Premier contact [PV Aïky - Terminé]

Rappel du premier message :

Un après midi classique. Je me ballade dans les couloirs en veillant à ne pas me perdre, et essaie de me familiariser avec ce nouveau foyer. J'observes les gens autours de moi, regarde derrière leurs yeux, analyse leurs tons de voix brouillé par celui des autres. Je guette qui ont des comportements dominant, et qui sont plus docile. Ceux qui se sentent bien, et ceux qui se semblent seul. Si ça ne tenait qu'à moi, j'irais voir ces dernier. Mais je ne les connais pas, je ne sais pas si ils sont effectivement seul, où si ils attendent quelqu'un. Et puis, je ne suis pas un héros. Si je m'engages à soutenir quelqu'un et ne pas le laisser seul... Pourquoi je ne ferais pas la même chose pour tout les autres ?

Jouer aux élèves cool et sociable est contraire à mes principes et à mon caractère. Je suis fais pour être discret et dans le coin d'une pièce. Pas entouré et rire à gorge déployé. Il est trop tôt pour que je change comme ça. Beaucoup trop tôt... Mais bon. On verra bien. Peut-être que l'Académie me décoincera, peu importe tant que cela ne me dérange pas.

Je décide alors de faire un tours aux casier. Sans vraiment de raisons. Juste pour constater si mes affaires sont toujours en ordre, si il y a des choses à tiré, des améliorations à faire. Ou même des lettres qui me seraient parvenus.

Je me poste alors face au casier. Je tries mes affaires, les réorganises. Je m'occupe comme je le peux, en soit.

HRP:

A défaut de pouvoir voir, je l'entend s'abaissé à mon niveau pour m'énoncer de sa tendre voix :

" Ce n'est pas grave Revan, ne t'en fais pas ! Nous ne sommes pas blessés , c'est le plus important ! "


Pour le coup, elle parvient rapidement à me détendre. Elle est douce, rassurante, bref, elle à tout ce qu'il faut pour attendrir. D'ailleurs, elle dépose sa main contre mes cheveux, ce qui me provoque un agréable frisson. Une petite voix quémande de longue papouille, mais ce n'est ni le moment, ni l'endroit et certainement ni la personne pour ça ! Je garde donc les bienfaits de ce gestes pour moi, bien qu'au fond j'aimerais qu'il dure.

Et puis c'était très "mignon" tes excuses, Aligatô

Je suis surpris de l'entendre dire "mignon" en Français. Certes sa prononciation est un peu bancale, d'autant plus qu'ici nous devons tous parler anglais. Mais pourtant, je trouve qu'elle se débrouille bien... Bon ce n'est pas comme si c'était un mot avec un R. Il est bien connus que les Japonnais aient beaucoup de difficulté à prononcer la langue Française, surtout les R. D'ailleurs, en y repensant, c'est vraie que sa prononciation de "Revan" ressemble plutôt à "Lévan" ou "Lévanu" ou encore " Lévan' ". Ce qui me fit sourire. Je me redresse alors en lui prononçant :

" Arigatō, Aïky-chan ! " [Cette fois-ci tout est parfaitement prononcé, avec les intonations/exclamations bien japonaise]

Je reprend mes esprits, puis lui sourit tendrement. Je lui propose alors de poursuivre la visite d'un signe de main, la laissant ouvrir la marche avec galanterie. Lorsqu'elle passe à mes côtés, une question me vient alors pour reprendre une discussion.

Au faite Aïky... Pardonne mon indiscrétion et ne le prend surtout pas mal. Mais tu as de jolies cheveux blonds alors que tu es Japonaise... Tu aurais un parents étranger ? Je veux dire, je n'aime pas que l'on s'attarde sur les clichés, mais il est connus que vous soyez tous bruns ou avec les cheveux noir. Après je ne sais pas si c'est vraie, mais je pense que c'est aussi pour ça que dans votre culture et vos dessins, vous mettiez des couleurs de cheveux de toute sorte ! Encore une fois il n'y a aucun mal à ça, tes cheveux sont très jolies et te vont bien ! Je suis seulement curieux et cherche à en savoir un peu plus.

J'achève mes mots en lui souriant tendrement. Je ne veux surtout pas qu'elle pense que je la juge ou que je discrimines ses cheveux ou je ne sais qu'elle autre conneries. C'est vraiment de la pure curiosité, car ce n'est pas du tout commun d'avoir une Japonaise blonde. Après certains aiment se teindre les cheveux ou se faire des couleurs. Mais ses cheveux semblent bien trop pure pour être souillé d'une coloration.

HRP:

Elle m'esquisse un sourire suite à ma question, pour finalement me répondre :

" C'est vrai , une japonaise blonde c'est pas courant du tout. C'est même très mal vu... et souvent associer à une malédiction. Pourtant je ne sais pas pourquoi je  suis comme ça. Mes deux ... parents .. étaient deux japonais normaux , aux cheveux noirs et aux yeux foncés aussi. Je ne sais pas d’où je tiens cette couleur là... je crois même être bien la seule avec cette couleur de cheveux parmi mes ancêtres ... "

Je lui adresse un regard compatissant. Je sens dans sa voix que ces cheveux pourtant si beau, l'ont mené à se sentir "hors de la norme". Je décide alors de lui offrir un sourire réconfortant, pour lui dire d'un ton affirmé :

" Pourtant, tes cheveux sont très bien ! Je ne connais pas tout sur votre culture, mais j'ai toujours pensé qu'au contraire vous aimiez voir de nouvelles choses. Surtout des cheveux blonds. Surtout que votre culture se base énormément sur l'honneur et le respect... Mais peu importe. Peut-être que tu es seulement tombé sur de mauvaises personnes, tout comme bien d'autres. Ça ne doit pas t'empêcher d'avancer. Puis d'un côté, je suis content. Parce que malgré ce que tu as pu subir, tu assumes toujours ta chevelure. Et c'est le plus important, ça démontre une certaine force en toi ! Surtout qu'ils te vont vraiment bien. Et puis là..

J'accélère le pas pour m'arrêter devant elle, et profité des lueurs extérieur ainsi que de la brise pour analysé de nouveau les traits de son visage et de son regard. Oui, ses cheveux lui vont VRAIMENT bien. Je reste planter là quelques instant dans l'unique but de la regarder. Puis je lui sourit et lui dit d'autant plus convaincus :

" Je confirme ! Les lueurs doré de tes cheveux couplé par les reflets chaleureux du soleil. S'accordent vraiment bien à la douceur de tes traits et à la tendresse que tu dégages. On pourrait même dire que tu es pure ! " [Je marque une petite pause, puis lui fait un clin d'oeil avant de lui dire d'un air taquin] " Je jalouse d'avance la personne qui fera chaviré ton cœur fragile ! "

Puis je lui tourne de nouveau le dos, pour poursuivre la marche comme si de rien n'était. Je ne me rend même pas compte du nombres de compliments que je lui fait. Je dis seulement ce que je pense. Elle est mignonne, et ses cheveux la rend d'autant plus belle. C'est un fait comme un autre et ça ne veut pas pour autant dire que j'éprouves quoi que ce soit. Pour le moment du moins.

Alors que nous reprenons notre marche, Aïky me demande curieusement :

" Mais parle moi de toi , Revan : Je ne sais même pas ton age ni si tu as des frères et sœurs ! Je ne connais pas très bien la France mais peut être que je connais le nom de la ville ou tu as vécu ? "

Hm... Au moment de répondre aussitôt, je me frêne pour lui lancer un regard inquisiteurs et ainsi percer ses yeux. Ce sont des questions trop banales. Le genre de questions que l'ont pose lorsque nous sommes en manque de sujets de conversations, mais dans notre contexte actuel, ça m'étonnerait vraiment que ce soit le cas. Il est bien plus probable que je l'ai mit mal à l'aise et qu'elle s'enfuit avec les premières choses qui lui passe par la tête. J'espère seulement qu'en la regardant, elle aura compris que je l'ai compris.

Je n'insiste pas, et me concentre alors sur ses mots. On me demande mon âge ? C'est comme me demander de jouer. Après tout, on ne demande pas mon âge, on le discerne ! Je lui affiche un sourire des plus malicieux, avant d'énoncer

" Et bien... Qu'elle âge me donnerais-tu ? Je parais plutôt jeune physiquement non ? Pourtant j'ai pas l'air d'avoir la "tête" d'un ados qui découvre encore la vie. Quelle serait mon âge alors ? Mystère~ [J'affirme d'autant plus mon sourire, tout en pouffant un petit rire] Pour tes autres questions, j'ai une sœur et très récemment un petit frère. Mais c'est pas comme si j'avais toujours eu une "vraie famille". Pour ce qui est de la ville, je doute que tu la connaisse, disons que c'est à une ou deux heures de Paris !

Elle ne cesse de rougir et d'être déstabilisé. Je me surprend d'être amusé par ces touchant signe de timidité. Je papillonne quelques instant face à elle, avant de ralentir le pas puisque... C'est elle qui est sensé me guidé. Une fois à ses côtés, je suis ses pas à son allure, tout en me laissant bercer par les doux flots du vents qui caressent nos visage sans agression. Je sens le regard d'Aïky porter sur mon corps, sur mes traits. Cela me perturbe plus ou moins, mais je n'y prête pas plus d'attention. Après tout, j'avais lancer un jeu. Elle ne faisait qu'y participer.

" Uhm ... je dirais ... 19 ou 20 ans ?  "


Comme d'habitude, le peu de personnes avec qui j'ai l'occasion de jouer à ce jeu, me donne minimum la vingtaine. Certaine, en étudiant mon mental, me donnent même jusqu'à vingt-sept ans. Yeux fermé, me laissant guidé par le sons de ses pas couplé par la chaleur du vent ensoleillé, je lui souris en énonçant

" Nan, je n'ai ni dix-neuf ans, ni vingt-ans. Peut-être plus vieux ? Pour rester dans l'optique que je suis sûrement plus vieux que toi ? Ou alors plus jeune ? Et peut-être dévoilé un aspect plus "innocent" qui trahit l'idée reçus. L'évidence ? Ou l'étonnante possibilité que je sois plus jeune que toi ? Au fond, est-ce que l'âge veut dire quelque chose ? "

Je lui sourit d'autant plus malicieusement au fil de mes mots dont la tonalité reflète de plus en plus mon ressentis amusé. Peut-être que j'arrivais à l'embrouiller, ce qui rendrait la chose d'autant plus amusante. Ou bien au contraire je l'aide dans sa réflexion. Dans les deux cas, cela m'amuse. Puis qu’après tout, je remet en cause la perception des gens à partir d'un élément simple et passe partout. Et puis, pourquoi pas satisfaire mon égo en écoutant les gens me donner plus que ce que je suis ?

Il semblerait que je l'ai embrouillé dans diverses pensées contradictoires. C'était le but, et j'en ricane joyeusement !

" 18 ans ? "

Propose t-elle timidement. Je lui souris tandis qu'elle se perds de nouveau dans ses pensées.

" Nan, pas 18 ans ~ "

Puis elle semble laissé de côté ses pensées pour me présenter un endroit qu'elle semble apprécier. Elle me guide derrière la serre, plus on la longeait, et plus des éléments étaient discernable. Il s'agissait d'un petit jardin assez charmant, quoi qu'assez étroits. Je n'ai jamais été fan de haies ou de buissons, je préfère des chemins vide orné d'éléments. Comme les plaines, les forêts. Ou simplement les jardins de l'Académie, où nous pouvions trouver des arbres par-ci par-là dans des lieux espacé où nous pouvons profiter pleinement de l'air qui nous est offert. Aïky se faufila dans un endroit un peu plus secret, et semble contente de me le présenter. Bien sûr je la suis, et à peine sortie elle me présente joyeusement une fontaine assez vieille. Je m'y avances alors, écoutant les claquements hypnotique de l'eau tout en détaillant la fontaine. Finalement, je passe ma main sur le courant d'eau qui coule, tournant par-ci par-là ma main aussi soigneusement que lentement. Un tas de choses me traverse la tête, et partageant ce moment plus calme avec Aïky, je ressens l'envie de lui transmettre mes pensées.

L'eau. Je n'ai découvert que récemment que l'eau était un élément me correspondant particulièrement. Je ne me focalisais à la base que sur l'air. Sa légèreté, sa liberté. Insaisissable et rebelle, un vif danseur aussi doux que destructeur. Mais l'eau... Une entité si douce, si sensible. Qui peut faire aussi bien preuve d'une grande patience, que d'une grande empathie. L'eau nous réconforte aussi fortement qu'il nous réveille. Mais si l'eau est si bénéfique et bienveillant, une fois trahit, il peut se révéler monstrueux et ravageur. Il peut submerger ceux qui ont abusé d'elle dans de violents torrent, ou dans des flots abondant pour les condamner à une suffocation hystérique aussi douce que mortel. L'eau est aussi tendre que puissante. Aussi délicate que violente. C'est un élément si beau et si pure...

Je soupire, et me surprendre à fixé l'eau qui coule de différentes manières. D'abord sereinement en souriant. Puis au fil des mots, le sourire s'affaissent, les souvenirs reviennent, mon regard se perd dans un néant. Des yeux vide où l'ont peut y discerner quelques subtilité qui dansent et s'entremêlent. Chagrin contre colère, l'ennuie contre la haine. Des mélanges malsains qui cohabitent en se bataillant continuellement la place qu'ils convoitent.

A dire vraie, je m'étais tellement perdu dans mes mots et ce qu'ils m'évoquaient, que je n'ai même pas entendus Aïky m'invité à profiter des lieux. Je referme les yeux, soupirant profondément. Je ne bouge pas quelques instant, puis tourne finalement la tête pour ré-ouvrir mes yeux sur son doux visage qui m'observait très certainement.

Je regarde Aïky, me "réveillant" progressivement de mes pensées. Constatant peu à peu sa flagrante inquiétude. Je lui sourit, bien que mon regard trahit certainement le masque que j'essaie de porter. Douce et sereine est la voix qui s'échappe de mes lèvres.

" Excuse moi Aïky. Je me suis un peu emporter. Nous disions ?

J'observe les traits de son visage déformer par son inquiétude. Elle ne doit pas se soucier de moi. Pourquoi elle le ferait ? Je ne mérite guère cette attention. Enfin, après tout, ce n'est pas comme si je méritais quoi que ce soit d'autres que l'appellation de "monstre". Je m'avance vers Aïky, à quelques centimètres d'elle. Je ne dis rien, je la fixe seulement dans les yeux, essayant de la dissuader de s'intéresser plus en profondeur à ce passé. Elle ne doit garder qu'une vision d'un gentil Revan mignon tout plein qui aide tout le monde car tout est tout beau et tout coloré.

Lui confier mon passé, c'est nous condamner à une relation nocive où je l'étoufferais d'une perception noir. Elle ne doit pas subir ça. Elle doit me laisser me débrouiller, me laisser me concentrer sur les autres au détriment de moi même. Qu'importe comment ici on me jugera, je ferais de mon mieux.

J'attend patiemment la réponse d'Aïky, admirant son visage et ses yeux. J'espère pouvoir la relever, et la faire avancer. Tout comme j'espère ne pas la détruire de l'intérieur. Elle mérite bien mieux que ça. Mais je me connais... Tôt ou tard, pour une raison ou pour une autre, ça finira mal. Je vais lui faire du mal malgré moi, malgré toute la volonté que j'aurais à vouloir veiller sur elle. Je finirais par la décevoir. C'est toujours comme ça, pourquoi ça changerait ? Les scénarios ont toujours été les mêmes, seuls les acteurs et les contextes ont changé. Je ferais de mon mieux pour ne pas dérivé, pour maintenir l'une les trois carapace intacte. Celle où je suis le type tout gentil qui pensent aux autres et qui en prends soins correctement. Et ne surtout pas finir retranché sur la dernière carapace, formé uniquement des noirceurs que j'ai contenus, et qui feraient de moi un cinglé avide de vengeance et aveuglé par la haine.

Aïky ne doit pas percer cette barrière. Je dois la protéger de ça, je ne peux pas permettre l'audition de mon passé. Elle mérite mieux. Même si elle est douce, même si elle saurait me réconforter. Je ne peux pas prendre ce risque. Quitte à souffrir, je préfère rester le seul. C'est elle qui doit être écouté, elle qui doit être protéger. Elle qui doit être heureuse. Pas un gugu tel que moi qui n'a jamais rien mérité.

Je t'en prie Aïky.

Ne découvre pas ma part sombre.

Le visage d'Aïky se fissure progressivement. Ses yeux brillent de plus en plus chaque secondes. Ton corps si frêle frétille chaque instant. Tu fais un pas.

Non... Aïky, ne fait pas ça s'il te plait...

Tu enchaînes d'un autres pas plus rapide, ses yeux gorgée de larmes.

Ne prends pas ce risque...

Et tu me surprends en me prenant dans tes bras, me serrant dans ceux-ci. Ta main sur ma nuque me provoque un frissons, d'autant plus accentué lorsque tu me penches légèrement tout en montant sur la pointe de tes pieds. Je suis piéger sous ton emprise bienveillante. Tu me tends tes lèvres à mon oreilles.

S'il te plait, ne dis rien et recule... Ne te met pas en danger...

" S'il te plait ... laisse moi aussi t'aider ... "

Tu ne peux pas m'aider... Personne ne l'a pu et personne ne le pourra jamais. De toute façon j'ai toujours perdus tout le monde, même les rare personnes qui, elles, ont pu plus ou moins m'aider. Ne subit pas le même sort Aïky, je t'en pris... Pense à toi, veille sur toi. Je t'en supplie ne m'apprivoises pas avec ta tendresse... Je t'en conjure, ne me fait pas céder sous tes larmes... Tu mérites bien plus que ça. C'est à moi de t'aider, à moi de te soutenir, de partager tes peines. Ce n'est pas à toi de faire tout ça, ce n'est pas ton rôle. Alors s'il te plait recule et renonce... Redevenons les enfants qui courraient dans les couloirs plus tôt. Oublie ce qui à pu m'arriver. Ne pense pas à ce passé, ne cherche pas à le soulager. Cela finira par te faire du mal, cela finira par dévorer tes entrailles. Par te consumer.

Mais ta voix... Si tendre... Tes mains... Si douces... Tes larmes... Si sincère...

Je ne dois pas craquer... Mais mon cœur bat plus fort et tourne ma tête...

Revan... Stop... Elle ne doit pas gagner... Tu ne dois plus céder face à la tendresse... C'est pour son bien...

Mon corps n'écoute pas ma raison... Il serre Aïky contre moi... La pressant à la limite de lui faire mal... Sentant sa chaleur contre la mienne... Sa douceur qui cherche à m'enrôler dans ses chants... Mon corps la serre contre moi, mon visage se cale contre le siens. Je ferme les yeux, et verses une larme silencieuse. Elle ne doit pas gagner, je dois l'en empêcher. Mais ce contact est si bon... Cela fait des années que je n'avais pas ressentis la chaleurs des bras de quelqu'un. A dire vraie, si on oublie les une ou deux fois par intervalle de X années... Alors cela fait même très certainement plus de dix ans que je n'avais plus droit à ce geste si chère...

Incontrôlé, mes lèvres se déposent tendrement à son cous. Longuement. Pourquoi je fais ça ? Pourquoi mon corps fait ça ? Veut-il la remercié le plus tendrement possible ? J'en sais rien...

Je suis piéger contre elle et ce contact chaleureux qui me détend peu à peu. Ma voix murmure d'elle même

" Aïky.... "

Son prénom; mon corps n'eut l'envie que de prononcer son prénom. Alors que j'aimerais la repousser pour son propre bien. J'aimerais lui dire de renoncer, de le lui crier quitte à me faire détester. Mais mon corps en décide autrement. Mon corps à décidé de rester ainsi sceller. Il à décidé de la remercier pour ce geste.

Au fond, n'est-ce pas justement ce que j'ai toujours voulus ...?

" Je suis là Revan. Je vais t'aider ... tu ne seras pas seul ... "


Cette douce voix énonçant des mots aussi sincère que bienveillant me divise en deux. Dans un camps, mon "moi" jouis du bienfait de ces paroles. Dans un autre, une colère monte. La tension mêlé aux souvenirs mensonger.

" Tu n'es pas seul "

Tout les dérivé de ces mots ne sont que mensonges. Peu importe le nombres de gens qui se trouvaient autours de moi. Je finissais toujours seul. Par ma faute, ou par leurs traîtrise. Ces mots, je les ais ouïs encore et encore. Tout comme les promesses d'un avenir meilleurs. Que des mensonges. Les gens sont tous les mêmes, les humains sont tous les mêmes. Ils ne changerons jamais.

Je les hais. Tous autant qu'ils sont.

Alors pourquoi cette larme qui coule le long de ma joue ? Pourquoi cette sensation d'être meurtris une fois encore ? Je n'ai plus à craindre les humains, je n'ai plus à être sensible face à eux. Je préfère entendre un homme hurler à l'agonie plutôt qu'un rat dans les crochets d'un serpent. Parce que les hommes sont tous malsain. Ils nous privent de tout ce qui est beau de toute les manières possible et inimaginable.

Je les hais. Eux et ce qu'ils ont fait de ce monde.

Pourtant une ligne fragile du crâne jusqu'au bassin tremble et gorge mes yeux de larmes passive à l'encontre de ma volonté. Cette ligne qui se meut de battements latéraux comme le ferait la respiration d'un reptile ou les ailes d'un papillons. Mon corps se crispe sous ces émotions contradictoires qui me perdent. Et finit par se détacher des bras d'Aïky.

Ma voix s'élève d'elle même alors que mon regard brumeux témoignent des lueurs valseuse des émotions opposés. Douces, calme. Perdu.

" Tu ne dois pas te soucier de moi. "

Je sens ma gorge se noué à ses mots, mes esprits reviennent progressivement. Et une violente douleur me gifle de l'intérieur. Deux larmes coulent sans que je ne pleures. Je me recule de quelques pas

" Tout vas bien Aïky. Tout vas bien. C'est du passé, et il faut avancer. Ne cherche pas à discerner quelque choses qui n'est plus d'actualité. Ne détruit pas notre amitié en me poussant à la rendre nocive. S'il te plait, laisse moi me débrouiller "

Mes dents serrer dessinent un faux sourire, tandis que mes pieds tournent les talons pour lui tourner le dos.

Je m'apprête à marcher.

Non.

Je m'apprête à fuir.

Je marches, je fuis. Regardant le sol les dents planté les unes dans les autres. Les sourcils à la fois froncé et détendus. Mon corps tout autant crispé qu'en harmonie. Après tout, c'est le seul équilibre qu'il à connut. Tout mon être n'est qu'une addition d'opposés qui se chamaillent sans cesse une place. Un jour je peux caresser la peau d'une femme aussi doucement qu'artistiquement. Le lendemain je pourrais écorché la peau d'un homme pour jouir de ses cris désespéré. Ange ou Démon ? Je n'ai jamais connus la réponse à cette question. Certains voient en moi une lumière juste et protectrice, qui guide dans les chemins sombres. Avant bien sûr de partir pour une raison quelconque. Une majorité d'autres, venant de bien des communautés, m'on rappelé chaque jours que je n'étais qu'un être malsain à fuir à tout prix. Pervers et fous. Manipulateur et destructeur.

Aucun ne m'a compris, aucun ne ma guidé. Et je me félicite d'avoir jusqu'ici survécus. Seul contre le monde entier.

Mais à quel prix ?

Mes pensées et mes pas s'estompent dès lors qu'Aïky attrape mon poignet de sa main brisé par les sanglots. Sa voix vacille et me fend le cœur. Pourquoi. Pourquoi suis-je toujours sensible aux humains... A ces êtres inférieur qui ne m'ont jamais rien apporté... Ces hérétiques égoïstes qui s'égorgent au lieux de se souder.... Pourquoi...

" Je ne sais pas ... par quoi tu es passé, ni les épreuves auxquelles tu as du faire face ou tes peines qui t'ont blessé ... "

Tu n'as pas à le savoir... Tu dois rester loin de ce que je suis au fond. Pourquoi cherches-tu désespérément à brisé une barrière qui te protège ?

" Je ne suis sûrement pas la personne qui puisse t'aider au mieux ... mais ... en tant qu'ami je ne peux pas te laisser dans cet état ... je veux t'aider... Revan ... même si tu ne veux pas parler de ton passé... laisse moi t'aider dans le présent ... tu m'a aider tout à l'heure ... laisse moi te rendre la pareille ! "

Arrête...

Arrête...

Je t'en supplie arrête...

Tu ne peux pas m'aider... Personne ne peut m'aider... Je me suis toujours débrouiller et c'est mieux comme ça... C'est à moi de pensé à vous... Pas l'inverse... Tu vas seulement te faire du mal vainement... Je ne peux pas permettre que les rares être aussi doux que toi puissent être brisé par MA faute... Je suis un monstre, manipulateur, destructeur. Je te ferais du mal malgré moi. Alors je t'en supplie Aïky. Arrête. Arrête d'insister, arrête de me chercher.

Arrête de me torturer !

" On peut s'aider l'un l'autre... tu mérites tout autant que moi d'avoir de l'aide et du soutien ... on peut avancer ... ensemble ? "

....

A ces mots mon corps s'électrise. Une gifle interne d'une violence animale m'a été décerné. Elle m'a brisé. On peut clairement imaginé de larges éclats d'une blancheur translucide se divisé hors de mon corps. Si elle ne me tenait pas la main, et si j'étais tout seul, je serais sûrement à genoux à ne plus savoir quoi pensé. A ne plus savoir quoi faire. A ne plus savoir quoi choisir.

Mais sa main change tout.

Sa main est resté agripper tout du long de ses dires, s'y plantant même un peu plus au fil des mots. Sa douleur qui la fait frétillé, ses sanglots qui la pousse à s'accrocher. Mais pourtant, il y a toujours la douceur de sa peau, et la petite chaleur caché au fond. Une main déterminé à ne pas me laisser fuir. Qui me piège et me contraint de l'affronter.

Comme si elle savait qu'en aucun cas je la balayerais.

Je tourne lentement ma tête pour regarder Aïky par dessus mon épaule. Un seul mot résonne dans ma tête.

"Ensemble"

Un mot qui définis tellement de choses à mes yeux. Qui concerne bien d'autres. Qui en rappellent plus encore. Un mot profond capable de me toucher.

Je regarde Aïky, je ne sais pas quoi dire, ni faire. Je la fixe juste. Ou plutôt, je fixe les couleurs difforment qui brouillent la vue de mes yeux gorgée de larmes. Je la fixe, je refuse de laisser couler cette douleur éprouvante le long de mes joues. Mais rien qu'à la pensé d'être de nouveau dans ses bras, protéger par son désir de me soutenir, mes yeux sont poussé de laissé coulé une multitudes de larmes alors que je me bataille pour ne pas pleurer. Les larmes coulent d'elles-même, elles sont lente, chaude. Et extrêmement salé, au point de brûlé mon visage là où elles tracent leurs lignes émotionnelles.

" Aïky... "

Aïky s'approche... Et brise une nouvelle barrière en venant déposer ses doigts sur le sang brûlant déversé par mon cœur. Elle est là, à quelques centimètres de moi, à effacé du bout de ses doigts doux les fissures de mon masque. Elle me regarde d'un air si compatissant, si tendre... Elle m'hypnotise, il n'y a pas d'autres mots. Elle parvient à approcher l'objectif que j'ai défendus... Comme si j'étais un loup hargneux se défendant au mieux, elle me parcours de ses doigts pour en dissuader mes crocs. Elle m'apprivoise...

Mon cœur s'emballe lorsque je la vois rapprocher son visage... Que fait-elle ?.... Est-ce qu'elle va m'embrasser ?... Non... Elle déposes ses lèvres jouissive sur les cicatrices larmoyante ornant désormais ma peau... De nouveau mes yeux se referme et savoure cette douceur qui m'était jusqu'ici inconnus... Une douceur réclamer depuis toujours au fond de moi... Une douceur qu'elle m'offre gratuitement et sincèrement...

Et ses doigts qui parsèment désormais ma nuque... Frissonnant l'intégralité de mon corps... Elle me baisse la tête soigneusement, lentement. Pour approcher son visage. A ce geste mon cœur s'emballe de nouveau. Ce n'est même plus de l'apprivoisement à ce stade... C'est de la séduction... Je sens ses lèvres chaleureuse se déposer contre mon front. Un baiser si profond, dont j'ai toujours porté énormément d'intérêt. Déposer ses lèvres sur le front de quelqu'un, est un geste si pure symbolisant la veille... La protection...

Elle se recule un peu, mais maintiens son front contre le miens. Je ne sais pas quoi faire. Mais mon cœur me crie diverses réactions... J'ouvre les yeux pour observer les siens, elle me murmure délicatement

" On peut avancer à notre rythme ... nous ne sommes pas obligés de courir... faisons ensemble un pas après l'autre... d'accord... Revan ? "

Mes mains s'animent d'elles-même pour déposer le bouts de leurs doigts sur le visage d'Aïky... Ils commencent à caresser lentement et délicatement les traces de ses larmes que j'ai moi même causer... Peu après mes mains entreprennent de caresser son visage, de le découvrir au toucher... Sentir la douceur de sa peau, la finesse de sa mâchoire. Mon coeur battant à la chamade

" M'aurait elle charmé ?...

Mais ce sont bien d'autres mots que mes lèvres murmurent...

" Si tu m'aides je te ferais du mal... Cette idée m'est insupportable... "

Chercherais-je encore à la faire reculer ?

Non

Cette fois je cherche à l'entendre me confirmer sa pleine présence chaleureuse... Une présence qui semble m'avoir séduit... Mais n'est-ce pas beaucoup trop tôt pour que ces émotions luisent à travers mes yeux ?...

Comment avons-nous pu en arriver là...

Il y à trois heures à peine nous nous rencontrions... On s'est innocemment balader à chaque recoins de l'établissement grâce à sa gratitude... Plus récemment encore nous venions d'officialisé notre amitié... Comment on a pu se retrouver dans une situation si indécente, qui n'a rien d'amicale...? Pourquoi son souffle sucré me fait frémir ? Pourquoi ses doigts doux me soumet si aisément ? Pourquoi cette situation déferle mon cœur ?

Je n'avais nul intention d’éprouver quoi que ce soit pour elle, je voulais au contraire m'en faire une bonne amie et la guidé sur un chemin qui la rendrait heureuse... Pourquoi soudainement je me retrouve à quelques centimètres d'elle à partager, selon ses yeux, un sentiment d'incertitude pourtant désireux...

" Je ne te laisserais pas me faire de mal ... tout comme je ne te laisserais pas seul... "

Des mots... Des promesses... Comme tant d'autres me sont parvenus... Des paroles qui n'ont plus aucun sens pour moi... Mais qui pourtant, me ferons toujours autant de bien à ouïr...

" Je ne te laisserais pas me faire de mal... "

Des mots si puissants... Si engagé... Qui signifient tellement...

" Je ne te laisserais pas seul... "

Cette promesse qui n'a plus de sens... Mais qui est si douce et énergisante...

Aïky relève les yeux vers moi... Et me sonde... Je la sens aspiré dans ses yeux la moindre ligne qui me définit... La moindre imperfection dans ma chaire... La moindre forme de mon corps... Pourquoi cela ne me gêne pas ? Ou plutôt, pourquoi cela ne me gêne plus ? Pourquoi en cet instant mon corps accepte le regard presque indécent d'Aïky ? Pourquoi la laisserait-il me découvrir sans angoisse ?

Ses doigts planté délicatement dans ma nuque me laisse toujours quelques agréables frissons.... D'autant plus puissant lorsque mes sens réveil un contact plus intime... Aïky caresse ma lèvre inférieur, qu'elle avait fixé quelques instant... Son regard perdu... Mais désireux ? A quoi tu penses Aïky... Que comptes tu faire de mes lèvres.... Nous sommes amis non ?.. Il ne va rien se passer d'indécent... Si ?...

Mais ses mots qui résonnent encore dans ma tête... Cet engagement et cette force qu'elle à investis dans sa voix....

Un souffle plus long m'échappe... Mes lèvres s'approchent des siennes, très lentement... Qu'est-ce que je fais ?... Pourquoi je ne pense à rien d'autres qu'à ses mots ?... Pourquoi ceux-ci m'encouragent à m'approcher d'elle si intimement ?.... Pourquoi cette chaleur dans mon corps... Ces battement puissant déchirant ma poitrine ?... Pourquoi... Pourquoi suis-je comme ça...

Mes lèvres frôlent les siennes... Elles sont très légèrement en contact... Mon cœur s'emballe d'autant plus fort, et pousse mes lèvres plus en profondeur... Mes lèvres sont désormais tendrement déposé contre celles d'Aïky... J'en ferme les yeux... Et savoure ce contact qui ne m'a été offert que très rarement... Ses lèvres, aussi douce que sucré, me font chaviré... Ma main droite se dépose au niveau de sa mâchoire, la caressant de mon pouce. Ma main gauche s'enroule autour d'elle chaleureusement, marquant un contact plus réconfortant et protecteur... Je ne sais combien de temps cela va durer avant qu'elle ne me repousse, je ne sais si ce que je fais là est une énorme erreur. Je ne sais rien, je m'aventure de nouveau dans un chemin très dangereux, mais pourtant je suis là, auprès d'elle. Et je l'embrasse aussi tendrement que sincèrement.

Elle a gagné

Elle m'a charmé.