L'amour d'un père partie 2 (PV Yasushi)

par Invité Mar 17 Jan 2017, 23:24

L'amour d'un père partie 2

Ce voyage qui avait été à la fois trop long et trop court touchait à sa fin. Archie arriva dans le hall d'entrée après s'être annoncé à l'intercom à l'entrée du manoir des McAlisters. Il avait l'impression que son cœur battait si fort dans sa poitrine que Yasushi pourrait l'entendre. Ils furent accueilli par un vieil homme en habit noir qui ramassa leurs manteaux.

En haut de l'escalier, un homme aux cheveux poivre et sel les attendait. Oh ciel...

- Archibald Junior McAlister!

Archie grinça des dents en entendant son nom complet prononcé aussi durement. En fait, entendre son nom complet tout court était toujours mauvais signe chez lui. Il se plaça par réflexe devant Yasushi, comme en espérant que son père ne le remarque pas tout de suite.

- Tu me laisse un appel téléphonique complètement incohérent et abracadabrant, ensuite tu disparais sans donner quelconque signe de vie pendant des mois! Maintenant, tu te repointes ici comme s'il ne s'était rien passé? Donnes-moi seulement une raison... Une seule bonne raison de ne pas te déshériter sur le champ. As-tu pensé à ta pauvre mère?

Le professeur n'eut pas le temps de placer un seul mot dans la tirade son père. Typique, ça... Heureusement une autre voix se fit entendre.

- Chéri, je t'en prie!

Une dame aux cheveux châtains, habillée d'une robe sobre, mais élégante se joignit à eux. Elle avait les mêmes yeux qu'Archie et la même douceur dans sa voix.

- Tu étais morte d'inquiétude quand il a disparu, ne vas-tu donc rien dire?

- Je peux dire que je suis ravie de le voir de retour. Toi en tant que son père, tu devrais l'être également.

Sans regarder Archie, le regard du père se porta sur le jeune homme blond.

- Qui es-tu?

Il demanda ceci d'un ton neutre, mais son regard allait et venait entre lui et Archie avant de secouer doucement la tête.

- Tu es trop vieux pour être le bâtard de mon fils, qui es-tu?, répéta-t-il, regardant l'adolescent dans les yeux.

(c)Rin sur Epicode

par Invité Mer 18 Jan 2017, 16:49

L'amour d'un père

Partie 2

L’univers dans lequel m’avait amené Archie était en train de me faire des sueurs froides dans le dos. Une maison qui faisait deux fois la taille, si ce n’était plus, de celles que j’avais vues jusqu’à présent, des personnes qui ne parlaient quasiment pas et semblaient tellement… tellement… je ne savais pas comment les décrire tant c’était bizarre ! Mais cela ne faisait naître en moi que de l’incompréhension, contrairement à ma rencontre avec un homme aux cheveux poivres qui descendit nous rejoindre en appelant Archie par son nom complet. La colère monta très rapidement alors qu’il continuait à parler sur un ton dur pendant qu’Archie tentait de me cacher :

- Tu me laisse un appel téléphonique complètement incohérent et abracadabrant, ensuite tu disparais sans donner quelconque signe de vie pendant des mois ! Maintenant, tu te repointes ici comme s'il ne s'était rien passé ? Donne-moi seulement une raison... Une seule bonne raison de ne pas te déshériter sur le champ. As-tu pensé à ta pauvre mère ?

- Chéri, je t'en prie !

Cette voix qui avait enfin arrêté ce que j’imaginais sans peine être le paternel de mon père de cœur venait d’une femme douce et à l’allure plus jeune. Je savais désormais de qui Archie tenait ses yeux et sa douceur. Pensivement, mettant ma colère de côté pendant un court instant, je remerciai cette femme pour cela. Je revins cependant très vite sur le personnage détestable qui reprit à l’adresse de sa femme :

- Tu étais morte d'inquiétude quand il a disparu, ne vas-tu donc rien dire ?

- Je peux dire que je suis ravie de le voir de retour. Toi en tant que son père, tu devrais l'être également.

Et toc ! Voilà qui était bien parlé ! Malheureusement, cela eut aussi pour effet qu’il porte son attention sur moi. Je n’avais pas peur, mais j’avais cruellement envie de lui foutre une patate dont il se souviendrait toute sa vie. Bien entendu, la question qu’il me posa était légitime, mais la suite le fut beaucoup moins. Après avoir nous avoir regardé tour à tour, Archie et moi, il reposa sa question :

- Tu es trop vieux pour être le bâtard de mon fils, qui es-tu ?

Du coin de l’œil, parce que je ne le quittais pas du regard qu’il avait planté dans mes yeux, Archie me fit signe de rester poli. Ah ? Il le fallait. Ben autant le faire à outrance alors, non ? Prenant sur moi-même pour sourire comme ironiquement, je fis une révérence en lui répondant, espérant qu’il regardait les informations :

- Ô mon seigneur, je suis le prince des voyous que le père ne veut pas laisser en paix et qui s’est enfui pour vivre sa vie. Je suis Yasushi Lelph, enfant miséreux dont Archie souhaite s’occuper. J’espère que cela ne vous pose aucun problème ?

Je le mis au défi de répondre quoi que ce soit par un regard que je voulus plus blessant que le sien avant de me tourner vers la mère d’Archie en arborant une mine plus sympathique :

- Bonjour, madame. Désolé pour cette scène, mais je ne supporte pas qu’on s’en prenne aux personnes que j’aime. Je suis heureux qu’il puisse compter sur une personne telle que vous.

J’étais sincère et j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas pour ce que j’avais dit un peu plus tôt à son mari.

HRP:

(c) Rin sur Epicode

par Invité Ven 20 Jan 2017, 19:45

L'amour d'un père partie 2

Archie sentait la tension monter à une vitesse effrayante. Il faisait des signes à Yasushi, du regard et des mains pour qu'il restes poli avec le patriarche. Hélas, Yasushi prit l'arrogance pour de la politesse et il ne put s'empêcher de se plaquer la main sur le visage.

- Ô mon seigneur, je suis le prince des voyous que le père ne veut pas laisser en paix et qui s’est enfui pour vivre sa vie. Je suis Yasushi Lelph, enfant miséreux dont Archie souhaite s’occuper. J’espère que cela ne vous pose aucun problème ?

- Seigneur... Yasu..., souffla l'Écossais d'une voix à peine audible.

Il se rattrapa avec la mère, lui adressant des paroles plus sincère.

- Bonjour, madame. Désolé pour cette scène, mais je ne supporte pas qu’on s’en prenne aux personnes que j’aime. Je suis heureux qu’il puisse compter sur une personne telle que vous.

Archibald Senior, quant à lui, fronça les sourcils. Il avait déjà entendu le nom Lelph... N'importe qui qui regardait les infos le savait. Il n'allait pas se laisser impressionner par le voyou en question, passé difficile ou non.

- À supposer que tu sois vraiment le bambin Lelph... Je trouve ça très ironique que comme par hasard, un gosse de rue tombe sous l'aile généreuse d'un McAlister. Je parie que ce n'est pas toi qui a payé les vêtements que tu as sur le dos.

Se tournant vers Archie, le père continua.

- Combien de milliers de dollars as-tu dépensé pour veiller à ses moindres besoins? Combien de fois vas-tu te faire plumer?

- Il ne savait pas avant récemment pour ma fortune, okay? Je crois que ça, ça lui importe peu, répliqua enfin Archie, se sentant s'empourprer devant les accusations de son père.

- Le jour où on t'aura dépouillé de tout, ne compte pas sur moi pour payer pour ta naïveté.

Le père passa à côté de son fils sans le regarder.

- ...Où tu va?, demanda Archie.

- Au travail. Moi j'en ai encore un.

Ne laissant pas le temps à quiconque de répliquer, l'homme ferma la porte derrière lui brusquement. Soupirant, Archie allait se retourner lorsqu'il sentit des bras tenter de l'entourer.

- Ne sois pas trop dur avec lui... Il a une étrange manière de le montrer, mais il se soucie juste de toi, lui dit sa mère avant de s'écarter.

Elle se tourna vers Yasushi, lui adressant un sourire accueillant.

- Je ne sauterai pas aux conclusions avant d'entendre votre version des faits. Prendriez vous un peu de thé?, dit-elle en faisant signe à l'une des dames en uniforme pour aller en préparer.

(c)Rin sur Epicode

par Invité Sam 21 Jan 2017, 03:11

L'amour d'un père

Partie 2

En ramenant mon attention sur le père d’Archie, je vis qu’il avait froncé les sourcils. Bon, il devait m’avoir « reconnu », ce qui se confirma quand il me répondit avant de s’adresser à son fils sur un ton dur et accusateur :

- À supposer que tu sois vraiment le bambin Lelph... Je trouve ça très ironique que comme par hasard, un gosse de rue tombe sous l'aile généreuse d'un McAlister. Je parie que ce n'est pas toi qui a payé les vêtements que tu as sur le dos. Combien de milliers de dollars as-tu dépensé pour veiller à ses moindres besoins ? Combien de fois vas-tu te faire plumer ?

- Il ne savait pas avant récemment pour ma fortune, okay ? Je crois que ça, ça lui importe peu.

- Le jour où on t'aura dépouillé de tout, ne compte pas sur moi pour payer pour ta naïveté.

Alors que le paternel contre lequel je ressentais une colère grandissante s’apprêtait à sortir sous le regard surpris de son fils, je m’appelais au calme. Il était sérieux ? Quand on m’avait parlé de lui, jamais je n’avais pu imaginer que c’était à ce point. Sérieusement, lequel entre mon père et celui d’Archie était le plus détestable ? Certainement n’était-ce pas comparable, mais j’avais envie de lui coller une correction dont il se souviendrait ! Si seulement mon pouvoir avait été tout autre… Si seulement j’avais les mots justes pour dire mes pensées pour toucher cet homme insensible… ! Heureusement, la mère était bien plus douce : enlaçant son fils, elle tenta de le rassurer sur le fait que cet être qui m’avait donné une très mauvaise impression s’inquiétait pour celui qui faisait partie de sa famille. Puis, se tournant vers moi, elle me déclara :

- Je ne sauterai pas aux conclusions avant d'entendre votre version des faits. Prendriez-vous un peu de thé ?

Elle fit un signe sur une inconnue habillée comme d’autres qui partit avant que notre hôtesse nous mène dans une salle étrange. Verte de plantes en tous genres, elle n’était meublée que deux canapés mis face à face, entourant une table basse. Sur le coup, je pâlis de peur de voir mes démons me rattraper. Heureusement, ce ne fut pas le cas puisque malgré les meubles typiques d’un salon, les plantes changeaient tout. Je restai cependant un peu tendu alors que je m’installai aux côtés d’Archie. Je fus cependant soulagé que la peur ne soit pas trop grande puisqu’avec la colère contre le géniteur de mon père de cœur je n’étais pas certain que j’aurais pu retenir l’assassin. C’était tout de même limite tant l’environnement qui m’accueillait était déstabilisant pour moi qui n’était pas habitué à ce genre de choses.

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par Invité Mer 25 Jan 2017, 01:49

L'amour d'un père partie 2

Une fois installés sur de confortables sièges, la servante apporta un service à thé sur roulettes avec diverses pâtisseries: meringues, madeleines, beignets, scones... Elle s'inclina respectueusement avant de les laisser seuls pour discuter. Archie avait grandi dans ce manoir et pourtant après tout ce temps passé à Tsuki, il se sentait comme un étranger dans l'endroit où il avait été élevé. Si ce n'avait pas été de sa mère, il réalisait qu'il n'aurait pas voulu montrer ce lieu à Yasushi. Toujours d'une humeur calme et joviale, la dame McAlister servait le thé, tendant une tasse à Yasushi.

- Prendriez-vous un peu d'Earl Grey avec des scones mon garçon? , proposa-t-elle.

Archie respectait la douceur dont elle faisait preuve. Elle rencontrait un homme comme Pat, vêtu de cuir, portant ses lunettes de soleil et ayant l'air menaçant dans une ruelle sombre qu'elle garderait son sang froid et l'inviterait pour le thé sans jugements. Une grande dame qu'il admirerait toujours. Il accepta aussi sa tasse et les madeleines qu'elle lui offrit, grignotant nerveusement la pâtisserie alors qu'elle s'adressait avec Yasushi.

- Et si je commençais par me présenter convenablement? Je suis Nora McAlister. Enchantée, Yasushi, lui dit-elle avec un sourire.

- Je suis désolée encore une fois pour mon mari. Il ne veut que le bien d'Archie, malgré les apparences. Il n'est juste pas... démonstratif. J'ai cru comprendre tout à l'heure que mon fils compte beaucoup pour vous. Comment vous êtes vous rencontré?

Archie venait d'avaler son troisième gâteau, regardant Yasushi avec un air nerveux. Sa mère les observait tous les deux avec un sourire patient. Par contre... Qu'allais répondre son protégé? Il savait qu'il était assez intelligent pour ne pas révéler les détails sur Tsuki, mais sa mère avait toujours été du genre perspicace. S'il mentait, elle risquait fort de le remarquer.

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par Invité Mer 25 Jan 2017, 02:31

L'amour d'un père

Partie 2

Peu de temps après que nous nous fûmes installés, la servante revint avec un… chariot ? Dessus, le thé et des gâteaux étaient disposés avant d’être placés avec soin sur la table. Je ne m‘y faisais pas. Comment pouvait-on laisser les autres travailler pour soi sans rien faire ? Ce n’était pas dans la normalité que je connaissais ! En même temps, dans une si grande maison si bien entretenue, qu’est-ce qui pouvait bien s’approcher, de près ou de loin, aux ruelles de la ville ? Plein de désarroi, je ne parvins pas à atteindre la bonne humeur de la personne qui nous faisait face. Cette dernière m’offrit une tasse de thé en me vouvoyant. Un peu paumé d’être ainsi traité, mais aussi parce que je ne connaissais pas le Earl Grey, je portai un regard sur Archie. Puis, indécis, j’acceptai silencieusement, prenant simplement la tasse tendue. Alors qu’elle fit de même avec mon père de cœur, je sentis l’arôme qui venait du liquide chaud. Sérieusement… Le café, je connaissais, mais je ne m’étais jamais essayé au thé encore, si tel était bien cela. Cela m’avait toujours semblé être une boisson sans saveur, surtout en voyant des personnes en prendre. Quant aux scones et autres friandises, je n’en avais pas envie par manque d’appétit. Cela serait-il mal vu que je n’en prenne pas ? Tant de questions, tant de mystères… et, surtout, tant de nouveautés.

- Et si je commençais par me présenter convenablement ? Je suis Nora McAlister. Enchantée, Yasushi.

Je lui répondis d’un signe de tête, comme si ma bouche était scellée. Il n’en était rien, mais comment faire pour ne pas paraître sec ou froid. Il ne fallait pas que ma colère contre le géniteur d’Archie passe contre elle alors qu’elle n’avait rien fait de mal. D’ailleurs, elle continua sur ce sujet :

- Je suis désolée encore une fois pour mon mari. Il ne veut que le bien d'Archie, malgré les apparences. Il n'est juste pas... démonstratif. J'ai cru comprendre tout à l'heure que mon fils compte beaucoup pour vous. Comment vous êtes-vous rencontré ?

En observant les deux adultes, je sentis une tension sourde s’installer du côté de mon père de cœur alors que sa mère arborait un sourire … agréable ? Je ne savais pas trop comment le décrire. Mais, de toute façon, n’importe quel sourire ne ferait pas disparaître la douleur que je ressentais face à ce qu’elle me demandait de raconter. Je ne voulais pas en parler. Je ne pouvais pas. C’était trop dur, surtout avec ce que j’avais vécu quelques temps plus tôt. Je posai donc la tasse sur la table avant de baisser la tête comme pour tenter de cacher l’air grave que je prenais. Ce dernier fut de toute façon montré par le ton lourd que je pris pour répondre :

- Il m’a sauvé la vie et il m’aide à venir en aide aux enfants qui vivaient dans le rue.

C’était bref, mais que pouvais-je dire de plus sans toucher les sujets qui fâchaient ? Il faudrait bien entendu que j’aborde la chose un jour où l’autre, mais pas maintenant. Ce n’était pas le moment.

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par Invité Jeu 26 Jan 2017, 03:26

L'amour d'un père partie 2

Yasushi marquait une pause, déposant la tasse sur la table avec un air grave faisant déglutir Archie. Seule la mère restait parfaitement calme, attendant que l'adolescent parle. Le professeur aurait bien voulu juste changer de sujet et passer à autre chose. Finalement Yasushi prit la parole pour résumer bien... sommairement la situation.

- Il m’a sauvé la vie et il m’aide à venir en aide aux enfants qui vivaient dans le rue.

Prenant une gorgée de son thé, la dame déposa à son tour la tasse sur la petite table.

- Je ne chercherai pas à vous forcer de répondre, je me doute que c'est un sujet très douloureux. Je me considère comme une personne bien instinctive, sans vouloir me vanter. Je crois reconnaître les menteurs et les profiteurs. Et vous, mon garçon..., commença-t-elle, regardant Yasushi dans les yeux.

Elle lui adressa un sourire bienveillant.

- N'êtes ni l'un ni l'autre.

Archie soupira malgré lui de soulagement.

- En fait... Nous sommes venus pour une raison bien spécifique... Enfin, je veux dire, je voulais te voir, maman bien sûr, mais..., balbutia le professeur.

- Allons allons, je comprends cela. Tu es un homme maintenant. Tu peux quitter le cocon familial et faire ta propre vie, bien que pour moi, tu seras toujours mon enfant, avoua Nora avec un petit sourire triste.

Elle secoua doucement la tête avant de reprendre.

- Par contre, j'ose espérer avoir des nouvelles de temps en temps tout de même. Mais passons, vous n'êtes pas venus pour entendre une vieille dame se plaindre. Ainsi, Yasushi, vous aidez les enfants en difficultés... Une très noble cause. Si je peux apporter mon aide d'une quelconque manière, je suis tout ouïe.

Archie souria. Il savait que sa mère comprendrait. Cependant, son père allait être un défi de taille. Après tout, sa mère ne prenait pas de décisions sans consulter son mari, mais s'il savait qu'elle ferait tout en son pouvoir pour le convaincre. Il priait pour que cela fonctionne. Il avait fait une promesse à Yasushi et il allait l'honorer!

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par Invité Jeu 26 Jan 2017, 18:36

L'amour d'un père

Partie 2

La dame n’avait pas eu à m’écouter longtemps. En la regardant dans les yeux, je pus constater qu’elle ne semblait ressentir ni colère, ni agacement. Le manque d’informations que je lui faisais subir n’était-il donc pas dérangeant ? Je m’étais préparé à subir des foudres, mais ce qui se passa par la suite n’avait rien à voir avec ces dernières… même si sur le coup j’eus un peu peur :

- Je ne chercherai pas à vous forcer de répondre, je me doute que c'est un sujet très douloureux. Je me considère comme une personne bien instinctive, sans vouloir me vanter. Je crois reconnaître les menteurs et les profiteurs. Et vous, mon garçon... n'êtes ni l'un ni l'autre.

Le sourire qu’elle m’offrait était tellement accueillant… Il me rappelait Erica et les autres futurs parents, mais au centuple ! J’espérais que la présence de son fils n’en était pas la seule raison. Mais qu’avais-je donc à voir le mal partout ?! Bon sang ! Il allait falloir que je me ressaisisse ! C’est d’ailleurs ce que faisait Archie à côté de moi : alors qu’il était tendu comme la corde d’un arc, il commençait enfin à se détendre avant de prendre la parole de manière fort décousue :

- En fait... Nous sommes venus pour une raison bien spécifique... Enfin, je veux dire, je voulais te voir, maman bien sûr, mais...

- Allons, allons, je comprends cela. Tu es un homme maintenant. Tu peux quitter le cocon familial et faire ta propre vie, bien que pour moi, tu seras toujours mon enfant. Par contre, j'ose espérer avoir des nouvelles de temps en temps tout de même. Mais passons, vous n'êtes pas venus pour entendre une vieille dame se plaindre. Ainsi, Yasushi, vous aidez les enfants en difficultés... Une très noble cause. Si je peux apporter mon aide d'une quelconque manière, je suis tout ouïe.

Je voulais lui dire en bloc ce que j’attendais d’elle, mais cela me semblait impossible. Je comprenais pourquoi Archie voulait que je la rencontre pour lui confier les gosses, mais j’avais un doute concernant le paternel. Encore une fois, il me semblait que cette variante pouvait bouleverser bien des projets. Après tout, je n’allais pas mettre en danger quatre gosses en sachant pertinemment qu’il pouvait y avoir un risque quelconque. C’est pourquoi je demandais :

- Si je vous confie des gosses, est-ce qu’ils pourront vivre heureux, sans ressentir le besoin de retourner dans un environnement semblable à celui qui les a accueillis pendant plusieurs années ?

Je ne savais pas si j’avais bien formulé ma question, mais je ne savais pas trop comment aborder la chose. Avec les familles précédentes cela avait été tellement plus simple…

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par Invité Ven 27 Jan 2017, 01:29

L'amour d'un père partie 2

Archie buvait son thé tranquillement, se sentant rassuré par sa mère, mais comme Yasushi, il avait ses doutes. Son père n'était pas du tout un homme violent ou dangereux. Il était au pire absent, au mieux sévère, mais pas injuste selon ses souvenirs. En même temps, peut-être que sa perception était erronée, un peu comme celle de Yasushi concernant ce qui était ''normal'' ou pas, mais encore là c'était une exagération. Comparé à lui, Archie avait vécu une enfance heureuse. Évidemment, Archie comprenait l'inquiétude de son pupille. Il voulait que les enfants se sentent aimés et sachent ce qu'est une vraie famille. Toutefois, il fut quelque peu choqué par la manière dont Yasushi exprimait la demande.

- Si je vous confie des gosses, est-ce qu’ils pourront vivre heureux, sans ressentir le besoin de retourner dans un environnement semblable à celui qui les a accueillis pendant plusieurs années ?

- Maman prendra grand soin d'eux! Et papa... Il travaille beaucoup, il est sévère mais ne les mettrait jamais en danger.

Archie se surprenait à défendre son père, mais aussi, il voulait faire réaliser à Yasushi que même si le patriarche avait bien des défauts, il n'était pas comme la brute ou le géniteur de son protégé.

- Je comprends vos inquiétudes mon garçon... Pour ma part, rien ne me ferais plus plaisir que d'avoir des enfants. Je me sens déjà bénie d'avoir eu Archie bien entendu.

...Mais Archie savait qu'elle en aurait voulu d'autres. Son père aussi d'ailleurs. Ça lui faisait un certain pincement au cœur, mais n'en dit rien.

- Archibald voulait une grande famille lui aussi. Je crois que la notion d'avoir des nouveaux membres dans la famille devrait lui faire plaisir. Il reviendra plus tard en soirée, nous pourrons manger ensemble et discuter davantage avec lui. Il peut être dur au premier abord, mais il faut tenter de l'attendrir un peu, de... dire un peu ce qu'il veut entendre pour le disposer à écouter, expliqua-t-elle.

L'écossais espérait tant qu'à lui que la discussion ne tourne pas à la dispute. Lui retenant Yasushi pendant que la mère retient le père était la dernière chose qu'il souhaitait voir. Il regarda dehors d'un air absent, la température toujours aussi morose et grise...

(c)Rin sur Epicode

par Invité Ven 27 Jan 2017, 02:50

L'amour d'un père

Partie 2

Je ne m’attendais pas à ce que ce soit Archie qui réponde. Mais, en plus de cela, il le fit sans cacher son choc face à ma réponse :

- Maman prendra grand soin d'eux ! Et papa... Il travaille beaucoup, il est sévère mais ne les mettrait jamais en danger.

Bon, au moins je savais désormais que j’avais mal formulé ma question. J’avais encore des doutes concernant le père d’Archie. Je ne me sentais pas de confier des enfants pour qu’ils deviennent aussi renfermés que mon père de cœur. Ils avaient déjà bien trop souffert pour qu’ils subissent en prime les désagréments d’un père absent et mal luné ! Vu ce qu’il avait osé dire à celui que je respectais, je n’étais pas prêt de changer d’avis comme ça. J’écoutai tout de même ce que sa mère avait à ajouter :

- Archibald voulait une grande famille lui aussi. Je crois que la notion d'avoir des nouveaux membres dans la famille devrait lui faire plaisir. Il reviendra plus tard en soirée, nous pourrons manger ensemble et discuter davantage avec lui. Il peut être dur au premier abord, mais il faut tenter de l'attendrir un peu, de... dire un peu ce qu'il veut entendre pour le disposer à écouter.

- Sauf votre respect, madame, je ne suis pas du genre à dire ce que les autres veulent entendre juste pour leur bon plaisir. Loin de moi l’idée de vouloir créer des conflits, mais si c’est pour le bien de mes gosses, je n’hésiterais pas à lui dire ce que je pense en face.

J’avais répondu en la regardant dans les yeux. J’étais sérieux et rien ne pouvait me faire changer d’avis sur ce point. Ce que je n’avais pas dit c’était que je savais choisir le bon moment pour dire les choses quand il le fallait et je n’étais pas du genre à gâcher un dîner chez mes hôtes. Je l’avais prouvé bien des fois. Je me demandais tout de même si mon humeur de plus en plus mauvaise n’allait pas nuire à mes bonnes intentions. Sentant que j’avais besoin d’un break, je demandai le portable d’Archie et sortit de la pièce en m’excusant auprès de sa mère. Guidé par une des personnes en tablier, je montai dans une chambre dans laquelle je m’enfermai avant de m’assoir contre un mur. Seulement là, je me permis enfin de souffler et effacer ce masque de marbre qui figeait mon visage. C’était au point que quelques larmes mouillèrent mes joues avant que je les essuie. Je regardai ensuite l’heure : environ seize heure trente. Devais-je attendre ? Bien que j’eus des doutes sur le fait qu’il soit occupé ou non, je l’appelai. Les sonneries se succédèrent jusqu’à ce que le répondeur se déclenche. Je ressentis un poids énorme sur mon cœur en écoutant cette voix me dire que mon ami n’était pas disponible. Je tentai cependant de ne pas craquer pour lui laisser un message :

- Salut Noa… Je suis bien arrivé chez les parents d’Archie. Je voulais te donner des nouvelles et te raconter un peu ce qu’il s’était passé depuis la dernière fois que nous avons parlé. … J’espère qu’on pourra bientôt parler.

Je raccrochai ensuite pour me recroqueviller sur moi-même en attendant l’appel de mon ami. Si seulement il avait été à mes côtés…

(c) Rin sur Epicode

par Invité Ven 27 Jan 2017, 04:14

L'amour d'un père partie 2

L'Écossais manqua de s'étouffer avec sa gorgée de thé lorsqu'il entendit tout t'abord le ton de voix de Yasushi. Généralement les phrases qui commençaient soit par ''Je suis pas raciste, mais'' et ''Sauf votre respect'' ne finissaient jamais bien. Il se plaqua la main sur le front en ce tournant vers Yasushi qui continua sa phrase sans prêter attention à lui.

- Sauf votre respect, madame, je ne suis pas du genre à dire ce que les autres veulent entendre juste pour leur bon plaisir. Loin de moi l’idée de vouloir créer des conflits, mais si c’est pour le bien de mes gosses, je n’hésiterais pas à lui dire ce que je pense en face.

Archie soupira, le reconnaissant bien là. Yasushi ne passait jamais par quatre chemin pour dire les quatre vérités de quelqu'un. Il craignait justement qu'entre le tempérament du rubis et celui de son paternel il y ait des flammèches si ce n'était pas des explosions.

- C'est bien noté Yasushi, j'espère seulement que vous savez choisir vos combats, répondit la mère.

Comme pour prendre congé, l'adolescent se leva, demanda à Archie s'il pouvait lui emprunter son portable. L'adulte acquiesça, laissant Yasushi se faire guider par l'une des dames de chambre.

Soupirant, il s'adossa contre le fauteuil en fermant les yeux aussitôt que le jeune homme eu quitté la pièce. Avec tout cela il avait oublié de lui donner son cadeau...

- Il me rappelle beaucoup ton père quand il était jeune. Impulsif, dur, mais avec un bon cœur, remarqua la dame.

- Ne dis pas ça à Yasushi... Je ne lui ai pas dit grand chose sur papa, mais... Il ne semble pas l'aimer d'avance, lui dit Archie avec un regard désolé.

- Il comprendra...

- Qui? Yasushi ou papa?

- ...Je crois que cela s'appliquera pour les deux.

Marquant une pause, la mère se tourna vers son fils.

- Tu as beaucoup changé Archie.

- ...J'ai engraissé?

- Non voyons... Tu as mûri, tu sembles plus adulte depuis la dernière fois que je t'ai vu.

- J'aimerais bien le croire...

- Et pourtant... Quelque chose semble peser sur ton cœur. Tu sembles fatigué, à bout... Je suppose que je ne peux pas en savoir plus?

Archie déglutit, déjà parce que la mention de son cœur lui évoquait les pilules qu'il gardait sur lui et aussi il pensait à tout ce qu'il avait vécu depuis l'académie Tsuki. Ça le peinait de mentir et de cacher des choses à sa mère, mais il craignait que même elle ne comprenne pas.

- Je crois que je suis juste fatigué du voyage.

- Je vais alors te laisser te reposer. Ta chambre est toujours entretenue pour qu'elle soit prête pour tes visites.

Il ne savait pas trop si elle le croyait ou non, mais Archie était reconnaissant qu'elle lui permette de partir seul vers ses quartiers. Au moins ça lui donnait le luxe de réfléchir et de prendre son temps pour arpenter les couloirs. Comment Yasushi se sentait-il en ce moment? Il se demandait s'il devrait le laisser tranquille ou lui parler.

(c)Rin sur Epicode

par Invité Ven 27 Jan 2017, 17:47

Après ma petite … comment dire … entrevue avec Achille j’avais regagné ma chambre pour me doucher. Hors s’était justement pendant que je m’affairais à ma toilette qu’une musique provenant de la chambre se mit à retentir : « Linking Park, breaking the Habit »je ne comprenais pas pourquoi la musique de mon portable s’activait toute seul jusqu’à ce que je me rappelle soudainement qu’il s’agissait que j’avais choisi cette musique comme sonnerie et que du coup j’étais en train de recevoir un appel téléphonique. J’eus beau essayer de me dépêcher mais les nombreuses, poches que comportait mon sac de sport me donnèrent du fil à retordre pour mettre la main sur mon cellulaire. Malheureusement lorsque j’y fus enfin parvenu il était trop tard le répondeur automatique venait de ce déclencher. Je reçus sms m’indiquant qu’on avait laissé un message Vocal. Que j’écoutais donc.

- Salut Noa… Je suis bien arrivé chez les parents d’Archie. Je voulais te donner des nouvelles et te raconter un peu ce qu’il s’était passé depuis la dernière fois que nous avons parlé. … J’espère qu’on pourra bientôt parler.

Ho putain de merde, j’ai loupé un appel de Yasushi en plus, bravo ! J’étais encore complètement nus, le corps consteller par les marques que m’avais laisser Achille encore mouiller par la douche envelopper juste d’une serviette humide que je tenais d’une main tandis que de l’autre j’appuyais sur le bouton « rappeler » en espérant qu’il ne soit pas trop tard pour le ravoir.

par Invité Ven 27 Jan 2017, 21:44

L'amour d'un père

Partie 2

Recroquevillé sur moi-même, je laissai mes pensées jouer avec mon esprit. Beaucoup de questions se posaient et, à cela, des réponses de plus en plus farfelues étaient données. La plupart, bien que leur effet négatif sur mon moral fût réel, étaient totalement inconscientes. Mais pourquoi donc est-ce que le simple fait qu’il ne réponde pas me faisait autant mal ? Pourquoi est-ce que je ne me satisfaisais pas qu’il puisse être occupé ou qu’il n’ait pas eu le temps de décrocher ? J’étais totalement débile ! Si réellement cela me faisait un tel effet, pourquoi diable n’achetai-je pas un portable ?! A cette question, ma réponse était unique et simple : si jamais il fallait que je fuie loin de tout et de tous pour protéger les autres, mieux valait que je n’ai pas de portable. Puis, si je devais ajouter autre chose, j’étais encore trop attaché à la rue. Tant et si bien que j’avais encore l’habitude de n’avoir aucun bien et de me débrouiller par moi-même. Bien entendu, j’avais fait bien des progrès depuis lors, heureusement vu tout ce qu’on pouvait me reprocher.

Pensif et renfermé, je n’entendis pas tout de suite le portable de mon père de cœur sonner. En réalité, je ne le réalisai pas sur le coup. Ce n’est que lorsque le bruit me parut incessant que je regardai l’écran lumineux. Là encore, je ne compris pas ce qu’il se passait. Il fallut que je lise trois ou quatre fois le numéro pour que je comprenne enfin et décroche in extremis. Je restai silencieux un instant avant de demander, incertain :

- Allô ? Noa, c’est toi ?

Embrouillé, je n’osai vérifier encore une fois le numéro. Mais, si j’avais décroché c’était parce que je l’avais reconnu. D’ailleurs, je sentais mon cœur battre la chamade depuis lors. Etait-ce réellement normal ? Je devenais fou, n’est-ce pas ? Ou, alors, j’étais seulement un peu nerveux. Oui, ce devait être ça puisque ça faisait longtemps que je ne l’avais pas appelé alors que j’en avais réellement envie depuis ma rencontre avec Renée.

(c) Rin sur Epicode

par Invité Sam 28 Jan 2017, 18:29

Arght ! sa sonne dans le vide, il ne décroche pas … chaque sonnerie passante je sens mon petit cœur battre la chamade … pourquoi il ne décroche pas ? Il fait un malaise, si ça se trouve il était en danger et il essayait de me joindre pour m’appeler à l’aide ? Ho mon dieux je dois prévenir la police, les pompier, l’armé et …. Ho tiens sa décroche enfin !

- Allô ? Noa, c’est toi ?

En entendant ça voix je ne pus m’empêcher de pousser un long soupir de soulagement. Putain j’avais le cœur qui battait cent milles tours …. Au bord de la crise cardiaque, quel idée de m’imaginer des trucs pareils aussi je vous jure !

_ Haaaaa ! Yasushi, j’ai pu t’avoir ! Je suis désolé pour le vent que je t’ai mis mais j’étais à la douche ! D’ailleurs attend deux petites secondes …

Je le fis donc patienter le temps de mettre mon téléphone sur haut-parleur et de le posé sur le bureau afin de pouvoir vaqué à mes occupations tout en continuant de lui parler.

_ Voilà comme ça c’est mieux. Sinon comment tu vas ? T’es enfin arrivé chez Archie ? Le voyage s’est bien passé ? T’as rencontré des gens sympas ?

Tout en lui parlant je profitais d’avoir les mains libres pour me sécher et surtout me rhabillé. Moi je vous le dis, loué sois l’inventeur du haut-parleur !

par Invité Sam 28 Jan 2017, 23:00

L'amour d'un père

Partie 2

Bien que la voix au bout du fil mît du temps à se manifester, le silence ne régnait pas totalement puisque j’entendis un soupir. Il était long, tel un soulagement après une attente trop longue. D’un certain côté, cela me donna la réponse à ma question. Mon esprit, cependant, ne cessait d’émettre des doutes toujours plus sombres quant à cette vérité. Je ne pouvais pas m’en empêcher, comme si quelque chose me poussait à le faire. J’attendis donc silencieusement et avec anxiété qu’on réponde réellement à ma question. Heureusement, Noa ne tarda pas à me répondre :

_ Haaaaa ! Yasushi, j’ai pu t’avoir ! Je suis désolé pour le vent que je t’ai mis mais j’étais à la douche ! D’ailleurs attend deux petites secondes …

Euh… un « vent » ? Parlait-il du fait qu’il ne me réponde pas ? Certainement. Qu’est-ce que cela aurait-il pu être d’autre ? En tous les cas, j’étais extrêmement rassuré. Tant et si bien que je me détendis à un point que je ne me reconnaissais pas. Cela faisait une éternité que je ne m’étais pas autant lâché. Cela était provoqué par sa présence comme par le simple fait qu’il ne m’en voulait pas de ne pas l’avoir appelé depuis tout ce temps. J’attendis donc patiemment qu’il me donne son feu vert pour parler. J’avais tant à lui raconter que je ne savais pas par où commencer. Ce que j’avais fait depuis la dernière fois ? Mes doutes ? Mes peurs ? Ma rencontre avec les parents d’Archie ? Le fait qu’il me manquait terriblement ? Euh… peut-être pas maintenant.
Après un court instant qui me suffit pour me poser toutes ces questions, je recommençai à l’entendre me parler, mais de façon un peu plus lointaine :

_ Voilà comme ça c’est mieux. Sinon comment tu vas ? T’es enfin arrivé chez Archie ? Le voyage s’est bien passé ? T’as rencontré des gens sympas ?

Je pris un petit temps pour me décider sur quoi commencer. Je ne voulais pas l’inquiéter, ors en lui disant réellement comment j’allais ce serait forcément le cas. Les doutes et la peur recommençaient à me tourmenter, mais je le cachais à mon ami. Tendu à nouveau, mais un peu moins qu’auparavant, je lui répondis d’une voix dans laquelle résidaient la fatigue, la lassitude et une très légère pointe de peur :

- Il y a tant à raconter… Là, je suis chez les parents d’Archie. C’est un peu plus petit que l’académie, mais pas beaucoup plus, si tu veux mon avis, tentais-je de rigoler sans réellement y parvenir. On a réussi à trouver une famille pour tous les gosses sauf quatre. J’espère trouver une entente avec les parents d’Archie, mais… ça risque d’être dur…

Je n’osais pas trop en rajouter. Je préférais qu’il me pose ses questions pour que j’y réponde. La confusion me devenait difficile à contenir et, étrangement, je ne savais pas d’où elle venait. Qu’est-ce que j’avais, bon sang ?!

(c) Rin sur Epicode

par Invité Dim 29 Jan 2017, 13:46

- Il y a tant à raconter… Là, je suis chez les parents d’Archie. C’est un peu plus petit que l’académie, mais pas beaucoup plus, si tu veux mon avis,

J’en suis pas sûr mais je crois que ça … c’était un rire forcé … attend il vient de dire a peine plus petit que l’académie ? What ? Mais sa doit être immense chez eux alors !

. On a réussi à trouver une famille pour tous les gosses sauf quatre. J’espère trouver une entente avec les parents d’Archie, mais… ça risque d’être dur…

Vraiment ? Qu’est ce qui te fais dire ça ? En tout cas je suis content que tu ai pu trouver un foyer pour tout ce petit monde !

Tiens ! ça me donne une idée justement ! Lorsque j’eus finit de me rhabiller je m’emparait de veste ainsi que de mon téléphone, enlevant le hautparleurs pour mettre mon portable contre mon oreilles et tout en échangeant avec mon ami, je quittais ma chambre ainsi que l’académie pour aller en ville. Et pas n’ importe où ! J’ai l’intention d’aller voir les enfants en questions. Yasushi ayant l’air un peu morose, je me dis que d’entendre la voix de ses gosses lui ferait plaisir et surtout du bien. Qui sait c’est peut-être même pas interdit que j’aille voir berth !

par Invité Lun 30 Jan 2017, 03:02

L'amour d'un père

Partie 2

- Vraiment ? Qu’est ce qui te fais dire ça ? En tout cas je suis content que tu aies pu trouver un foyer pour tout ce petit monde !

Je n’arrivais pas à savoir si mon ton lourd lui avait échappé ou s’il comptait me laisser aborder la chose tout seul, mais je ne comptais pas encore me rendre sur ce terrain-là de façon totale. J’allais, après tout, aborder un des problèmes qui me tracassaient grandement. Je ne manquai pas d’entendre que mon ami se déplaçait, mais je n’en tins pas plus compte que cela pour pouvoir lui répondre. Je ne voulais pas que mon ton soit trop lourd ou qu’il ressente mon envie grandissante de me laisser aller. C’est donc sur un ton jouant sur toutes les notes de façon aléatoire, ou presque, que je lui fis part des réponses qu’il attendait :

- Ce n’était pas facile, mais merci. Par contre, ouais, là se sera pire. On m’avait raconté que le père d’Archie n’était pas un tendre, mais c’est pire que tout c’que j’avais imaginé ! Pas un bonjour ! Ni un bienvenu ! Non, il l’a direct engueulé et m’a traité au même titre que lui avant de partir. Entre les accusations et les semi-insultes, j’aurais bien voulu le frapper ! Crois-moi, s’il ne montre pas un semblant de changement avant mon retour à Tsuki, je devrais trouver une autre solution pour les quatre gosses qui restent…

Sincèrement, je ne savais pas comment faire pour montrer à cet homme à quel point il pouvait être cruel envers les autres. Pour ainsi dire, s’il traitait les gosses comme il l’avait fait pour moi, il était hors de question que je les laisse là, même si je savais que ça peinerait Archie et sa mère. J’avais aussi conscience qu’on ne changeait pas quelqu’un du genre au lendemain, mais une simple prise de conscience serait suffisante. Il rendait les gens autour de lui malheureux !

(c) Rin sur Epicode

par Invité Lun 30 Jan 2017, 14:03

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que Yasushi parlait bizarrement … comme si il essayait de me cacher quelque chose

- Ce n’était pas facile, mais merci. Par contre, ouais, là se sera pire. On m’avait raconté que le père d’Archie n’était pas un tendre, mais c’est pire que tout c’que j’avais imaginé ! Pas un bonjour ! Ni un bienvenu ! Non, il l’a direct engueulé et m’a traité au même titre que lui avant de partir. Entre les accusations et les semi-insultes, j’aurais bien voulu le frapper ! Crois-moi, s’il ne montre pas un semblant de changement avant mon retour à Tsuki, je devrais trouver une autre solution pour les quatre gosses qui restent…

A présent j’étais dans le bus en direction de la ville

Ba écoute t’as plus de patience que moi parce que a ta place je l’aurais déjà envoyé chié et pas avec douceur. Déjà quand on ne dit pas bonjour c’est rédhibitoire ! Après pour ce qui est de mon avis sur la question … je suis un petit peu dans la nuance parce que d’un côté j’ai ma grand-mère qui me dis souvent la première impression est toujours la bonne surtout quand elle est mauvaise ! Mais d’un autre côté je me dis que si tu ne l’a vu que quelque heure et encore … est-ce vraiment suffisant pour ce faire une idée viable du personnage ? Après tout … on a tous nos mauvais jours …

par Invité Lun 30 Jan 2017, 20:49

L'amour d'un père

Partie 2

En entendant les sons venant de l’extérieur, puis des vrombissements lointains, je fronçai les sourcils. Il était déjà dehors ? Que faisait-il au juste ? Parce que je n’avais pas envie d’y réfléchir plus que cela parce que j’avais confiance en lui, mais aussi parce que je n’avais aucune réelle idée de ses motivations, je me dis simplement qu’il avait envie de prendre l’air. Bien m’en fit de rester attentif puisque je pus ainsi écouter mon ami qui me répondait :

- Bah écoute t’as plus de patience que moi parce que à ta place je l’aurais déjà envoyé chier et pas avec douceur. Déjà quand on ne dit pas bonjour c’est rédhibitoire ! Après pour ce qui est de mon avis sur la question … je suis un petit peu dans la nuance parce que d’un côté j’ai ma grand-mère qui me dis souvent la première impression est toujours la bonne surtout quand elle est mauvaise ! Mais d’un autre côté je me dis que si tu ne l’as vu que quelque heure et encore … est-ce vraiment suffisant pour ce faire une idée viable du personnage ? Après tout … on a tous nos mauvais jours …

J’avais très envie de lui expliquer qu’en plus de cela j’avais eu le droit à des anecdotes fort peu plaisantes qui m’avaient conduit à m’en méfier avant même de le connaître. De plus, si j’étais resté « poli » c’était surtout par respect pour Archie qui était alors dans une panique totale et sa mère. Je n’en avais pas moins pensé. Mais, comme l’avait souligné Noa, je ne l’avais même pas vu plus de quelques minutes. Elles avaient tout de même suffit pour que je veuille lui donner une correction qui aurait pour but de le faire tomber de son piédestal. Il fallait cependant que je me calme et ne me laisse pas aller dans l’impulsivité. Je soupirai à cette remarque faite pour moi-même avant de continuer :

- Je verrais bien dans les prochains jours, mais j’espère qu’il se montrera sous un jour meilleur sinon je devrais penser à une autre solution… Ce serait tout de même injuste que ces quatre mômes soient les seuls à ne pas avoir de famille. Je ne veux pas non plus qu’Archie en prenne plus alors qu’il en aura déjà six… en plus de moi. Je ne peux pas lui imposer ça.

J’en avais assez de me sentir comme au pied d’un mur. Il ne me semblait pas avoir déjà connu cette sensation avant d’entrer à l’académie et de voir la vie sous un autre angle. Pour être franc, je ressentais l’envie de m’éloigner, m’isoler loin de tout et de tous. Je savais que rien n’avancerait de cette façon, mais avais-je le choix ? Je ne voulais pas abandonner les gosses, Noa, Archie ou Yumiko, mais quelle autre solution avais-je ? Que pouvais-je faire pour ne plus m’inquiéter ni ressentir ce vide qui me tuait ?

(c) Rin sur Epicode

par Invité Mer 01 Fév 2017, 21:35

- Je verrais bien dans les prochains jours, mais j’espère qu’il se montrera sous un jour meilleur sinon je devrais penser à une autre solution… Ce serait tout de même injuste que ces quatre mômes soient les seuls à ne pas avoir de famille. Je ne veux pas non plus qu’Archie en prenne plus alors qu’il en aura déjà six… en plus de moi. Je ne peux pas lui imposer ça.

En entendant les dernières phrases je ne pus m’empêcher d’être surpris.

_ Six ?! Je savais qu’Archie avait de l’amour à revendre mais pas autant …Pour ce qui est de son père … tu as bien le temps de voir comment ça évolue. Après ne reste pas trop campé sur tes apriorie non plus …tu te priverais toi-même d’une occasion d’être surpris par cette personne … Et toi sinon comment tu vas ? Tu as rencontré des gens sympas pendant ton voyage ?

Je me dis que … vu qu’il ne m’a pas rappelé depuis un petit moment il doit bien avoir des choses intéressante à raconter

Sinon que dire de plus histoire de remplir le quota de ligne ? Je pourrais vous décrire les passagers du bus … le truc un peu cliché. Déjà t’as le mec qui ne connait pas l’hygiène corporel. Tu sais pas d’où il sort, personne ne le connais mais il est toujours la fidèle au rendez-vous. T’as la vieille avec son cadis de course tu la reconnais facilement c’est la connasse du super marché qui met 15 plombes a trouver sa monnaie et qui créer une queue longue comme le Paris-Dakar. T’as aussi la maman débordé. Celle qui est toujours avec son môme qui fous le bordel alors que la mère elle fais son compte à rebours inutile. « Attention chérie maman va s’énervé. Je compte jusqu’à trois …un …. Deux …. Deux et demi …. Deux trois quart …. » toi t’as juste envie de te lever faire « laissez madame je m’en occupe » et foutre trois tarte dans la gueule au chiar

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