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Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake]

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Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake] Empty Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake]

Message par Invité Jeu 16 Juil 2015, 02:52

HRP:

Un très désagréable et rempli de pensées voyage en avion depuis la Grèce. Un voyage en taxi pas trop dérangeant. Et voilà maintenant que je me retrouve devant la porte d'entrée immense d'un bâtiment immense, rempli d'une foule sûrement immense.

Je me sens totalement perdue ici, je n'ai pas l'habitude du tout d'être confronté aux autres, aux jugements, à la société et ses valeurs, et je me sens toute petite, j'ai peur, je stresse.
Je n'ai pas pour habitude de porter attention à l'avis des autres, mais je vais être confrontée à ses gens pour un bon bout de temps maintenant, et je n'ai pas envie de passer les prochaines années de ma vie à entendre les gens penser du mal de moi.

Voilà bien le problème majeur de mon pouvoir, il m'est impossible d'ignorer l"avis des gens, il résonne sans arrêt dans mon crâne, il tourne en rond jusqu'à me rendre folle, et la foule provoque dans mon esprit un bourdonnement incessant et insupportable de pensées qui se bousculent.

Je prends une grande inspiration, mon courage à deux mains, et, munie de ma lettre, la seule que j'ai reçue de toute ma vie, je m'avance vers la grande porte de ma nouvelle école.
Il me suffit de passer inaperçue, ça ne devrait pas être dur non ?

Je réalise que je ne connais rien du tout du mode de vie des gens aujourd'hui, je ne sais pas si je n'aurais pas l'air d'un monstre de foire ainsi vêtue et coiffée. Pour moi c'est joli et simple, assez à l'image de ma personne, mais les autres seront-ils du même avis ?
Peut-être qu'ici la mode est totalement différente. De plus il me semble qu'ici les gens portent un uniforme, mon habillement risque de détonner encore plus ainsi.

L'uniforme. Je déteste ça mais je vais bien devoir m'y plier. Au moins j'aurais des chances de passer inaperçue. Je refuse de me faire remarquer, comme ça au moins les pensées des gens ne parleront pas de moi.

Je soupire et me décide enfin à pousser la grande porte de l'Académie Tsuki. Je me retrouve d'un coup dans un immense hall d'entrée, et, ainsi que je l'avais prévu, je suis immédiatement envahie par les pensées des personnes alentours.
Malgré le léger mal de crâne qu'elles me provoquent, je tente de les ignorer tandis que j'avance de quelques pas au milieu de la foule, prenant le temps d'admirer la beauté des lieux.

Sur ma lettre, il est écrit que je suis élève à la maison Saphir. J'imagine que ça doit être comme ça qu'ils classent les élèves pour les répartir dans leur chambres respectives, par dortoir, peut-être aussi qu'ils forment les classes. Si je veux atteindre ma chambre, il faut donc que je me renseigne sur la localisation de la maison Saphir.
J'ai le choix entre questionner un élève, et questionner une personne de l'administration.

La deuxième option me plaît bien mais je ne saurais reconnaître les personnes en question. Je suis préoccupée, stressée, loin de mon calme et de mon détachement habituels.
Alors c'est ça l'effet que la société a sur les gens ? Si c'est le cas, mes parents avaient bien raison de m'élever à l'écart de cette dernière ! Prenant mon courage à deux mains, je me dirige vers une personne au hasard, élevant timidement ma voix :

"Excusez-moi ? Sauriez-vous où se trouve le dortoir Saphir ?"

J'ai pris soin de respecter les règles habituelles de politesse, alors j'espère que cette personne ne me jugera pas trop.


Dernière édition par Néphélie le Mer 22 Juil 2015, 18:16, édité 1 fois
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Message par Mlle Denarbonne Sam 18 Juil 2015, 23:05

Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake] 1436783698-tumblr-nom56zkl1u1th8lyoo1-5402222Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake] 1436784153-jeanne-d-arcPremière expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake] 1436783698-tumblr-nom56zkl1u1th8lyoo1-5402Première expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake] 1437253797-skyward-sword-zelda-sketch-by-2d75-d4i7wvbPremière expérience de la foule...plongée dans un bain de pensées. [PV Mlle Denarbonne - Ariake] 1436783698-tumblr-nom56zkl1u1th8lyoo1-540222

La radio : « J'me tire, ne m'demande pas pourquoi j'suis parti sans mentir ... »

Ça, c'est le réveil-radio de Juliette. La radio semble étrangement lancer la chanson de Maitre Gims, chanson qui retire immédiatement une jeune femme de son sommeil. Oh, elle ? La jeune femme ? C'est Juliette. Oui, c'est celle qui grogne tente tant bien que mal d'arrêter cette musique qui rentre abominablement dans sa petite tête.

La radio : « Ne me … Quittes pas ... »

Et voilà du Jacques Brel. Mais qui metterait une chanson aussi déprimante à 6h15 du matin ?! C'est bien ce que se demande la petite dame après s'être redressée. Elle se met à caresser son alarme matinal.

Juliette : « Oh oui je sais France, tu vas me manquer terriblement. »

Cette dernière se met à bailler avant de la caresser de nouveau.

Juliette : « Mais saches que je te serai toujours fidèle. Je ne profiterai pas du RSA, promis. »

Elle l’éteins enfin la radio avant de partir prendre sa douche en se grattant avec non-chalance sa fesse droite et en reniflant son haleine.

Juliette : « Qu'est-ce qu'on pue d'la gueule le matin. »

Cela fait déjà trois mois que Juliette est revenue vivre chez sa mère en Vendée, et 1 ans et 3 mois qu'elle n'a pas travaillé. Même si c'est le matin et que le matin Juliette a une tête de tueuse en série et qu'elle semble haïr le monde entier, elle est toute excitée. En effet, Juliette va reprendre du service ! Sa tête n'a pas arrêté de bouillonner depuis des années et veut à tout prix faire part de tout ce qu'elle a pu apprendre.

Sa tendre maman lui a préparé un petit déjeuner purement français, son dernier pendant des mois et des mois.  

Maman de Juliette : « N'oublies pas tes pilules. »

Juliette (prenant les pillules) : « T'inquiète maman. »

Maman de Juliette : « Et t'amène le chat avec toi ? »

Juliette : « Bien sur que j'amène le chat avec moi ! »

Maman de Juliette : « Mais il ne va pas trop perdre ses habitudes ? Il ne va pas se sentir perdu ? »

Juliette : « C'est bon maman, il va pas non plus sauter le haut d'un pont, et tu sais à quel point il est tellement con qu'il ne f'ra pas la différence. »

Après cette discutions forte intéressante, on remarque la présence d'un chat blanc obèse se tapant maladroitement contre un mur. Sonné, il se le prend une nouvelle fois. Juliette se tourne vers sa mère avec un sourire amusé sur les lèvres.

Juliette : « Tu vois, il ira très bien. »

Après avoir englouti deux tartines à la confiture avec la délicatesse et l'élégance dans porc attardé, la future professeure s'approche du chat pour le placer devant sa gamelle.

Juliette : « Voilà gros bêta. Nourris-toi bien, nous avons du chemin à faire. »

Maman de Juliette : « Tes affaires sont toutes prêtes ? Nous devons aller sur Nantes et le train part dans 2h. »

Juliette (embêtant son matou en lui caressant l'arrière-train) : « T'inquiète m'man, il m'reste plus qu'à  faire quelques finitions, no stress. »

Sa maternelle lui sourit avant que Juliette se relève et va faire ses petites finitions avant le grand départ.

Juliette a opté pour une tenue toute simple, tenue où elle se sent à l'aise car elle se prépare pour un long voyage. En effet, la vieille fille va passer la journée dans les transports pour finalement dormir dans un hôtel à Paris qui l'amènera ensuite en Angleterre, à Londres en train et ensuite, quelques heures de bus pour finalement atteindre sa nouvelle école où elle pourra enfin exercer son métier. Juliette est préparée psychologiquement et physiquement à tout cela, mais c'est un peu plus compliqué en ce qui concerne le gros félin qui lui, ne s'attend pas à de tels aventures.

Enfin préparé, les deux femmes et le chat s'en vont en direction de la ville de Nantes. Sur le trajet, elles s'amusent à se remémorer toutes sortes d'anecdotes rigolos en France sous les miaulement incessant du Himiko matou.

Voix de Mme SNCF : « Le train blablabla est arrivée à Destination de blablabla »

Munie d'une grosse valise, d'un gros sac à dos, d'un sac à main et d'une cage à animaux, Juliette regarde anxieuse sur l'affiche le numéro de son train accompagné de sa maman. Une fois trouvé, les deux femmes déambule dans le tunnel menant vers différentes voies.

Elles trouvent finalement le bon, essoufflé. A une extrémise. Juliette et Maman de Juliette s'embrasse tendrement et se disent « au revoir » plusieurs fois jusqu'à être obligé qu'un agent les sépare enfin. Même à bord du train elles s'envoient milles et un baiser. Et voilà notre Juliette toute émoustillée, n'ayant qu'une hâte c'est d'arriver à la destination finale.

Pendant son trajet, l’excentrique professeure lit Le Roman Jehanne D'Arc de Phillipe de Villiers. Homme qui a rassemblé chacune de ses connaissances sur Jehanne et qui a visité et revisité ses lieux de passages. Malgré la déficience mentale de Juliette, cette dernière n'est pas malade durant les transports. Ni malade, ni allergiques aux poils de chat, si cela se trouve, des hommes sur Meetic serait intéressés par une telle femme. A mi-chemin de la fin du livre, Juliette le referme pendant quelques petites secondes pour méditer un peu.

Juliette (pensive) : « En fait, je suis la Jeanne d'Arc moderne. Je serai prête à tout pour ma France. Sauf que je suis nie schizophrène, ni croyante. »

Ainsi, elle se replonge dans sa lecture et ceux jusqu'à son arrivé à Paris après une bonne demi-heure de sommeil.

Et là voilà dans la ville Lumière, dans un hôtel près de la Gare Montparnasse. Demain, Juliette sera à Londres et puis plus tard dans la journée, à Thouhills. Elle admire depuis sa fenêtre les lumières brillantes de la ville, tandis que son chat cri famine et cri : « Ma cage elle pue maintenant négro, va la nettoyer stp. »

Après ces quelques tâches, Juliette rejoint le monde des rêves dans son pyjama Bambi.

A quatre heures du matin, voilà notre chère professeure au taquet : Elle s'habille en quatrième vitesse, se douche pour enlever la sueur de la vieille, et emprisonne le pacha dans sa petite cage. Très vite, après été accompagné jusqu'à la gare, trouvé son train, composté les billets et s'installer dans le train, la française est repartie pour plusieurs heures de route.

Elle a hâte de pouvoir traverser la Manche, pensant voir pleins de poisson de sa fenêtre. Malheureusement, tout n'est que béton et hublot. Fort déçue. Juliette se sent alors prise par un certain regret, une certaine mélancolie, un certain manque. La France lui manque terriblement, ses plats lui manque, ses habitants lui manque, sa politique détestable lui manque, les écriteaux français lui manque, sa langue maternelle lui manque. Et là, c'est le drame : Juliette ne peut supporter ce terrible nœud qui noue sa gorge. Elle éclate en sanglot faisant inquiéter et chier les passagers.

Arrivée à Londres entourée de tout ces anglais, l'étrangère doit trouver son bus correspondant avec la ville de l'Académie. Juliette est de mauvaise humeur et tire une mine affreuse. Il fait chaud, elle transpire, a soif et en a plein les pattes. Elle souhaite absolument en finir avec cet interminable voyage.

Dans ce petit bus piteux se trouve notre protagoniste. Elle regarde les pâturages depuis une fenêtre sale en faisant la tête. Cette dernière n'a même pas eu le temps de fumer sa cigarette qu'elle se retrouve à une heure de sa future ville. La femme est en train de marmonner des injures et regrette d'avantage d'être partie de son magnifique et glorieux pays. Le vin, la SNCF et les grèves vont lui manquer.

Puis, une fois arrivée, elle se trouve tout près de l'Académie. Juliette ne sait pas comment elle s'est retrouvée ici, peut-être qu'elle a demandé au chauffeur de s'y arrêter devant ? Dans tout les cas, son transport s'est tiré et elle se retrouve dans un des abris bus de son bâtiment. Son moral est de pire en pire, elle l'en veut au monde entier sauf à sa vie natale et à sa mère.

Juliette (s'adressant à son chat) :« Désolé mec mais on va visité vit'fait bien fait mon nouveau lieu de travail. Je te jure que ce n'est qu'un coup d’œil, et, autant profiter d'être ici. »

Ce dernier lui répond par un miaulement qui lui dit clairement d'aller se faire foutre mais qu'importe. Avec peine et avec une démarche grossière, la française traverse les grilles de l'Académie allant jusqu'au hall, admirant la grandeur et la beauté ces lieux. Elle n'en croit pas ses yeux. C'est ici qu'elle va travailler ? Une petite vieille aux antécédents peu remarquables ? Cette idée lui remonte un minimum le moral. Elle pose lourdement ses valises et la cage du chat pour souffler un minimum, en appréciant le calme.

Une voix cristallin inconnue : « Excusez-moi ? Sauriez-vous où se trouve le dortoir Saphir ? »

Juliette se retourne et aperçoit toute mimi tout plein, l'inverse de notre protagoniste qui elle, est en très mauvaise posture. Elle la fixe quelques secondes avant de se retourner.

Juliette (s'adressant à son chat) : « Adorable petite anglaise, t'as vu tout c'que j'me trimbale ? J'ai fais deux jours de trajet, j'suis un peu beaucoup crever là. Ouais, j'viens d'arriver et je n'ai aucune idée où se trouve le dortoir Saphir. »
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Message par Invité Sam 18 Juil 2015, 23:41

"Adorable petite anglaise, t'as vu tout c'que j'me trimbale ? J'ai fais deux jours de trajet, j'suis un peu beaucoup crever là. Ouais, j'viens d'arriver et je n'ai aucune idée où se trouve le dortoir Saphir."

Je mets un peu de temps à comprendre les paroles de la femme en face de moi, autant parce qu'elle parle vite que parce que son anglais est teinté d'un accent que je ne saurais identifier, et qui me rend la tâche difficile à moi pauvre petite grecque tout juste débarquée de son trou.

Elle parle à moi où à son chat ? Aucune foutue idée. Par contre, j'apprécie qu'on me traite d'adorable, mais de petite ou d'anglaise, un peu moins. Je ne suis pas petite ! Et je suis grecque, mince ! Après tout mon accent anglais est loin d'être parfait donc. Après plus amples observations, il me semble que je me trouve devant une femme d'une trentaine d'années, à l'air un peu...décalée. Un rapide petit tour dans ses pensées des 20 dernières minutes me permet d'apprendre qu'elle est française, et qu'elle est à mon avis légèrement timbrée. Qu'elle travaille ici, et qu'elle est plutôt impressionnée, tout comme moi, par la beauté du bâtiment ancien. Oh, et, qu'elle s'appelle Juliette Denarbonne. Enfin, tout ça ne m'avance en rien puisque je ne sais toujours pas où se trouve mon dortoir.

"Alors tout d'abord, je ne suis ni petite, ni anglaise. Je suis grecque, il me semble que ça s'entend à ma voix non ? Enfin tout ceci n'est pas le plus important, Juliette Denarbonne", commençais-je à dire en m'appliquant bien à prononcer les prénoms et noms français. "Puis ne vous plaignez pas parce que France-Angleterre, comparé à Naxos-Angleterre, c'est aussi court que de faire le trajet de Londres à Thouhills" finis-je.

Je ne sais pas pourquoi mais cette femme m'agace à se plaindre, autant qu'elle me fascine avec ses pensées toute plus délirantes les unes que les autres. Et diable, ce qu'elle pense fort !  À ce moment même toute ses pensées résonnent dans mon crâne comme si elle me les hurlait au mégaphone. Je me demande si elle est professeure, je n'ai pas trouvé de vraies précisions dans son esprit, et si elle l'est, qu'est-ce qu'elle enseigne. Ma curiosité me pousse à poser la question:

" Vous êtes une professeure ou vous faites juste partie du personnel ? Si vous êtes professeure, qu'est-ce que vous enseignez ?"

Je me risque à demander. J'espère au moins qu'elle n'enseigne pas les mathématiques parce que sinon je vais rapidement la prendre en grippe. Enfin, je discute, je discute mais ça ne m'avance pas sur l'emplacement du dortoir Saphir. J'irais sûrement demander à quelqu'un d'autre lorsque j'aurais eu une réponse à mon intrigante question. Je n'aime pas avoir des questions sans réponses, c'est dans ma nature. Enfin, en général j'ai la réponse à ma question avant même que la personne en face de moi ai eu le temps d'ouvrir la bouche, tout simplement parce que même si la personne ne souhaite pas répondre, la réponse se forme dans sa tête, c'est encore le cas ici.

"Oh, vous enseignez l'histoire ! Chic alors, c'est ma matière préférée depuis toujours. J'aime savoir ce qu'il s'est passé avant nous, qui a contribué à faire du monde ce qu'il est. C'est vraiment passionnant !"

Je suis tout de suite bien plus emballée par cette professeure à drôle d'allure, qui enseigne une matière que j'adore.
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Message par Mlle Denarbonne Dim 19 Juil 2015, 02:04

Si elle le veut, Juliette aurait eu un orgasme. L'accent de ce bout de femme est tout simplement adorable. Juliette frémit et se mord la lèvre inférieur, prenant peu en compte les dires de son interlocutrice. Elle semble juste la rembarrer, mais Juliette en a tellement l'habitude qu'elle ne prend même pas la tête de l'écouter, sauf le passage où la petite madame se dit être de Naxos qui se trouve en Grèce. Une grecque ? Elle est venue à Tsuki parce que c'est la crise ? Enfin là, ça va, sur les îles les affaires marchent correctement. Mais Juliette aime bien les grecques, juste pour leur histoire incroyable et leur sensibilité à l'art, aux mathématiques, aux sports, à la littérature et elle en passe ! La Grèce est un pays tellement riche, Juliette est tellement désolée pour ce magnifique pays qui mérite mieux que cela. Faudrait que l'Allemagne lui foute la paix et qu'elle se débrouille à payer ce qu'elle doit à la France. Bref, notre patriote frôle de nouveau l'orgasme.

Peu après, la jolie petite grecque lui pose une question fatidique. Sa matière ? N'est-ce pas aussi obvious ? Finalement, la demoiselle a trouvé ce qu'enseigne son enseignante. L'histoire-géographie sacrebleu !

Cependant, apprendre cela ne la laisse pas indifférente par la plus des surprises.

La petite grecque : « Ouah putain c'est trop swag sa mère mashallah faut qu'tu sois ma prof' » ; retranscrit Juliette.


Cette fois-ci, c'est la montée au septième siècle. Juliette ne peut s'empêcher de sauter de joie et de la câliner.

Juliette : « Oh mon dieu c'est trop génial ! Enfin une personne censée ! »

Elle la relâche en la regardant avec passion.

Juliette : « Maintenant, allons chercher ce dortoir ! »

On peut remarquer une musique inexistante se lancer. Mlle Denarbonne se prépare à chanter à partir de dix secondes.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR... »

Elle prend la main de la jeune fille, l'amenant directement à l'intérieur de l'Académie.

Juliette : « OUI OUI TU AS BESOIN D'UN TOIT POUR CE SOIR ! »

Elle colle sa joue contre celle de la grecque en continuant à chanter fortement mal.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR OUI IL LE FAAAUUUT ! SI TU VEUX UN TOIT P'R' CEEEE SOIIIIIIR … »

Juliette monte sur la première marche d'escalier.

Juliette : « VOICI LES TOIIIIILEEEEETTES ! »

Elle pointe avec ses deux mains les toilettes des filles.

Juliette : « C'EST ICI QUE TU POURRAS CHIEEEERRR. »

Cette dernière descend et s'avance d'un pas rapide près des toilettes.

Juliette : « VEUX-TU DOOOOONNER TA CHAAAANCE ? »

Elle poursuis en prenant un air tristounet qui se transforme en un visage remplis d'espoir.

Juliette : « A CES WCS QUI N'ATTENDENT QUE TES FEEEESSES ? »

Juliette semble emmerder la rime et répète le refrain.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR... »

Elle revient vers les escaliers en amenant sa future élève.

Juliette : « OUI OUI TU AS BESOIN D'UN TOIT POUR CE SOIR ! »

Grimpe quelques marches.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR OUI IL LE FAAAUUUT ! SI T'VEUX UN TOIT POUR CEEEE SOIIIIIIR … »

C'est alors qu'elle monte de nouveau d'un pas rapide avant de s'arrêter, admirant les murs de l'Académie et en prenant Néphélie autour de son bras.

Juliette : « TEMA MOI CEEEEEEES MURS ! »

Lui montre du doigt certaines beautés de l'Académie.

Juliette : « NE SONT-ILS PAS TELLEMENT VINTAAAAGE ? »

Elle se rapproche très près de son visage.

Juliette : « VEUX-TU DOOOOONNER TA CHAAAANCE ? »

Plan sur le mur de l'Académie.

Juliette : « JE N'AI PAAAAAAAAAS D'IDEEEEE DE RIIIIIIIME ! »

Juliette explose ses sentiments en levant très haut les bras et ne manquant pas de gifler involontairement son acolyte.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR... »

Juliette prend les mains de la grecque collant son front au sien avec un large sourire.

Juliette : « OUI OUI TU AS BESOIN D'UN TOIT POUR CE SOIR ! »

Finit de monter les escaliers.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR OUI IL LE FAAAUUUT ! SI T'VEUX UN TOIT POUR CEEEE SOIIIIIIR … »

Elle tire de nouveau sur le pauvre poignet de la gamine avant de sautiller gaiement dans les couloirs de son nouvel établissement. Pendant le temps d’orchestre, Juliette dit :

Juliette : « Ah ! Ma nouvelle maison est toute jolie ! Tu ne trouves pas ?  »

Sans attendre sa réponse, elle continue son chant.

Juliette : « SES COULOIRS SONT SI LOOOOOONGS, QUE JE N'ARRIVE A EN VOIR LEEEE BOOUUUUUUUT ! »

Se retourne épiquement vers son amie avec un regard des plus déterminés.

Juliette : « VEUX-TU DOOOOONNER TA CHAAAANCEEEEEEEE ? »

Juliette se retourne avec un regard solennel.

Juliette : « A CET ACADEMIE SI BEEEEEELLLE ! »

Et le refrain reprend avec beaucoup plus héroïsme.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR... »

Notre protagoniste met la main sur le cœur.

Juliette : « OUI OUI TU AS BESOIN D'UN TOIT POUR CE SOIR ! »

Se retourne vers la jolie fille.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR OUI IL LE FAAAUUUT ! SI T'VEUX UN TOIT POUR CEEEE SOIIIIIIR … »

Juliette s'empare de nouveau de la malheureuse inconnue et court vite.

Juliette : « Vite, il n'est plus très loin, je le sens ! »

Elle et son amie parcourt des kilomètres et des kilomètres sans se fatiguer. Quel incroyable épopée fantastique vit-elles.

Juliette : « JE SUIS HEUREUSE QUE T'AIIIME L'HISTOIRE ! »

La française court toujours sans lâcher la petite.

Juliette : « SI TU SAVAIS COMME CA DONNE DE L'ESPOIR ! »

Elle s'arrête un instant avant de lier ses deux mains avec la jeune fille tout en la regardant avec une telle intensité avant de la lâcher et de lever les bras au vers le plafond.

Juliette : « ALORS NOUS ALLONS … DONNER ENVIE AUX AAAAUUUUUTRES ! »

Juliette se tourne de nouveau vers l'étrangère en lui lançant un merveilleux sourire et partir en gardant son bras nouer autour du sien.

Juliette : « DEMAIN J'VAIS LEUR, OUI JE VAIS LEUR ACHETER UNE BELLE PASSOIIIIIRE !  »

Juliette lâche finalement la petite dame avant de tenter de marcher, mais par son plus grand désespoir, elle se rétame par terre, ayant marché de travers avec ses gros talons. Un long blanc se suit après cette chute mémorable. Sauf que la chanson n'est pas finit. Juliette se relève fabulosité vers sa copine. Elle hurle encore plus fort alors que la chanson donne encore plus d'intensité.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR... »

Elle avance d'un pas lent et avec élégance, baissant les yeux et léchant une petite larme pour ce moment magique.

Juliette : « OUI OUI TU AS BESOIN D'UN TOIT POUR CE SOIR ! »

Chante-t-elle après avoir prit de nouveau les mains de la petite grecque.

Juliette : « NOUS NOUS DEVONS DE TROUVER C'DORTOIR OUI IL LE FAAAUUUT ! »

Juliette imite magnifiquement bien un chœur d'oie en train de copuler.

Juliette : « IL LE FAAAUUUT! »

Elle continue son imitation alors que la française s'approche d'une porte lambda, s'apprêtant à l'ouvrir.

Juliette : « SI T'VEUX UN, TOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT ! »

En même temps que la musique prenne fin, Juliette ouvre la porte qui présente une salle de classe où il semble y avoir cours.

Juliette : « Merde j'ai oublié mes affaires. »
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