Allons sauver le boulet en détresse ! (libre)

Rappel du premier message :

J'avais fini le travail plus tôt que prévu, puisque la journée avait été calme. J'avais décidé d'explorer le quartier sud en conséquence. Je n'y avais jamais été auparavant. On m'avait dit que plein de choses bizarres s'y produisaient. J'avais décidé de m'habiller normalement pour une fois, délaissant ma tenue de travail pour mon uniforme de l'académie. J'évitais en général de le porter en public, mais aujourd'hui serait une exception.

Je restais sur les grandes artères, notant quelques boutiques, mais surtout des habitations. Il n'y avait pas grand chose de notable pourtant. J'étais persuadée qu'il y aurait un peu de vie dans ce quartier, mais rien. Tout était calme, trop calme. Je me sentais observée, une émotion que je n’appréciais pas du tout. Je ne voulais pas paraître paranoïaque, mais j'avais vraiment l'impression d'être suivie. Pourtant, j'avais beau me retourner, je ne voyais personne. Étrange...

Je décidais de retourner sur mes pas, pour rejoindre l'arrêt de bus pour l'académie, me sentant vraiment mal à l'aise. Je comprenais maintenant pourquoi les autres étudiants évitaient cet endroit. L'ambiance était pesante, et ne donnait vraiment pas envie de s'aventurer par ici. Mon impression d'être observée revint et j'eus des sueurs froides. Je précipitait le pas. Il faisait sombre en plus, pas encore nuit, mais plus tout à fait jour non plus. Je voulais rentrer à l'académie.

J'entendis un bruit de pas et je me mis à courir. Je ne pensais plus de manière rationnelle. Il fallait que je me sauve et vite. Le bruit de pas se rapprochait, et mon cœur se mit à exploser sous la peur. Je voyais des ombres qui m'observaient depuis la ruelle. J'étais prise au piège. On m'attrapa et on me mit un truc sur le visage. Je ne compris rien du tout, mais je sentis une odeur étrange et je sombrai dans le noir, priant pour que quelqu'un voie que l'on m'a enlevé.

-Tu crois vraiment que eux ils auront de la pitié pour toi quand ils te tortureront sans cesse sur le principe que pour eux tu n'es pas humain? Désolé de te décevoir le chien mais pour eux les personnes comme nous sont juste des objets qu'ils collectionnent, un hobby comme la chasse où tu gardes tes trophées, tu sais le truc où l'on tire sur tes semblables et on les empaille ensuite. Si tu veux devenir leur joujou alors d'accord t'as qu'à te faire attraper mais viens pas nous entraîner dans ta folie, nous on a choisi de vivre.

 Il me lance ses phrases. C'est presque aussi tranchant et sec qu'une lame. Il est tees direct, mais je ne suis plus au bout de mes surprises avec ce type. Pas possible que se soit Sloth. D'un point, il a raison... Mais c'était vraiment nécessaire d'en arrivais là ? Ce combat, il s'est vraiment transformer en bain de sang. Je ne compte pas me laisser intimider. Je fronce les sourcils et garde l'arme à la main. Il me menace encore. Je lui ai rien fait. C'est pas parce que il a mis une épée entre mes jambes que je vais me laisser soumettre.

 -Mouais... Mais tu pouvais les tuer d'une autre façon. Et je suis le jouet de personnes.

 Je le regarde. Il est plus proche, je peux voir tout les détails. Yeux rouges, mais pas du tout la même lumière que tout à l'heure. Plus menaçante. Mhh... Il est bizarre.
Sans me demander il me porte comme un... Euh... Sac ? Bref, je pousse un "Hé !" Gêner. Il a du culot le petit. Vivement que je puisse me retransformer. Nan mais en plus je suis en serviette, alors je sais pas comment le prendre. Il donne des ordres à Zack. Ouais... Il a du culot. S'occuper du boulet ? Il est sympa au moins. Donc je suis un poids. Ok... C'est c'qu'on va voir. Bizarrement je ne me débat pas. Je fais tenir mon "habit", me pose dessus comme si c'était un accoudoir ( Oo me traire de sac alors je le traite d'accoudoir ) et soupire :

 -Tu pourrais me porter autrement tu sais... Et puis déjà je suis un loup, rien à voir avec un chien.

 Je soupire et regarde Zack et la fille qui m'a soigné. Elle s'est endormie ? Elle a touché le MAGNIFIQUE BRAS JE LE RAPPELLE et elle est tombé. Comme si elle dormait. Ca a un lien avec son pouvoir, je me doute. Non mais il va pas courir avec moi ? Ça va pas être pratique. Si, putain il court. Non mais c'est pas vrai.... Je vais rester combien de temps en humaine ? Alors... Dans 9 minutes je pourrais me retransformer même si se sera douloureux. Mais je n'aime pas etre un poids. Et surtout je me sens un peu humilié. J'ai gardé le fusil et le regarde pendant qu'on- il court. Un homme arrive et boum une balle dans sa tronche. Je vise bien hehe.

 -Hé ! Je sais que s'est pas le moment de discuter mais c'est quoi ton prenom ? Et me dis pas Sloth ! Je sais que tu n'es pas lui.

 Je regarde devant moi et tire. Mon rechargeur va bientôt être vide.

Tss avec les coudes de ce boulet dans les cotes c'est pas facile de courir! A croire qu'elle fait ça pour se venger!
-Tu pourrais me porter autrement tu sais... Et puis déjà je suis un loup, rien à voir avec un chien.
Elle se plaint de ma façon de la porter! Déjà qu'elle est pas légère elle devrait arrêter de ce plaindre!
Je sens un truc froid collé dans mon dos, hum elle est assez futé la gamine piquer une arme a l'un des cadavre c'est pas con!
Bon l'autre gars nous fait tourner depuis un moment là, on devrait pas tarder a arriver a l'académie, du moins vaut mieux sinon les autres vont pas tarder a arrivé.
Tiens en parlant du loup (sans mauvais jeu de mot), un type arrive droit sur nous, merde je tiens le boulet d'un main, mes épées de l'autre et le type et hors de porté de mes yeux, c'est la merde.
BANG! Une détonation?! Je tourne la tête pour voir qui a tiré, c'est l'autre gamine! Elle vise bien! Je rigole.
-Hé ! Je sais que s'est pas le moment de discuter mais c'est quoi ton prénom ? Et me dis pas Sloth ! Je sais que tu n'es pas lui.
Tiens elle a deviné le truc on dirait, pas si bête de ça le chiot!
-T'es perspicace gamine! T'as raison je suis pas Sloth cet abruti dort en ce moment, il est encore plus inutile que toi sous ta forme de louveteau! Mais je te dirait pas comment je m'appelle car j'en voit pas l'utilité! Sinon pour répondre a ce que ta dit avant je te porte comme ça parce que c'est plus pratique vu que mon autre main porte mes épées, de plus que cela te dérange je m'en fout royalement, ça tiendrais qu'à moi je t'aurais laissé sur place pour qu'ils te ramasse mais l'autre type n'aurais certainement pas accepté. Donc le chiot maintenant tu te calme et te contente de tirer sur les méchante bonhommes qui point leurs museaux
Je rigole méchamment, cette gamine m'intéresse un peu, même si ce ne sera certainement pas possible aujourd'hui j'ai envie de voir jusqu'où je peux jouer avec elle avant de me lasser.
Un sourire sadique se dessine sur mes lèvres, je me chuchote a moi même.
-Hum intéressant, cet journée ma permit de trouver un nouveau jouet, j'ai hâte de l'essayer!
j'accelere le pas pour montrer a l'autre type que l'on doit se grouiller et matérialise un sabre entre la fille et mon cou pour qu'il ne tombe pas
-Si jamais utilise ça au lieux de te transformer, vu ta blessure ce serait une idée très conne de le faire, T'en fait pas pour la manipulation il est pas lourd même un débutant pourrais faire de sacré dégâts avec ça dans ses mains!

Je n'aimais pas les visions. La sensation de plonger dans le vide à chaque fois me laissait des sueurs froides, juste à y penser. Mais si j'avais beau haïr mon don, il avait parfois ses utilités, comme en ce moment. J'aurai été mal intentionnée ou chez les rubis, j'aurai probablement utilisé mon don pour recueillir des infos sur tout le monde juste pour les blackmail après. Mais je n'étais pas Rubis, et les émeraudes étaient connus pour être toujours dans la compassion et l’honnêteté.... selon les situations.
Ma vision. Cette fois-ci, je n'étais pas actrice, mais spectatrice, ce qui me laissait une certaine liberté de pensée. Le soucis de mon don était que je ne pouvais pas contrôler ce que je voyais, à mon plus grand déplaisir. C'était le saut dans l'inconnu à chaque fois. Ici, je me mis à observer les alentours, capturant bien la scène. On se trouvait dans un entrepôt, la nuit d'après ce que je pouvais voir avec la fenêtre. Je me mis à grimper sur les conteneurs pour avoir une meilleure vision de la scène que j'allais suivre, et non vivre pour cette fois.
Les portes s'ouvrirent dans un bruit sourd. Entrèrent un groupe d'hommes, avec deux enfants et quatre adolescents. Ils étaient tous vraiment jeunes, j'aurai dit que leur âge maximum était de 14 ans, mais il faisait sombre et leur physique était chétif aussi. Ils étaient vêtus de vêtements sales et n'étaient visiblement pas propre. Je vis un des gars du groupe légèrement en retrait. je m'approchais sans problème, sachant qu'on ne pouvait pas me voir. Il s'agissait du gars que Sloth avait abattu, mais plus jeune. Il semblait pâle et abattu, comme s'il n'était pas d'accord avec ce qui se passait. Arrivèrent un autre groupe de gars, plus richement vêtu. Ils avaient tous une mallette et je compris, en voyant la rebellions des gosses sous sédatif, que j'assistai tout simplement à du trafic d'êtres humains. J'avais envie de faire quelque chose, n'importe quoi, mais ce n'était juste pas possible.

Je finis par sortir de la vision après avoir vu les gamins se faire embarquer. Je sentis qu'on me portait, mais je refusais d'ouvrir les yeux puisque j'étais vraiment dans un sale état.

-Groupe de trafiquant d'êtres humains.... Ils visent ceux ayant des pouvoirs pour les revendre aux plus offrants.

J'avais murmuré ses mots, prise de nausées. Mais je réussis à ne pas vomir. Après tout, ce n'était pas le moment.

Notre folle course-poursuite étant lancée, nous parcourions les rues à toute allure pour échapper à nos ravisseurs. Cependant ces derniers étaient sacrément tenaces et certains commençaient dangereusement à nous rattraper. En effet ayant chacun un désavantage en portant à la seule force de nos bras les deux filles, Sloth et moi commencions peu à peu à fatiguer et donc par conséquent à ralentir. Pour ma part j’étais en nage, les gouttes de sueurs ne cessaient de se multiplier sur mon visage. Je regardai alors celle que je portais son expression avait changée du tout au tout. Elle qui paraissait si sereine semblait désormais aller réellement mal. Une conséquence de son pouvoir ? Sûrement, en tout cas si elle souffrait autant je me devais de ne pas abandonner de mon côté. Je redoublai alors d’effort dans mes foulées et ainsi repris une vitesse correcte. Néanmoins ces foutus malfaiteurs étaient toujours à nos trousses et avaient l'air de ne pas vouloir se laisser distancer, quand soudain j’entendis plusieurs détonations derrière moi. L’origine ? Lynkie qui avait sans hésité abattu plusieurs de nos poursuivants à l’aide d’un pistolet. La voir ainsi me choquai. Elle qui était contre toute cette violence c’était finalement résignée à faire feu sur nos adversaires. Elle en avait mis du temps à comprendre l’enjeu de cette bataille. Par la suite Sloth accéléra le pas et arriva à ma hauteur tout en portant Lynkie sur son épaule qui était toujours aussi peu vêtue.

« Jolis tirs ! » dis-je entre deux inspirations.

À peine j’eus le temps de complimenter Lynkie que je fus surpris de voir Sloth matérialiser une nouvelle épée entre son cou et la jeune fille qu’il portait.

« Si jamais utilise ça au lieu de te transformer, vu ta blessure ce serait une idée très conne de le faire, t'en fait pas pour la manipulation il est pas lourd même un débutant pourrait faire de sacrés dégâts avec ça dans ses mains ! »

Était-elle à cours de balles ? Ça m'en avait tout l'air puisque je la vis se débarrasser de son arme en la jetant au loin. Ça craint ! Sans son aide ces maudits gars allaient sûrement nous rattraper. Continuant toujours à nous enfuir, j’entendis tout à coup des murmures provenant de la fille que je portais.

« Groupe de trafiquant d'êtres humains.... Ils visent ceux ayant des pouvoirs pour les revendre aux plus offrants. »

Elle avait fini par obtenir des informations sur ces mystérieux hommes. Des trafiquants ? C’est bien ce que je pensais ces hommes n’étaient pas là par hasard, ils en avaient après nos pouvoirs. On devait rentrer à l’Académie au plus vite mais soudainement je commençai à sentir une vive douleur en dessous de mes côtes. Un point de côté ? On dirait bien, mon corps m'exprimait son besoin de prendre une pause. Je jetai alors rapidement un coup d’œil derrière nous. Personne. Par chance la dernière fusillade de Lynkie avait éliminé tous ceux qui nous suivaient, ce qui nous laissait une petite longueur d’avance. Je fis un signe de la tête à Sloth et lui signalai alors le plan que j’avais en tête.

« Sloth, vu que personne nous suit on va aller se cacher sous le pont qu’on est en train de traverser. Ça nous permettra de prendre une pause et d’échapper avec un peu de chance définitivement à tous ces hommes ».

Sans attendre sa réponse en arrivant à l’extrémité du pont, je virai à gauche et descendus les escaliers qui menaient en dessous de celui-ci. Une fois en dessous face à un petit cours d’eau je me plaquai machinalement contre le mur de granit sombre et m’assis par terre toujours en tenant dans mes bras la fille aux cheveux violets. Sloth avait l’air d’avoir approuvé ma décision puisqu’il se trouvait juste à côté de moi. Je lui fis signe de faire pareil de la main en lui indiquant de faire le moins de bruit possible en posant mon index tendu sur mes lèvres. À peine arrivés, j'entendis tout à coup de nombreux bruits de pas juste haut dessus de nous. Les hommes étaient en train de traverser le pont. Mon cœur se mit à battre furieusement. L’adrénaline provoquée par notre folle course était maintenant mêlée à de l’angoisse. Inconsciemment je resserrai alors contre moi la fille que je portais tel un enfant l’aurait fait avec son doudou. Ces hommes allaient-il nous repérer ?

-T'es perspicace gamine! T'as raison je suis pas Sloth cet abruti dort en ce moment, il est encore plus inutile que toi sous ta forme de louveteau! Mais je te dirait pas comment je m'appelle car j'en voit pas l'utilité! Sinon pour répondre a ce que ta dit avant je te porte comme ça parce que c'est plus pratique vu que mon autre main porte mes épées, de plus que cela te dérange je m'en fout royalement, ça tiendrais qu'à moi je t'aurais laissé sur place pour qu'ils te ramasse mais l'autre type n'aurais certainement pas accepté. Donc le chiot maintenant tu te calme et te contente de tirer sur les méchants bonhommes qui point leurs museaux.

 -Évite de me donner des ordres.

 De un, j'aime pas sa façon de me parler. Je suis plus un poid qu'autre chose pour lui. Sur le coup il a... Raison ? Bref, j'aime pas non plus qu'il m'appelle chiot. Grrrrrr ça m'horripiles. D'un point il a raison. D'autres personnes arrivent. Et en masse. Ils sortent d'où ? Ils sont obstinés ma parole. Et en us mon chargeur est vide. De rage, je le jette par terre violemment, il se brise en deux. Comment je vais pouvoir nous protéger. Déjà qu'il n'est pas en main libre, puisqu'il me porte. Je vois une lame s'approcher de moi. Je m'agite car je pensais qu'il voulait faire autre chose. Mais en faite il me le donne juste. Un sabre, oui je m'y connais en armes. Ça m'a toujours impressionné. Oui il m'en faut peu. Je la prends, elle est légère et parfaitement adaptés à ma force. Pas mal... Sauf que c'est pas une arme à distance. Je vais devoir faire avec. Et puis j'ai pas le choix. Mais le problème c'est qu'il faut qu'ils s'approchent. Deux hommes s'approche et je fais valser la lame. Le sang gicle, sensation de dégoût. C'était sûrement les derniers...

Ils courent derrière nous. Je suis inquiète pour les deux garçons. La fille aux cheveux violets s'est endormi et donc doit être plus lourde. Elle a l'air mal au point en plus. Zack doit être fatigué et Slo- l'autre aussi. Le front de Zack perle avec la sueur. Il faut prendre une pause. Nous sommes près d'un pont. On les a un peu semés. Zack prend la parole :

 -Sloth, vu que personne nous suit on va aller se cacher sous le pont qu’on est en train de traverser. Ça nous permettra de prendre une pause et d’échapper avec un peu de chance définitivement à tous ces hommes.

 Je me retiens de dire que c'est pas Sloth. Mais il fallait bien l'appeller. Sans attendre de réponse Zack part sous le pont. L'autre le suit. Il avait intérêt. Sinon je n'aurais pas hésiter à lui mettre la lame sous la gorge. Sans lui demander son avis, je descends. Pas besoin de tout le temps passer pour le boulet de service. Même si j'ai mal, c'est moins pire qu'il y a quelques dizaines de minutes. Et puis, je veux pas qu'il sente ma gêne. J'ai peur qu'ils viennent et nous attrape. Je me cale contre le mur et attends. Écoutant tous les bruits, mouvements. Quelqu'un se rapproche. Je retiens ma respiration comme si ça allait le faire fuir. Les pas dont lents... Il se doute que nous sommes là. Il est appelé par un autre. Les pas s'éloignent. Je respire enfin.

Tss courir, courir et encore courir! J'en ai ma claque, je préfère largement me battre! Mais bon les autres sont crevé et moi je commence a sentir le poids de l'autre boulet, mieux vaut que l'on arrive vite ou on est mal barré!
Tiens l'autre nana avec ses cheveux violet a l'air de se réveiller, on dirait qu'elle va dire un truc.
-« Groupe de trafiquant d'êtres humains.... Ils visent ceux ayant des pouvoirs pour les revendre aux plus offrants. »
Non mais elle est sérieuses là! faire toute un cinéma pour un truc comme ça! Rien quand voyant comment les mecs étaient armé et préparé j'avais capté tous seul! Dans la catégorie j'aurais mieux fait de me taire elle remporte l'oscars!
Tss le type qui a du porter ce boulet su comme pas possible je lui donne meme plus cinq minutes à tenir avant de s'écrouler, ce qu'il faut mieux éviter vu que c'est notre guide! vaut mieux trouver un endroit ou se poser et ce planquer, en plus les autres types commence à bous rattraper, on est vraiment mal là!
-Sloth, vu que personne nous suit on va aller se cacher sous le pont qu’on est en train de traverser. Ça nous permettra de prendre une pause et d’échapper avec un peu de chance définitivement à tous ces hommes.
Il lit dans les pensées ou quoi? bah au moins on va pouvoir se reposer un peu et on en a besoin!
à peine sous le pont le louveteau descend de mon épaule pour se caler contre un mur, elle fait pitié avec son visage qui montre sa douleur, mais bon cela doit être normale je pense.
Des types passe par dessus du pont et y'en a un qui s'arrête merde je me rapproche des escaliers mes épées dans les mains, si il descend il est mort. Un autres types l'appel et il se barre, ce type a une bonne étoile faut croire.
Je regarde le boulet aux cheveux violet elle et avec l'autre types, mieux vaut que c'est deux la se repose, ils sont totalement crevé.
Je me tourne vers la fille-loup et rigole moqueusement, elle a juste une serviette comme fringue j'avais pas remarqué avant, cette tenue n'est pas pratique si elle doit se battre, je retire mon sweet et lui jette a la figure, en rigolant.
-Tiens met ça, ce sera plus pratique pour bouger que ton bout de tissu, et oublie pas de le rendre avant que l'autre idiot se réveille il tiens vraiment a ce truc.
A la fin de ma phrase je rigole encore et me rapproche des deux autres.
-Désolé de briser votre moment d'intimité *rire moqueur* mais on est encore loin de l'académie car on sera pas en sécurité t'en que nous n'y seront pas.
Pour vu que l'on ne soit pas loin, j'ai déjà utilisé mon pouvoir a son maximum je peux plus rien créer. Je suis doué avec mes armes mais mes capacité reste humaine, à manier deux épées je me fatigue pas mal si on doit de nouveau combattre je ne tiendrais pas plus de dix minutes. Tss si je lâche c'est l'autre qui revient et si c'est le cas on est foutu car il tiendrons pas non plus.
Ca va vraiment être une question de timing.

Je sentis le roux me serrer contre lui, tremblant un peu. J'ouvris les yeux pour regarder un peu les alentours. On était sous un pont. Tout le monde semblait tendu, ce que je pouvais comprendre pusqu'on était encore poursuivis, d'près les bruits de pas. Chacun semblait épuisés, tandis que je semblais être encore la seule en état de courir ou autre. Au pire, je ferai l'appat pour leur permettre de s'enfuir.

Mes nausées s'amenuisaient et mes pensées redevinrent cohérentes. Le schizophrène, dont la personnalité de base s'appelait Sloth, fila le sweat à la fille loup, dont je ne savais toujours pas le nom. Je pris l'info soigneusement, car le gars semblait dangereux. Au pire des cas, je pourrai le menacer de dévoiler des infos sur lui en touchant son pull. En parlant de toucher, je me rendis compte qu'il me manquait un gant. Zut, il allait falloir que je fasse attention pour ne pas faire de visions. 

Le schizo s'approcha ensuite de nous, toujours en riant. Je n'aimais vraiment pas son rire et je le regardai sérieusement. Je voyais clairemnt son épuisement, même s'il ne voulait pas le montrer. Le langage non verbal était une mine précieuse d'infos pour qui savait le déchiffrer.

-Désolé de briser votre moment d'intimité, mais on est encore loin de l'académie car on ne sera pas en sécurité tant que nous n'y serons pas.

Il avait beau m'insupporter, j'étais d'accord avec lui. Je me relevai tranquillement, époussetant mes vêtements. AU final, cela n'allat pas trop mal pour moi. A part avoir eu un peu le tournis avec la tension basse, je me portais assez bien, étant juste fatiguée mentalement. Je pris mon téléphone de la poche de mon manteau, heureuse de constater qu'il était toujours en vie, et me mis à regarder notre localisation. Je poussais un soupir de soulagement : l'académie était à 15 bonnes minutes, mais avec un effort, on s'en sortirait bien.

-D'après mon portable, on est plus quà un quart d'heure. Je propose qu'on se dépêche car mon instinct me dit qu'ils vont bientôt trouver notre planque. Au pire, vu que je suis la seule encore à peu près bien physiquement, je servirai d'appat. Et ne me regarde pas comme ça le schizo, je sais très bien que derrière ton côté gros dur, t'es complètement mort. Tu ne les retiendras pas si on se fait attraper. Tiens d'ailleurs, il y a l'itinéraire de retour dessus. Je connais le chemin maintenant.

je lui tendis mon portable. J'avais provoqué ce bordel, pas la peine que je sacrfie les autres pour mon propre intérêt.

Cachés dans l’ombre sous le pont, nous attendions que les hommes qui nous pourchassaient s’éloignent. Cependant des bruits de pas se rapprochèrent dangereusement. Une personne vient, nous a-t-elle repérés ? Mon cœur s’emballe, si elle nous repère ses collègues nous tomberons à coup sûr dessus et ça sera reparti pour une nouvelle course poursuite des plus sanglantes. Silencieux, nous patientons en espérant que ces bruits de pas s’effacent pour de bon. Néanmoins par précaution Sloth s’était placé de manière à intercepter la personne le plus rapidement possible si celle-ci se montrait. Sabres à la main, il avait l’air déterminé à mettre fin à ses jours si elle osait se pointer.

Mais par chance une voix d’homme surgit brusquement et les bruits de pas commencèrent à s’éloigner comme si notre mystérieux personnage faisait demi-tour. Le calme reprit peu à peu sa place, les hommes semblaient s’être éloignés. Les battements de mon cœur ralentirent doucement jusqu’à reprendre un rythme quasiment normal. On avait réussi à leur échapper, mais pour combien de temps ? Je regardai alors autour de moi. Sloth qui semblait avoir donné son sweat vert à Lynkie s’avança vers moi tout en riant.

« Désolé de briser votre moment d'intimité *rire moqueur* mais on est encore loin de l'académie car on sera pas en sécurité t'en que nous n'y seront pas. »

Moment d’intimité ? Je m’aperçus tout à coup que je tenais contre mon torse la fille aux cheveux violets. Elle semblait désormais consciente et avait les yeux semi-ouverts. Je rougis, je ne m’étais pas rendu compte que je l’avais autant serré contre moi. Sans plus attendre je desserrai alors mon étreinte et automatiquement elle se releva tout en frottant ses vêtements sûrement dans le but de s’assurer que ces derniers étaient un minimum propres.

Tout le monde étant debout je me levai alors à mon tour et me dirigeai vers le petit cours d’eau en face de moi pour m’y rafraîchir. Une fois devant je m'accroupis et y plongeai mes mains, qui formaient une demie sphère, afin d’y récolter de l’eau. Par la suite je portai la petite quantité d’eau froide à mon visage et l’étalai délicatement dessus. Au contact de ma figure c’était frais et agréable, bien que j’éprouvais une petite douleur en touchant malencontreusement l’entaille toujours présente sur ma joue gauche ce qui me fit faire une petite grimace. Cependant je recommençai l’opération plusieurs fois afin de faire disparaître le sang séché autour de ma blessure tout en écoutant ce que disait la fille aux cheveux violets qui avait pris la parole.

« D'après mon portable, on est plus qu’à un quart d'heure. Je propose qu'on se dépêche car mon instinct me dit qu'ils vont bientôt trouver notre planque. Au pire, vu que je suis la seule encore à peu près bien physiquement, je servirai d'appât… »

Servir d’appât ? À ces mots je m’arrêtai net et serrai les poings. Se sacrifier pour nous ? Même si le geste était noble je détestais que des personnes se mettent en dangers pour ma personne. Certes on se connaissait seulement depuis peu et je ne savais même pas comment elle s’appelait mais pourtant je la considérai déjà comme une amie au même titre que Lynkie et Sloth. "Protéger ce qui m’est le plus cher", tel est le code moral que je mettais imposer. C’est pourquoi je me relevai et marchai en direction de la fille qui tendait alors son portable à Sloth.

«...Tiens d'ailleurs, il y a l'itinéraire de retour dessus. Je connais le chemin maintenant. »

Je plantai alors mon regard dans celui de la jeune fille et lui déclarai.

« Te sacrifier est un beau geste mais n’y pense même pas. Je ne te laisserai en aucun cas gâcher tous les efforts que j’ai dû faire pour t’amener ici. D'ailleurs c'est quoi ton prénom ? » lui dis-je en abordant un petit sourire.

Puisqu’elles étaient encore légèrement humides, une sensation glaciale envahissait mes mains. C’est pourquoi je les joignis et commençai à les frotter l’une à l’autre tout en soufflant dessus de façon à les réchauffer. En effet après tout on était en décembre et il faisait nuit.

Je réfléchie à la décision qu'on va prendre... Que va t-il se passer maintenant ? Si on ne pars pas ils vont revenir... Je frissonne. J'ai froid mais c'est aussi à cause de la peur. Avec toutes les émotions que l'ont vient de vivre... Ça me rappelle le combat avec June. Mais là, c'est pire. Je régule un peu ma respiration. Je me sens pas bien du tout. J'ai la tête qui tourne mais il faut que je tiennes le coup. Je tourne la tête et un pull sauvage apparu. En plein dans ma face. Il rigole :

 -Tiens met ça, ce sera plus pratique pour bouger que ton bout de tissu, et oublie pas de le rendre avant que l'autre idiot se réveille il tiens vraiment a ce truc.

 Grrrrr.... Son rire moqueur me saoule. Mais il est gentil de me prêter son pull. Je marmonne un "merci". Il est gonflé. Je me mets dos au groupe et enfile le pull. Je prends le drap et le déchire avec mes dents, pour me faire une jupe de fortune. Ça m'apprendra à ne pas emmener mon sac de rechange. Mais qui aurait cru que l'on se ferai attaquer ? Par ce type d'individus en plus. Je reste assise un moment. Je ne me sens pas bien du tout... Je toussote, en fermant les yeux à cause de la douleur. Quand je les rouvrent j'ai du sang. Je murmure un juron et m'essuie la bouche avec le reste de mon "ancien habit".

 Je n'ai pas écouté ce qu'il on pu se dire, mais l'autre les a un peu provoquer c'est sûr. La fille aux cheveux violets, ou Louise si j'ai bien entendue son nom, est debout. Elle a meilleur mine que tout à l'heure. On a inverser les rôles. Elle prend ton portable. J'essaie de me lever avec la plus grande difficulté mais j'y arrive. Comment j'ai pus cracher du sang ? Milles questions se posent dans ma tête. Louise me sort de mes pensées.  

 -D'après mon portable, on est plus quà un quart d'heure. Je propose qu'on se dépêche car mon instinct me dit qu'ils vont bientôt trouver notre planque. Au pire, vu que je suis la seule encore à peu près bien physiquement, je servirai d'appat. Et ne me regarde pas comme ça le schizo, je sais très bien que derrière ton côté gros dur, t'es complètement mort. Tu ne les retiendras pas si on se fait attraper. Tiens d'ailleurs, il y a l'itinéraire de retour dessus. Je connais le chemin maintenant.

 Alors là, je partage tout à fait son opinion. Si on parle ils vont vite nous remarquer... Mais... Elle veut faire un appât ? A quoi bon ? Pas la peine de sacrifice.

 -Te sacrifier est un beau geste mais n’y pense même pas. Je ne te laisserai en aucun cas gâcher tous les efforts que j’ai dû faire pour t’amener ici. D'ailleurs c'est quoi ton prénom ?

 Il n'y a que moi qui ai entendu son prénom ? Pas très Je fronce les sourcils et lâche :

 -Elle l'a déjà dit. Louise.

 Je ne suis pas au mieux de ma forme. J'ai la tête qui tourne, les membres endolories, ce qui pousse mon irritation. Je me frotte le visage pour me réveiller et repris :

 -Louise, faire l'appât est dangereux. Le mieux serai d'être le plus discret possible ou alors attiré l'attention sur.... Ce court d'eau !

 En finissant ma phrase j'ai pointé du doigt le lac. Mon idée n'est pas mal mais il faut que tout le monde soit d'accord. Mais je ne plus courir... Je me sens vraiment pas bien et si on pouvait partir assez calmement ça nous arrangerai tous.

 -On pourrait bricoler du bois, lui faire prendre une forme humaine... Comme si on s'échapper par le court d'eau. Sauf si vous avez une idée meilleur. Je t'aime bien Louise mais on ne t'a pas sauver pour que tu te fasses prendre une nouvelle fois, surtout en jouant l'appât. Sinon on appelle les flics... Mais ça a peut de chance que ça marche. Qui croira a notre histoire ?

 Je croise les bras et attends leurs réflexions.

Tien on dirait qu'ils n'ont pas apprécié ma réflexion, bof je m'en fout de toute façon j'avait pas prévu de faire ami-ami avec eux.
L'autre type a l'air gêné de s'être fait chopé dans son petit moment d'intimité, tss les gosses sont vraiment pas possible! Les deux idiots heureux se lève chacun leurs tours. Le gamin va vers le court d'eau pour ce rafraichir! Non mais sérieux, il se rend pas compte de la situation?! J'allais l'engueuler quand l'autre gamine ma rappelé la raison pour laquelle je les avaient dérangé.
-D'après mon portable, on est plus qu'à un quart d'heure. Je propose qu'on se dépêche car mon instinct me dit qu'ils vont bientôt trouver notre planque. Au pire, vu que je suis la seule encore à peu près bien physiquement, je servirai d'appat. Et ne me regarde pas comme ça le schizo, je sais très bien que derrière ton côté gros dur, t'es complètement mort. Tu ne les retiendras pas si on se fait attraper. Tiens d'ailleurs, il y a l'itinéraire de retour dessus. Je connais le chemin maintenant.
Bon pour la première parti j'ai capter un quart d'heure la dessus pas de problème c'est faisable, après sont instinct lui dit juste c'est vrai que si on ce grouille pas ils vont nous tomber dessus. Mais par contre la ou je beug c'est la suite faire l'appât? Non mais sérieux elle a quoi dans le crane celle-là?! On s'est pas fait chier a l'amener jusqu'ici pour qu'elle saute dans les bras de c'est enfoirés! Bon je vais pas tenir compte du faite qu'elle se soit ouvertement foutu de ma gueule maintenant mais je règlerais ça une prochaine fois!
-« Te sacrifier est un beau geste mais n’y pense même pas. Je ne te laisserai en aucun cas gâcher tous les efforts que j’ai dû faire pour t’amener ici. D'ailleurs c'est quoi ton prénom ? »
Tien il est de retour lui, je l'avait zappé. Au moins il a l'intelligence de faire comprendre a l'autre gamine sa connerie, mais il reste encore un boulet pour ma part.
Bon c'est pas le tout mais faut trouver comment partir de là car il ne tarderons pas a nous rattraper si on bouge pas!
-Elle l'a déjà dit. Louise.
Tiens le chiot se réveille, elle a l'air fine avec juste un sweet et une jupe de fortune comme fringue! Mais sérieusement il vont vraiment ce prendre la tête sur le nom de cette gamine? On s'en fout qu'elle s'appelle Louise, Lisa ou Pierre c'est pas ça qui va nous ramener a l'Académie!
-Louise, faire l'appât est dangereux. Le mieux serai d'être le plus discret possible ou alors attiré l'attention sur.... Ce court d'eau !
Tiens elle lis dans mes pensées maintenant?! Enfin bref elle essaie de nous trouver une solution la et l'aide du court d'eau et pas mal du tout alors j'attend qu'elle développe.
-On pourrait bricoler du bois, lui faire prendre une forme humaine... Comme si on s'échapper par le court d'eau. Sauf si vous avez une idée meilleur. Je t'aime bien Louise mais on ne t'a pas sauver pour que tu te fasses prendre une nouvelle fois, surtout en jouant l'appât. Sinon on appelle les flics... Mais ça a peut de chance que ça marche. Qui croira a notre histoire ?
Ok, là je suis déçu. Bricoler des leurres c'est pas con mais si tu regarde autour de nous y'a rien pour le faire de plus on a pas assez de temps pour ça, quand a appeler les flic c'est même pas envisageable! Pour dire ça mieux vaut ce taire!
Mais bon le court d'eau peut bien servir a un truc, faut juste trouver quoi.
Merde des bruit de pas les autres abrutie reviennent vers ici ils ont du comprendre qu'on leurs avaient faussé compagnie! Merde on peut pas se barrer! que se soit à droite ou à gauche si on sort on est mort! Je tourne la tête dans tout les sens pour trouver une solution puis je m'arrête sur le court d'eau, ils vont pas aimer mais temps pis.
Je regarde le gamin et la gamine un sourire sadique sur les lèvres.
-J'espère que vous savaient nager, enfin non je m'en fout en tout cas c'est le moment d'aller faire trempette!
Apres c'est mots je les chope et les balance a l'eau, ça fait deux de moins!
Je me rapproche du chiot toujours avec le même sourire.
-Toi t'es pas en état de nager seul!
A ces mots je l'attrape et la porte comme une princesse, ce sera plus facile de sauter dans l'eau en la portant comme ça.
-Aller p'tit chiot c'est le moment de plonger *rire moqueur*
Je saute dans l'eau avec le louveteau dans les bras, merde j'ai oublié mes sabres sous le ponts! Tant pis faudra faire sans.

Le roux se tourna vers moi. Il avait l'air un peu sérieux. Avais-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Oui, bon, il fallait croire que l'auto sacrifice n'était plus à la mode ces temps-ci.

-Te sacrifier est un beau geste mais n’y pense même pas. Je ne te laisserai en aucun cas gâcher tous les efforts que j’ai dû faire pour t’amener ici. D'ailleurs c'est quoi ton prénom ?

Je l'avais dit plus tôt, mais je me disais qu'avec le bruit, on avait pas du l'entendre. La blonde le dit toutefois, me contredisant directement. Bon, ce n'était pas ma journée, apparemment. D'abord une tentative d'enlèvement, ensuite on avait du se battre et tuer des gens, et maintenant on était coincé.... Zen Louise, zen, faire une crise d'angoisse ici n'était pas une bonne idée. Fallait que je garde la tête froide.

-On pourrait bricoler du bois, lui faire prendre une forme humaine... Comme si on s'échapper par le court d'eau. Sauf si vous avez une idée meilleur. Je t'aime bien Louise mais on ne t'a pas sauver pour que tu te fasses prendre une nouvelle fois, surtout en jouant l'appât. Sinon on appelle les flics... Mais ça a peut de chance que ça marche. Qui croira a notre histoire ?

Les flics ? ça ne marchait jamais ce truc. En plus, à part elle, on était tous un minimum bien, donc personne ne nous croirait, c'était certain. Le psychopathe bipolaire avait l'air aussi d'être de mon avis. Mais l'idée du cours d'eau avait l'air pas mal. En plus ça ne semblait pas être trop pollué ou envahi par les algues. Il ne ferait pas aussi froid, j'aurai proposé de s'échapper par là, puisqu'en le remontant à la nage, on arriverait près de l'académie. Mais on allait chopper la mort avec ce temps, donc j'avais préféré garder cette idée sous silence.

-J'espère que vous savez nager, enfin non je m'en fout en tout cas c'est le moment d'aller faire trempette!

Non, non, non ! Plus vite que mon cerveau ne pus l'enregistrer, je me trouvais dans le cours d'eau. C'était glacé en plus ! Bon sang, j'avais froid, j'avais froid, j'avais trop FROID ! Respirons, respirons....

Je remontais directement à la surface, pour voir l'enfoiré sauter avec la fille-louve. Oh joie, on allait nager au final. Je me débarrassais de mon manteau et de mon blazer, pour éviter de couler avec mes vêtements. Adieu téléphones et affaires, mais ma survie était en jeu. Je fusillais le psycho du regard.

-J'espère que tu as de l'argent à revendre, car mon téléphone et mon manteau sont foutus maintenant. Quelle est la suite maintenant ?

Je ne pouvais m'empêcher de claquer des dents à cause du froid, mais mon corps s'habituait assez vite tout de même au froid. Heureusement d'ailleurs, car un choc thermique aurait été le pompon.

À peine avais-je questionné la fille aux cheveux violets à propos de son prénom que Lynkie déboula telle une furie.

« Elle l'a déjà dit. Louise. »

Déjà dit ? Apparemment j’avais loupé quelques informations durant notre escapade nocturne. Néanmoins je restai assez surpris de la soudaine colère de Lynkie. Était-ce vraiment mon inattention qui l’avait mise dans cet état-là ? Non en l’observant celle-ci semblait à bout de nerf. Le visage pâle et fatigué, sa blessure avait certainement du l’affaiblir. On ne pouvait clairement plus se permettre de faire des détours. D’après Louise on était plus très loin de l’Académie, une quinzaine de minutes tout au plus. J’espérai sincèrement qu’elle tienne jusque-là.

« Louise, faire l'appât est dangereux. Le mieux serait d'être le plus discret possible ou alors attirer l'attention sur.... Ce cours d'eau ! »

Même si elle semblait fragile, je fus rassuré de voir que son esprit semblait intact. Tout comme moi elle désapprouvait l’idée de faire l’appât. En posant mon regard successivement sur Lynkie, Louise puis Sloth, j’étais totalement d’accord pour que l’on se fasse petit. L’état dans lequel nous nous trouvions était vraiment déplorable, la fatigue se ressentait dans nos rangs.

Attirer l’attention sur ce cours d’eau ? Ça me semblait plutôt être une bonne idée mais à voir comment on allait s’y prendre.

« On pourrait bricoler du bois, lui faire prendre une forme humaine... Comme si on s'échapper par le cours d'eau. »

What the fuck ? Bricoler du bois ? En soi ce n’était pas si bête mais on n’avait ni bois à disposition et ni le temps de s’attarder à créer une telle duperie. Il fallait qu’on trouve une autre solution.

« Sinon on appelle les flics... Mais ça a peu de chance que ça marche. Qui croira à notre histoire ? »

Appeler les flics ? Ça ne me semblait pas être une bonne idée. Certes ça aurait pu faire fuir nos ravisseurs mais s’ils apprenaient malencontreusement ce que nous sommes réellement, il était certain qu’ils ne nous auraient pas laissés rentrer tranquillement à l’Académie. Finir sur une table d’opération entouré par des scientifiques scalpels à la main, non merci je passe volontiers mon tour.

Ainsi tout en fixant les alentours comme si je m'attendais à voir apparaître une solution, je réfléchissais à comment nous sortir d’ici mais mon temps de réflexion fut interrompu lorsque soudain des bruits de pas se faisaient à nouveau entendre. Ils reviennent. À peine avais-je compris ce qu’il se passait que j’entrevus Sloth s’approcher de moi d’un air vicieux.

« J'espère que vous savez nager, enfin non je m'en fous en tout cas c'est le moment d'aller faire trempette ! »

Sur ses mots, il s’empressa de nous projeter Louise et moi dans le cours d’eau. Totalement submergé, mon corps était comme paralysé. Était-ce ça qu’on nommait une "hydrocution" ? Les yeux fermés plongé dans le noir le plus total, je sentis mon corps couler à pic. Le froid avait entièrement conquis mon entité. Moi qui peinais déjà à me réchauffer sur la terre ferme après m’être un peu rafraîchi, actuellement me frigorifier davantage aurait été clairement difficile. Néanmoins il était hors de question que je succombe ici, c’est pourquoi je luttai de toutes mes forces pour remonter à la surface. Peu à peu je repris contrôle de mon organisme mais ayant les muscles endoloris, j’avais l’impression que mes bras et mes jambes s’étaient fait la malle. Cependant je réussis à inverser doucement la tendance et donc par conséquence à remonter petit à petit, mais je fus heurter rapidement à un autre problème : je commençai à manquer cruellement d’oxygène. Il fallait donc que j’accélère sinon c’était la fin. Dans un ultime effort j’augmentai alors la cadence de mes mouvements et parvenus finalement à refaire surface juste à temps. Essoufflé, je repris ma respiration tout en m’apercevant que Louise, Lynkie et Sloth étaient eux aussi dans cette rivière. Je jetai alors un regard noir à Sloth, il aurait franchement pu nous prévenir avant de nous balancer à l’eau comme il l’avait fait.

« J'espère que tu as de l'argent à revendre, car mon téléphone et mon manteau sont foutus maintenant. Quelle est la suite maintenant ? »

Louise avait pris la parole et semblait tout aussi furax. La voir sous cette attitude me laissai échapper un petit sourire, apparemment je n’étais pas le seul à en vouloir à Sloth pour ses derniers actes. Pourtant bien que je souriais et que je sentais la température extérieure réchauffer mon visage, j’avais encore extrêmement froid. Mon corps frissonnait de lui-même et j’étais persuadé que sous mes vêtements j’avais la chair de poule. Franchement je n'arrivais pas à comprendre ceux qui affirmaient que prendre des bains de glace était bon pour le corps, mon corps était tout sauf bien.

Cette soirée avait été un véritable marathon des émotions. Tranquillité, perplexité, motivé, fatigué, angoissé, gêné puis finalement refroidi, tout s’était enchaîné si vite que je me demandai vraiment si mon corps allait tenir le rythme. Néanmoins j’espérai que celui-ci connaisse également le soulagement et la chaleur. L’académie n’étant plus très loin, je me voyais déjà installé confortablement dans l’un des fauteuils de la salle commune de la maison Émeraude près d'un feu de cheminée tout en sirotant un bon lait chaud sucré et en écoutant de la musique après après avoir pris bien entendu une douche bien chaude. Dans ces moments-là je savais que j’étais d’humeur à être nostalgique et donc je serais sûrement en train d'écouter le thème de Fire Emblem du jeu Super Smash Bros Melee. Cette musique me rappelait le bon temps à l’orphelinat où je squattais toute la journée avec mes amis la Gamecube de l'établissement pour nous affronter lors de matchs plus épiques les uns que les autres. J’espérais un jour pouvoir réellement revoir ces vieux amis qui au fil du temps avaient disparus les uns après les autres en se faisant adopter. Je me mis donc à fredonner l’air de la chanson tout en repensant à ses précieux souvenirs quand subitement je pris conscience que j'avais mon IPod sur moi. Par chance il se trouvait dans l’une des poches de ma veste mais est-ce que celle-ci était hermétique ? J’espérai que ça soit le cas sinon Sloth allait passer un sale quart d’heure…

HRP:

Le tourni revient à la charge. Je me tiens un peu la tête et recule de quelques pas. Je vais pas réussir à tenir à ce rythme là. Je m'efforce à rester debout, mais surtout, je me retiens de tousser. J'avoue avoir dû mal. C'est pas agréable, ça me pique la gorge... Je me la racle pour faire passer mais ça ne marche pas vraiment. Pour couronné le tout, les hommes reviennent. Non mais sérieux, c'est moi ou ils sont infatigable ? Cette fois on est coincé... Par où passer ? Peu importe l'endroit on sera coincé. Sauf par le courant mais j'ai pas le courage de nager. J'allais proposé je ne sais quelle idée quand l'autre dit :

 -J'espère que vous savez nager, fin non je m'en fous, en tout cas c'est le moment d'aller faire trempette !

 A ces mots il pousse Louise et Zack à l'eau. Un sourire me vint aux lèvres, mais il disparue, à cause de la douleur. Je ne peux m'empêcher de rigoler intérieurement. L'eau ne doit pas être tres chaude et puis Louise est en rogne à cause de son portable. C'est qu'à sa place je serai en colère. Je ne suis pas sûr de l'avoir sur moi mais si ce n'est pas le cas, tant mieux. Le schizophrène se tourne vers moi. Toujours son sourire. Je le déteste. Il me lance :

 -Toi t'es pas en état de nager seul !

 D'où ? Ma faiblesse se voit direct à ma tête ? Chier.... Surtout devant lui quoi... Déjà qu'il a dû mal à me prendre au sérieux. Alors là c'est le bouquet. Je n'aime pas être faible. Je me tiens le ventre et grogne. Il me croit vulnérable. Il me saoule surtout à se comporter comme ça. Comme si j'étais un pion. Sans me demander mon avis il me porte. Mieux que la dernière fois. Je pousse un "Hé !", gêné. Il veut que me portais ma parole.... Il me lance d'un air moqueur :

 -Allez p'tit chiot c'est le moment de plonger.

 Je voulais protester mais le temps me manqua. Me corps se refroidit et j'avoue que c'est ma pire journée... J'habite les bras pour remonter à la surface. Je tousse étant donné que j'ai bue la tasse. Pas que l'eau malheureusement... Lorsque que je remonte à la surface, je me rends compte que l'eau vire au rouge autour de moi. Le sang séché j'espère. Je me tourne. Les hommes arrivent, ils nous ont vues. J'agite mes bras pour essayer de nager sans l'aide de l'autre.