Ma nouvelle demeure. [Libre]

Ce n'est pas trop tôt... Après plus de 7h de vol, et 1h de trajet en train, je suis enfin arrivé à ce qui me fera office de nouvelle demeure. La première chose que je remarque est la taille de la porte. Cette porte est plus grande que le "South African War Memorial" à Toronto. La seule chose que je me demande, c'est comment je vais ouvrir cette porte. Bon... Ça fait déjà 10 minutes que réfléchi à cette question, la seule chose que je dois faire, c'est ouvrir cette satané porte.

Enfaite cette porte n'est pas si lourde. Malgré quelle soit imposante avec tous ses ornements, elle reste légère pour un édifice de cette taille. Aussitôt à l'intérieur, la première chose qui me tapa à l'œil était la grandeur du hall. Même avec plus de 100 personnes, on pourrait y être à l'aise. La deuxième chose est l'obscurité et l'humidité des couloirs, exactement l'idée que je me faisais des châteaux européens.

Après bien avoir observé les lieux, je me rendis compte que c'est un vrai labyrinthe. Tous les couloirs qui sont reliés à ce hall. Sans compter l’escalier qui monte sur plusieurs étages. Si seulement j'avais des indications fournies avec cette lettre... Ou même mieux une carte ! Enfin bon me balader dans toute l'académie avec mes valises encombrante ? Mouais... Je préfère éviter...

Il est évident que ma meilleure solution est d'attendre q'un surveillant ou un autre élève passe par là pour que je puisse lui demandé où se trouve le dortoir 7M. Et quoi de mieux que d'attendre un miracle tout en écoutant de la musique ? C'est sur cette pensée que je pris mes écouteurs est lança ma playlist de Ledé Markson.

C’était la troisième fois que je faisais le tour du local d’art, mais rien à faire, mon aiguisoir reste introuvable. Pourtant, je suis certaine de l’avoir oublié ici hier… Je ne vois vraiment où il pourrait être, s’il n’est ni dans mon coffre à crayons de bois, ni dans ma trousse à crayons régulière, ni sur ma table de chevet. Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ? Je ne peux tout de même pas croire qu’il ait décidé de son propre chef d’aller se cacher. Pourtant, s’il n’est nulle part… La seule idée qui s’offre à moi est clair : quelqu’un a dû le trouver et partir avec. Ça n’aurait rien d’étonnant, en revanche, que quelqu’un vienne dans le local d’art, à part Marco peut-être, ça c’est surprenant, mais après tout, pourquoi pas ? Dépitée, je sors du local et referme la porte derrière moi. Je sens que je vais devoir aller faire un tour dans une boutique de fournitures scolaires ou encore d’art plastique.

Pendant que je marche vers les escaliers qui mènent au hall d’entrée, je retire ma veste noire et l’attache autour de ma taille, car je commence à avoir chaud. J’entame ensuite ma descente dans les marches et me dirige vers la sortie du bâtiment avec l’intention de retourner vers la maison Émeraude, lorsque soudainement je perds l’équilibre et m’étale de tout mon long sur le plancher du hall.

Je prends mon temps pour me redresser. Bon ça-y-est, de quoi s’agit-il cette fois ? Lacets, tapis ou autre ? Je jette un coup d’œil aux lacets de mes Converses, mais ils sont bien attachés, donc ce ne sont pas eux les responsables de ma chute. Je regarde ensuite le sol et bingo, le foutu tapis déplacé qui gondole. Trop concentrée à détester l’élément de la décoration, je n’ai même pas pris le temps de regarder s’il y avait quelqu’un d’autre ici.

HRP: