[Event] Halloween Grande roue (PV les inscrits)

Ferme les yeux… Ne pense à rien… COMMENT JE PEUX PENSER A RIEN AVEC L’AUTRE MEUF QUI VIENT DE HURLER A LA MORT ?! J’ouvris les yeux et vis avec horreur un mec s’envoler à travers la cabine, je m’y connaissais pas en médecine mais c’était la mort assurée… enfin à voir si on était haut ou pas, c’était indescriptible avec la vitesse de la nacelle. Cette dernière qui jouait avec nous comme un enfant enfermant des insectes dans une boîte avant de la secouer dans tous les sens comme un abruti. J’avais de plus en plus de mal à garder mon calme, l’autre qui venait de s’envoler, la douleur de l’étreinte et la violence de la vitesse tout était contre moi, contre nous. C’était ça l’objectif ? Halloween, la fête de la peur… je ne m’attendais pas à vivre ça. Ce n’était pas le type de peur auquel je pensais. Alors que je m’enfonçais dans mon siège, une lueur d’espoir apparut, un léger ralentissement je me disais que c’était peut-être enfin terminé… quel idiot. La cabine se relança à nouveau avec une vitesse encore plus grande que jamais et me donnait une envie de tout sauf d’être ici. Le temps passait lentement, une seconde paraissait une minute et ma tête… ma tête je ne la sentais plus. C’était de la torture. L’idée même de respirer était un fardeau mais également la seule possibilité de rester en vie. Alors les secondes défilaient et la douleur grandissait.

La cabine s’était arrêtée et je ne m’en rendais même pas compte tellement j’étais au fond de mon esprit et de ma cervelle vide espérant trouver un peu de place là-dedans. Quand je me rendis compte que je pouvais respirer normalement à nouveau, je sentis un énorme choc. D’une intensité monstrueuse. Niveau physique j’étais habitué à des chocs à cause des explosifs mais mon cœur s’était comme arrêté un court instant. Je sentais une remonté gastrique dans la bouche, mais je ne devais pas vomir ! Il en allait de ma fierté ! J’observais alors les autres sortir de la cabine. N’ayant pas non plus remarqué la disparition de l’étreinte, je pouvais à nouveau me déplacer mais l’envie de vomir grandissait. Alors qu’on devait sauter pour sortir de la cabine, je me rendis compte trop tard que ma confusion m’empêchait totalement d’avoir de bons appuis, c’est donc comme ça que je finis la tête la première au sol, me relevant ensuite à quatre pattes pour vomir ce qu’il restait de mon 4h ainsi que de la poudre comme à mon habitude.

Je me relevais difficilement, les idées troubles et la vision floue. Avant d’observer… Makumo ? Mais… What ? What are you doing here ? C’EST UN COMPLOT ! Il était mort ! J’en étais sûr ! C’était bien trop louche. Je mettais ma main contre mon front histoire qu’elle arrête de bouger dans tous les sens, tout en avançant difficilement vers Makumo.


Je me rapprochais près de lui le poing fermé, indiquant bien que j’étais prêt à avoir des réponses.

J’étais… dubitatif ? C’est ça le mot que les richous utilisent ? Ouais, je crois bien que c’est ça. Je n’étais pas très convaincu, je crois que j’étais presque trop hésitant en fait. La voix de l’inconnu qui résonnait dans tout le parc nous demandait de partir et d’un coup toutes les lumières s’arrêtaient comme une panne d’électricité soudaine. Je ne suis pas théoricien mais ça ne me semblait pas être qu’une coïncidence. Makumo disait-il donc vrai ? J’en sais rien moi, je suis trop con pour ça. Et puis que ce soit les chaussures de Makumo ou sa tête, il ne semblait pas mentir. Seulement je n’aimais pas son air de « regardez-moi je vous ai sauvés » et qu’il le fasse exprès ou pas m’énervait… Seulement,  j’étais un roublard avec un code d’honneur de roublard, je savais quand même peser le pour et le contre et j’avais donc une dette envers lui si je comprenais bien. Je soupirais et me calmais donc.

Toujours avec ce goût de vomi dans la bouche, j’observais les réactions des autres qui semblaient le croire sur parole, surtout Aiky en fait. Elle avait l’air d’être un peu naïve mais c’est ce qui faisait son charme je suppose et c’est en l’observant prendre le pas vers la sortie que je pris la décision de rentrer également histoire de penser à tout ça calmement et de se reposer tranquillement avec un air condescendant.


Je baillais comme un malpropre et commençait ma route vers les bras de Morphée histoire de faire PRESQUE comme si rien ne s’était passé même si mon estomac disait le contraire, c’était une expérience douloureuse pour ce dernier. Si je tenais l’enfoiré qui nous avait fait subir ça à la place de Makumo je l’aurais sûrement défoncé. Mais je doute que ça aurait réglé le problème.  En fait je pense que j’en suis sûr, mes idées sont encore plus débile qu’à l’accoutumé, il faut que j’aille me coucher. J'ai l'impression d'être venu ici pour rien finalement, juste subir ça c'était... de la violence à l'état pur et ça c'était mon boulot de défoncer des gens, pas celui de cet inconnu qui s'était joué de nous. Plus j'en parlais et plus j'avais envie de me venger mais c'était impossible. Les poings fermés dans mes poches, remarquant que j'avais toujours mon briquet, j'avançais rapidement avec un peu de colère. Tchao maudit parc.