
Ne t’étouffe pas avant que j’ai pu le faire. Ce serait dommage.
Je la regarde finir son dessert, impatient de continuer à jouer.
Humour ?
Je me lève et pousse son assiette vide plus loin pour laisser de la place sur la table.
Mais es-tu sûre que je plaisantais, mh ? Repense à ce que je t’ai dis en sortant de la chambre.
Je prends sa main et d’un geste soudain je la tire vers moi pour la forcer à se lever. Je penche légèrement la tête pour regarder le meuble qui est derrière elle.
Malheureusement, tu as sali la table…
Je devrais d’ailleurs la lui faire lécher. Du bois de chêne, tout de même ! Elle n’a pas honte ! Quoique le spectacle fut bien trop plaisant pour que je lui fasse la remarque.
Je la fais reculer jusqu’à la pousser sur mon canapé en cuir crème. Mes yeux se posent sur elle un instant. Dix ans plus tôt je n’aurais jamais imaginé la voir dans ce contexte. Mais pour être honnête la situation ne m’est pas désagréable. Au contraire.
Je grimpe au dessus de ma belle Juliette. Ma main vient se caler sur l’accoudoir juste derrière elle. Mon regard se plante dans le siens.
Tu as réussi à affronter ta plus grande peur aujourd’hui.
Je l’observe. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres. Je m’amuse bien trop.
Maintenant, seras-tu capable d’affronter l’un des hommes que tu détestes le plus au monde ?
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Adam, le chien pas si soumis en fait : « Mais es-tu sûre que je plaisantais, mh ? Repense à ce que je t’ai dis en sortant de la chambre. »
Juliette ne veut même pas répondre à cette question et ne veut même pas ce souvenir de ses dires, bien qu'elle les connaît. La vérité est bien trop effrayante. Elle prend l'air inquiet d'une jeune adolescente ayant perdue son chien Bobby. Adam saisit brusquement le bras sa dame pour l'amener tout près de lui. Il ne semble pas avoir apprécie la tentative de manger le premier morceau de gâteau, sa décoration de table est maintenant souillée parce ce petit carré marron fruité. Par conséquent, son hôte la pousse petit à petit l'amenant à s'allonger promptement sur son magnifique canapé. Adam vient se mettre au dessus d'elle le rendant extrêmement imposant et dangereux. Aucune issue, pas d'échappatoire. La belle commence être de plus en plus bilieuse. Finalement, c'est lui qui rappelle ce qui s'est passé dans la chambre. Affronter sa plus grande peur ? Juliette n'est pas si sur que lui. Il est vrai qu'elle a ressentie une certaine libération, un certain soulagement après l'avoir humilié, mais la française gardera toujours une certaine crainte vis à vis de ces actes-là. Cette dernière déglutit, ces yeux ne peuvent quitter les siens.
Adam : « Maintenant, seras-tu capable d’affronter l’un des hommes que tu détestes le plus au monde ? »
Juliette (d'une petite voix) : « O-où veux-tu en venir ?... »
Une fois de plus, la patriote tente de fuir la réalité. Mais finalement, en contemplant un peu plus le personnage d'Adam, elle décide de se réveiller, car le mensonge ne sert à rien dans de tels conditions. Juliette secoue la tête pour réagir. Finalement, elle lui envoi un regard des plus menaçant et des plus déterminé.
Juliette (d'un ton grave) : « Finis de jouer. Je veux rester aussi pure que Jeanne d'Arc jusqu'à ma mort. »
C'est une réplique désespérée, mais elle semble si sincère. Malgré son cœur battant la chamade, son souffle rapide et son angoisse, Juliette garde tout de même ce visage dur et fort. Elle ne va pas se débattre, elle veut que ce soit lui qui se retire. Enfin, elle poursuit.
Juliette (d'une voix suave) : « Alors maintenant, tu vas me laisser me relever tranquillement, prendre mes affaires, te remercier pour ce repas, et partir. »
A ce moment même, ils peuvent entendre l'orage s’abattre et la pluie doucement s'écraser contre la fenêtre. De l'orage ? De la pluie ? Après tout, Juliette est en Angleterre, peut importe les saisons, il a toujours un temps de chien. Malheureusement, la française ne peut pas sortir par un tel temps, surtout avec le tonnerre. Après avoir sursauté par l'apparition soudaine de l'orage, Juliette se mord la lèvre. Merde se dit-elle.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
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Elle a apparement décidé de m’affronter. C’est bien ma belle, tu acceptes toujours les défis. Mes yeux sont à l’affu de ses moindres geste. Et ceux-ci m’indiquent que ma proie est en panique. Coeur palpitant, respiration affolée, mouvements nerveux, c’est un pur délice de la voir ainsi. Je passe mon pouce sur sa joue, attendri. C’est adorable de la voir tenter de me donner des ordres.
Tu va devoir faire mieux que ça si tu veux que je te laisse.
Un éclair éclate. Juliette sursaute. Je souris.
Tu vois c’est le destin. Dès qu’on se sépare, il fait en sorte de nous maintenir proche. Tu ne peux rien faire contre…
Je regarde la pluie marteler contre les baies vitrées. Le vent se lève, accompagnant ce temps miséreux.
Je t’interdis de sortir avec cette orage. N’y songe même pas un instant.
Ma voix prend un ton ronronnant tandis que je la regarde à nouveau.
Tu vas dormir ici. C’est plus prudent.
Quoi que plus prudent, avec moi à ces côtés, je ne sais pas si c’est le bon terme. De toute façon, quoiqu’elle en décide, elle restera ici. Je peux être très persuasif quand je veux.
Une nouvel éclair zèbre le ciel. Le vent fait claquer les volets du bâtiment en face.
Je fronce les sourcils. C’est comme si ce coup de tonnerre venait de m’éclaircir l’une des phrases prononcées par Juliette.
Attends..
Je me redresse vivement, assis à califourchon sur son bassin. Mes yeux s’écarquillent, fixant toujours la demoiselle.
Tu es vierge ?!
“Aussi pure que Jean d’Arc jusqu’à ma mort” Non, il n’y a pas de doute possible. Juliette affirme ce fait. Elle est vierge. Je secoue la tête sans comprendre.
Enfin comment c’est possible ? Tu n’as pas pu éviter tout ça pendant toutes ses années ! Puis tu es loin d’être moche, aucun homme ne te fait d’avance ? Tu n’as jamais été intrigué par tout ça ?
J’arque les sourcils en me rendant compte que je viens de lui faire un compliment. Ce n’est pas mon genre.
Je suis soudainement pris par un rire.
Ma douce et innocente Juliette… J’espère au moins que d’autre t’ont embrassé avant moi.
Je ris toujours, incrédule.
Et dire que si tu n’avais pas sali la table, je t’aurais pris sans attendre un mot de ta part !
Enfin, mon rire à finit par se calmer laissant tout de même une trace de sourire sur mes lèvres.
Une belle innocente juste en dessous de moi et sans échappatoire.. C’est vraiment tentant…
Je le regarde et finit par secouer la tête. Je place un bras sous son bassin et la redresse face à moi.
J’aime jouer mais là je ne peux pas. Je ne suis pas un connard à ce point. Toi il te faut un homme que tu aimes pour ta première fois. Et un homme doux. Je ne suis pas tout ça. Même si je dois avouer que l’expérience ne m’aurait pas déplu.
Je m’assied correctement sur le canapé et la tire contre moi. Je me penche sur ses lèvres, hésite puis finalement l’embrasse sur le front.
Bon dieu, je ne me lasserais jamais de jouer avec toi.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Par malheur, Juliette est destinée à rester avec son hôte à cause de ce temps devenant de plus en plus menaçant. S'en ai fini pour sa pureté. S'en ai fini pour l'hymen. La patriote s'apprête à verser les larmes, aux bords du désespoir, jusqu'à ce qu'Adam réalise quelque chose.
OUI, JULIETTE EST VIERGE ET LE RESTERA.
En vérité, la trentenaire est assez étonnée de sa réaction, on dirait qu'il est presque désolé. Juliette a pensé qu'il est au courant et que, peu importe, il assouvirait ses pulsions. Finalement, Adam Cooper n'est pas aussi monstrueux, du moins, il ne dépassera jamais le stade de chien dominant. Et tant mieux, cela aurait vraiment été cruel, même Louis XIV n'aurait pas osé. Ah, mauvaise exemple probablement. Avec les chauds-lapins avec beaucoup de pouvoir, ils peuvent tout oser. Juliette frémit, ne voulant pas imaginer le pire.
Adam : « Enfin comment c’est possible ? Tu n’as pas pu éviter tout ça pendant toutes ses années ! Puis tu es loin d’être moche, aucun homme ne te fait d’avance ? Tu n’as jamais été intrigué par tout ça ? »
Juliette rougit instantanément. Un compliment ? Pour de vrai ? Sortie de façon si naturelle ? La patriote est embarrassée que flattée. Est-ce un si mal d'être pure à son âge ? La Jeanne d'Arc des temps modernes le fuit du regard et lui répond d'une voix presque enfantine.
Juliette : « T-tu as vu par toi-même pourquoi. J'ai toujours eu peur des hommes. Et puis, le monde me trouve excentrique et hystérique, et j'étais aussi vouée à mon travail donc je n'avais pas le temps pour ces choses futiles. »
L'homme se met à rire. Il semble avoir du mal à avaler cette découverte. Cependant, ce sadique ne se prive pas de la taquiner d'avantage, sachant que sa menace ne fait qu’apeurer la trentenaire. Cet alors qu'il soulève la vieille fille pour la relever un peu.
Adam : « J’aime jouer mais là je ne peux pas. Je ne suis pas un connard à ce point. Toi il te faut un homme que tu aimes pour ta première fois. Et un homme doux. Je ne suis pas tout ça. Même si je dois avouer que l’expérience ne m’aurait pas déplu. »
La demoiselle a toujours ce même regard craintif et fuyant et ses joues pourprées. Juliette n'est pas fait pour les hommes doux, et cela l'a toujours été. Son père a été un monstre, et la seule personne envers qui elle a éprouvé de l'amour l'a martyrisé. Entre temps, elle a eu le droit à quelques harcèlements sexuels et sexistes lorsqu'elle a vécu en banlieue. La femme est persuadée de ne jamais trouver cet idéal. Et d'ailleurs, elle ne compte même pas le chercher, Juliette est la Jeanne d'Arc du 21e siècles après tout.
Adam libère la pucelle avant de de nouveau la coller contre lui, l'embrassant sur le front, comme un père ferait avec sa petite fille. Soudainement, à force de penser à cet histoire de prince charmant, Juliette révèle ses pensées à voix haute.
Juliette (faible voix) : « ...Je ne pense pas que tu sois si rude avec ça. »
Comment le jouet favori d'Adam Cooper peut dire cela ? Eh bien, à force d'être soumis à ses violences et ses jeux, il est plus facile de remarquer ce côté tendre qu'il peut adopter. Pour Juliette, Adam peut se montrer protecteur et rassurant, il connaît certaines limites à ne pas dépasser et se montre moral -occasionnellement bien sur, et c'est une fois après s'être bien amusé- pour certaines choses. Juliette souffle du nez, montrant de l'amusement.
Juliette : « Je me demande comment tu dois être avec ta sœur. Protecteur et possessif, je parierai mon hymen. »
Le coup de la sœur est arrivé comme par magie dans la tête de Mlle Denarbonne, c'est sûrement à cause de son pouvoir qu'elle s'est mise à penser à tout ce qu'elle connaît sur Adam Cooper.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
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Elle semble si timide, si fragile. La conversation ne la met vraiment pas à l'aise. Je savais qu'elle était innocente, mais à ce point...
Ces choses futiles... On voit bien que tu n'y a jamais touché... Ah si tu savais.
Je baisse les yeux sur elle, sentant mon corps frémir légèrement.
J'aurais beaucoup aimé te l'apprendre.
Quel gâchis. Je ne comprends pas pourquoi elle tient à rester chaste. Quoiqu’elle l’a dis elle même, elle a peur des hommes. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Ca, c’est en parti grâce à moi.
Je la soulève légèrement et la fait passer entre mes jambes. Mieux installé ainsi, je me permets de nicher mon nez dans ses cheveux. J’aime bien son odeur. Elle sent… Juliette, tout simplement.
Elle prend une petite voix pour me parler de nouveau. Je la regarde d’un oeil surpris. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle sorte quelque chose du genre.
Tu me dis ça à moi ?
Je ris doucement en secouant la tête.
Ma chère Juliette, je pense que tu développes un syndrome de Stockholm. J’aime te martyriser et je le fais sans aucun scrupule. Je ne suis d’ailleurs pas prêt d’arrêter, tu le sais aussi bien que moi. Et tu me dis que je ne suis pas rude ? Je ne sais vraulent pas ce qui te fait dire ça.
Mes yeux l’observe avec une lueur d’amusement.
Mais c’est mignon de ta part.
Si seulement elle savait ce que je compte faire d’elle… elle n’aurait jamais dis ce genre de chose. Quelle fille étrange tout de même ! Lancé ça alors que je viens de la torturer avec mon pouvoir.
La suite de ses dires me font bien moins rire. Je me raidis et reste silencieux un moment. Finalement, je reprends la parole d’une voix froide.
Comment es-tu au courant que j’ai une soeur ? Je ne l’ai dis à personne.
Moi non, mais Eli’ a pu le faire elle. Tout de suite, un nombre incroyable de scénario improbables me vient en tête. ...et si elle avait un petit-ami à qui elle l’avait dit ? Cette simple idée me crispe de plus belle. Finalement, je viens à songer de quelle manière Juliette à pu le savoir. Quoiqu’elle avait une vague idée de mon secret en plus de l’information sur ma soeur, c’est donc évident.
Mlle Denarbonne, vous êtes bien trop curieuse. Et irrespectueuse, à faire ce genre de recherche sur moi.
Mon ton cassant marque mon agacement. J’aimerais beaucoup la punir de cet irrespect. Je reste songeur un instant, séduit par cette perpective. Mes pensées divaguent aussi sur ce qu’elle a dit à propos de son idée de mon comportement envers ma soeur. Elle me connait bien.
Mais tu n’as pas tord… Je couperais les couilles du premier connard qui ose approchez ma soeur.
Tiens, je deviens bien plus vulgaire en abordant ce sujet.
Et il m’est déjà arrivé d’intervenir dans sa vie privée pour la protéger du monde extérieur.
Je la pose sur mon genoux droit pour mieux pouvoir la voir. Mon regard est sombre et imposant.
N’essaie plus jamais de faire des recherches sur moi. Tu le regretterais. Vraiment. Je ne fais pas dans le viol mais d’autre s’en chargerait avec plaisir pour moi. Surtout avec une vierge.
Il y a des choses que je préfère taire sur moi ou mon passé. Et je ne tiens pas à ce qu’elle, ou quiconque d’autre, ne tombe dessus.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
La dame a su qu'Adam allait mal réagir à propos de sa sœur, elle a tapé dans le mille, même pas la peine de parier sa virginité. Irrespectueuse ? Irrespectueuse d'avoir fouiller dans quelque chose qui ne la regarde pas ? Ne l'a-t-il pas fait avec son pouvoir, en révélant sa plus grande peur ? Juliette pouffe de rire, Adam ne se rend pas compte qui lui a fait la même chose. Mlle Denarbonne aime décidément jouer avec le feu, son hôte a l'air vraiment agacé. Le voir comme ça montre ses quelques faiblesses et Juliette apprécie voir ce genre de réaction sur sa tête cynique.
Cet alors que, après s'être retrouvée entre les jambes du sadique, la chaste se retrouve sur son genou, comme une petite fille sur le genou du Père Noël. Finalement, ces positions sont dégradantes, Juliette se fait prendre pour une enfant ou pour un jouet, mais, ce n'est pas si nouveau que cela. Serais-ce possible qu'un jour elle soit traitée comme un être humain aux yeux des hommes ? Cela fait depuis trente ans que ça dure, ça ne devrait pas changer demain. Cependant, elle s'accordera une petite mise au point pour prendre certaines résolutions, et ce, dès demain, après être parti de chez le monstre. Puis, Adam pose un regard dès plus menaçant sur ceux de la patriote.
Adam : « N’essaie plus jamais de faire des recherches sur moi. Tu le regretterais. Vraiment. Je ne fais pas dans le viol mais d’autre s’en chargerait avec plaisir pour moi. Surtout avec une vierge. »
Ces mots fait frémir l'innocente femme. Rien qu'à imaginer la scène, ses yeux sont apeurés, et ses lèvres grimacent de dégoût. Soudain, Juliette se rend compte qu'elle est stupide. Un peu plus que d'habitude. Elle se met alors à rire bêtement de son absurdité. Pourquoi doit-elle le prendre au sérieux ? Bon, certes, il lui a déjà fait des choses inimaginables, mais serait-il capable de lui faire ça ? Il ressemble décidément à un musulman qui veut sa boucherie hallal et qui menace alors les bouchers du coin pour avoir ce qu'il souhaite. Non, cette fois-ci, Denarbonne ne va pas entrer dans son jeu. Ou presque.
Juliette (hilare) : « Tu serais incapable de me faire ça. D'une part parce que tu regrettera de ne pas t'en être chargé toi-même et de l'autre parce que tu auras des remords malgré toi, car tu es trop attaché à moi pour me laisser avec des hommes en chien. Tu es protecteur non ? Donc ce n'est pas possible. Cependant, je ne vais pas passer ma vie à faire des recherches sur la personne que je déteste le plus au monde. Ne pense pas que tu sois ma vie. Et puis, de toute façon, j'ai suffisamment d'infos croustillantes sur toi. »
Enfin, elle regarde l'heure. Malgré l'heure tardive, Juliette n'est pas amplement satisfaite du repas : Il manque le café. Chose très importante. Peu importe l'heure, il en faut hein à la fin d'un bon repas. C'est alors que, sur un air joueur et méprisant, l'enseignante ordonne ces quelques mots à son cuisinier.
Juliette : « Ah, tu as oublié le café au fait. Il m'en faut un, sinon, le repas n'est pas parfait. Tu t'y colles ? »
La pucelle se lève en regardant de haut Adam avec ce même sourire taquin.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
Je suis absolument sidéré. La Juliette du passé n’existe plus. Ou presque. Je prends mes aises sur le canapé, mon coude appuyé sur l’accoudoir me maintenant redressé. Je passe lentement mon index sur ma lèvre inférieure en l’observant d’un oeil pensif. Qu’est ce que tu me fais là ma belle, mh ? Je réfléchis longuement. De quelle manière je vais pouvoir la gifler ou bien est-ce que je vais la mettre à quatre pattes pour enfin la baiser. Finalement, je souris. J’ai décidé de ce que j’allais faire. Je me lève face à elle, la regardant fixement. Mes mains viennent doucement prendre son visage. Je m’approche et l’embrasse longuement et tendrement.
D’accord. J’amène le café.
Un petit sourire rode sur mes lèvres tandis que je regagne la cuisine. Je mets une capsule dans la machine Expresso dernier cri et fait couler un café d’origine française. Un seul suffira. Je reviens pour m'appuyer contre la chambranle de la porte qui donne sur le salon, une cuillère à la main mélangeant le café à l’odeur alléchante.
D’une manière pensive, je reprends à voix haute les mots qu’elle a employé.
Regretter de ne pas m’en être chargé moi-même, attaché à toi, protecteur envers toi… Mlle Denarbonne, vous avez l’air bien sûre de vous.
La cuillère crée un petit tourbillon dans le liquide sombre. Je prends appui pour me redresser et m’approche d’elle sans quitter des yeux la tasse. Arrivé à sa hauteur, mon regard vient trouver le siens. Je souffle doucement.
Mais tu dois avoir raison. Je tiens sans doute trop à toi maintenant pour pouvoir faire ça.
D’un geste lent, je trace de mon pouce une ligne sous son oeil.
Et d’un autre côté, je sais que c’est aussi ton cas.
Je prends sa main et la porte à la tasse sans pour autant la quitter des yeux.
Tu n’as jamais pu oublier tes sentiments datant de la fac n’est ce pas ?
Je lui laisse la tasse entre les mains et redresse son menton pour pouvoir l’observer avec plus de profondeur. Ma main vient trouver sa hanche.
Alors pourquoi ne pas essayer, toi et moi ? Je ne pense pas que tu me détestes à ce point. Ne me dis pas que ça ne tente pas, je ne te croirais pas.
Je veux que sa réponse soit positif. Puis je veux la mettre au sol. La baiser comme j’y avais songé. La punir de son irrespect. Et la détruire. Jamais je ne laisserais passer la façon dont elle s’est comportée. Je bouillonne depuis qu’elle la fait. La comédie m’est chère. Mais elle m’est indispensable pour la suite.
Je lui adresse un léger sourire, tentant de l’encourager à donner la bonne réponse.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Adam : « D'accord. J'amène le café. »
Depuis son départ vers la cuisine, Juliette reste stoïque. Elle est furieuse. Furieuse et agacée que l'on puisse profiter de ses lèvres. Même si ces baisers sont loin d'être désagréable, ce qui cause un tel énervement chez la femme. Pourquoi aime-t-elle spécialement sa bouche ? Pourquoi apprécie-t-elle autant son odeur ? Juliette est exténuée d'être aussi impuissante et fragile. Elle se jure de devenir une pro-féministe mal-baisée et frustrée. Doit-elle profiter de s'enfuir comme une voleuse avant le retour du monstre ? Malheureusement, le temps ne fait que s'aggraver, il serait dangereux d'être dehors par ce temps. La patriote sert son poing contre son cœur, les dents grinçantes. Ces situations sont fatigantes.
A peine ressaisis, Adam lui revient avec son petit café. La vierge se retourne vers lui. Elle ne lui dit pas merci, elle se contente de planter son regard dur dans les siens. Cet alors que son hôte avoue son attachement envers Juliette, ce qui la réjouit. Après tout, qui n'aime pas Mlle Denarbonne ? C'est évident. Mais Adam ne s'arrête pas là. Il caresse la pommette de Juliette qui cligne innocemment de cet œil. L'ennemi de toujours lui fait remémorer ses sentiments enfouis. La jeune femme écarquille des yeux, relativement surprise. Il n'aurait pas du lui dire ça, elle est de nouveau embarrassée. Elle ne cesse de se convaincre qu'elle ne l'aime pas, mais la patriote ne peut pas le nier, son premier amour non-consenti reste dans son cœur. C'est si cruel.
La vieille fille récupère la petite tasse dans ses deux mains alors que son visage est relevé par le donneur de café. Juliette tente de reprendre ce visage austère et impassible avec difficulté. Adam profite pour glisser sa main sur les hanches en la tentant d'avantage à enfreindre un péché.
Adam : « Alors pourquoi ne pas essayer, toi et moi ? Je ne pense pas que tu me détestes à ce point. Ne me dis pas que ça ne tente pas, je ne te croirais pas.
Il est temps de faire comme dans les animes, vous savez, le moment où le personnage principaux est confronté à un cruel dilemme et se retrouve dans le noir à voir des apparitions chelous qui lui indique qu'elle choix est le meilleur.
Juliette ne devrait même pas réfléchir. Or, ce qu'elle éprouve pour cet homme lui empêche de penser correctement. Elle se mord la lèvre. Elle sait très bien qu'il sera doux comme elle le pense. Peut-être qu'il pourra même la réconcilier avec les hommes ? Lui faire voir le meilleur du sexe masculin -et pour le peu qu'elle a pu voir c'est plutôt pas mal. Juliette s’effondre, recroqueviller, se tenant la tête, désespérée.
??? : EH MEUF.
La chaste relève son regard rempli de fatigue. Jusqu'à ce qu'elle remarque l'apparition de Jeanne d'Arc.
Juliette : « JUANNU SAMA ?! »
Jeanne d'Arc : « Nan mais attend meuf, tu veux sérieus'ment t'faire prendre par ce monstre ? Es-tu niaise à ce point ? Tu m'déçois. Tu déçois aussi beaucoup tes lectrices. »
Juliette : « Péqua tu me rabaisse ? »
Jeanne d'Arc ne l'écoute pas. Elle soupire et plante ses deux mains sur les épaules de la pauvre Denarbonne.
Jeanne d'Arc : « Juliette. Tu es la Jeanne d'Arc du turfu. Tu te dois de rester chasse, ton amour est voué à la France, pas par un foutu danois. »
La vierge Marie : « Ouais j'avoue. »
Juliette : « Qu'est-c'tu fous ici toi ? J'suis pas croyante. »
Jeanne d'Arc : « Tkt c'est moi qui l'ai ramené. Tu sais qu'moi j'étais full chrétienne ? Bah depuis, Marie c'est ma bestah. »
Juliette : Dans tout les cas, tu as raison. Je suis plus que déterminée à rester chaste. Et je donnerai encore moins ma virginité à un non-français. »
Jeanne d'Arc (sourire) : « Je suis fière de toi. Tu es une femme forte. Tout le monde est avec toi, et chaque personne aurait agit comme tu vas agir! Ah, et, continue tes fanfics sur Robespierre et St Juste, ça émoustille tout l'monde. »
Juliette est émue, elle lui rend le sourire. Cet alors que le moment crucial se termine, même si elle n'aurait même pas du être là. Mais bon, cela fait toujours plaisir de croiser ses personnages favoris.
Juliette Denarbonne gifle violemment Adam Cooper. Son regard semble être un peu plus sévère, mais surtout, furieux.
Juliette : « ... Je dis que je tenais à ma virginité. Peu importe les sentiments que j'éprouve et la tentation que je peux avoir, j'ai quand même un amour-propre. Alors jamais je ne me laisserai tenter par un homme comme toi, même si tu peux être très bien dans le domaine. »
Son action lui a fait faire tomber son café. Quel gâchis, si cela se trouve, il est bon. L'enseignante se redresse et se calme très vite avant de subitement changer de sujet.
Juliette : « Bien, aurais-tu un vêtement de nuit ? Je dors sur le canapé c'est ça ? Ça m'ira, je ne vais pas chipoter. »
Rester sur cette histoire de tentation et de sentiments ne met pas vraiment à l'aise la française, d'où ce sujet.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
[size=32]Cette fois, elle a clairement dépasser la limite. Le seuil à ne pas franchir. J’ai du faire preuve de beaucoup de patience pour me contrôler. Mais vient un moment où je ne dois plus laisser place aux menaces. Où je dois les exécuter, et créer à nouveau cette atmosphère d’intimidation, de peur et d’angoisse.
Le masque tombe. Mon sourire s'éteint. Mes yeux prennent une lueur glaciale. Je garde un instant la tête tournée par la gifle qu’elle m’a donné. Lentement, mes yeux glissent vers le sol immaculé de café noir. La tasse gît à mes pieds, en plusieurs morceau. Un instant, j’imagine que c’est Juliette qui est à la place de cette tasse. Brisée, sale, au sol. L’idée me redonnerait presque le sourire si la colère ne grimpait pas en moi.
Enfin mes yeux se lèvent sur elle. Mon visage n’a plus rien de celui joueur ou tendre que j’ai pu adopter pendant le repas. Il est froid, sans sentiment, sans pitié.[/size]
Tu voulais voir quelle sorte de monstre j’étais. Toi qui le répète si souvent. Je vais te faire l’honneur de te le montrer, ma chère Juliette.
[size=32]Ma voix est cassante, tranchante sur chacun des mots que je prononce. Elle est allée beaucoup trop loin pour moi. Je ne suis pas un être tendre. Elle le sait pourtant.
J’attrape fermement son poignet, sans doute à la limite de lui faire mal. Mais quelle importance ? Au moins, elle ne peut pas fuir. Elle est condamnée à subir ce que je veux d’elle.
Je l'entraîne dans la chambre. Mes gestes sont brusques. La douceur y a complètement disparu. Je veux lui montrer que cette fois-ci je ne joue plus. C’est bien réel. Et elle ne pourra y échapper.
Je l’accule contre le mur de la pièce. Mes yeux se plantent dans les siens. [/size]
Tu as du la chance que je ne te baise pas sur le sol. Tu devrais remercier ma générosité.
[size=32]Je le pense vraiment. Pour moi, je suis en train de faire preuve de générosité. J’aurais toujours pu faire pire. Il y a toujours pire. [/size]
Tu avais peur des hommes ? J’espère bien réveiller cette peur si elle était trop endormie. Après tout, c’est le principe de mon pouvoir.
[size=32]Ses habits viennent rejoindre le sol. Je les lui retire un à un. Brusquement. Sauvagement. Je ne veux pas qu’elle se sente en sûreté. Je souhaite qu’elle est peur de moi, qu’elle me craigne. J’observe un instant ses dessous et les arrache avec une moue satisfaite. De cette façon, elle ne pourra pas les remettre le lendemain.
Pendant un instant, je m’éloigne pour contempler ma proie et ainsi la rendre vulnérable sous mes yeux juges. Son corps est très plaisant, c’est un fait. Ses seins parfaitement dessinés, ses courbes alléchantes... Mais je ne l’honorerais pas ce soir.[/size]
Crois-moi j’aurais préféré te retirer ta virginité autrement. Mais tu as fait les mauvais choix ce soir.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Bien sur, qu'après ce que j'ai fais, je vais manger. Mais je ne le regrette pas, je suis toujours aussi fière de moi, et Jeanne d'Arc aussi donc cela me va. Cependant, les yeux d'Adam Cooper semble très différents de d'habitude. C'est cette froideur inhumaine qui me fait frémir et me fait appréhender ces actes.
Adam : « Tu voulais voir quelle sorte de monstre j’étais. Toi qui le répète si souvent. Je vais te faire l’honneur de te le montrer, ma chère Juliette. »
Je recule d'un pas. Je ne sais pas ce qui m'attend à ce moment là, et je n'aimerai pas le savoir. Je veux m'enfuir et courir dans les rues, trempée ou pas, du moment que je rentre. Mais le tonnerre ne cesse de me rappeler que je suis prisonnière de ce donjon avec un dragon des plus féroce. Malheureusement, le prince n'existe pas. Il ne viendra pas me sauver cette nuit.
Cet alors que mon hôte me saisit durement le poignet. Je gémis de douleur, il me tient beaucoup trop fort. Je lui dis de me lâcher car il me fait mal, mais au lieu de cela, il m'embarque dans sa chambre, contre mon gré. Je ne cesse de l'ordonner de me laisser tranquille et de me filer un pyjama mais il se contente de me plaquer avec une violence sans fond contre le mur. Mes yeux expriment l'incompréhension, et la peur, la situation n'est plus du tout gérée et dérive au plus au point.
Adam : « Tu as du la chance que je ne te baise pas sur le sol. Tu devrais remercier ma générosité. »
Est-ce possible ? Non. Il ne va pas le faire, c'est une menace, bien qu'elle semble encore plus alarmante que toutes les autres. Je ris nerveusement en disant qu'il ne va pas le faire et que ce serait faire preuve de monstruosité. Et je suis sûr. Du moins, jusqu'à maintenant. La suite de ses paroles sont imbuvables. Adam ne peut pas, il n'a pas le droit de me créer cette nouvelle peur, je me suis donnée tellement de mal à la vaincre, et il peut en témoigner. Mais cet alors que la créature m'arrache un à un les vêtements. Non, je suis persuadée qu'il ne le fera pas. Il ne peut pas. Cependant, je tente en vain de l'arrêter par des petits gloussements de japonaises digne d'un hentai, Adam semble beaucoup plus déterminé que jamais, je peux essayer de le griffer ou de me retirer, mais c'est impossible.
Me voilà complètement nue. Vous savez, je ne suis pas quelqu'un de pudique. Il n'y a rien de plus naturel qu'un corps humain, nous sommes tous conçus pareil -ou presque-, nous, hommes. Mais dans ce cas là, je n'ai pas ce sentiment. Cette fois-ci, je me sens souillée et humiliée. Je tremble de tout mon être au point de claquer des dents tellement que je suis effrayée, effrayée par ce regard cynique de mon agresseur. Bien qu'il s'écarte de moi, je ne peux bouger. L'effroi m'immobilise complètement, je n'ose plus faire quoique ce soit, je dois juste subir ce qui m'attend. J'ai l'impression d'être à ses yeux que de la nourriture pour chien, Adam ne me regarde pas avec humanité. C'est atrocement douloureux d'être jugé ainsi, d'être considéré comme cet être inférieur que les autres m'ont toujours fait penser.
Adam : « Crois-moi j’aurais préféré te retirer ta virginité autrement. Mais tu as fait les mauvais choix ce soir.
Ils ne sont pas mauvais, et j'en suis certaine. Je devrais à tout prix me mouvoir, aller vers la cuisine, prendre un couteau, le menacer puis me tuer. Mais je ne peux pas. J'ai cette peur intense, cette même peur d'enfance, lorsque mon père venait profiter de moi et mon innocence.
Je me fais subitement entraîner sur le lit, lit que je pensais ne jamais toucher et je l'espère encore. Je peux voir mon ventre gonfler et dégonfler à une vitesse folle, et je peux garantir que mon angoisse se voit à travers mon malheureux visage. Il ne va pas le faire, c'est insensé.
Adam se met lentement au dessus de moi pour que je délecte cet instant des plus agréable. Bien sur que c'est agréable de voir un homme vous posséder totalement contre votre envie. Je peux sentir maintenant sa main monstrueuse me caresser doucement l'entre-jambe. Je tente à tout prix de retenir mes larmes, j'essaie de croiser mes jambes mais c'est impossible, je n'ai jamais été aussi dépendante de mes émotions jusqu'à aujourd'hui. Soudainement, Adam me dévoile cette chose que j'ai pu apercevoir dans les thermes. Je détourne brusquement mon regard. C'est ce truc qui va se retrouver en moi ? Je peux sentir d'avance la douleur que cela va m'affliger. Je couine alors que je tente en vain de me calmer et de reprendre contrôle mais c'est infaisable, impensable. Cet alors que je peux sentir une douleur vive m'arracher cruellement ma pureté. Non. Non. NON. NON ! Je hurle de douleur et de tristesse. Jeanne d'Arc, je suis tellement désolée. J'aurai pu m'en sortir mais je suis trop faible d'esprit.
Jeanne d'Arc (me prenant la main, souriante) : « Ne dit pas cela. Le mal est fait maintenant. Après cela, tu appelleras la police et tu leur expliquera tout. »
Une larme, des larmes roulent sur mes joues. Je ne peux pas Jeanne. J'ai trop honte. Mais je suis surtout terriblement amoureuse d'Adam Cooper.
Je me mets à sangloter de plus belle, souffrant physiquement et mentalement. Pourquoi Dieu, si tu existe, a-t-il fallut que je tombe amoureuse d'un tel monstre ? Pourquoi toi Dieu, si tu existe, me fais-tu subir tout cela ? N'ai-je pas le droit à une vie paisible et innocente ? Je ne mérite clairement pas ce qui m'arrive, et il a fallut que ce soit lui qui m'inflige autant de malheur. Je n'aurai jamais du le rencontrer, jamais du le revoir. A présent, je ne peux plus me sentir aussi proche de Jeanne d'Arc après cela, c'était ma passion pour cette femme qui me permettait de rester si fière de moi et qui permettait de faire face à ces monstres. Elle m'apportait tant. J'étais si convaincue d'être cette Jeanne d'Arc des temps modernes mais après une telle souillure, je ne peux plus protéger mon pays comme elle a fait, je n'ai plus aucune dignité, piétinée par un sale gamin jaloux de mon bonheur enfantin.
J'agrippe fermement les draps, repensant à cette douleur horrible que cette bête m'inflige. Tout ce que je souhaite, c'est que ce supplice se termine. Je ne cesse de lui supplier d'en finir vite et de me laisser tranquille. Le temps est trop long, j'ai le temps de me consumer de l'intérieur. Je veux mourir. Je continue de crier et de pleurer, mais le vent et la foudre camouflent ma peine immense. C'est inutile, personne ne viendra m'aider. Je dois juste attendre qu'il finisse sa petite affaire en pensant à quel point je l'aime et le haït et à quel point je suis impure et que je n'ai plus aucun honneur.
Finalement, il se termine. Une fois cette monstruosité retirée, je me recroqueville sur moi-même, continuant à couiner me noyant dans les larmes.
Un monstre : « Tu n’aurais jamais du me défier. Je gagne toujours. »
Je ne peux pas dire le contraire, il est beaucoup trop fort pour moi. Je me demande comment je lui parviens à lui poser cette question, c'est incroyable pour quelqu'un de complètement brisée.
Juliette (voix tremblotante) : « Pourquoi ... »
Sans quitter mon visage de mes bras, je me tourne vers lui pour planter mon regard complètement déchiré dans le sien.
Juliette (voix tremblotante) : « Pourquoi as-tu fais ça ? Je suis sûr que tu peux être quelqu'un de bien. »
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
Je me délecte de ses pleurs, de ses cris, de sa peur. C’est ma récompense. Cela signe ma victoire face à elle. J’ai fait taire cette bouche insolente. Elle ne pourra plus tenter de me provoquer.
Je me lève pour me rhabiller. Face à elle, j’ai tout le plaisir de la voir recroquevillée et vulnérable sur mon immense lit. Je me sens supérieur. Puissant. Et monstrueux.
Mon haut me colle maintenant à la peau. Malgré le temps pluvieux, la chaleur m’étouffe. Rapidement, il va rejoindre les vêtements de Juliette. Je les regarde un instant. Puis mes yeux glissent vers ma victime. Pas une seconde, je n’ai imaginé une fin de soirée telle que celle-ci. J’ai réanimé ses anciens démons. En l’observant, j’ai l’impression de retrouvé la femme plus faible que j’ai connu à la fac. J’ai brisé la carapace de femme forte qu’elle s’était fabriquée. Je l’ai brisé, elle. Et ça, bien plus tôt que prévu.
Je ne m’attends pas à ce qu’elle parle. Une femme détruite ne parle pas. Elle subit et désespère. Mais elle… Comment peut elle encore dire ça ? Sa phrase fait presque monter une certaine rage en moi.
Quelqu’un de bien ?
J’ai feulé, comme agacé.
Je l’ai fait pour te punir. Pour t’apprendre à me respecter. Parce que j’aime voir ta douleur.
Je répète, incrédule face à sa remarque.
Quelqu’un de bien... Non je ne suis pas et je ne pourrais jamais être quelqu’un de bien Juliette. Je suis un monstre. Et toi comme moi nous l’avons toujours su. Tu esperais quoi ? Me sauver peut être ?
C’est bien de la colère qui monte en moi. J’ai cette impression désagréable qu’elle estime être capable de me rendre plus… humain ? Pour une raison que j’ignore, mon coeur de pierre se serre. Non Juliette. C’est impossible, ça.
Un éclair éclate sur le bâtiment voisin. Le vent s’énerve contre les arbres. J’aboie, agressif.
Tu penses peut être que ton amour pitoyable réussira à me rendre une âme ?! Combien de fois faudra-t-il que je te détruise pour que tu prennes conscience de la réalité !
Toujours debout devant elle, mes yeux animés la fixe. Que ce soit après la fac, après mon intrusion dans son esprit, après l’illusion de son pire cauchemar… après lui avoir retiré de force sa virginité.. elle ne m’a jamais fuit. Elle m’aime et me hait. Elle est prisonnière de ses propres sentiments.
Je serre les poings, incompréhensif face à cette femme qui ne me repousse toujours pas. Elle devrait m’insulter, m’hurler dessus, crier quel monstruosité je suis ! Non. Elle ne fait rien de tout ça. La seule chose qu’elle parvient à dire est d’affirmer que je peux être quelqu’un de bien. J’aurais presque envie de la frapper pour sa connerie !
Pourquoi ne fais-tu pas comme tous le monde ? Me craindre, rester loin pour m’insulter et me détester.
Mon ton augmente furieusement.
Pourquoi même quand j’essaie de te maintenir loin de moi, tu reviens toujours ?!
Je m’assieds sur le lit. Dos à elle. Ma tête tombe entre mes mains. Mon corps se trahit par des tremblements. Je finis par me calmer et reprendre une respiration calme. Ma voix se fait terne, dénuée de toutes traces d’émotions.
Je te le répète encore. Je suis bel et bien un monstre. Reste et je continuerais de te faire souffrir. Je suis comme ça. Tu ne me changeras pas.
Je reste perdu dans mes pensées un long instant. Je ne trouverais pas le sommeil ce soir.
Mes yeux se lèvent et découvre le portrait d’un type froid et cruel dans le miroir qui trône à côté de la commode. A son regard, son expression, sa posture, je ne suis pas certain qu’il soit humain. Il est seulement effrayant. La souffrance, la douleur, la violence, la peur, l’effroi, l’angoisse, ces termes il les connait. Ca se voit. Ses yeux nous disent tout ça. Il l’a connu enfant, et maintenant il l’applique adulte. Je déteste ce visage. Il est horrible. Il mériterait qu’on le frappe, qu’on l’achève. Et en même temps, j’ai peur de cette personne. J’aimerais la faire disparaître à tout jamais. Malheureusement, elle est encore la a me fixer. Et elle le sera toujours.
Je secoue vivement la tête comme pour me débarasser de ces pensées. Mes yeux se tournent vers la femme violée et humiliée que j’ai laissé. Je me lève de nouveau. Mon visage n’a pas changé. Il n’exprime rien.
Dors maintenant.
J’atteinds d’une démarche mécanique la fenêtre. La tempête a faibli mais est toujours présente. J’observe la pluie s’accumuler dans les égouts et les gouttières des bâtiments. La rue est innondée. Juliette ne pourrait pas sortir. Je rabats les rideaux sur le paysage morose et reste ainsi devant la vitre sans parvenir à me tourner face à ma victime. Je ne veux pas savoir ce qui se passera demain. Ce qu’elle fera. Ce que moi je ferais. J’imagine que la vie reprendra son cours. Comme elle l’a toujours repris.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
Puis, le monstre s'assied sur le lit de façon lourde. La femme délecte de l’exaspérante de l'homme. Elle se sent soudainement pousser des ailes. Une sensation soudaine pour un moment aussi déprimant. Son sourire s’agrandit. Il y a de forte chance qu'elle devienne folle. Cependant, elle ne réplique pas, n'ayant pas suffisamment la force de lui répondre. Et puis, elle veut entendre un peu plus les hurlements d'Adam.
Adam : « Je te le répète encore. Je suis bel et bien un monstre. Reste et je continuerais de te faire souffrir. Je suis comme ça. Tu ne me changeras pas. »
Un long silence se suit après cette phrase. La française sait que elle, Juliette Denarbonne, ne pourra pas changer le personnage d'Adam Cooper. Du moins, pas pour l'instant. C'est possible pour l'enseignante, sauf que la route sera longue et dangereuse. Pourquoi se donne-t-elle autant de mal pour un tel type ? Il a raison, elle devrait le craindre, lui hurler dessus et le fuir. Cependant, le fait de ne pas agir comme les autres le rend plus vulnérable, ce qui rend possible le changement de comportement -pas dans son intégralité bien sur. Malheureusement pour Adam, Juliette est bien trop fascinée par son personnage.
Adam : « Dors maintenant.
Ce dernier vient fermer les rideaux. Juliette ne l'entend plus. Elle pouffe soudainement de rire.
Juliette (voix faible) : « Je me demande lequel de nous deux est le plus brisé. »
La française se relève doucement encore tremblotante.
Juliette (voix faible) : « L, la façon dont tu m'as répondu t'as trahi. Tu t'es énervé. La violence est un signe de faiblesse, tu sais. Je t'ai atteins. »
Cette dernière marque une pose, s'adossant doucement sur les coussins du lit. Ses genoux se collent à son buste, tandis que son regard se baisse vers son corps impure.
Juliette (voix faible) : « Tu as du beaucoup souffrir. Je me demande si ce n'est pas la façon dont tu as été traité qui te fais croire que tu es aussi infâme. Tu sais, le simple fait que tu sois professeur prouve que tu ne l'es pas. »
Elle joint ses deux bras pour maintenir sa position.
Juliette (voix suave) : « Après tout, c, c'est un métier de partage. Tu apprends et tu donnes de ton temps aux enfants, tu leur enseigne ta passion, et en soi, j, je trouve ça bon. »
Juliette expire un long soupire extraordinairement serein. Elle plante son ongle dans le bras, fixant maintenant le plafond.
Juliette (voix suave) : « Je ne pense pas avoir perdu, finalement. »
Enfin, la vieille fille se tourne vers Adam Cooper, cherchant avec ses yeux humides les siens. Elle esquisse un long sourire des plus candides.
Juliette (voix suave et déterminée) : « Car le jour où je perdrai sera celui où je ferai comme les autres : je te fuirai pour de bon et que je te traiterai de monstre.
Juliette Denarbonne a sans doute signé son arrêt de mort. Mais elle ne le regrette pas, car cette dernière est rassurée de ne pas être la seule âme torturée.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
Je serre le tissu des rideaux dans mes mains. Je bouillonne. Mon agression ne m’a calmé que durant un court instant. Je pouvais me délecter de ses cris et de sa peine. Maintenant, voilà qu’elle recommence à me provoquer. Que devrais-je faire d’elle ? Même si j’exploite ses peurs jusqu’à la dernière fibre, elle continue à lever la tête vers moi pour me débiter ses infâmités. Je ne pourrais jamais aller jusqu’à la tuer. Pas elle. Quelque chose… me rattache à elle. Après tout. N’est ce pas la première personne qui semble si bien me connaître ? Quelque fois, j’ai cette impression qu’elle est capable de lire en moi. C’est horriblement déroutant. Et agaçant. Peut être alors que la faire disparaitre serait au final une bonne idée. Je ne sais plus être raisonné lorsqu’elle est à mes côtés.
La violence est un signe de faiblesse… Il n’y a que les faibles pour dire ça. Si je me suis énervé c’est parce qu’elle pense pouvoir me sauver. Et ça, je trouve que c’est d’une imbécilité sans nom. J’écoute ce qu’elle me dit, les yeux rivés sur mes mains empoignant les rideaux. Elle finit enfin. Je prends un moment pour lui répondre. Je le fait d’une voix murmurante.
Ne parle pas de moi comme si tu me connaissais. Comme si tu connaissais ce que j’ai pu vivre ou non.
Je me tourne face à elle. Mes yeux viennent trouver les siens. Ils se posent sur ce corps svelte que j’ai violé. Non en vérité, elle ne connait rien de moi. Elle ne peut rien affirmer. Elle ne sait pas qui je suis, de quelle famille je viens, si le terme famille peut s’appliquer ici. Alors que moi je sais bien des choses sur elle à présent.
Tu ne sais ni la raison de ma profession, ni mon passé. Comment pourrais-tu être certaine que je suis bon ou non.
Je m’approche du lit sans détourner le regard du siens.
C’est ça alors ? Tu joues à un jeu pour tenter de ne pas fuir l’homme que tu hais tant. C’est sûrement la seule raison, non ? Eclaire-moi.
Je grimpe sur le lit et avance vers ce corps recroquevillé et impuissant.
Pour quelle raison ne me fuis-tu pas Juliette ? Tu attends quoi ? La souffrance et le désarois seraient-ils ton refuge ? J’ai bon y réfléchir, je n’arrive pas à comprendre. Quel intérêt pour toi de rester dans l’antre du diable ?
Je m’arrête à quelques centimètres d’elle, assis face à cette femme brisée. Mes yeux ne la quittent pas. Elle est si belle ainsi. Torturée, impure, larmoyante.
Je prend son visage d’une main, les sourcils légèrement froncés. Je souffle dans un murmure.
Juliette Denarbonne… Tu n’as pas idée de l’envie qui m’anime à l’idée de te faire souffir encore et toujours. Peut être arriverais-je un jour à faire taire la femme insolente que tu es.
Je me redresse et tire vivement sur sa cheville pour qu’elle se retrouve sous moi. Cette position supérieure me réconforte. J’ai besoin de reprendre le contrôle des choses. Cette femme à tendance à trop ébranler ce même contrôle.
Tu ne veux pas partir ? Très bien ma belle… Alors je ne te laisse plus le choix. Tu sauras à moi dorénavant. Peut être qu’ainsi tu parviendras à réaliser qui je suis. Et tu l’as toi même dis. Je suis quelqu’un de très possessif.
Reprendre le contrôle, reprendre le contrôle… Je ne dois plus me laisser perturber par cette femme.
Cette fois-ci, c’est moi qui t’interdis de partir.
Je me penche pour l’embrasser avec dureté. Après avoir abusé d’elle, j’espère que ce geste la paniquera d’avantage. Après tout… On dirait que notre jeu si sadique n’est pas finit. Alors continuons de jouer.
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
C'est lorsqu'Adam commence à ouvrir la bouche qu'elle regrette tout ce qu'elle a dit, tout ce qu'elle a pu penser. Il ne faut absolument pas qu'il la touche. Plus jamais la française pourra effleurer un homme, plus jamais. Adam se retourne finalement vers elle. Juliette prend instinctivement peur et baisse son regard lorsqu'il croise le sien.
Il est vrai que Juliette ne le connaît pas, et elle le sait. La patriote ne sait même pas ce qu'il enseigne. L'homme se rapproche dangereusement vers elle tandis que celle-ci se contracte d'avantage, le contemplant avec ce visage inquiet.
Adam : « C’est ça alors ? Tu joues à un jeu pour tenter de ne pas fuir l’homme que tu hais tant. C’est sûrement la seule raison, non ? Eclaire-moi. »
Légèrement étonnée et à court de mot, Juliette baisse de nouveau le regard, la lippe mordue. Elle ne sait même pas pourquoi elle a décidé de s'embarquer dans un tel jeu. Juliette est juste obstinée à se faire respecter. En fait, elle espère probablement qu'un jour, l'homme l'ayant le plus humilié l'estime égal à lui. Finalement, la torturée ne cherche pas vraiment à le changer. Elle veut juste deux choses qu'elle n'a jamais eu, de personne.
Adam semble se rapprocher de plus en plus de la dame. Cette dernière se serre un peu plus. Il continue toujours à se poser les mêmes questions alors qu'elle vient à peine de trouver les réponses. Brusquement, l'enseignant attrape le visage de la trentenaire qui panique instantanément : Son visage se raidit et ses yeux se noie dans les larmes de peur. Elle n'agit pas, elle couine.
Adam : « Juliette Denarbonne… Tu n’as pas idée de l’envie qui m’anime à l’idée de te faire souffrir encore et toujours. Peut être arriverais-je un jour à faire taire la femme insolente que tu es. »
Juliette ne veut rien savoir.
Cet alors qu'Adam attrape promptement la cheville de la patriote qui laisse échapper un cri de surprise et de frayeur. Tout se passe trop vite pour que la femme se met à agir. En moins d'un instant, son hôte se retrouve au dessus d'elle le rendant extraordinairement imposant. Juliette respire bruyamment et rapidement, le corps de nouveau vibrant. Elle ne pourra pas supporter un nouveau viol. Elle le supplie du regard mais il ne semble pas réagir.
Adam : « Tu ne veux pas partir ? Très bien ma belle… Alors je ne te laisse plus le choix. Tu sauras à moi dorénavant. Peut être qu’ainsi tu parviendras à réaliser qui je suis. Et tu l’as toi même dis. Je suis quelqu’un de très possessif. Cette fois-ci, c'est moi qui t'interdis de partir.
A ces mots, il se rapproche violemment du visage de la concernée pour salir une fois de plus ses lèvres par un baiser rude. C'en est trop, Juliette s'en mord les doigts. Elle devrait pourtant continuer à jouer avec ses nerfs car un jour, il se remettra probablement en question. Mais c'est trop risqué, et mentalement, les punitions sont trop durs.
Un dé en santé mental stp Denarbonne.
A cet acte, Juliette gémit et commence à griffer le dos de son violeur puis finalement joindre ses deux mains sur son torse pour tenter de le repousser. Elle commence à se remuer précipitamment tenter de libérer ses lèvres. Ses doigts grelottant se ramènent sur les joues de son agresseur. Ses yeux versent quelques larmes d'effroi. Avec un minimum de volonté, elle parvient à glisser ses quelques mots.
Juliette (voix faible) : « Je veux juste ton pardon et ta considération. C'est tout. »
Elle tourne alors la tête et se recroqueville de nouveau sur le côté. L'une de ses mains se retrouve sur le buste d'Adam.
Juliette (voix hurlante et apeurée) : « Et ne me TOUCHE pas. Ne me touche PLUS JAMAIS. »
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
« Adam Cooper. »
(PV Mlle Denarbonne)
Finalement, je l’ai bien plus atteint qu’elle ne le laissais croire. Evidemment. Comment cela aurait pu-t-il être autrement ? Sa réaction à mon baiser est, comme je l’imaginais, violente et désespérée. Ses larmes réapparaissent. Son corps s’affole. Ses gestes tentent de repousser le monstre qui est devant elle.
C’est bien ma belle. Tu commences à réagir de la même manière que tous les autres à mon égard.
Maintenant plus je la retiendrais contre son gré, plus son désir de me fuir s’agrandira. Et j’aurais alors gagné la partie.
Je passe ma langue sur l’une des perles salés qui innodent son visage. Quelle belle récompense pour l’infâme être que je suis. Puis son murmure me stop. Mes excuses ? Elle pense vraiment que je me rabaisserais à lui faire des excuses ? Ce qu'elle me demande me fait sourire.
Ce que tu souhaites est stupide. Jamais je ne te donnerais ma considération. Encore moins des excuses Tu ne le mérites pas.
Y a t-il vraiment quelqu’un qui mérite ma considération ? Oh, ma soeur peut être.
Son hurlement qui suit m’arrache un rire. Je me couche et la tire de force contre moi.
Encore un ordre Mlle Denarbonne. Quelle fâcheuse habitude. Vous savez-vous pourtant que je déteste ça.
Ma main glisse le long de la courbe de son dos. Sa peau est douce, lisse et dorénavant, à moi. Mes lèvres se rapprochent de son oreille et murmure d’un ton faussement doux.
Je fais tout ce que je veux de toi. Quoique tu souhaites. Tu l’as bien vu.
Je rabat le draps du lit sur nous.
Continue de pleurer ma belle, cela me rend nostalgique d’un temps passé.
Un temps où je n’avais pas à aller jusque là pour la mettre dans cet état. Un temps où elle n’était pas en constante provocation contre moi. Malgré tout, ce n’est pas forcément ce passé que je préfère. Bien que je sois toujours vainceur, j’aime me confronter à plus fort et plus résitant. Hors la belle est devenue très résistante.
Le temps pluvieux s’amplifie de nouveau. Je devine que l’orage est juste au dessus de nous. Un éclair soudain illumine la pièce. Son grondement résonne dans toute la ville. D’un instinct protecteur, j’enveloppe Juliette de mes bras et la ramène contre moi. Ce n’est que peu après que je réalise mon geste. Je fronce les sourcils en observant longuement la petite chose frêle et brisée que je tiens entre mes bras. Je prends alors conscience de plusieurs choses. Des choses dont j’aurais du me rendre compte depuis bien longtemps. Puis me viens à l’esprit une question. Comme puis-je autant souhaiter faire souffrir cette femme et pourtant avoir à ce point le désir de la protéger ?
Re: Cinquante nuances de Cooper [PV Mlle Denarbonne]
La femme se recroqueville d'avantage alors que les doigts du violeur caresse le dos de Juliette. Elle frémit et couine au contact. Il en profite avec une telle cruauté. La trentenaire ferme les yeux, priant qu'il arrête et qu'il a laisse tranquille.
Adam (susurre) : « Je fais tout ce que je veux de toi. Quoique tu souhaites. Tu l’as bien vu. »
A ses mots, il recouvre leur corps. Juliette a l'impression d'être une nouvelle fois prisonnière de cet homme. Adam l'incite à pleurer alors que ses larmes n'arrivent plus à couler. Elle se contente alors de renifler et de nettoyer ses sécrétions faciales avec ses mains. Ses yeux sont toujours fermés, n'osant plus affronter la réalité.
Le tonnerre gronde de plus belle. Adam prend subitement Juliette contre lui. La souillée gémit faiblement, étant encore plus proche de son agresseur. Elle ne tente pourtant pas de se débattre, soumise à la fatigue. Juliette colle juste ses mains sur le torse de son hôte pour garder une certaine distance. Un long silence se suit pendant que Juliette essaie de s'apaiser. Celle-ci baille, toujours tremblotante et parvient à briser le silence.
Juliette (voix frêle) : « Laisse-moi seule par pitié, je ne veux pas m'endormir dans tes bras. »
Cet alors que Juliette ne peut succomber à Morphée et commence à doucement s'endormir.
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» Une femme exemplaire? (PV Mlle Denarbonne)
» non tu rêves pas c'est bien un cour de Mlle Denarbonne {PV • Les élèves}
» Mlle Denarbonne • « Cher journal, aujourd'hui mon chat a dit que j'étais moche et vieille. »
» Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake]
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