[EVENT CONTEXTUEL] La fin de Tsuki [Banquet de la Serre]

J'étais toujours assis contre un arbre regardant Yumie et une jeune blonde discuter entre elles je me mettais à l'aise en passant les bras derrière la tête et en regardant le toit de la serre.
Les gens buvaient et riaient tranquillement, ça me fit sourire.

J’entendis la porte au loin s'ouvrir brusquement mais je ne m'en inquiétait pas le moins du monde avec le vent qui soufflait dehors. J'allais commencer à me laisser divaguer dans mes pensées lorsque des bruits de bottes semblèrent fuser de tous les côtés, en temps normal je ne m'y serait pas intéressé mais ces bruits de pas n’étaient pas ceux de personnes venant se balader, le claquement sur le sol était trop insistant... trop rapide...

J'allais commencer à me lever lorsque des hommes vêtus comme des militaires fusil d'assaut en main apparurent de tous les côtés. Je ne savais pas ce qu'ils voulaient jusqu'à qu'ils pointent leur armes sur nous, nous intimant de ne pas bouger et de lever les mains en l'air.
N'y connaissant rien en armes et pour pouvoir jauger la situation je m'exécutais en me redressant difficilement sans l'aide de mes mains.

Je ne bougeais pas d'un millimètre et essayais de les compter, je pouvais en voir une vingtaine dans mon champ de vison mais les voix autour de moi m'indiquait qu'ils étaient bien plus nombreux... Sans armes j'aurais put lutter mais là... J'essayais de réfléchir au meilleur moyen de réagir et....

Soudain... un coup de feu ! et un hurlement !
Ils venaient de tirer sur un innocent ! Mon sang se mit à bouillir instantanément et j'essayais de rapidement reprendre mon calme mais deux d'entre eux l'avait bien remarqué et se dirigèrent vers moi alors que d'autres coup de feu retentissait.

Je jetai un coup d’œil sur ma droite et vit un élève que je connaissais pas attraper un soldat à la gorge, Ok... On va la jouer fine alors, il faut qu'on en mette le plus grand nombre hors d'état de nuire avant qu'ils ne réagissent !

Je me laissais faire alors que l'un des deux commandos près de moi essaya de me plaquer un bras dans le dos mais malheureusement pour lui il n'était pas assez sur ses gardes et pensait qu'un élève se laisserait faire... Grossière erreur !
Pendant une seconde je me suis demandé si leur faire du mal était une bonne chose puis je repensa aux hurlement de l'autre fille...

Je me retournai rapidement écartant son bras d'un geste sec et lui envoyant un fulgurant coup de la paume de la main dans la trachée, je l'entendis s'étouffer et vis des larmes monter à ses yeux alors qu'il titubait. J'entendis une branche craquer juste derrière moi alors qu'un deuxième soldat derrière le premier tentait de me viser avec son arme.
Je poussais son camarade sur lui les faisant trébucher tous les deux et j'eus à peine le temps de me retourner pour voir un autre ennemi à une trentaine de centimètres derrière moi me visant avec son arme...
Pas le temps de réfléchir ! j'envoyais mon pied sur la cheville de sa jambe d'appui avec toute ma force et j'entendis un *crac* horrible alors qu'il s’effondrait hurlant de douleur en lâchant son arme, je l'attrapai au passage et me jetais au sol entre les arbres avec lui sur moi alors qu'il était étourdi par la douleur, afin d'éviter d'éventuels projectiles mortels.

J'entendis une voix déterminée,

"Chizuru, laisse tes flammes danser. Mel, tente d'en convaincre un de nous donner un coup de main. Luna, il faut qu'on rejoigne les dortoirs, c'est Ok ? "

Je regardais en direction de la porte de la serre la tête à l'envers il, y en avaient quelques uns qui la gardaient, cela n'allait pas être facile de rejoindre les dortoirs !

Le banquet touchait à sa fin. Les invités, visiblement satisfaits dans l'ensemble, s'apprêtaient à repartir quand un bruit totalement hors contexte et insolite se fis entendre. Des... crissements de pneus ?

Je tendis l'oreille et tournai la tête vers le bruit. Des hommes armés arrivèrent vers nous en nous tenant en joue. Un petit groupe se dirigea vers différents endroit de l'académie, tandis que le reste resta pour nous surveiller.
Mais... Que se passait-il ? Pourquoi ces hommes nous...
Un coup de feu retentit dans l'air, puis j'entendis la voix d'un homme hurler. J'étais tendue.
Soudain, des souvenirs me revinrent soudainement.
Du sang sur le sol... Des gens qui couraient de partout... Des hurlements... Et au milieu de tout ce chaos... lui...
Je fus vite tirée de mes pensées par une autre slave de coups de feu. Je n'eus pas le temps de réagir que je sentis que j'étais plaquée au sol. Je ne pus pas bouger non plus, car le canon d'une arme était dirigée vers mon front.
Merde, merde, merde, que faire...? Je pleurai et j'étais complètement paniquée. Je n'osai pas faire le moindre geste à cause de l'arme pointée sur moi. Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne me tue...

Je réfléchis à toute vitesse en analysant la situation. J'étais dans plaquée à terre, une arme pointée sur moi. J'étais sur de l'herbe, la main près de mon visage, le pouce près de ma bouche....
Avant de ne pouvoir penser à quoi que ce soit d'autre, une voix s'éleva :

- Chizuru, laisse tes flammes danser. Mel, tente d'en convaincre un de nous donner un coup de main. Luna, il faut qu'on rejoigne les dortoirs, c'est Ok ?

Attendez...
Laisse tes flammes danser...
Tente d'en convaincre un...
Herbe...
Sang...
Pouce...
Mais oui ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Mais le seul problème allait être la réaction des invités quand ils allaient me voir le faire... Oh, et puis zut, je n'ai qu'à le faire discrètement, ils ne remarqueraient peut-être rien...
Je me mordis le pouce jusqu'au sang et mis ce dernier dans l'herbe. L'incompréhension se lisait sur le visage des soldats. La végétation pris soudain la forme d'un petit être vivant qui était une femme blonde au yeux bleus. Les gardes eurent à peine le temps de l'apercevoir que d'épaisses racines couvertes de ronces sortirent de terre pour s'enrouler autour d'eux. Le garde qui était en face de moi se débattait avec une racine qui s'était enroulée autour de son cou, l'étouffant. Celui qui m'avait plaqué au sol se retrouva à un mètre ou deux de moi en train de lui aussi se débattre avec les racines. Ce dernier avait dû être projeté de mon dos lorsque la racine était sortie de terre.
D'accord, je confirme, l'attaque de mon esprit n'avait pas été très discrète, mais avec un peu de chance, personne ne saurait que l'invocation venait de moi.

Les soldats étaient à deux doigts de rendre leur dernier souffle.

- Vas-y, je me charge de les achever, je partirait une fois que ce sera fait pour ne pas trop t'épuiser, me dit mon esprit.

Je le remerciait. Je me relevai et me mis à courir en direction des dortoirs. Les soldats avaient dû laisser leur âme quitter leur enveloppe charnelle car je sentis que Nee, l'esprit que j'avais invoqué, était revenue. Je me sentais un peu coupable, car j'étais indirectement complice dans leur mort. Mais ce n'était vraiment pas le moment de ce soucier de cela. Il fallait que j'atteigne le dortoir, et en vie.
Je courrai donc en direction des dortoir, le seul espoir de survie qu'il restait en cet instant qui semblait apocalyptique.

Alors que la banquet semblais bien se dérouler un bruit de crissement de pneus interrompus Sasuke dans sa conversation avec Kyo. Puis quelque instant plus tard, des hommes armé déboulèrent dans la serre ordonnant à tout le monde de se mettre a terre.

Son cœur se mit a battre la chamade, comme il sentait en danger ses vecteurs voulait sortirent d'eux même pour protéger leur porteur. Celui-ci se retenait mentalement, il voulait à tout prix éviter un carnage inutile. Il commençais a haleter et était paralyser. Puis il vit d'autre élèves ne pas hésiter a tuer des gardes pour s’enfuir. Alors quand l'un des soldats s'approcha de l'homme aux yeux vairons, pointant son arme sur sa tête le sommant de s'allonger, le jeune homme céda enfin à ses pulsions meurtrières.

En une fractions de secondes il coupa les deux mains de son bourreau et le décapita grâce à ses vecteurs.
Le tête roula au sols jusqu'aux d'une élève de l'académie.
d'autre soldats se retournèrent et tirèrent sur paradoxe qui se servit du cadavre comme bouclier.
Il tua un des ses assaillant en le découpant en morceaux et lui arracha son gilet par balle ainsi que son arme. Ainsi Il se fraillia un chemins jusqu’à la sortit, en tirant sur les soldats les plus éloigner, et massacrant la poignée suffisamment proche pour ses vecteurs. et put ainsi partir en courant vers le dortoir comme la indiquer le jeune hommes au cheveux blonds.

au total il avait tué 10 soldats avec ses vecteurs. avec son armes il ne put que blessé quelque autres.
a présent le serre qui était si belle a été transformer en boucherie en quelque secondes avec du sang et des morceaux d'être humains éparpiller un peu partout.

EDIT MJ : Alors que tout le monde se démène pour s'en sortir vivant du mieux qu'il le peut, Sasuke reste allongé au sol alors que son agresseur est occupé ailleurs. Celui-ci reste là, à ne rien faire, plongé dans ses pensées... pensées les plus macabres qu'il puisse imaginer....

Bilan des attaques manquées :

-Asch : le coup de paume portée à la gorge du soldat ne lui fait rien, il parvient à reculer sa tête in extremis pour ne sentir que ta peau contre le sienne.
-Shi : la racine de ronce enlace le premier soldat qui parvient à résister à la force de la plante, ne s'étouffant pas. L'autre racine projette le soldat au sol, mais cela ne lui fait rien.

Précisions supplémentaires : un soldat reste bloqué dans une racine de ronce, ne pouvant pas attaquer au tour prochain. Un autre soldat continu de brûler, il perdra 5 PDV à chaque tour pendant encore 2 tours.

alors qu'il était plonger dans ses pensés a réfléchir comment sortir de ce mer.... rmmm ... pétrin

Sasuke reçu un violent coup de pieds dans la tête de la pars de l'un des soldats pour lui sommé de se tenir tranquille. Là de ses vecteurs jaillit et se planta dans la gorge de son asseyant ....

Jusque la tout vas bien si je puis dire ...
cependant en tentant de ce relevé l'homme aux yeux vairons fut confronter a un petit d'ordre technique ; son vecteur resta coincer dans le cadavre du soldats.
L'ironie avec les pointe de flèche c'est qu'elle ne sont prévus que pour un sens : en avant ! elles ne sont pas faite pour la marche arrière ...

alors qu'il tentait de se dégager il entendit un des soldat hurler un ordre :

Soldat ; _ TUEZ LE !
sasuke : _ Ho ho ....

L'élève souleva alors le cadavre par la force de ses bras et s'en servit comme bouclier humains, normalement les protection du soldats devrais arrêter le plus gros des balles. Quoique ... avec sa chance rien n'est moins sur ... Ainsi il pu atteindre la sortit de secours. Là il pu enfin extraire son vecteur du corps du soldats mais le plus gros restait à faire maintenant il lui fallait rejoindre le dortoir.

Des bruits de pas, le silence, puis des coups de feu et des cris. Le banquet si parfait avait rapidement tourné en apocalypse. J'analysais la scène, je ne bougeais pas alors que tout le reste était en mouvement. J'avais envie de me sauver, de me transformer en quelques chose de petit et de me faufiler quelque part à l'abri. J'ignore pourquoi je ne le fis pas d'ailleurs; j'étais comme prise d'une hésitation. M'enfuir et laisser l'Académie avec ses problèmes... ? Laisser des gens se faire kidnapper ou peut-être mourir sans agir ? Ces deux possibilités s'affrontaient dans ma tête et j'étais incapable d'esquisser le moindre mouvement.

"Chizuru, laisse tes flammes danser. Mel, tente d'en convaincre un de nous donner un coup de main. Luna, il faut qu'on rejoigne les dortoirs, c'est Ok ?" cria Ren'.

Je clignais des yeux subitement, revenant à la réalité. Les deux camps commençaient à s'attaquer et j'étais en plein milieu ! Que faire ? J'étais complètement perdue. Cela ne m'étais jamais arrivé une situation pareille, d'habitude j’agissais selon mon instinct. Mais aujourd'hui, je me demandais si le suivre était la meilleure chose à faire... Ren' m'avait demandé de l'aider. Comme j'étais représentante des Saphirs, je possédais des tas de clés ouvrant des couloirs normalement interdits aux élèves.... C'était une bonne idée d'aller là-bas.

Une douleur fulgurante interrompit soudain le flux de mes pensées. J'avais atrocement mal, ma bouche s'ouvrit sans qu'aucun son n'en sorte. Je tombai en arrière sur le coup et me retrouvai assise dans l'herbe. Un liquide rougeâtre coula sur ma cuisse blanche comme de la porcelaine. Un contraste de couleurs effrayant que je ne suis pas prête d'oublier ! Je venais de me prendre une balle dans la cuisse. Je n'avais jamais eu aussi mal de ma vie mais je sentais que je pouvais encore bouger, la balle n'avais sans doute pas touché mon os.

Si je ne bougeais pas, l'assaillant qui m'avait tiré dessus allais m'achever. Il m'avait entraînée dans la bataille alors que je ne savais pas encore si j'allais prendre part. J'avais fait mon choix maintenant, ces stupides humains avec leurs petites armes à feu allaient regretter de s'être attaqués à l'Académie Tsuki. Je regardai brièvement autour de moi et vit que les invités s'étaient réfugiés par terre, ils étaient trop effrayés pour regarder ce qu'il se passait. Je tentai de maîtriser la grimace de douleur que je faisait afin d'articuler quelques mots à l'attention de mes alliés.

"Courrez vers les dortoirs, je vous rejoindrai !"

Aussitôt après je fermai les yeux et me transformai. Je ne pouvais plus marcher ? Pas de problème. Je n'ai qu'à voler. Je priai pour que la douleur n'écourtai pas trop ma transformation et pris mon envol. La souffrance que je ressentais m'avais mis dans un état de rage qui m'était totalement inconnu. Je m'étais transformée en un oiseau noir de la taille d'un merle avec un bel long et extrêmement pointu. J'aurais aimé également m'ajouter des serres aiguisées mais dans mon état j'en étais incapable, elles étaient tellement courtes qu'on aurait pu croire que ce sont des ongles humains.

Je volais très mal mais je pense que les soldats n'étaient pas habitués à tirer sur des petites choses qui volent comme moi. Après m'être élevée en ayant pris le plus de vitesse que je pouvais, c'est à dire pas extrêmement rapide parce que les humains n'ont pas d'aile à la base, et je fonçai vers le soldat qui m'avait amochée. Il allait regretter ce qu'il m'avait fait. Je repliai mes ailes et ressemblait maintenant à un obus noir qui se dirigeait tout droit vers son visage. Je voulais lui crever les yeux.

La débandade... C'est le seul mot qui convenait pour ce qui se passait, les gens couraient dans tous les sens...
Des coups de feu...
Des cris...
Des pleurs....
Des gerbes de sang...
Des gens tombent...

Je secouai la tête en reprenant mes esprit et malheureusement je n'était pas le seul... Je levai les yeux vers le soldat au dessus de moi, la dernière fois que j'avais vu autant de colère c'était....
Ses yeux étaient remplis de sang et brulaient d'un ardent désir de vengeance...

Enculé ! Tu vas crever ! me cria t-il alors que ses grosses mains enserraient mon cou. Ma respiration était coupé et il fallait que je réagisse, je lui trois coup de poings dans les côtes mais il était tellement aveuglés par la douleur qu'il relâcha son étreinte quelques secondes ce qui me laissa le temps de reprendre ma respiration.
Je tâtonnais pour trouver quelque chose pour l'arrêter et je sentis quelque chose de froid, du métal ?! Son pistolet !
J'essayai de le tirer mais rien à faire il était coincé, je réussi tant bien que mal à défaire l'étui retirant son arme et la pointant contre son ventre avec un sourire.
*clic* Aucun coup de feu ne partit et je rappuya sur la détente plusieurs fois.

Il éclata d'un rire macabre ne pouvant plus s'arrêter et se pencha vers moi
"Alors petit ? On arrive pas à tirer ?"
Il me regardai avec folie...

Et j'essayai de rétorquer sans grand succès, au moins si je ne peux pas tirer je peut toujours faire ça.
Je lui donna un coup de crosse avec le pistolet en plein sur la tempe, et heureusement que j'ai eu de la chance...
Il bascula sur le côté et roula au sol je me releva en titubant en regardant mon arme.

Il y avait une petite partie sur le côté droit *Safety* je basculais la partie plastique vers le bas me baissant vers lui en plaquant l'arme sur son crâne *PAN*
Son sang gicla éclaboussant ma chemise.
J...Je venais de tuer quelqu'un...
Pas le temps de penser à ça il faut sauver les autres !

Les deux autres soldats avaient eu le temps de se relever et je me réfugia derrière un arbre pour éviter de me faire abattre.
Je regardais en direction de la porte, le chemin avait été nettoyé par quelques élèves déjà partis, et il ne restait que peu de soldats entre moi et la porte.
J'aurais put fuir... Mais non ! Je ne pouvais pas abandonner les autres !
Il fallait les aider ! Et vite ! Les renforts n'allait pas tarder à débarquer !

Je criais même si c'est quelque chose de débile si on veut rester discret et j'essayais de m'adresser au blond toujours derrière mon arbre
"Le Blond ! Il faut emmèner tout le monde en sécurité !".

Ma respiration...
Des cris...
Des pleurs...
Du sang...
Des gens qui couraient...
Du verre se brisant au sol...

Ouais c'était vraiment la débandade...

Courir... Survivre... Dortoir... C'était les seuls mots que j'avais en tête en ce moment. Je courais le plus vite possible pour arriver au dortoirs. Partout autour de moi, c'était la panique. Des gens hurlaient ou s'effondraient à terre dans une marre de sang pour la plupart. D'autre encore couraient dans tout les sens sans savoir où ils allaient, comme si ils étaient possédés par  je-ne-sais-quel démon. Ou d'autre, comme moi quelques minutes plus tôt, tuaient des soldats ou les immobiliser pour pouvoir passer. J'en vis même un tuer de façon atroce dix soldats, mais, par chance, je ne l'avait vu que du coin de l'œil. Nee m'avait informée que les soldats qui m'avaient agressés n'étaient pas morts, mais que l'un d'entre eux s'était pris dans les ronces. Un poids en moins donc.

Je mis la main sur le petit sac que j'avais emporté. À l'intérieur se trouvait le nécessaire pour pouvoir invoquer mes esprits. Normalement, je ne l'aurai pas emporté, mais une petite voix à l'intérieur de moi, sûrement un de mes esprits, m'avait dit de l'emporter au cas où. Et j'avais bien fait de l'écouter. Je me dis que j'avais quand même de la chance d'avoir des esprits qui n'en faisait pas trop comme bon leur semble et qui me prévenaient si quelque chose tournait mal... Ça me rappellera toujours cet épisode à la forêt, mais je ne préférai pas y penser. Surtout maintenant.

J'essayai tant bien que mal de courir en me concentrant sur ce que je faisait, car des souvenirs vraiment pas agréables revenaient me hanter.
Il y avait des épines énormes partout, des gens qui couraient et qui hurlaient, des gens étalés par terre. Du sang qui couvrait la moindre parcelle de sol. Et puis, lui... Et cette vague d'énergie...
Je chassai ces pensées sombres de ma tête pour me concentrer sur mon objectif : atteindre le gymnase, vivante et en un seul morceau si possible.

Je passai devant le garçon aux magnifiques yeux bleus et à la peau et aux cheveux aussi blancs que du lait. Il essayait de se défendre tant bien que mal contre ses soldats. J'aurai voulu l'aider, mais je ne le fis pas. Je devais arriver en vie au dort...
Un coup de feu retentit.
Une douleur atroce me traversa le bras, puis tout mon corps. Je hurlai de douleur en m'effondrant au sol. je touchai l'endroit de ma blessure. J'avais du sang sur la main. Beaucoup trop, car j'avais la main presque entièrement rouge. Je m'étais pris une balle dans le bras. Une balle perdue sûrement.
Merde, j'aurai dû faire plus attention... J'avais entendu dire que les balles perdue étaient pire que des balles "normales", si vous voyez ce que je veux dire...

Je me relevai tant bien que mal, puis me remis à courir en direction des dortoirs. Je l'avais presque atteint... Presque...

Après avoir réussi à perturber un peu nos opposants, je regardais à tord la réaction des Tsukiens présent dans la serre. Chizuru avait respecté à merveille ce que je lui ai proposé de faire et s'en était allé vers les dortoirs, une de moins, parfait. Ce fut ensuite le tour de Shi de réussir à sortir en direction des dortoirs. Entre temps, j'ai vu Yahiko partir dans l'autre sens, j'ai manqué de l'interpeller mais une lueur dans ses yeux et un petit rictus sur son visage me firent comprendre qu'il avait quelque chose en tête de bien précis, espérons qu'il s'en sorte, c'est tout.

Il reste donc Luna en bataille avec son agresseur, un blond qui se servit de son opposant comme bouclier humain pour rejoindre la sortie. Je considère qu'il est pratiquement en sécurité. Un autre cheveux clairs me fit remarquer ma présence à côté de moi en me parlant. Et oui je sais bien que tout le monde devrait être en sécurité. Seulement je n'eus pas le temps de lui répondre, un type s'était retrouvé étalé de mon autre côté et avais réagit rapidement en donnant un coup de couteau dans la jambe, me la lacérant partiellement. La douleur ressenti alors me réveilla un peu plus que je ne l'étais déjà, ça n'allait pas être simple de courir avec ça. Dans un élan de rage, j'éclatais le talkie-walkie cassé dans ma main pour récupérer la batterie au sol, c'était beaucoup mieux maintenant. La tenant dans ma main gauche, je plaquais la droite sur le poignet du type au couteau. Il suffisait que je vide entièrement cette pile 9V en l'amplifiant par mon corps à résistance 0 Ohm, et il finirait brûlé de l'intérieur. Rien ne fit hésiter. Pourquoi hésiter d'ailleurs ? C'est inconcevable !

Je marchais ensuite vers la sortie, reprenant la où je n'avais pas pu commencer en direction du type planqué derrière l'arbre.

Ouais je sais ! Je m'occupe de faire un passage pour Luna, je vais chercher Mel, toi, donne un coup de main à la prof timbrée juste là avant qu'elle ne soit abattue et foncez au dortoir !

En avançant, j'attrapais une des carabines d'assaut qui traînait par terre, la balançant dans une vitre en hauteur qui se brisa à l'impact, laissant de nombreux morceaux de verre tomber.

Luna ! Envol toi par là haut dès que tu peux !

Je venais trouver Mel qui n'avait pas bougée depuis le début du bordel, surement complètement sous le choc. Je la secouais en lui disant de venir avec moi puis je pris sa main en espérant que l'on ai le temps de sortir avant d'avoir des emmerdes.

La grande majorité des élèves présents dans la serre au début des événements étaient déjà dehors... Yumie était sauve c'était déjà ça...
Des élèves de Tsuki il ne restait que le blond, une fille qui s'était transformer en oiseau, une prof déjantée et complétement perdue, la fille avec qui discutait Yumie et moi.

Il y en avait tellement d'autres à sauver...J..Je ne pouvais pas les laisser là !
Le blond me sortit de mes pensées,

Ouais je sais ! Je m'occupe de faire un passage pour Luna, je vais chercher Mel, toi, donne un coup de main à la prof timbrée juste là avant qu'elle ne soit abattue et foncez au dortoir !

Je ne pris pas le temps de réfléchir et fonça vers la prof en évitant soigneusement les deux autres qui ne voulaient pas me lâcher en slalomant à travers les arbres, les branches me fouettaient le visage mais peu importe... Il y avait qu'une chose d'importante, la sauver !

J'arrivai juste devant elle et...et.... le cadavre avec lequel elle était en train de parler ?! Mais elle est complétement malade ?!

Pas le temps de réfléchir à ça je me précipitais vers elle. Elle semblait en pleur et sa main était bandée avec je ne sais quoi mais était ensanglantée. Elle gémissait de douleur et je la prit par les épaules pour la redresser en lançant rapidement d'une voix inquiète,
" Ça va ? On doit se dépêcher de te mettre à l'abri !"

Je lui empoignant le bras prêt à partir en courant mais je vis le pistolet du cadavre qu'elle essayait de draguer, je le retira de son étuis pour le mettre dans ma ceinture en faisant attention pour qu'il ne tombe pas le temps que je rejoigne la porte. Ça peux toujours servir !

Je lui intimais de me suivre,
Par ici ! On a pas le temps pour ça !
Je lui serrait le poignet assez fort pour ne pas la lâcher... car si cela arrivait s'en était fini pour elle...

Je couru en direction de la porte me faufilant entre les arbres en la tenant fermement. Je me retourna pour la regarder
"Allez ! Tient bon ! On y est presque !" et nous continuâmes alors que je lui tenait toujours le poignet.

Je passais juste à côté du blond qui était en train de ramener la fille avec qui discutait Yumie toute à l'heure,
"Dépêche toi !" lui lançai-je sans m'arrêter en zigzaguant jusqu'à la porte pour tenter d'éviter d'éventuels tirs dirigés contre nous.

Arrivés à la porte je fonça dedans, un bras devant le visage, ce qui la fit s'ouvrir avec fracas, éclatant la vitre et faisant voler des éclates de verre, je m'arrêtais quelques mètres plus loin et vérifia qu'aucun ennemi n'était dehors. Puis j’aperçus un des élèves, je lui lâchait la main et la regarda droit dans les yeux en parlant d'une voix forte et assurée,
"Continue de courir ! Vers lui !" Je pointais Sasuke du doigt, "Surtout ne t'arrête pas et suit le !"
Je lui poussais le dos et retourna à la porte restant dans l'embrasure et vérifiant que le pistolet était toujours en place et que le cran de sûreté était mis tout en reprenant mon souffle.

Le blond était en train de revenir avec l'autre fille et je regardais où je pourrais aller d'autre pour aider quelqu'un mais ils semblaient que les soldats avaient retrouver un semblant de coordination et ils me barreraient la route si j'y retournai...
J'ai failli foncer dans le tas, j'aurais put utiliser mon pouvoir pour en tuer un maximum... mais un maximum n'était pas suffisant, sinon les autres ne pourraient jamais s'enfuir....
Et les renforts ennemis allaient bientôt arriver, je risquais de me retrouver prit au piège...
Je jurais en envoyant un coup de poing contre la porte...

J'allais devoir abandonner des personnes... et ça je le regretterais toute ma vie....
Je me résigna à attendre le blond pour fermer la marche derrière eux et rejoindre les dortoirs avec les autres...

Sasusuke avais enfin réussi a s'extirper de se piège, et dirigeais e courant le plus vite qu'il lui était possible dans le couloir en direction de l'aile est vers les dortoir, jusqu’à ce qu'il entendit qu'on parle de lui.
Il s'agissait de Asch l'élève qu'il avait vu discuter avec Elisan au bars la vieille lors du bal. Il le pointait du doigt et indiquait a la prof un peu déjanter de toute a l'heure, qui avais raconter la vie de son chat scatophile a une élève qui était en pleine dépression, de le suivre.

"Continue de courir ! Vers lui ! . Surtout ne t'arrête pas et suit le !"

En entendant cela, l'homme aux yeux vairons marqua un temps d'arrêt pour attendre la prof qui semblais avoir un coup dans le nez.

_ T'inquiète pas je vieille sur elle (fit Sasuke a Asch, puis se dernier fit demi-tour ) mais attend ! revient ! mais qu'est ce que tu fou !

Il n'obtenus aucune réponse de la pars du jeune émeraude . Pire vent que ça tu meurs !
Visiblement le garçon au yeux saphirs attendait quelqu'un ... mais si il restait la il allait se faire encerclé par les soldats. Que faire ? l'aider ?

En réfléchissant Sasuke remarqua que la prof était blessé notamment a la main ainsi qu'a la tête. Le mieux était déjà de la mettre à l'abris au dortoir comme il l'a promis. Pour la suite ? on verra plus tard. ! Maintenant on fonce !
A présent ils étaient presque arrivé à l'interna.

Le brouhaha était très grand au moment ou tout le monde avait sortis son power pour tuer, déchiqueter ou même décapiter les agresseurs, moi j'avais congelé mon assaillant et je voulais sortir par la porte de derrière mais... une grande douleur arrive dans mon bras, je n'eus pas le temps de regarder qu'une seconde douleur arrive un peu plus haut... j'avais trébuché par terre comme une pierre et je vis alors du rouge, un rouge couler sur l'herbe et commencer à recouvrir tout le sol autour de moi. Je regardais alors mon bras droit... la manche blanche de ma chemise était rouge, un rouge vif qui se répandait sur mes vêtement, le sol et tout ce qui pouvais être atteint... il ne fait aucun doute que j'ai pris une balle... ou plutôt deux et la douleur devient de plus en plus grande .

Je m'étais relevé grâce à mon bras gauche et tout en déviant un peu je couru vers la porte de l'académie. J'avais presque passé celle-ci quand... BAM.

Je tombais encore au sol glissant sur le carrelage de l'académie. Cette fois c'était mon épaule droite qui me faisait souffrir le martyre, j'étais en train de serrer les dents alors que le mur devenait rouge de mon sang. Il allait peut être me poursuivre non ? Merde, faut que je me bouge !

Je calais alors ma main sur les trois trous fait par les balles et j'utilisais mon pouvoir pour créer une couche de glace afin de calmer l'hémorragie . Ne craignant pas le froid j'avais un avantage cependant, il me fallait mieux que ça... Je voulais aller sur le toit pour brouiller la vue de ses cons avec ma neige mais.... je ne suis plus en état...

Je me relevais alors péniblement avant d'emprunter un couloir un peu plus à l'écart afin de rejoindre l'entrée du bâtiment des dortoirs. J'allais surement devoir passer par le dortoir Rubis.