la corneille et le manchot (pv Narok)

Hier j’avais vu Narok se faire arracher le bras par une certaine Lynn sous mes yeux dans la forêt et je l’avais ramené à l’infirmerie pour ensuite partir avant que mes nerf ne lâchent je n’avais aucune envie de craqué devant tout le monde. Avant que je na parte le saphir m’avait tout de même retenu quelque instant

"Noa ? Est-ce que je pourrais venir te voir demain ? Il faut que je te remercie proprement et je ne suis pas en état pour le moment."

J’avais acquiescé par un hochement de tête avant de partir sans demander mon reste. Mon sang froid avait atteint ses limites.

Aujourd’hui était le fameux jour du rendez-vous et je ne vous cache pas que j’avais une boule au ventre tenace au point de me couper l’appétit et que j’attendais le moment fatidique avec une énorme appréhension …

Le truc c’est qu’il avait été plus qu’évasif sur le lieu et l’heure à laquelle on était censé se voir. Non enfaite il n’avait carrément rien dis … maintenant que j’y pense j’aurais peut-être pu lui poser la question aussi …. En tout cas la fin des cours avait déjà sonné et je n’ai toujours aucune nouvelles de lui …. A moins que je ne l’évite inconsciemment. Toute fois me disant qu’il va bien falloir crever l’abcès a un moment ou un autre je me décidais de partit moi-même a sa recherche. Je commençais donc par le dortoir des saphirs. Je me disais que vu tout ce qu’il a vécu son corps doit certainement lui réclamé pas mal de repos. Je volais donc autour du bâtiment en regardant par les fenêtres des chambres de l’étage des garçons … mine de rien il y a quelque saphir qui sont pas mal quand même … bref je m’égare …. Oh mais c’est Oswald ! Reste concentré Noa. A force de recherche je finis par enfin trouver la chambre de mon ami.
Je fis se posé toute mes corneilles sur le toit du bâtiment a l’exception d’une qui se posta la fenêtre du saphir et toqua a la vitre avec son bec.

Après avoir bien longuement discuté avec Archie, enfin longuement était très relatif puisque mes blessures m’avaient rattrapée et que j’avais plongée pour un sommeil des plus profonds. De mon séjour à l’infirmerie, je pense qu’Archie ne n’avait pas pris au sérieux du tout quant à ma demande d’aide pour me recréer un bras. Je savais que s’était dans mes capacités, mais lui semblait se persuader que je restais dans le déni et que je refusais d’accepter mon bras perdue. En tous cas j’avais dormi comme jamais auparavant, d’un sommeil lourd qui m’avait semblé comme une petite mort en m’emmenant dans les ténèbres de l’inconscience, je ne sais pas si je m’étais plus évanoui qu’endormi. Il en reste que je ne me suis réveillé que le lendemain… au soir.  Archie m’avait laissé dormir bien trop longtemps ! Je me levai difficilement, courbaturé de partout à cause du choc que mon corps avait subi. J’évitai tout geste inutile quand je me rhabillai pour ne pas me retrouver convaincue que j’attrapais un truc avec mon bras gauche alors qu’il me manquait une chose essentielle pour le faire, mon bras gauche. Avec mes vêtements de la veille, tachés par la terre et déchirés par endroits je trainai ma carcasse jusqu’à la maison Saphir, je suppose qu’aux vue de l’heure du soleil couchant, Noa ne s’attendait plus à me voir arriver pour lui parler. Je montai dans ma chambre et commença par prendre une douche et me changer, j’avais un t-shirt à manche longue avec un simple caleçon rayé pour couvrir ma pudeur. La manche gauche de t-shirt pendait à mon côté… je ne savais pas exactement quoi en faire… je la laisse pendre ? je l’attache ? *Toc Toc*

Hmm ? Je redressai la tête et porta mon regard vers l’origine du bruit. Une corneille toquait à la fenêtre…  conclusion,  ce n’est pas vraiment une corneille. Je m’approchai et … PUTAIN MAIS C’EST TROP CHAINT A OUVRIR AVEC UNE SEULE MAIN CES PUTAIN DE FENÊTRE BORDEL ! *Gros soupir* c’est pas vrai… calmement je fis sortir un tentacule de sang qui s’occupa d’ouvrir le mécanisme et la fenêtre s’ouvrit.

« Bonjour Noa, entre fait comme chez toi. »

Bon en tout cas le saphir semblait avoir excusez-moi du terme, « la tête dans le cul » ce qui me confortait dans mon idée comme quoi il aurait passé beaucoup de temps à dormir (tu m’étonnes) Lorsqu’il m’avait remarqué il tenta en vain d’ouvrir la fenêtre avec son bras unique pour finalement s’aider de son tentacule …. Je m’abstiendrais de tout commentaire !

« Bonjour Noa, entre fait comme chez toi. »

Quand il me dit ça, est-ce qu’il s’attend à ce que je mette également en T-shirt, caleçon tout comme lui ? Non parce que s’il veut me voir à poil sa peut s’arranger, il suffit de me demander et … Plus sérieusement toute mes corneilles s’engouffrèrent dans l’ouverture pour entrer dans la chambre ainsi je pus prendre forme humaine au milieu de la pièce dos à Narok pour ensuite me retourné dans sa directions afin de pouvoir converser avec lui.

« Salut je te remercie ! »

Je me raclait la gorge pour tenter de chasser et surtout cacher mon sentiment de gêne, non pas par rapport à sa tenue mais par rapport à sa situation actuel. Malgré ce que m’avais dit Archie je ne peux m’empêcher de me sentir coupable par rapport à ça ….

« J’ose te posé la question fatidique …. Comment tu vas ? »

Donc c’était bien Noa, même si la question ne se posait pas vraiment… une corneille qui toque à la fenêtre dans cette académie ça ne pouvait être que lui à ma connaissance. Enfin bon, toutes les autres corneilles de sa Nué se sont ensuite empressé de pénétrer la chambre via la fenêtre ouverte. Mes feuilles sur mon bureau se dispersèrent sous l’assaut des bourrasques dégagées par les battements d’ailes… l’effet était du plus réussi pour son entrée, mais bon j’aurais préféré ne pas avoir à ramasser toutes mes feuilles. Il m’était apparu de dos, petite erreur sur l’arrivé ?

« Salut je te remercie ! »

L’air gêné il se racla la gorge… quoi voir un mec en caleçon ça le gêne ? J’en serais presque choqué si c’était ça.

« J’ose te posé la question fatidique …. Comment tu vas ? »

Je poussai un long soupir fatigué avant de lui répondre. La vérité, je me sentais mal, mal dans ma peau et à pas savoir quoi faire de mes … désormais 5 doigts… .

« Vivant grâce à toi. »

« Ecoute, si je m’en suis sorti c’est grâce à ton aide, je ne pense pas que j’aurais eu la force de faire le chemin tout seul jusqu’à l’académie. Je te dois certainement ma vie Noa. Est-ce qu’il y a quelque chose que je puisse faire pour t’aider ? Quelque chose que tu veux de moi ? Tu peux me demander ce que tu veux je ne juge rien, même si ce n’est pas moral. »

Je le regardais droit dans les yeux, me redressant pour le côté solennelle, je n’allais pas mettre un genou à terre tel un chevalier, mais j’aurais presque pu. Peu importe ce qu’il me demanderait je pense que je le ferais, et puis, je ne le voyais pas me demander de tuer quelqu’un. Je pense plus qu’il me demandera un service plus tard le temps de digérer l’info et d’envisager toute les possibilités. Après tout si c’était de l’argent je pourrais facilement lui offrir une somme rondelette, même si il le savait pas, et sinon je pouvais créer presque tout objet que je veux parmi même les plus précieux donc si sa demande se faisait financière j’y pallierais facilement. Mais je devais m’avouer que je serais assez déçu qu’il me demande de l’argent pour m’avoir sauver.

Il plantait son regard dans le miens et me répondit d’une manière …. Pour le moins …. Solennel.

« Vivant grâce à toi. »

Ouais alors de toute évidence on ne partage pas du tout la même vision de la chose.

« Ecoute, si je m’en suis sorti c’est grâce à ton aide, je ne pense pas que j’aurais eu la force de faire le chemin tout seul jusqu’à l’académie. Je te dois certainement ma vie Noa. Est-ce qu’il y a quelque chose que je puisse faire pour t’aider ? Quelque chose que tu veux de moi ? Tu peux me demander ce que tu veux je ne juge rien, même si ce n’est pas moral. »

Même si ce n’est pas moral ? Il s’attend a quoi venant de moi ? Non parce que je m’inquiète là. Je commence à me demander quelle image il peut bien avoir de moi. Toute fois j’abaissais mon regard au sol, de ¾ par rapport à lui.

« Mouais … avant d’un service ton pardon suffirai largement …Si t’es dans cette état c’est en partit de ma faute. Si je ne t’avais pas distrait par ma présence on n’en serait pas arrivé là. En plus sans ton intervention j’aurais finis aplatit par un tronc d’arbre …

Je portais à nouveau mon regard dans le siens.

Si tu veux mon avis c’est plutôt à moi de te devoir une faveur. (je jetais un rapide coup d’œil à sa manche vide) Même si je ne vois pas si qui pourrais racheter un bras.

Il parut d’abord surpris de ma demande puis baissa les yeux regardant … attend il regarde mon caleçon là ou… ha non il regarde plus bas.

« Mouais … avant d’un service ton pardon suffirai largement …Si t’es dans cette état c’est en partit de ma faute. Si je ne t’avais pas distrait par ma présence on n’en serait pas arrivé là. En plus sans ton intervention j’aurais finis aplatit par un tronc d’arbre … Si tu veux mon avis c’est plutôt à moi de te devoir une faveur. Même si je ne vois pas ce qui pourrait racheter un bras.

C’est vrai que d’un certain côté on pouvait le considérer comme la raison de mon traumatisme, le fait que j’ai dû réagir rapidement pour lui permettre d’éviter le l’arbre m’a mis dans une situation amenant la perte de mon bras. Mais je n’allais quand même pas le laisser se prendre un arbre.

« Je ne peux pas te tenir responsable de ça, si tu n’avais pas été là j’aurais surement perdu quand même ou je n’aurais pas réussi à fuir pour éviter l’affrontement. Le fait est que Lynn’ avait une revanche à prendre sur moi et que… comme elle a des soucis dans sa tête elle en a beaucoup trop fait disons. Donc l’issus n’aurait surement pas été différente, et tu étais là pour m’aider. »

Je m’assis sur mon lit derrière moi ne sachant pas exactement quoi dire de plus pour le rassurer.

« Écoute, si ça peut t’aider je ne vois même pas pourquoi tu aurais besoin de mon pardon mais… considère toi comme pardonné, je ne t’en veux pour rien. Et quand à ma proposition, tu peux prendre le temps de réfléchir, que tu te sentes coupable ou non je te suis quand même redevable. »

« Je ne peux pas te tenir responsable de ça, si tu n’avais pas été là j’aurais surement perdu quand même ou je n’aurais pas réussi à fuir pour éviter l’affrontement. Le fait est que Lynn’ avait une revanche à prendre sur moi et que… comme elle a des soucis dans sa tête elle en a beaucoup trop fait disons. Donc l’issus n’aurait surement pas été différente, et tu étais là pour m’aider. »

Tandis qu’il s’asseyait sur son lit je prenais le temps de réfléchir a sa vision des choses … d’une certaine manière il n’avait pas tort.je relevais les yeux dans sa direction comme interloqué par ses propos.

« Écoute, si ça peut t’aider je ne vois même pas pourquoi tu aurais besoin de mon pardon mais… considère toi comme pardonné, je ne t’en veux pour rien. Et quand à ma proposition, tu peux prendre le temps de réfléchir, que tu te sentes coupable ou non je te suis quand même redevable. »

Un petit sourire en coin crispé e dessina sur mon visage le temps de quelque seconde avant de finalement retrouver rapidement mon air neutre. Il me falloir un peu de temps pour réaliser les faits et accepté cette réalité. Cependant j’étais quand même soulager qu’il n’entretienne aucune rancœur contre moi.

Je te remercie … (je pris le temps de réfléchir rapidement à ses dires) …pour ce qui est de ta propositions …. Vu que tu m’as sauvé la vie juste avant … tu peux considérer que nous sommes quittes.

je te remercie…pour ce qui est de ta propositions …. Vu que tu m’as sauvé la vie juste avant … tu peux considérer que nous sommes quittes.

Il était toujours tendu, crispé, comme si il ne savait pas bien ce qu’il faisait là ou comment il devait réagir. Même si je lui avais dit de ne pas s’en vouloir et que pour ma part je ne lui en voulais pas il continuait de ne pas vouloir de ma proposition. Mais cette fois il l’avait repoussé intelligemment  de manière à ce que si je lui redemande je passe le mec qui force. Et je n’ai pas forcément d’honneur mal placée à la samouraï féodal, ou même de tendance maso à vouloir devoir des services à tout le monde. Si c’est ce qu’il décidait alors je n’allais pas insister. Mais… je me sentais un peu con du coup, c’est pas comme si j’avais un Noa gêné en face de moi et rien d’autre à dire. En conclusion, ça sonnait la fin de la conversation.

Je me levai et approcha de la fenêtre pour lui tenir ouverte.

« Bon si c’est ce que tu décides, pour autant, si t’as besoin d’un coup de main à l’occasion, autre que d’aller secourir une blonde japonaise, hésite pas. Pour le moment je pense que je vais me rendormir en avance pour longue nuit. »

Et avant ça il va falloir que je range tous les papiers qui ont volé à ton entrée... Mais bon ça va pas me prendre plus de 5 secondes, un coup de tentacule et c'est repartie, direction la couette et l'oreiller.

Le saphir ne trouva rien à ajouter face à mes arguments. Ayant très certainement d’autre chose à faire je le vis se relaver et se diriger vers la fenêtre pour m’inviter à repartir. Ayant réglé le problème il n’y a plus rien qui me retenait non plus. Cependant je remarquais enfin qu’il y avait pas mal de feuille dispersé un peu partout dans la pièce. Ceci devait très certainement être de ma faute à cause de mon entré très aérienne.

Je me transformais en tornade de volatiles pour récupérer toutes les feuilles volante avant de reprendre forme humaine avec la pile de papier dans les mains. Vu que c’était moi qui avait foutu le bordel dans sa chambre sa me paraissait normal que je fasse l’effort d’y ranger. Je posais les feuilles sur le bureau le plus proche et posa le premier objet lourd qui passa à ma portée dessus pour éviter qu’elle ne s’envole a nouveau quand je partirai, sans m’attarder sur leurs contenus. Il y triera lui-même. Si je m’amusais a y lire, ce serais m’enfoncer un peu trop dans son intimités.

Lorsque j’eus finis mon manège je m’approchais de la fenêtre et lança un bref regard a Narok avant de le prendre dans mes bras. Pas très longtemps parce que si je me souviens au barbecue il avait dit a Archie qu’il n’était pas très fan des contacts physiques … ceci dit notre entrainement aux arme me fais quand même douté sur les propos … bref. Je ne serais pas trop fort mon étreinte car si je me souviens bien il s’était quand même fait pété des côtes.

« Merci Narok, …. Sincèrement »

Puis je mis fin au câlin et me transformais à nouveau pour m’envoler par la fenêtre.

Avant qu'il ne parte, il avait remarqué que des feuilles étaient disséminées un peu partout. Il se transforma ensuite et sans partir comme je le pensais, il voletait dans la chambre tout en attrapant les feuilles. J’espère qu’elles n’auront pas de traces de serres. Une fois sa mission accomplie, il repassa dans sa forme humaine et posa la pile de documents sur mon bureau, les autres étant… poussiéreux, il avait dut conclure que c’était le mien. Cette fois il ne prit pas de risque et prit la peine de poser le puzzle que Célestia m’avais offert pour Noël afin de servir de presse papier. Il eut bientôt fini sa séance de rangement et il se dirigea vers la fenêtre, me jetant un coup d’œil succin. Je ne sais pas pourquoi mais se coup d’œil m’avait interpelé, je m’attendais à autre chose maintenant.

Ça ne manqua pas puisqu’il me prit dans ses bras. J’avais bien tenté de l’arrêter mais comme je tenais la fenêtre de la main droite et que interposé un moignon contre un assaut est d’une efficacité toute relative, il m’avait saisi sans que je ne pus l’en empêcher. HA J’AIME PAS ÇA ! Il me serrait pas dans un câlin d’adieu au moins, mais j’avais les poils se hérissaient sur les bras. ON EST PAS INTIME A SE POINT LA BON SANG !

« Merci Narok, …. Sincèrement »

Pas merci à toi ! Je m’en serais bien passé ! Doucement mais fermement, j’avais lâché la fenêtre pour poser ma seule main sur son épaule et le pousser un peu en arrière.

« Sauf si c’est vitale je préfère qu’on ne recommence pas ça. »

Pour moi les étreintes, comme ça c’est sous le coup d’émotions forte, ou avec Lucy, mais pas avec Noa après une discussion sur nos dettes respectives… . C’est intime, c’est presque toujours hérotique aussi un tel contacte. Mon esprit avait des perversités caché que je préférais laisser comme tel, même si c’était Noa, même si c’était un mec, les câlin comme ça, moi ça me fait penser à la suite, et surtout à Lucy… Du coup je fus bien soulagé quand il partit sans en demander plus et que je pus me jeter sous ma couette, avec la force et la prudence d’un convalescent quand même.