[Event] Spooky Scary Halloween {Groupe 1}

J'arrive pas à dormiiiiir... Je sais pas si ce sont les événements bizarres qui provoquent mon manque de sommeil. ... Quoi, t'as pas lu le post plus haut ? Bon, récapitulons donc.

Depuis quelques jours, il se passe des trucs bizarres. Encore, les courants d'air et les portes qui s'ouvrent toutes seules, je veux bien, y'a peut-être quelqu'un qui se rend invisible ou quelque chose comme ça et qui s'amuse, mais les voix flippantes et les objets qui disparaissent... Il ne manque plus que les fantômes, tiens. Et ce, assez régulièrement. Au début, je trouvais ça drôle, mais à la fin c'est devenu tout de suite beaucoup moins amusant. En fait, je m'inquiétais un peu, parce que bon j'ai quelques cardiaques dans mes amis : le moindre truc les fait sauter tellement haut qu'ils en crèverait le plafond.

Du coup voilà. En plus de ça, y'a des voix qui m'empêchent de dormir... Ce sont les colocs qui parlent ou bien...? Non, je pense pas quand même, à cette heure-là je pense que soit elles dorment soit elles fuguent, alors bon.. Bon, comme j'arrive pas à dormir, autant aller suivre les voix, ça peut s'avérer amusant ! Je sors donc de mon lit en évitant de déranger mes camarades de chambre, prend une veste et un sweat, met des chaussures au pied et m'en vais donc vers les voix... en pyjama. Bah oui, je vais pas me rhabiller là, je vais faire trop de bruit. Et puis, mon pyjama est blanc et gris, donc bon (et avec ma veste et mon sweat, on dirait pas trop que je suis en pyjama je pense).

C'est donc ainsi que j'atterris devant la salle du personnel. Je ne suis jamais allée ici, c'est la première fois que j'y met les pieds. C'est plutôt sympa, ils ont vraiment trop d'avantages les Diamants ! Ils ont une aile rien qu'à eux en plus... Pff. La seule chose que je n'ai trouvée étrange qu'après coup, c'est que toutes les lumières étaient allumées, et pourtant il n'y avait personne. Je regarde rapidement autour de moi et remarques que je ne suis pas la seule à faire nuit blanche... Respirant un bon coup, j'entre dans la salle la première. La porte se referme en grinçant, je me retourne vivement. Que se passe-t-il ? Après un silence, des gens chuchotent. Je sens mon cœur battre à toute allure, je suis sur la défensive. Je commence à avoir froid : au début, je croyais que c'était la peur, mais il commençais vraiment à faire froid... J'enfile donc mon sweat à capuche par-dessus ma veste, espérant me réchauffer un peu. Je croise aussi les bras pour garder un peu de chaleur.

Les voix se firent plus forte. Elles étaient tantôt en colère, tantôt plus ou moins sceptiques comme des fosses, mais en aucun cas je ne pouvais deviner ce qu'elles disaient ; c'était trop confus. Mon coeur battait toujours aussi fort, j'avais la chair de poule, j'étais sur mes gardes, et je n'arrivais pas à me rassurer.
Soudain, je sens quelque chose m’effleurer la peau. Je sursaute en poussant un cri de surprise, mes nerfs étant à vif. Du regard, je cherche quelque chose qui pourrait me servir à me défendre. Peut-être que ça ne servira à rien, mais au moins je serais rassurée d'avoir quelque chose avec moi.

S... Sérieusement, qu'est-ce qui se passe ici ?

Mais la vraie question est : dans quoi est-ce que je me suis fourrée...?

Nooon, les fantômes ça existe pas. Tu verras plein de trucs bizarres à Tsuki mais ça, c’est impossible. T’inquiète. C’était un des derniers acquis que Weiss avait, après qu’on avait sans la moindre pitié envoyé sur les roses ce en quoi elle croyait le plus fermement. Elle aimait bien quand la réalité avait des règles, voyez-vous ? Un cadre bien précis, pour savoir exactement dans quoi elle jouait et comment gagner. Un cadre qui avait largement fluctué depuis qu’elle était arrivée à Tsuki, mais après l’avoir laissée patauger un moment, ses possibilités à elle s’étaient encore davantage accrues. Elle avait eu la sensation de pouvoir être Dieu dans ce nouveau monde... Et maintenant on voulait changer les règles ? Encore ? Weiss était sur les nerfs.

Ça faisait une semaine que ça durait. Des trucs qui bougeaient sans que personne ne sût comment, des voix dont personne ne pouvait situer l’origine... Comme par hasard, Halloween approchait. Weiss pensait sincèrement que c’était une petite blague follement amusante que leur faisaient les responsables de l’école, et ses camarades approuvaient. Après tout, l’événement du banquet pour lequel elle avait reçu des flyers approchait à grands-pas, c’était sans doute pour mettre dans l’ambiance. On ne pouvait pas lui faire un coup pareil, hein... ?

La nuit du 31 octobre arriva. Weiss avait beau essayer de les ignorer, les voix résonnaient comme jamais, et dans l’obscurité si propice à la terreur le doute montait. C’était beaucoup plus qu’une mise en ambiance, là, on essayait de les angoisser pour de vrai. Et si ce n’était pas une blague, et s’il y avait réellement des esprits, et si et si et si... Bordel, impossible de dormir. Elle se releva dans un grand mouvement de frustration, chercha de quoi s’habiller et quitta la chambre en essayant de ne pas réveiller ses camarades. Elle n’avait pas spécialement envie de les réveiller pour rien, ni, avouons-le, d’avoir l’air crédule et peureuse devant elles. Elle allait juste faire un tour pour vérifier qu’on se foutait de sa gueule, et après elle revenait dormir.

Bon... Suivre les voix était sans doute la meilleure stratégie, non ? Elle allait se montrer accommodante et faire ce qu’on attendait d’elle. Elle marcha jusqu’à l’aile est, jusqu’à une salle dans laquelle elle n’avait probablement pas le droit d’aller. De mieux en mieux. Avec un mélange de soulagement et d’agacement, elle nota que d’autres l’avaient imitée. Deux inconnues, et une fille qui faisait partie de sa nouvelle chambre, dont elle n’avait même pas remarqué l’absence en sortant dans le couloir. Se concertant d’un regard muet, elles entrèrent ensemble dans la salle. Pour rester dans l’ambiance, la porte se referma avec un claquement sourd. Argh... Weiss se sentait incroyablement stupide de cogiter autant.

Et il faisait de plus en plus froid. Et les voix se faisaient de plus en plus virulentes. C’était pas fini, les clichés ? C’était rare que quelque chose arrive à l’agacer autant. Une blonde, visiblement encore plus inquiète qu’elle, brisa le silence par un petit cri, et à partir de là le dialogue s’ouvrit magiquement. Weiss se tourna vers la fille de son dortoir.


- Tu déconnes, mais je suis sûre que c’est juste un abruti qui s’ennuie le soir de Halloween. On ferait mieux de chercher d’où ça vient.


Facile à dire, hein, elle n’avait pas la moindre idée de quoi faire. Et puis merde, ces sensations qui couraient sur sa peau ne faisaient rien pour la rassurer, quoi qu’elle prétendît.

Ah, Halloween. Des gamins déguisés en monstres dans tous les coins et des citrouilles de partout. Rien de vraiment agréable, donc.
J’ai toujours aimé cette fête, pourtant. Je n’avais jamais vraiment cru aux fantômes et autres bizarreries halloweenesques, mais il régnait à cette période une atmosphère qui vous donne un peu envie d’y croire, et des excuses pour quémander des bonbons.

Le problème, c’est que l’atmosphère halloweenesque est un peu trop présente, et ce depuis une bonne semaine. Bon, les courants d’air frais peuvent juste être un bon problème d’isolation, mais on va pas se mentir, c’est peu probable que l’explication soit aussi rationnelle. On est à Tsuki, quoi. Je tomberais sur un zombie au détour d’un couloir que je serais à peine surprise. Juste pétrifiée par la peur ou en train de prendre mes jambes à mon cou.
L’ambiance, c’est sympa, d’accord, mais perso, l’idée de voir un vrai fantôme m’a toujours fait flipper plus qu’autre chose.

Le 31 octobre est finalement arrivé, et évidemment, j’ai passé ma soirée à bosser. Il y a besoin de monde au café, surtout des soirs pour lesquels des gens sortent comme Halloween, et je suis un peu payée pour faire ça. Et puis, je n’ai pas encore masse d’amis avec qui fêter Halloween, de toute façon, trop occupée à me cacher derrière le boulot pour éviter d’avoir à essayer de construire des relations.

Quoi qu’il en soit, après ma soirée de travail, je suis rentrée au dortoir à temps pour le couvre-feu, me suis préparée à aller dormir, tout ça. Mais une fois enfoncée dans mon lit, j’ai commencé à remarquer des trucs pas nets. Des voix. Des gens qui parlent, alors que mes camarades de chambre me paraissent plutôt endormies. Ça y est, j’entends des voix, en plus ! Je vais me faire taper dessus pour le multi-pouvoir ! Non, je deviens juste folle pour Halloween. Ça arrive, les trucs comme ça.

Après un moment d’hésitation, je me lève, me rhabille, toujours avec un jean, un t-shirt, un sweat et une bonne paire de baskets, essayant de ne pas trop réveiller mes camarades de chambre, puis sors de ma chambre. Non respect du couvre-feu, on va me gronder ! Bah, de toute façon, c’est pas ma faute si l’event se déroule de nuit. Je commence à suivre les voix, jusqu’à arriver devant une salle que je ne connaissais pas vraiment, et pour cause ; c’est la salle du personnel, où je n’ai absolument pas à mettre les pieds, je crois. Heureusement que, dans les établissements scolaires, ils indiquent plutôt bien les fonctions des différentes pièces, en général, n’empêche.

Devant la pièce, il y a trois autres personnes. Trois filles, je dirais. Bon, d’accord, la lumière a l’air allumée dans la salle du personnel, ce qui fait un peu de lumière dans le couloir devant, quand même. Mais je sais pas, il y a vite fait de quoi se poser la question, la black aux cheveux blancs, là, elle ne respire pas vraiment la féminité. La faute aux fringues amples et aux cheveux courts, je suppose. T’inquiète meuf, je te soutiens sur le premier point – je fais pareil.

Bon, il y a une salle où je ne suis pas censée aller d’où proviennent manifestement des voix bizarres, c’est Halloween et on est dans un établissement réputé pour sa bizarrerie, ce qui fait qu’entrer pourrait avoir des conséquences assez néfastes.
Bah. Si je meurs sur ce coup-là, j’aurais peut-être l’occasion de faire rager mon frère quand il viendra me rejoindre dans la mort – ce qui risquait d’arriver encore plus rapidement que prévu si je n’étais plus là pour aider à payer son traitement, d’ailleurs – parce que moi, je serais morte en voyant des fantômes et pas le plafond d’un hôpital. Allons-y.

Bon, pas encore de fantômes ou de zombies ou de vampires ou de loup-garou ou de… D’accord, c’est pas la peine de faire une liste, on a compris l’idée. Et une fille – une blonde, d’ailleurs (je dis ça, je dis rien) – pousse un petit cri avant de se mettre à s’interroger sur le bordel qui pouvait se passer. Et, pour être honnête, c’est une question pertinente, en soi.
Une autre fille (une pote du Kagepro hehe), une brunette mignonne, suppose que les profs essayaient de nous faire une blague. En vrai, ça me paraît moins probable que ma théorie des fantômes. Trop normal pour Tsuki.
Pareil pour la black. « Un abruti qui s’ennuie ». Soit l’abruti a un pouvoir lié au son, soit c’est pire que ça. C’est pas juste un crétin qui venait chuchoter devant ma porte, beaucoup trop bruyant pour ça – et puis ça ne sonnait pas complètement comme un humain, non ?

Mais chercher la source des me paraissait un comportement logique et adapté. Comme ça, quand on la trouverait, on verrait bien si c’est un fantôme ou pas.

Perso, j’suis d’accord pour chercher. Et bonjour, tout le monde, au fait. J’m’appelle Amaryllis, ça peut être utile pour me prévenir en criant quand un vampire me sautera dessus et que je serai occupée à ne pas le remarquer. On cherche par où, du coup ?

Bon, je crois que je m'inquiète pour rien. Franchement, pourquoi j'ai eu aussi peur ? C'est sûrement parce que je suis à cran ces derniers jours et que la rpgiste derrière l'écran savait pas quoi écrire. Moui, on va dire ça. N'empêche, cette ambiance est complètement angoissante, malgré les tentatives de certaines pour calmer le jeu. Et c'est pas le "Moi aussi, je me le demande. Peut-être que les professeurs sont encore debout à minuit passé, et voulaient nous attirer ici pour nous flanquer la frousse de notre vie. Ou bien ils veulent des bonbons, et qu'ils vont surgir d'un seul coup en criant "Trick or Treat ?!", comme disent les Anglais." qui va calmer mon angoisse, bien que je suis rassurée à l'idée de ne pas être seule dans ce merdier. Même si je doute que les Diamants se rabaissent à faire ça, surtout une certaine personne aux cheveux bleus. Une fille pas très féminine supposa que c'était un idiot qui n'avait rien à faire le soir d'Halloween. Mouais... Dans ce cas, ils doivent être à plusieurs à faire cette "farce", sauf s'il a un pouvoir tout-en-un, ce qui n'est parfaitement pas autorisé d'après le règlement. Une autre fille proposa de chercher aussi, et apparemment elle s'appelait Amaryllis. Oh mais, au fait, je suis entourée de filles ! Enfin, peut importe, tant que je suis pas toute seule dans cette galère...

Mh, bonne idée. Moi, c'est Nui. Et on peut com...

Je cherchais en même temps du regard quelque chose qui pourrait être utile pour nos recherches quand je me fis interrompre par une voix d'adolescente. Elle semblait suggérer quelque chose... comme commencer par fouiller le placard là-bas, près de la machine à café ? Cela ressemble à un piège... Une rousse, sûrement la propriétaire de la voix, se dirige donc vers ledit placard et commença à fouiller dedans. Elle allait finir par tomber si elle ne rapprochais pas plus la chaise...

Je consulte mes camarades du regard. Comme elles ne semblaient pas vraiment réagir, je leur demande :

Dites, vu qu'elle va tomber là, y'a pas quelqu'un qui peut aller l'aider ?

Je m'approche ensuite de la rousse pour parer à une éventuelle chute. Je laisse le soin à quelqu'un d'autre de fouiller le placard à ma place. Entre temps, je jette un œil au placard, qui ne semble contenir rien de spécial, sans pour autant mettre mon nez dedans. Et puis quoi encore, si elle me pousse dedans et m'y enferme, je pourrais pas compter sur les trois autres pour m'aider ! Surtout que j'y crois pas trop, à l'idée de trouver des cookies dans le placard. Des cookies maléfiques, à la limite.

Et une quatrième... Weiss la regarda immédiatement de travers. Elle n’avait pas le moins du monde l’air anxieux, et débarquait à la fois comme si elle n’avait pas remarqué les voix et comme si elle était présente depuis le début de la discussion. Encore un truc bizarre, hein. Mais au moins, elle avait une existence concrète, c’était plus confortable que ces frissonnements désincarnés... Les autres se présentèrent tour à tour. Amaryllis. Nui. Et Kanade, ah oui. Elle allait essayer de se rappeler.

- Moi c’est Weiss. Heureuse de faire votre connaissance, hein. Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? lança-t-elle à l’intention de la rousse. T’as entendu les voix aussi ?

Elle s’approcha de la chaise sur laquelle se dressait la rousse. La dénommée Kanade pouvait bien aller du côté de la cuisine, Weiss ne comptait pas détacher ses yeux de la nouvelle arrivante. Quelle idée d’aller chercher des fantômes ailleurs, alors que le phénomène le plus probablement suspect était debout sur une chaise en train de chercher des cookies ?
Elle s’en approcha, toujours dans son but de lancer la discussion. A la remarque de la blonde sur l’équilibre on ne peut plus précaire de l’OVNI, elle utilisa son pouvoir pour faire disparaître la probabilité que la chaise ne se dérobât sous ses pieds. Ne marcherait que tant que lesdits pieds ne formeraient pas un angle trop surnaturel vis-à-vis de ladite chaise, hein, n’exagérons rien.
Weiss se planta à côté de la fille, les bras croisés, scrutant son visage avec circonspection. Elle aurait plutôt dû utiliser son pouvoir afin de la faire tomber, et profiter de l’occasion pour vérifier qu’elle n’était pas un esprit dénué de corps... Mais non, elle se serait sentie trop stupide si elle avait blessé quelqu’un pour rien, sur la base de soupçons idiots. A la place, elle se contenta de lever sa main vers le coude de l’inconnue, dans un simulacre de parade. Elle allait vite savoir si celle-ci était matérielle ou non... Oh, bordel, pourquoi elle se posait ce genre de questions ? Evidemment qu’elle était matérielle, voyons, les fantômes ça n’existe pas.

Une des filles commence à se présenter à son tour. Ouiii décliner nos identités respectives n’a pas été considéré comme l’idée stupide du jour ! Victoire !

Mh, bonne idée. Moi, c'est Nui. Et on peut com…

A ce moment-là, une voix résonne, qui me paraît différente de celles des trois adolescentes autour de moi. Du coup, on serait cinq ? Oké.
Nan attendez elle est bizarre la voix. Déjà elle veut qu’on trouve des cookies alors qu’on prévoyait de chercher des gamins qui font des blagues. Ce qui n’est pas cohérent. Ensuite, qu’est-ce qu’elle fout en nuisette un 31 octobre, sérieusement ? Bon je sais qu’il fait nettement moins froid en Angleterre qu’en Suède mais une nuisette c’est toujours un peu léger pour la saison, non ?
Mais sérieusement, vous trouvez pas ça suspect, vous ? On entend des voix de partout et là, une meuf arrive, mais au lieu de flipper sa race parce que c’est bizarre quand même toutes ces voix, elle va chercher des cookies ? Y’a un moment faut arrêter de penser que tout est normal juste parce qu’on est à Tsuki. On a des pouvoirs, d’accord, mais on est tous humains. Personne n’est mort ou quoi – normalement. Entendre des voix c’est pas normal. Tsuki ou pas Tsuki. Peut-être que c’est juste des crétins qui déconnent, mais dans ce cas, il faut aller péter la gueule aux gamins, pas aller chercher des cookies ! Réagir avec cohérence !

Quoi qu’il en soit, la fille est en équilibre assez instable. Personnellement, je la laisserais bien se démerder toute seule (Je vous ai dit qu’elle est bizarre et que, vu que je radote sur les fantômes depuis le début du rp, je suis tout à fait prête à croire qu’elle en était un ?) mais mes camarades semblent vouloir l’aider, alors elle va manifestement devoir survivre à ce rp. A part si elle est déjà morte.

La dénommée Nui commence à se positionner pour éventuellement la rattraper si elle tombe. Une réaction pleine de bon sens, je suppose.
Ma future amie du KagePro, elle, se présente comme s’appelant Kanade et va fouiller dans la cuisine. Tiens, quelqu’un qui aurait été plus captivé par la partie « Cookies » du discours de la nouvelle arrivante que par le fait qu’elle était en train de tomber. J’avoue, les cookies, c’est plus important que la survie d’une fille creepy. Tu restes ma future amie, Kanade.
La black, elle, s’appelle Weiss. Elle commence à essayer de discuter avec le fantô...la fille et essaye de l’empêcher de tomber, aussi.

Putain j’ai envie de cookies, ça y est. Votre faute à vous, le fantôme et Kanade. D’un côté, j’ai envie d’aller aider Kanade dans sa quête pour de la nourriture, mais de l’autre, j’ai vraiment envie de voir si la fille est un fantôme ou pas.
Hé mais en fait pour savoir si c’est un fantôme c’pas compliqué. Je prends ma main, j’essaye de la toucher et si je passe à travers, bah elle est morte et je pars en courant.
Je rejoins donc les deux filles prêtes à rattraper l’inconnue si elle tombe. Bon, je suis pas très utile, là, d’accord, mais bon, j’poste en dernier, tout le monde est déjà en train de faire un truc et j’ai pas vraiment d’inspiration, et faut pas non plus que je ralentisse trop l’événement.

Au fur et à mesure, les filles restantes dans la même galère que la mienne ce sont présentées : Kanade et Weiss. Bien sûr, la rousse ne s'est pas présentée et la majorité du groupe s'est regroupé autour de cette fameuse rousse ; seule Kanade aait décidé d'aller vers la cuisine. Bah, je ne critique pas, chacun son choix après tout. Mais bon, tout de même... D'ailleurs, je me demande vraiment d'où sort la rouquine... Je ne suis même pas sûre de l'avoir vue auparavant dans les couloirs. Bah, peut-être est-ce une énième nouvelle.

A la question de Weiss, la rouquine s'était contentée de répondre d'une manière tellement rapide qu'il m'a fallu quelques secondes pour analyser sa phrase :

Ouaisnonjesaispasjemesuissurtoutditqu’onpouraitmangerdescookies.

Je suppose qu'elle aurait pu parler la bouche pleine et cela aurait eu le même effet. Elle aurait au moins pu articuler quelque chose ! Ce que je trouve bizarre quand même, c'est qu'elle semble complètement absorbée par son histoire de cookie... Enfin bref. Elle a finalement réussi à trouver le fameux paquet de cookie. Elle avait vraiment l'air fière, et j'espère qu'elle nous fera profiter de sa trouvaille quand même !

Cependant, un grognement se fit entendre du fond du placard. Je ne sais absolument pas ce que c'est, mais c'est un peu beaucoup flippant... Je n'ose pas trop m'approcher, parce que Dieu seul sait ce que pourrait contenir ce placard ! Peut-être un énorme monstre des enfers ? Peu probable, mais on ne sait jamais : nous sommes à Tsuki, après tout. Je m'approche un tout petit peu du placard, tentant de regarder timidement ce qu'il y avait à l'intérieur avant de demander tout aussi timidement à la rousse :

Dit... Y'a quoi là-dedans ? Un chien des enfers peut-être ?

HRP:

Finalement, elles se rassemblèrent à trois autour de la rousse. Trois glandues qui ne savaient pas trop quoi faire de leurs mains et une gamine totalement déconnectée de la réalité. Bordel que cette situation n’était pas conventionnelle. Weiss ne put s’empêcher de se sentir soulagée lorsque l’objet de son inquiétude dérapa et se rattrapa à elle. Ahaha mais qu’est-ce qu’elle racontait, pourquoi se sentir soulagée, elle savait bien depuis le début que cette fille était matérielle. Evidemment, puisque les fantômes n’existaient pas ahahahaha.
…
Même elle, elle ne se trouvait pas crédible. En tout cas, si la rousse n’était pas morte, elle n’allait pas tarder à l’être. Elle avait manqué se tuer au moins une fois, et tout ça pour des cookies, c’était incroyable un instinct de survie aussi déficient. Elle brisa finalement le moment de gêne avec un tonitruant MISSION COOKIES SUCCES. Bon, très bien ! Maintenant il allait falloir se recentrer sur cette histoire de fantômes. Cette preuve que ses superstitions étaient on ne peut plus infondées avait redonné de l’assurance à Weiss, et elle avait hâte d’en finir pour retourner faire des choses beaucoup plus constructives telles que dormir.
Attends quoi ? Ce bruit-là ne venait pas de l’une d’entre elles. Weiss sourcils froncés, leva les yeux vers le visage de la rousse... C’était quoi cette expression de terreur ? Qu’est-ce qu’il y avait dans ce putain de placard ? Un chien des enfers, supposa la dénommée Nui. La Créature-Sanglante-Gardienne-des-Saints-Cookies-du-Graal, enchaîna Kanade. Mouais. Weiss haussa un sourcil, puis s’empara par réflexe du poignet de la fille toujours perchée sur sa chaise et y exerça une violente secousse pour la ramener à terre.

 
 
 
 

Bon, bon, bon, c'est bien beau tout ça, maaaais je ne voit pas pourquoi cette rouquine est obsédée par ses cookies... Je crois que je vais finir par me convaincre que c'est la seule nourriture qu'elle peut manger, tout comme les goules ne peuvent manger que de la chaire humaine... Ou alors c'est son grand amour et elle serait capable de bouffer ça pour le restant de ses jours. Mais moi, j'dis que le la pâte à tartiner, c'est largement meilleur.

Soudain, une horrible chose tout droit venue des enfers surgit du placard, je veux bien sûr parler... d'une ombre qui n'a rien à faire là. Je veux bien qu'on soit à Tsuki, mais là, c'est un peu gros, si vous voulez mon avis... Un œil jaune s'ouvrit, il semblait me suivre... C'était une impression très désagréable, surtout que j'avais encore plus froid et que, petit à petit, la sensation de frôlement se renforça jusqu'à avoir l'impression que y'avait des mains qui me touchais sans avoir de main. Vous suivez ? Ouais, parce que les mains, je les cherche encore, m'voyez. De plus, je ne me sentais pas très bien, en plus d'être mal à l'aise. Je fixai l'œil jaune, comme hypnotisée et restait planté là comme un vulgaire poireau. Les "mains" essayaient de m'attraper mais glissaient toujours sur ma peau. J'avais envie de fuir, et pourtant... Bon, sérieusement, comment je fais pour détacher mon regard de ce truc ?

C’est … c’est le gardien… des cookies.

Q... KEWA ?! Bon, ok, je veux bien, y'a du surnaturel toussa... MAIS LA JE CROIS QUE VOUS FORCEZ TROP SUR LE BOUCHON, LA. J'ai pas signé pour ça moi... P'tain, si j'avais su j'aurais lu le contrat d'utilisation et de confidentialité de cinquante-six pages Word. Quoique la moitié est en police 0,0001 et ça s'exprime en langue de bois, donc bon. Cependant, je me sentis un peu mieux et il fit chaud dans la pièce, les mains s'en allèrent. Un second oeil s'ouvrit et un grondement furieux retentit. J'ai un mauvais pressentiment...

Une gueule suivit d'une tête de loup sortit soudainement et attrapa la rousse par la taille, qui levait le pot de cookie pour le mettre hors de portée du loup d'ombre tout en s'agrippant à Weiss. Je ne savais pas quoi faire. J'étais tentée de la laisser se débrouiller avec la mouise dans laquelle elle s'était fichue, mais en même temps... Je ne sais pas si je pourrais toucher le loup, et puis, je ne préférais pas prendre de risque.
Je prend alors la rousse par son bras qui tenait la métisse aux cheveux blancs et essaie de la tirer vers moi en criant :

Dites, vous pouvez m'aider, s'il vous plaît ?

Je sais bien que je n'ai très probablement aucune chance, mais qui ne tente rien n'a rien.

Je continue d'observer les événements autour de moi. La rouquine finit par trouver son pot de cookies, se rattrapant au passage à l'épaule de Weiss, ce qui prouvait au moins qu'elle était matérielle, donc pas un fantôme, donc pas dangereuse. Au même moment, un grognement sortit du placard. Je ne m'y connais pas particulièrement en grognements, mais je suis sûre que c'est juste pour me prouver que j'ai tort de me réjouir du fait que la rouquine est manifestement inoffensive. Tout le monde tente de faire des théories sur ce qui peut être à l'intérieur, plus farfelues les unes que les autres.

Et puis le placard s'ouvre en entier. Sur du vide. Non, une ombre. Une ombre qui se rapproche. De plus en plus proche. Et un oeil. Un oeil jaune. Je ne peux m'empêcher de le fixer. En même temps, des mains glacées commencent à glisser sur ma peau. Le froid devient mordant. Je me sens mal, au bord de la nausée. Et ce regard jaune qui me donne l'impression de mettre mon âme à nu, dévoilant mes secrets les plus sombres et bien plus encore. Cet oeil que je ne peux pas lâcher du regard.
Une voix perce finalement le silence et le froid, parvenant à détacher mon regard de cette créature. La rouquine l'a identifiée comme étant le "gardien des cookies". Ça ne me paraît pas d'une crédibilité infaillible, comme titre.

Ce gardien sort sa tête, une tête noire de loup, et attaque l'autre gamine aux cookies. Oh merde. Bon, il faut avouer que tenter de se protéger en éloignant sa boîte de cookies me paraît ne pas être une idée de génie. Mais elle n'a rien fait de mal. A part voler des cookies dans la salle du personnel, ce qui me paraît être un assez mauvais plan, en fait. Mais même ! Elle a volé des cookies, ça ne vaut pas la peine de la bouffer, non ? Allez Amary, tu peux faire quelque chose pour l'aider.
Nui commence à la tirer vers elle. Ça ne me semble pas d'une efficacité infaillible, mais elle agit, elle, au moins.

Attends.
Je peux la ralentir, cette bestiole.
Des lianes, ça devrait marcher. Elles poussent rapidement, ces plantes-là, en plus. Je dois pouvoir en faire pousser suffisamment pour ligoter cette bestiole suffisamment longtemps pour trouver une solution plus définitive. Je dois en avoir une bien dans mes données quelque part, alleeez.
Ou même l'étrangler. On ne voyait qu'une tête, mais il devait bien y avoir un cou quelque part, après tout.

Pendant que je réfléchis, Kanade décide de lui lancer un pichet de café à la figure. Attendez, pourquoi elle a un pichet de café ? Elle s'est fait un café pendant qu'on était en train d'essayer de percer le mystère de la rouquine, c'est ça ? Arrête, Amary, c'est pas la question, là.
Elle entreprit elle aussi de tirer Miss Cookies vers elle.

Clematis vitalba.
Bon, j'ai intérêt à viser, avec celles-là. Les feuilles font mal quand on les touche, en plus. Mais au moins, ça ne tuerait personne.
Il n'y a pas un pot de fleurs quelque part par là ? Ça sera plus efficace que de la faire partir du sol. Oui, là, juste à côté. Parfait. J'en ai pour quelques secondes pour la faire monter jusqu'à ce... loup ? Allez Amary.
GO.

La liane perce la terre. Elle s'élance vers la créature. Entoure sa tête tout en essayant de ne pas toucher la rouquine. Ne pas risquer de la blesser avec un faux mouvement.
Puis elle essaye de forcer la mâchoire de la créature. Ecarter la mâchoire supérieure de la mâchoire inférieure le plus possible. Desserrer l'emprise que la bête a sur la rouquine.

Ça va marcher, Amary, je te dis.

C’est qu’elle avait de la poigne la petite rousse... Weiss grimaça tandis la pression de ses doigts sur son poignet se faisait plus désespérée. Non seulement il n’y avait pas moyen de décoller la jeune fille de cette chaise, mais à présent, Weiss ne pouvait plus s’éloigner du placard. Ça lui apprendrait, tiens. La rousse ne répondait pas aux injonctions l’incitant à dire en vitesse ce qu’il y avait derrière cette putain de boîte de cookies, se contentant de verser des larmes de terreur bien trop stressantes pour elles qui ne voyaient rien. Se dresser sur la pointe des pieds pour voir ce qui se trouvait dans le placard ne la menait à rien non plus, l’étagère était trop haute.

Au bout de quelques secondes de cette attente peu plaisante, la chose parvint au bord de l’étagère. Weiss frissonna. Un œil, un œil jaune à l’iris fendu. Rien de très rassurant, mais au moins, elles savaient qu’il y avait quelque chose désormais. Et ce n’était pas un fantôme. Franchement mieux, à tout prendre. Weiss sentit son courage se raffermir : blague ou pas, la menace était identifiée.

Et puis en fait non, son courage s’aplatit comme une crêpe. Une sensation de malaise s’installait en elle, la glaçant de l'intérieur. Bordel, c’était quoi ce truc ?

Weiss pensait particulièrement bien se connaître. Être allée au fond du fond de l’auto-introspection, avoir inspecté les recoins les plus obscurs, ne plus avoir la moindre surprise à redouter. Pourtant, là... C’était comme si cet œil voyait encore en-dessous, sous la saleté, sous la crasse. Et les sensations de frôlement de tout à l’heure revenaient. Les caresses devenaient plus fermes, agressives même, elles s’accrochaient à sa peau comme pour attraper cette chose immonde au fond de ses entrailles, ripaient et revenaient à l’assaut.

La voix de la rouquine résonna. Weiss eut l’impression d’émerger d’un cauchemar. Tiens donc, Kanade avait eu raison, finalement. Elle frissonna encore – un frisson qui la débarrassa cette fois de toutes les sensations déplaisantes. Okay, elle était de nouveau fonctionnelle.

La créature changea de forme. L’oeil unique se dédoubla, et une PUTAIN DE GUEULE DE LOUP SORTIT DU PLACARD, OH MON DIEU, C’EST QUOI CES CROCS, POURQUOI JE PEUX PAS BOUGER BORDEL DE MERDE ?! Une putain de gueule de loup qui planta ses PUTAIN DE DENTS BEAUCOUP TROP LONGUES PUTAIN dans la rouquine, au niveau de la taille.
Weiss laissa échapper un hurlement peu viril et tira en arrière comme une forcenée, un pied contre une étagère du placard. Les mâchoires du loup entraînaient le pauvre corps de la rouquine vers l’intérieur du placard, et elle avec. Elle se sentit cogner contre quelqu’un derrière elle, mais dans la panique, elle n’arrivait pas à identifier quoi que ce fût.
Et puis elle visualisa la scène clairement. A mesure que l’adrénaline dans ses veines, comme à son habitude, sa perception de son environnement devenait plus acérée que jamais. Délicieuse sensation...

Le "quelqu'un" derrière elle était Nui, qui l'aidait à tirer en arrière. Elles allaient finir par lui déboîter le bras, à deux, mais c'était sympa de sa part. Dans un élan de générosité, Weiss utilisa son pouvoir sur la rousse. La probabilité que le loup n'eût touché aucune zone vitale était faible mais pas inexistante, non ? Elle constaterait les résultats de l’opération plus tard. Il lui fallait se débarrasser de ce monstre. Son pouvoir lui semblait inutile pour l’instant, elle pivota sur elle-même et chercha quelque chose qui pût faire office d’arme. Une chaise... Elle se tendit de toutes ses forces vers l’arrière pour en atteindre une, attrapa le dossier du bout des doigts et l’attira à elle. Elle eut le temps de voir Kanade envoyer une giclée de café sur la créature, et Amaryllis faire des... euh... trucs. Weiss plaqua le dossier de sa chaise contre son flanc, pieds en avant, dressés vers le monstre comme une lance.

Elle siffla. Joli, le coup des lianes. C’était Amaryllis qui faisait ça ? Ça lui rappelait les dessins animés de son enfance... Weiss resta immobile, presque sans respirer de peur de gêner leur processus. Les lianes grandissaient, durcissaient et s’infiltraient dans la bouche du monstre...

Pourvu que ça marche. Dans le cas contraire, Weiss lui balancerait quatre pieds de chaise dans les dents. Ça allait le faire.