Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
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Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Tour 1 :
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Aaaaaaaah, les petites excursion touristiques en forêt, quoi de mieux pour avoir un peu de changement et un air frais ? Nous sommes le 30 Juillet 2018, il est environ 8H30 du matin. Le bus qui avait amené tous les protagonistes avec quelques autres civils étrangers avait fait quelques dizaines de kilomètres loin de la ville pour ensuite s'arrêter dans ce petit village. Le guide avait aussi annoncé à ce moment là que pour faciliter les activités en forêts, il allait créer plusieurs groupe qui à tour de rôle intervertirait les loisirs. De ce fait, il créait par la sainte fortune le groupe composé de : Mira, Aurora, Aseilya et Sam. Ils devront cohabiter dans la maison en bas à droite sur le plan. Il y avait au moins de quoi faire une chambre chacun, deux douches avec toilette, une cuisine et un salon. Par contre, pas d'électricité venant de la ville ni de gaz. Il fallait charbonner pour le coup. Le poêle à bois allait devoir être alimenté, il fallait aussi veiller sur les installations des panneaux solaires et des éoliennes pour l’afflux de courant. En somme, il fallait être un minimum débrouillard et aimer ce côté un peu baroudeur.
Ils disposaient donc tous de toute la mâtinée pour s'installer et se familiariser avec le lieu. Ils auraient très bien pu parler entre eux et se donner quelques informations comme leur nom, prénom, but dans la vie, la raison de leur venu, enfin cela, c'est eux qui voient. Au moins, le cadre semblait sympathique, calme et reposant. Trois jours, ça passera surement très vite pour les plus friands, trop vite. De plus, pour ne pas faire de jaloux, ils avaient tous une chambre aménagée de manière identique, de cette sorte. Ils disposeraient aussi de tous les outils nécessaires à l'entretien ou pou résoudre un soucis technique si cela se faisait ressentir. Le frigo était à gaz au passage, donc pas besoin de l'alimenter. Enfin, tous ce genre de détails techniques figurent sur la brochure donnée par le guide dans le bus. Les protagonistes rigoureux auraient donc eu le temps de potasser cela un minimum. Les autres touristes quant à eux avaient aussi mis la main à la pâte, bien que certains fassent savoir en beuglant qu'ils n'étaient pas des flemmards, par pu déni.
Le guide avait aussi spécifié que le premier jour serait vraiment une journée d'installation et de récupération des ressources nécessaires pour combler les manques de certaines habitations. Pour celle des protagonistes, il manquait du bois et une éolienne semblait avoir un soucis. Cela devrait les occuper un peu en ce début d'après-midi vers 13H15 environ. Deux personnes pêchaient dans le cours d'eau d'à côté, l'air de dormir pendant que d'autres puisaient dans le puits un peu d'eau pour préparer de quoi manger ou pour se laver, certainement. Néanmoins, dans toute cette tranquillité, le guide recevait un coup de fil avant de décrocher pour y répondre d'un air un peu énervé, sa voix grave portant un peu :
Guide : Allo ? Ouais ? Oui c'est moi oui. Hein ? Qu'est-ce que ça peut me foutre ce genre de trucs ? Je suis au travail là et je compte pas annuler la sortie pour ça. Et puis quoi encore, y'a des gens qui ont payé pour avoir ce cadre et ils l'auront. Je ne céderai pas à un caprice de cette catégorie de personne. Ouais, ouais ouais, c'est ça. Si tu me rappelles pour ça j'te bloque directement. Cela suffit les conneries un peu. Surtout pour ce genre de choses infondées. Des esprits et des poulets de deux mètres, bah oui Billy, j'vais te croire. N'importe quoi.
Il raccrochait alors, rangeant son téléphone dans sa poche de son pantalon bleu. Il retournait alors à la porte de la maison en haut à droite, la sienne, pour y farfouiller deux trois bidules dans les tonneaux présents. Il semblait agacé mais avec le temps il reprenait son calme. Intriguant.
- HRP:
- Vous avez jusqu'au vendredi 3 Août 20H00 pour répondre !
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Vous savez, techniquement, je suis un petit peu un touriste dans l’âme. J’ai quitté mon lointain pays pour retrouver dans un patelin dont je ne connais rien pour poursuivre un but qui est loin d’être joyeux ! Donc, pour cette fois, j’ai décidé de me faire plaisir en me joignant à une activité sur laquel je suis tombé par hasard. Une excursion en forêt. Grand amateur de la nature que je suis, c’est un point de départ parfait pour moi.
Alors j’avais donc préparé mes affaires en conséquence, prévoyant des vêtement qui me permettrais d’être parfaitement à l’aise dans cet environnement ainsi que des chaussures adapté au sol de la forêt proche de la montagne.
Dans le bus. J’avais remarqué la présence d’un homme en particulier. Grand baraquer avec un petit côté bucherons. Malheur ! Ça, c’est du lourd qu’on m'a servi. Un cocktail de testostérone, sauvagerie et bestialité couplé au charme indéniable de l’homme des bois. Mafois, j’en ferais bien mon quatre heure de ce grand ours entre deux buissons sur l’humus de la forêt …. C’est moi où il fait anormalement chaud dans ce bus ?
On nous avait fourni des documents relatant diverses explications sur le lieu de notre séjour. J’avais pris donc le temps de les étudier, entre deux coups d’œil furtifs en direction du barbu. Je n’avais que ça à faire pendant le trajet de toute façon. Puis une fois que j’eus finis de tout lire je resenti le besoin de me servir de ces papiers comme éventails tellement la présence de cette homme faisait monté la température. Je dois bien l’admettre, j’ai été trop occupé à m’imaginer ce à quoi, il pouvait bien ressembler sans ses vêtements pour observer le paysage. Est-il poilu. Quel est la taille de ses muscles … Ou de son… hum bref.
Une fois arrivé l’objet de mes fantasmes pris d’ailleurs soins de nous accueillir. Mon dieu… Même sa voix est sexy… Je fonds ! Bon, il faut que je me reprenne. Passons à la suite.
Les groupes furent formés et par le plus grand des hasards, je me retrouvais à être le seul garçon accompagné de trois filles. Décidément, la chance me sourit ses temps-ci. Plus ça va, plus ce petit séjour promet d’être très intéressant… En tout cas dans le lot, j’avais reconnu Mira, la fille que j’ai voulu rencontré dans le cadre de ma petite enquête, en revanche, je ne connaissais pas les deux autres, des présentations s’imposent donc. En entrant donc dans la cabane qui nous était attribué, je leur adressais donc un sourire amical.
_ bonjour moi, c’est Samuel et vous ?
Quoiqu’il en soit, étant d’humeur gentleman, une fois que les présentations sont faites, je laissais les filles choisirent d’abord la chambre qu’elles souhaitent pour prendre au final la dernière qu’il restera… C’est mignon tout ça didonc. J’aime beaucoup la déco.
Au final en faisant un petit peu le tour du proprio, j’ai pu remarquer les différentes tâches qu’il y avait à exécuter. J’informais donc les filles en prenant la boite à outils que j’allais voir si je peux faire quelque chose pour l’éolienne.
Une fois, dehors, je vous laisse deviner pourquoi je n’ai pas pu m’empêcher de laisser traîner mes oreilles du côté du guide. Des poulets deux mètres … Hum ! Il doit y en avoir de la viande à becté là dessus. Je ne sais pas ce qui me fait le plus saliver … L’idée du plat que je pourrais me faire avec un tel volatile, ou l’homme des bois… Allez savoir…
Alors j’avais donc préparé mes affaires en conséquence, prévoyant des vêtement qui me permettrais d’être parfaitement à l’aise dans cet environnement ainsi que des chaussures adapté au sol de la forêt proche de la montagne.
Dans le bus. J’avais remarqué la présence d’un homme en particulier. Grand baraquer avec un petit côté bucherons. Malheur ! Ça, c’est du lourd qu’on m'a servi. Un cocktail de testostérone, sauvagerie et bestialité couplé au charme indéniable de l’homme des bois. Mafois, j’en ferais bien mon quatre heure de ce grand ours entre deux buissons sur l’humus de la forêt …. C’est moi où il fait anormalement chaud dans ce bus ?
On nous avait fourni des documents relatant diverses explications sur le lieu de notre séjour. J’avais pris donc le temps de les étudier, entre deux coups d’œil furtifs en direction du barbu. Je n’avais que ça à faire pendant le trajet de toute façon. Puis une fois que j’eus finis de tout lire je resenti le besoin de me servir de ces papiers comme éventails tellement la présence de cette homme faisait monté la température. Je dois bien l’admettre, j’ai été trop occupé à m’imaginer ce à quoi, il pouvait bien ressembler sans ses vêtements pour observer le paysage. Est-il poilu. Quel est la taille de ses muscles … Ou de son… hum bref.
Une fois arrivé l’objet de mes fantasmes pris d’ailleurs soins de nous accueillir. Mon dieu… Même sa voix est sexy… Je fonds ! Bon, il faut que je me reprenne. Passons à la suite.
Les groupes furent formés et par le plus grand des hasards, je me retrouvais à être le seul garçon accompagné de trois filles. Décidément, la chance me sourit ses temps-ci. Plus ça va, plus ce petit séjour promet d’être très intéressant… En tout cas dans le lot, j’avais reconnu Mira, la fille que j’ai voulu rencontré dans le cadre de ma petite enquête, en revanche, je ne connaissais pas les deux autres, des présentations s’imposent donc. En entrant donc dans la cabane qui nous était attribué, je leur adressais donc un sourire amical.
_ bonjour moi, c’est Samuel et vous ?
Quoiqu’il en soit, étant d’humeur gentleman, une fois que les présentations sont faites, je laissais les filles choisirent d’abord la chambre qu’elles souhaitent pour prendre au final la dernière qu’il restera… C’est mignon tout ça didonc. J’aime beaucoup la déco.
Au final en faisant un petit peu le tour du proprio, j’ai pu remarquer les différentes tâches qu’il y avait à exécuter. J’informais donc les filles en prenant la boite à outils que j’allais voir si je peux faire quelque chose pour l’éolienne.
Une fois, dehors, je vous laisse deviner pourquoi je n’ai pas pu m’empêcher de laisser traîner mes oreilles du côté du guide. Des poulets deux mètres … Hum ! Il doit y en avoir de la viande à becté là dessus. Je ne sais pas ce qui me fait le plus saliver … L’idée du plat que je pourrais me faire avec un tel volatile, ou l’homme des bois… Allez savoir…
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Macabre Romance
feat. MJ, Sam'Heil, Mira, Aurora & Aseilya Sukinobu
feat. MJ, Sam'Heil, Mira, Aurora & Aseilya Sukinobu
Les forêts le soir font du bruit en mangeant.▹Eugène Guillevic
Forêt.
Une excursion, pour me faire changer d'air, l'idée de ne pas me faire pouponner ne m'enchantait guère mais le cadre dans lequel se déroulait le séjour m'avait intéressée. Dans un sac j'avais emporté le strict nécessaire pour les jours à venir. Et si ça me dérange tant que ça, je n'aurais qu'à appeler mon chauffeur pour qu'ils me tire de cet enfer.
Trajet.
Le bus m'a retourné l'estomac. Je descend du véhicule les jambes flageolantes, je garde un port de tête altier par pur réflexe alors qu'à chaque pas j'ai cette impression de voir le paysage partir dans une valse endiablée avec ma personne. Livide, je garde la tête haute tenant mon sac respirant le luxe de mes deux mains. Je pénètre la bâtisse en seconde. Je me dirige vers la chambre la plus proche dont je claque la porte en me laissant glisser contre celle-ci.
Sueur.
J'essuie mon front à l'aide du dos de ma main. Je clos les paupières un instant, bon sang, je ne pensais pas me sentir un jour aussi mal dans un véhicule n'étant pas conduit par mon chauffeur. Depuis l'accident je n'ai pas changé de conducteur, je me demande si cela ne vient pas de là. Je me relève, mes talons claquant de manière sonore sur le sol. Plus petits et épais que les chaussures que je porte pour me déplacer en ville, ces petites bottines blanches et noires m'évitent de tomber lorsque je marche longtemps, même si les chutes sont déjà extrêmement rares en talons, je passe ma vie perchée sur ceux-ci en toutes situations.
Présentations.
Alors que nous étions en direction de la maison, j'avais totalement snobé la conversation, totalement concentrée sur mon équilibre pour ne pas m'écrouler comme une poupée de chiffon, je n'avais même pas entendu leurs prénoms, au moins, ils n'ont pas entendu le mien. C'était déjà un miracle que j'ai entendu le guide nous grouper. J'ai rangé mon sac et je l'ai posé sous le lit, un pur réflexe. Je sors de la chambre et je décide d'aller prendre un bol d'air. Il faudrait aussi que je participe aux tâches, lord, je vais peut-être éviter l'eau, rien qu'en jetant un regard en coin à ce qui était fait par les autres touristes, je frémis.
Bois.
Je me décide d'aller m'atteler à ramasser du bois sans me concerter avec mes comparses attitrés pour trois jours. Je me lève, m'avançant tranquillement, respirant bien plus aisément. Je pars en quête de bois sec, du moins, j'allais m'éloigner de manière conséquente de l'habitation collective. Je me rends vite compte que le guide à une discussion houleuse. J'arque un sourcil et je prends appuie sur un arbre faisant mine de me reposer un instant, la discussion est irréelle, je me demande si ce n'est pas un doté faisant des tours d’illusionniste. Je me demande si je ne dois pas prendre contact avec Olympus au cas où ils auraient des détails. Je secoue la tête en m'écartant du tronc, quittant l'écorce du bout des doigts, je me remet en quête du bois sec. Je ressasse les possibilités avant de rayer celle de contacter la team. Je suis ici pour prendre du bon temps, pas pour m'enquiquiner avec des histoires de dotés, et j'ai toujours une petite dague dans la botte. Vous savez, au cas où.
Seule.
Je me penche et je ramasse du bois, de vieilles branches aussi sèche que ma bouche en cet instant, il faut que je me désaltère. Je soupire, plus tard, là je ramasse du bois, je... Vie en communauté. Oh seigneur, je me rabaisse au niveau de ceux qui n'ont pas d'argent, est-ce que cela est vraiment bon pour moi. Je roule des yeux, le but c'est de me détendre, si je veux être tranquille, je dois participer, j'ai compris le truc, mon but n'est pas de faire copain-copain avec le groupe, je vais me contenter de les tolérer et de leur donner un coup de main. Avec la condition qu'ils n'envahissent pas mon espace vital, bien sûr..
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Promenons-nous dans les bois,
tant que le loup n’y est pas
Clic clac.
Je baissai mon appareil photo mais ne quittai pas des yeux la vue que je venais de capturer numériquement. La forêt exposait ses différentes teintes de vert sous les vifs rayons du soleil. C’était apaisant. J’avais toujours aimé les bois. Mais même maintenant une ombre passait sur le petit bonheur que j’avais ressenti.
Sans surprise, c’est Alain qui m’avait poussé à prendre le bus quand il avait vu que j’avais regardé la brochure avec intérêt. Comme beaucoup de lieux de loisirs, nous recevions des prospectus pour d’autres espaces d’activité, qui nous rendaient la même faveur, ou pour des excursions et événements divers. Quand j’avais vu l’image de cette forêt profonde et verdoyante, un petit sourire avait filtré sur mon visage avant que je puisse le contrôler. J’avais eu de si bons souvenirs en forêt… J’avais tenté de protester face à mon patron qui avait encore été là au mauvais moment mais finalement j’avais pour la première fois depuis un mois eu envie de faire quelque chose. Donc j’étais là ! J’avais ressorti mon appareil photo numérique et polaroid, qui pouvait me rappeler encore plus de souvenirs, j’avais fait mon sac, mis une chemise à carreau et mes chaussures de marche pour embarquer dans le bus qui nous avait amené à ce petit village perdu dans la verdure.
Maintenant je prenais une grande inspiration pour que l’air frais balaye tous les soucis qui occupaient mon esprit depuis un moment. Qui ne tente rien, n’a rien, n’est-ce pas ? Après cette action pas totalement infructueuse, je repris le document que le guide nous avait donné dans le bus et que j’avais glissé sous mon bras le temps d’une photo, puis me dirigeai vers le bus pour récupérer mon sac. Le guide nous indiqua tout de suite qu’on allait être séparé en plusieurs groupe et que nous avions des tâches à accomplir pour notre petit confort. J’avais parcouru la brochure qu’il nous avait donné donc je n’étais pas vraiment étonnée. Par contre je fus agréablement surprise de retrouver Sam dans mon petit groupe qui ne comptait que 4 personnes. Je lui fis un sourire quand il se présenta et en fit de même par politesse.
– Vous pouvez m’appelez Mira, ravie de vous rencontrer.
Ma réponse n’intéressa pas tout le monde visiblement mais je n’étais pas là pour me prendre la tête. Au contraire si je pouvais totalement me la vider, je ne serais pas contre. Je suivis donc le mouvement en déposant mes affaires dans une chambre et sortis prête à faire les quelques tâches d’installation nécessaire. Sans oublier de glisser la lanière de la sacoche de mon appareil photo autour de ma tête et de mon bras pour être sûr de ne rien louper. On ne sait jamais. J'avais vraiment envie de me faire plaisir, de prendre au vol la moindre distraction possible. Je rejoins alors les autres rapidement et finalement la moitié du groupe avait déjà décider ce qu'il allaient faire. Sam nous indiqua qu’il partait voir l’éolienne, quant à la fille aux cheveux blanc elle se dirigea seule vers les bois sans un mot. Je me tournai donc vers la blonde avec un petit sourire en haussant les épaules.
– Bon, si ça te tente on peut aller vérifier toutes les deux les panneaux solaires et la bobonne de gaz du frigo. Je trouverai ça plus sympathique qu’on ne reste pas chacun de son côté.
Je lui laissai le choix de m’accompagner ou non mais je me dirigeai quoi qu’il arrive vers les dits panneaux. Quoi qu’elle réponde je ne pouvais pas rien faire. Sur le chemin, on put entendre la voix du garde s’exprimer assez fort avec un interlocuteur au téléphone.
– Allo ? Ouais ? Oui c'est moi oui. Hein ? Qu'est-ce que ça peut me foutre ce genre de trucs ? Je suis au travail là et je compte pas annuler la sortie pour ça. Et puis quoi encore, y'a des gens qui ont payé pour avoir ce cadre et ils l'auront. Je ne céderai pas à un caprice de cette catégorie de personne. Ouais, ouais ouais, c'est ça. Si tu me rappelles pour ça j'te bloque directement. Cela suffit les conneries un peu. Surtout pour ce genre de choses infondées. Des esprits et des poulets de deux mètres, bah oui Billy, j'vais te croire. N'importe quoi.
Euh… des esprits ? des poulets de deux mètres ? Je ne sais pas quelles fréquentations avait notre guide mais elles étaient pour le moins spéciales… J’avais l’impression que je ne pouvais pas faire un pas sans tomber sur des gens bizarres. Mais aujourd’hui je n’avais pas envie d’y faire attention. Air frais, soleil, forêt, c’est tout ce qui comptait.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Une excursion en forêt, l’occasion rêvée pour prendre congé de la ville ainsi que de toute sa pollution lumineuse pour pouvoir observer les étoiles. C’est avec hâte que j’ai complété mes bagages en glissant mon planisphère dans mes affaires, puis je suis partie à l’aventuuuure !
L’endroit est magnifique et adorable. J’ai presque envie de sauter de joie et, oulàlà, même les chambres sont géniales ! Mais, ce n’est pas ce qui a attiré le plus mon attention. Les gens avec qui je passerai mon séjour. Un dénommé Samuel arborant plusieurs piercings et des cheveux verts au milieu desquels se situe une mèche jaune et une jeune femme aux doux traits répondant au nom de Mira. Je m’empresse de faire de même en adressant mon plus beau sourire :
- Je m’appelle Aurora. Ravie de faire votre connaissance !
Quand à la quatrième personne composant notre petit groupe, je ne sais pas. La demoiselle aux blancs cheveux ne s’est pas présentée et n’a pas non plus glissé un mot lorsque Samuel nous a avisé des tâches qu’il y avait à faire pour la journée. Parlant justement de ces tâches, Mira me fait une proposition :
– Bon, si ça te tente on peut aller vérifier toutes les deux les panneaux solaires et la bobonne de gaz du frigo. Je trouverai ça plus sympathique qu’on ne reste pas chacun de son côté.
Je suis prête à accepter, mais je vois Samuel a pris la boîte à outils. Petit rapide ! Je réfléchis à la pertinence de venir aussi.
- Ummh, eh bien… euhh. Tu as raison, mais je crois que vous serez assez de deux pour l'éolienne. Je devrais peut-être aussi aller ramasser du bois. Mieux vaut trop en avoir que pas assez.
Je lui souris avant de m’éloigner dans la direction qu’a emprunté quelques instants au par avant l’autre demoiselle du groupe. Mira a l’air très sympathique. Je suppose qu’on aura le temps de parler davantage plus tard. Je l’espère, en tout cas. Je ne manque pas d'entendre l'appel téléphonique du guide qui m'arrache un petit rire. De gros poulets ? Et des esprits ? C'est peut-être un appel arrangé pour nous faire une blague ou bien il s'agit d'une légende comme celles qu'on se partage autour d'un feu de camp, une fois la nuit venue.
Tandis que je cherche et ramasse des branches, je chantonne, mais pas trop fort pour éviter de déranger les occupants de la forêt. C’est plus fort que moi. Entendre les oiseaux gazouiller me rend heureuse. Alors que je relève la tête après avoir ramassé une branche à laquelle est encore attachée quelques feuilles de chêne, j’aperçois plus loin une chevelure blanche. Tiens, je pourrais aller la rejoindre. Avec mes rangers aux pieds, je sautille par-dessus les obstacles se dressant sur mon chemin jusqu’à elle, mais en faisant attention à ne pas perdre le bois que je tiens.
- Salut ! Je crois que tu ne t’es pas présentée tantôt. Comment tu t’appelles ?
L’endroit est magnifique et adorable. J’ai presque envie de sauter de joie et, oulàlà, même les chambres sont géniales ! Mais, ce n’est pas ce qui a attiré le plus mon attention. Les gens avec qui je passerai mon séjour. Un dénommé Samuel arborant plusieurs piercings et des cheveux verts au milieu desquels se situe une mèche jaune et une jeune femme aux doux traits répondant au nom de Mira. Je m’empresse de faire de même en adressant mon plus beau sourire :
- Je m’appelle Aurora. Ravie de faire votre connaissance !
Quand à la quatrième personne composant notre petit groupe, je ne sais pas. La demoiselle aux blancs cheveux ne s’est pas présentée et n’a pas non plus glissé un mot lorsque Samuel nous a avisé des tâches qu’il y avait à faire pour la journée. Parlant justement de ces tâches, Mira me fait une proposition :
– Bon, si ça te tente on peut aller vérifier toutes les deux les panneaux solaires et la bobonne de gaz du frigo. Je trouverai ça plus sympathique qu’on ne reste pas chacun de son côté.
Je suis prête à accepter, mais je vois Samuel a pris la boîte à outils. Petit rapide ! Je réfléchis à la pertinence de venir aussi.
- Ummh, eh bien… euhh. Tu as raison, mais je crois que vous serez assez de deux pour l'éolienne. Je devrais peut-être aussi aller ramasser du bois. Mieux vaut trop en avoir que pas assez.
Je lui souris avant de m’éloigner dans la direction qu’a emprunté quelques instants au par avant l’autre demoiselle du groupe. Mira a l’air très sympathique. Je suppose qu’on aura le temps de parler davantage plus tard. Je l’espère, en tout cas. Je ne manque pas d'entendre l'appel téléphonique du guide qui m'arrache un petit rire. De gros poulets ? Et des esprits ? C'est peut-être un appel arrangé pour nous faire une blague ou bien il s'agit d'une légende comme celles qu'on se partage autour d'un feu de camp, une fois la nuit venue.
Tandis que je cherche et ramasse des branches, je chantonne, mais pas trop fort pour éviter de déranger les occupants de la forêt. C’est plus fort que moi. Entendre les oiseaux gazouiller me rend heureuse. Alors que je relève la tête après avoir ramassé une branche à laquelle est encore attachée quelques feuilles de chêne, j’aperçois plus loin une chevelure blanche. Tiens, je pourrais aller la rejoindre. Avec mes rangers aux pieds, je sautille par-dessus les obstacles se dressant sur mon chemin jusqu’à elle, mais en faisant attention à ne pas perdre le bois que je tiens.
- Salut ! Je crois que tu ne t’es pas présentée tantôt. Comment tu t’appelles ?
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Tour 2 :
- Map :
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Tout le monde se mettait donc à la tâche, voulant plus ou moins selon certains créer des liens. A vrai dire, le temps passait vite mine de rien. S'oublier pendant le travail pouvait faire défier le cadran à une vitesse grand V. En tout cas, certains protagonistes allaient avoir quelques surprises :
- Pour Sam:
- En allant vers les éoliennes, il pouvait distinguer qu'elles n'étaient pas bien grande comme celles qu'on utiliserait pour des villes. Au contraire, elles étaient proches du sol même s'il y avait un petit point surélevé crée par l'homme d'environ 1.5m exprès pour qu'elles captent le vent. Sur les trois disponibles, deux ne tournaient plus alors qu'il y avait du vent. Une rapide analyse brève permettait de déterminer le soucis, ça manquait d'huile et de graissage. En plus, il y avait quelques insectes dont les pattes étaient piégées dans les pâles. La tâche ne prendrait pas tant de temps que ça. Il suffit juste de s'appliquer pour ne pas tout démonter pendant l'opération et ça ira. D'ailleurs, une femme venait lui rendre visite, d'un air un peu timide et très jeune aussi, environ la vingtaine voir moins. Elle s'approchait à sa droite, laissant une certaine distance, un peu hésitante. Son accent venait de l'Est :
Excusez moi monsieur...Vous avez l'air d'être un connaisseur et chez nous, aucune des trois éoliennes ne marchent. Si vous avez le temps et l'envie, vous voudriez bien venir jeter un œil ? Je suis mauvaise....Je peux au moins juste, au pire des cas, vous regarder faire ?
Elle paraissait implorer pour de l'aide, surtout car sans électricité ou du moins en quantité insuffisante, la confort de sa propre maison allait être grandement diminué. Elle était blonde, les yeux marrons et assez petite, avoisinant le mètre soixante. Au moins, elle semblait coquette et adorable.
- Pour Mira:
- Concernant les panneau solaire, il n'y avait rien à signaler. Ils semblaient fonctionner parfaitement et avoir été entretenu récemment de la bonne façon. Le groupe précédent a du se montrer très ingénieux et rigoureux, une aubaine car ça évitera à Mira de travailler trop. Cependant, une fois sur le toit, grâce à une échelle disponible à côté du toit le plus bas. La vue du toit est assez plaisante, donnant sur toutes les vastes étendues verts et "sauvages" entourant ce petit campement. Un détails intriguant la faisait tilter cela dit. En effet, une sorte de réfraction du soleil venait au loin, comme si un morceau de verre avait réfléchit un rayon de l'astre solaire pile poil dans le visage de Mira. Cela l'aveuglait alors un cours instant, la manquant de la faire tomber du toit. Par chance, elle ne tombera pas, parvenant à se rattraper aisément. Cela dit, le signal lumineux ne semblait pas communiquer de message de détresse ou quoi que ce soit, plutôt comme si quelqu'un regardait avec des jumelles par exemple La lumière réfléchit passant du visage de Mira à sa poitrine puis jusqu'à son ventre, comme si on la dévisageait de haut en bas.
- Pour Aurora et Aseilya :
- A peine les deux femmes avaient fini leur petite entrevu que les sens aiguisés de la tueuse à gage lui indiqueraient un bruissement qu'Aurora n'avait pas entendu à cause de sa chansonnette, moins concentrée sur les alentours. Le bruissement provenant à droite, pointant vers le Nord-Est très exactement à 3 heures. Le bruit était encore loin, à environ cinquante mètres. La personne se déplaçait rapidement, surement en courant, d'un pas inconstant, irrégulier, laissant présumer que la personne courre après quelque chose ou fuit. De plus, il était très dur pour les deux femmes de rater le bruit caractéristique d'un poulet. Les bruits s'étaient rapprochés alors, composés d'écrasement de brindilles, de branches poussées par la chose qui courrait derrière les fourrés. Une jeune voix masculine, environ la vingtaine, retentissait, l'air paniqué et implorant un sauvetage :
-A l'aide ! A l'aideeeeeeeee ! Y'a un monstre dans mon dos !
Quoi que ce soit, Lomoak ou autre fantaisie, la situation devenait urgente en apparence.
Pendant ce temps, le village continuait de vivre tranquillement, beaucoup trop loin pour l'instant afin d'entendre ce qu'Aurora et Aseilya ont entendu. Les gens continuaient de couper du bois, de pêcher, certains faisaient même fumer du poisson. La vie était paisible, pour l'instant. Au moins, certains étaient dans le bon état d'esprit pour se reposer en étant débrouillard.
- HRP:
- Vous avez jusqu'au mardi 7 Août 20H00 pour répondre !
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Parmi, mes camarades de cabane, l’une d’entre elles sembait particulièrement peu locasse mais je ne me formalisais pas pour autant préférant me concentré sr la tâche qui m’attendais. En soit, il s’agissait d’éolienne pour habitation individuel tout à fait banal si j’ose dire et les dégâts était bien moi grave que ce à quoi je m’attendais. J’eus juste à décrasser un peu l’installation notamment en enlevant les insectes qui y étaient piéger, en prenant soin de ne pas blesser ceux qui était encore vivants. Et surtout en faisant gaffe à ne pas me faire piquer ou mordre non plus d’ailleurs.
Une fois propre, je remarquais que les engrenages manquaient de « lubrification » … Calme toi ne pense pas tout de suite au guide, reste concentré dans tes éoliennes… Avec leurs grosses pales qui s’agitent au vent… Je crois que dès que j’aurais fini mes corvées, j’irais piquer une tête dans la rivière pour me rafraîchir les idées.
En tout cas rien qu’au bruit ou pouvait entendre que ça manquais d’huile. Il devrait bien y avoir quelque chose pour ce genre situations dans la boite à outils. Ou même dans un placard de la cabane. Sinon j’irais demander au guide.
Dès que j’aurais mis la main, j’en appliquerais sur les endroits qui en ont besoin, autrement dit là où y a frottement entre les différentes pièces sur les deux qui ne tournent pas tout en vérifiant que la troisième n’en manquait pas non plus. C’est à ce moment-là qu’une dame vint m’interpeller.
Excusez-moi monsieur... Vous avez l'air d'être un connaisseur et chez nous, aucune des trois éoliennes ne marchent. Si vous avez le temps et l'envie, vous voudriez bien venir jeter un œil ? Je suis mauvaise.... Je peux au moins juste, au pire des cas, vous regardez faire ?
Halala tant de timidité s’en est presque minions ! Je lui adressais un sourire avant de lui répondre.
_ Dire que je suis un connaisseur est un peu exagéré, mais, dès que j’ai finis de m’occuper de celles-ci j’irais voir les vôtres.
Une fois propre, je remarquais que les engrenages manquaient de « lubrification » … Calme toi ne pense pas tout de suite au guide, reste concentré dans tes éoliennes… Avec leurs grosses pales qui s’agitent au vent… Je crois que dès que j’aurais fini mes corvées, j’irais piquer une tête dans la rivière pour me rafraîchir les idées.
En tout cas rien qu’au bruit ou pouvait entendre que ça manquais d’huile. Il devrait bien y avoir quelque chose pour ce genre situations dans la boite à outils. Ou même dans un placard de la cabane. Sinon j’irais demander au guide.
Dès que j’aurais mis la main, j’en appliquerais sur les endroits qui en ont besoin, autrement dit là où y a frottement entre les différentes pièces sur les deux qui ne tournent pas tout en vérifiant que la troisième n’en manquait pas non plus. C’est à ce moment-là qu’une dame vint m’interpeller.
Excusez-moi monsieur... Vous avez l'air d'être un connaisseur et chez nous, aucune des trois éoliennes ne marchent. Si vous avez le temps et l'envie, vous voudriez bien venir jeter un œil ? Je suis mauvaise.... Je peux au moins juste, au pire des cas, vous regardez faire ?
Halala tant de timidité s’en est presque minions ! Je lui adressais un sourire avant de lui répondre.
_ Dire que je suis un connaisseur est un peu exagéré, mais, dès que j’ai finis de m’occuper de celles-ci j’irais voir les vôtres.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Aurora avait préféré décliner ma proposition pour se concentrer sur la récolte du bois. Bon et bien, ce sera du travail en solitaire ! Ça ne me changera pas de mon petit chez moi où je m’occupais bien évidemment de toutes les corvées moi-même. Je n’avais pas vraiment les moyens de faire appel à quelqu’un d’autre et j’avais dû apprendre certaines choses sur le tas. Je savais maintenant que je n’étais pas très bonne en plomberie et que par contre je me défendais en électronique quand j’avais de bonnes notices. Donc vérifier le bon fonctionnement des panneaux solaires était une nouvelle tâche comme une autre. Mais j’aurais peut-être dû prendre la brochure du guide avant de m’y lancer, au cas ou il y ait un problème pour le coup…
J’avais au moins mémorisé le chemin. Au pire je ferais marche arrière si je ne m’en sortais pas. Je n’étais pas pressée après tout. C’est d’un pas lent, celui de la balade, que je rejoignis le toit qui était censé me permettre de vérifier l’installation énergétique. L’échelle était à la place indiquée sur la liasse de feuilles, je n’eus même pas à la chercher plus que ça. Mais dis donc… est-ce un début de chance qui pointe le bout de son nez au milieu de cette forêt ?
En usant un peu de mes bras, je réussis sans trop de mal à placer l’échelle pour me permettre de monter sur le toit. Heureusement que je n’avais pas du tout le vertige, parce que ça aurait pu filer la trouille à beaucoup de se retrouver sur ces pas très épais barreaux de bois. Bizarrement, même si j’avais l’appréhension typiquement humaine de tomber, je me sentais plus légère dès que je montais un peu plus haut. En arrivant sur la surface en pente, je tâtai la matière pour être sûre de ne pas avoir de mauvaise surprise en y posant le pied et je fus vite rassurée. Je grimpai jusqu’aux panneaux, en fit le tour, vérifiai le dispositif, leur propreté et je n’eus rien à redire. Visiblement il n’y avait rien à faire sur cette installation… Pas de travail… La chance était vraiment avec moi !
Avec un sourire satisfait, je m’étirai, heureuse de sentir le soleil sur ma peau, heureuse qu’il brille pour moi au moins pour un moment. Je regardai la forêt qui s’étendait devant moi, je fis même un tour lentement sur moi-même pour capter tout ce que je pouvais de cet environnement rafraichissant. Je m’assis même sur le toit, m’appuyant sur mes deux mains, fermant les yeux un instant. La luminosité persistait derrière mes paupières closes, l’air agitait quelques-unes de mes mèches, la chaleur recouvrait mon buste…
Rouge. Mes sourcils se froncèrent. Je devais me concentrer sur la chaleur…
Rouge. Rouge comme le sang. Le sang chaud qui vient d’être versé…
Mes yeux s’ouvrirent rapidement. Mes paumes se plaquèrent contre mon ventre. Mais il n’avait pas de rouge… Je poussai un long soupir e passant une main dans mes cheveux puis les posai contre mon visage, les laissant glisser et étirer ma peau, comme pour tirer mes mauvaises pensées de mon crâne. C’était le moment de descendre. Il ne fallait pas abuser de la chaleur.
Je me remis sur mes deux pieds et m’arrêtai pour lancer un long regard aux arbres. Ils me couvriraient peut-être de la chaleur… Je fis un peine un pas en direction de l’échelle que quelque chose m’éblouit et mon talon dérapa sur le toit. Si ma jambe tomba dans le vide, je me retiens d’une main sans trop de peur. Mais j’avais quand même failli tomber… Je jetai un coup d’œil au sol. Ah oui… J’aurais pu avoir très mal quand même !
Je me relevai à nouveau et me frottai les mains pour constater que j’avais même éviter les éraflures. Par contre une nouvelle lumière me fit brusquement fermer les yeux. Je les rouvris avec précaution pour voir qu’elle se trouvait maintenant sur ma poitrine… On aurait dit une lumière réfractée par quelque chose. La lumière descendit sur mon ventre, me visant avec trop de justesse pour que ce soit anodin. Je plissai les yeux pour chercher la source de la lumière. Je retrouvai un point lumineux entre les arbres mais je n’arrivai pas très bien à identifier ce qui pouvait bien faire cette lumière. Néanmoins la désagréable sensation d’être observée me poussa à aller chercher ce qui pouvait bien être à l’origine de cette réfraction. En faisant mine de ne pas être plus affectée que ça par cette dérangeante lumière, je retrouvai l’échelle, descendis avec précaution en essayant de ne pas penser que cette lumière pouvait maintenant se poser sur mon dos ou plus bas et remis l’échelle à sa place. Je me dépêchai ensuite de filer vers l’endroit où j’avais cru voir l’origine de cette lumière en me faisant le plus discrète possible. Ce n’était pas très loin donc je fus rapidement arrivée mais je ne m’étais pas attendu à ça.
– Dites-moi que je rêve…, murmurais-je avec un ton outré.
J’avais au moins mémorisé le chemin. Au pire je ferais marche arrière si je ne m’en sortais pas. Je n’étais pas pressée après tout. C’est d’un pas lent, celui de la balade, que je rejoignis le toit qui était censé me permettre de vérifier l’installation énergétique. L’échelle était à la place indiquée sur la liasse de feuilles, je n’eus même pas à la chercher plus que ça. Mais dis donc… est-ce un début de chance qui pointe le bout de son nez au milieu de cette forêt ?
En usant un peu de mes bras, je réussis sans trop de mal à placer l’échelle pour me permettre de monter sur le toit. Heureusement que je n’avais pas du tout le vertige, parce que ça aurait pu filer la trouille à beaucoup de se retrouver sur ces pas très épais barreaux de bois. Bizarrement, même si j’avais l’appréhension typiquement humaine de tomber, je me sentais plus légère dès que je montais un peu plus haut. En arrivant sur la surface en pente, je tâtai la matière pour être sûre de ne pas avoir de mauvaise surprise en y posant le pied et je fus vite rassurée. Je grimpai jusqu’aux panneaux, en fit le tour, vérifiai le dispositif, leur propreté et je n’eus rien à redire. Visiblement il n’y avait rien à faire sur cette installation… Pas de travail… La chance était vraiment avec moi !
Avec un sourire satisfait, je m’étirai, heureuse de sentir le soleil sur ma peau, heureuse qu’il brille pour moi au moins pour un moment. Je regardai la forêt qui s’étendait devant moi, je fis même un tour lentement sur moi-même pour capter tout ce que je pouvais de cet environnement rafraichissant. Je m’assis même sur le toit, m’appuyant sur mes deux mains, fermant les yeux un instant. La luminosité persistait derrière mes paupières closes, l’air agitait quelques-unes de mes mèches, la chaleur recouvrait mon buste…
Rouge. Mes sourcils se froncèrent. Je devais me concentrer sur la chaleur…
Rouge. Rouge comme le sang. Le sang chaud qui vient d’être versé…
Mes yeux s’ouvrirent rapidement. Mes paumes se plaquèrent contre mon ventre. Mais il n’avait pas de rouge… Je poussai un long soupir e passant une main dans mes cheveux puis les posai contre mon visage, les laissant glisser et étirer ma peau, comme pour tirer mes mauvaises pensées de mon crâne. C’était le moment de descendre. Il ne fallait pas abuser de la chaleur.
Je me remis sur mes deux pieds et m’arrêtai pour lancer un long regard aux arbres. Ils me couvriraient peut-être de la chaleur… Je fis un peine un pas en direction de l’échelle que quelque chose m’éblouit et mon talon dérapa sur le toit. Si ma jambe tomba dans le vide, je me retiens d’une main sans trop de peur. Mais j’avais quand même failli tomber… Je jetai un coup d’œil au sol. Ah oui… J’aurais pu avoir très mal quand même !
Je me relevai à nouveau et me frottai les mains pour constater que j’avais même éviter les éraflures. Par contre une nouvelle lumière me fit brusquement fermer les yeux. Je les rouvris avec précaution pour voir qu’elle se trouvait maintenant sur ma poitrine… On aurait dit une lumière réfractée par quelque chose. La lumière descendit sur mon ventre, me visant avec trop de justesse pour que ce soit anodin. Je plissai les yeux pour chercher la source de la lumière. Je retrouvai un point lumineux entre les arbres mais je n’arrivai pas très bien à identifier ce qui pouvait bien faire cette lumière. Néanmoins la désagréable sensation d’être observée me poussa à aller chercher ce qui pouvait bien être à l’origine de cette réfraction. En faisant mine de ne pas être plus affectée que ça par cette dérangeante lumière, je retrouvai l’échelle, descendis avec précaution en essayant de ne pas penser que cette lumière pouvait maintenant se poser sur mon dos ou plus bas et remis l’échelle à sa place. Je me dépêchai ensuite de filer vers l’endroit où j’avais cru voir l’origine de cette lumière en me faisant le plus discrète possible. Ce n’était pas très loin donc je fus rapidement arrivée mais je ne m’étais pas attendu à ça.
– Dites-moi que je rêve…, murmurais-je avec un ton outré.
Je vous pète les yeux avec de la ghost color !!!
* Aurora réagit à la réponse qu'on lui fournit ou qu'on ne lui fournit pas, tout dépendamment du choix qu'avait fait son interlocutrice, mais de toute façon, la jeune femme à la chevelure principalement bicolore n'eut pas l'occasion de continuer sur la lancée. Avant qu'elle n'ait l'occasion d'ajouter quoique ce soit d'autre, le calme de la forêt fut rompu par des branches cassées, des bruissements de feuillage, des caquètements de poulet. Une minute... De poulets ?! Aurora ne mit pas longtemps à faire le lien. Puis vint un appel à l'aide :
- A l'aide ! A l'aideeeeeeeee ! Y'a un monstre dans mon dos !
À ce moment, dans sa tête, deux possibilités s'offrirent à elle : se dire que le guide avait poussé l'animation très loin ou prendre cet appel de détresse au sérieux. Laquelle des deux options était la moins pire ? Se faire avoir par la plaisanterie ou ne pas être présente pour une personne en danger ? Clairement la première option était la moins pire. Ainsi, le choix ne fut pas trop difficile. Aurora s'adressa rapidement à sa compatriote :
- Viens, faut l'aider !
Puis, sans plus se préoccuper de la demoiselle à la chevelure blanche, la reine de la Galaxie du Triangle lâcha le bois qu'elle avait récolté et s'élança en direction du bruit et de l'appel qu'elle avait entendu. De toute façon, si jamais elle venait à tomber dans un piège, étant donné qu'elle est à moitié blonde, elle serait à moitié pardonnée, n'est-ce pas ? *
- A l'aide ! A l'aideeeeeeeee ! Y'a un monstre dans mon dos !
À ce moment, dans sa tête, deux possibilités s'offrirent à elle : se dire que le guide avait poussé l'animation très loin ou prendre cet appel de détresse au sérieux. Laquelle des deux options était la moins pire ? Se faire avoir par la plaisanterie ou ne pas être présente pour une personne en danger ? Clairement la première option était la moins pire. Ainsi, le choix ne fut pas trop difficile. Aurora s'adressa rapidement à sa compatriote :
- Viens, faut l'aider !
Puis, sans plus se préoccuper de la demoiselle à la chevelure blanche, la reine de la Galaxie du Triangle lâcha le bois qu'elle avait récolté et s'élança en direction du bruit et de l'appel qu'elle avait entendu. De toute façon, si jamais elle venait à tomber dans un piège, étant donné qu'elle est à moitié blonde, elle serait à moitié pardonnée, n'est-ce pas ? *
- HRP:
- Pardon, j'ai vraiment honte de la longueur de ma réponse
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
- HRP:
- Je suis toujours trigger par l'absence d'infos sur le Lomoak, aussi je m'excuse de la piètre qualité qu'aura ma réponse en conséquence vu que je ne peux m'empêcher de me poser des questions.
Macabre Romance
feat. MJ, Sam'Heil, Mira, Aurora & Aseilya Sukinobu
feat. MJ, Sam'Heil, Mira, Aurora & Aseilya Sukinobu
Les forêts le soir font du bruit en mangeant.▹Eugène Guillevic
Bois.
Je m'attelais à ma tâche sans trop y réfléchir, je prenais le bois bien sec sans plus me poser de questions. J'en profitais pour m'enfoncer un peu dans la forêt qui, bien qu'à l'extérieure soit extrêmement belle, de l'intérieur elle était plus oppressante et étouffante à mon goût. Malgré cela, je ne laissais rien paraître de la tension qui s'était installé dans mes muscles. Un bruit provenant de la droite s'est alors fait entendre. Je restais immobile en quête d'une succession à ce bruit, mais rien, il semblerait que le manque d'action rende mon imagination florissante. Ou peut-être est-ce l'histoire farfelue du guide qui me force à me tenir un minimum sur mes gardes dans le cas où ce genre de phénomène insensé s’avérerait véridique. C'est alors qu'un chantonnement, et des petits sauts me rejoignent, coupant net mon attention sur le bruit. La fanfaronne me rejoint et... Ma solitude me manque déjà...
Elle.
La bicolore semble très enjouée, trop enjouée. Tu crois que je me suis pas présentée ? Peut-être qu'elle ne dirait pas ça sur un ton aussi joyeux en d'autres conséquence. Je ne peux m'empêcher de penser, qu'elle, comme n'importe qui d'autre, pourrait se retrouver sur la liste. Sur MA liste. Rien que de repenser à Matsuba que j'ai épargné me rappelle que j'ai quand même une part d'humanité qui subsiste. Je ne suis pas totalement devenue un outils. Non, je suis simplement une meurtrière, mes mains sont couvertes de sang. Je suis un être inexpressif, telle une poupée meurtrière, et elle croit que je ne me suis pas présentée. Dear lord, moi je suis sûre de ne pas m'être présentée mon chou.
Réponse.
Alors que mes lèvres esquissaient un mouvement pour lui donner une réponse acerbe je me fige. Mes sens en éveil je ferme totalement mon esprit à la demoiselle, sur la droite, un bruit, identique à celui de tout à l'heure, celui que je pensais avoir imaginé. Plus proche cette fois. La semi-brune s'en est elle aussi rendu compte. Des bruits de poulets, des bruits lourds, des branches et des brindilles qui se brisent mais aussi... Et surtout... Une course affolée. Avant qu'un cri du désespoir ne vienne perturber tout cela. Que ce soit un véritable poulet géant, ou ce soit une créature qui en imite le bruit, il était indéniable que si cet homme courrait pour ça vie ce n'était pas pour rien. Seulement ma comparse forcée prend la parole. Bon sang, faut-il que je sois avec une gourde insensée ? ! Elle veut y aller, elle veut aller l'aider cette folle. Sans arme. Sans rien. Je n'ai que ma petite dague dans ma botte. Je n'ai pas glissé de sabre à ma ceinture, trop visible cela aurait été vite problématique d'expliquer pourquoi je me promenais avec une véritable arme.
« Écoutes Bambi. Si tu veux aller sautiller devant le nez de cette chose qui le poursuit, vas-y. Seulement, sans arme, et même avec, je doute que tu puisses faire grand chose. Et s'il s'amuse à crier au loup et bien il ne risque rien. Quoi qui le poursuive. Je peux t'assurer que c'est pas un petit lapin tout mignon. »
Bornée.
Seulement, à peine ai-je fini ma phrase que Bambi bondit en avant s'élançant vers le bruit. Non, non sweety, la cabane elle est de l'autre côté, là tu te diriges vers le danger... Comme une mouche qui foncerait droit dans un tue-mouche, s'il vous plait. Je ne pouvais cependant pas perdre ma camarade. Bien plus prudente qu'elle, je pars à sa suite, je n'ai pas encore sortit ma dague de ma botte, je le ferais qu'en cas d'extrême nécessité. Je prend appuie contre les arbres avant de passer, vérifiant si cette chose gigantesque est toujours aux trousses de la victime. Je peux apercevoir l'individu mais pas ce qui le pourchasse. Seulement, je le vois, à la manière dont il court qu'il ne regarde pas là où il va. Sa mort semble inévitable, et je reste derrière le tronc sans un bruit, observant de mes yeux pâles la scène, j'ai l'impression de voir ces petites souris qui se font poursuivre par le chat, elle court jusqu'à épuisement, glissent, tombent et enfin, résignées, laissent échapper quelques cris pour les plus effrayées avant d'accepter l'embrassade de leur décès.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Tour 3 :
- Map :
- https://i.pinimg.com/originals/68/1c/83/681c837155ff073b4d77435389fb41c1.jpg
https://i.servimg.com/u/f50/19/95/17/04/mapsam10.jpg
- Pour Sam:
- La dame offrait donc un sourire assez niais et pur en direction du doté. Elle le remerciait dans son langage natal, d'europe de l'Est, surement du russe qui sait. En tout cas, pas besoin d'être bilingue pour comprendre que ce merci était sincère. Une fois que Sam avait terminé, la dame le mènerait à la maison juste en face au nord et bon dieu que c'était moche à voir. Les éoliennes n'avaient pas du tout été entretenu, pas le moins du monde même. Elles étaient crasseuses, recouvertes de terre séchée par endroit, pas du tout lubrifiées et ayant le même soucis avec les insectes. La dame semblait ne pas vouloir s'approcher de l'éolienne, fixant les insectes morts et encore vivants sur l'éolienne, comme si elle en avait une peur bleue à la limite de la phobie.
Je....Je peux aider...
Ses paroles et son corps ne semblaient pas s'entendre du tout. Ses paroles incitaient à venir à l'avant alors qu'elle reculait d'un pas, pas prête à surmonter sa petite phobie pour le coup. Ses deux mains proches de son buste, voulant se protéger d'insectes insignifiants, montraient qu'elle n'était pas spécialement rassuré. Ses autres camarades n'étaient pas présents d'ailleurs, surement parti récolter du bois en forêt. En tout cas, pendant que les deux tourtereaux s'attèleraient à la tâche, une sorte de bruissement s'entendrait en direction du Nord Ouest, à environ 10h. Une sorte de bruit....unique ? En tout cas ça ne rappelait rien de familier, si ce n'est évoquer une sorte d'oiseau. Le bruissement s'était rapproché pour ensuite s'éloigner petit à petit. Avec la végétation alentour, impossible de voir ce qui faisait ce bruit là, mais au moins il était parti vers le nord, nord-ouest, indubitablement.
- Pour Mira:
- En descendant, la lumière disparu, mais au moins, elle avait pu retenir la position approximative de son origine. C'était un peu loin par contre, entre 10 et 20 minutes de marche, si on se perd pas en route. Fallait vraiment s'y risquer et perdre du temps pour cela ? Le guide, en voyant Mira s'éloigner, notons qu'il n'a pas vu aurora ni Aseilya car il était trop irrité dans ses tonneaux, lui conseillait :
Guide : Mira, ne vous éloignez pas trop, j'aimerai ne pas à avoir chercher tous les gens qui se perdent, j'vous fais confiance. Puis les fusées éclairantes ça coûte son prix et les battus c'est pas la folie. Si vous voyez vos camarades en forêts, faîtes passer le message, ou juste pour les autres. Sur ce, j'serai en train de réparer ma douche, l'ancien guide est un véritable porc. A toute à l'heure !
Il rentrait alors chez lui. Après une marche d'environ cinq minutes, Mira atteindrait enfin le lieu supposé mais il n'y avait personne, pas un signe de vie humaine. Elle était alors à droite, à quelques centaines de mètres du sentier central. (voir cartes). Elle trouvait alors par terre un écusson en tissu, qui s'accroche avec des coutures sur un bras par exemple. Il appartenait à la D-team. En reportant son attention sur les alentours, elle entendrait des couinements, des bruits d'imploration, comme si quelque chose se plaignait d'un mal inconnu. Une fois dirigée vers le bruit, si elle y allait, elle verrait alors une sorte de gros poulet jaune, croisé d'une autruche ou d'autres espèces. La bête était assise, le bec au sol, vers l'avant, comme si elle était meurtris. La créature semblait protéger quelque chose. Entre les couinements de douleur de la grosse bestiole qui était effectivement un poulet de deux mètres approximativement de haut, un tout petit poussin, surement son enfant, se cachait dans ses plumes. Dans un élan surement maternel, Mira représentait un potentiel danger pour la progéniture. Elle recevait une sorte de signe télépathique très abstrait comme si le message n'était pas clair mais communiquait une idée générale : N'approche pas. Le ton serait évidemment dissuasif mais la bête ne semblait pas bouger, son sang coulant légèrement le long de son flanc.
- Pour Aurora et Aseilya ::
- La personne qui venait de crier à l'aide s'était ramassé pitoyablement sur une racine, glissant sur le sol les mains en avant pour se protéger, réflexe naturel. Haletant, paniqué, il tournait la tête en arrière, bas du dos au sol, soutenu par ses mains pour se relever. D'ailleurs, le groupe ne se trouvait non loin du sentier central, légèrement à gauche de dernier, à cinquante mètres environ. Quoi qu'il en soit, cet homme appartenait à la D-team, vu son brassard. Il avait quelques écorchures sur le tissu, ne provenant visiblement pas des arbres ou des feuillages, car bien trop larges et profonds. Cependant, surement à la surprise générale, il n'y avait rien, absolument rien. Aucun poulet, aucune bestiole, que dalle, nada. L'homme se frottait les yeux, l'air visiblement jeune, avoisinant à peine le dessus de la vingtaine. Il bégayait :
Beuh.....Beuhbeuh.....Beuh....Y'avait un monstre ! Où est cette saloperie ?!
Prenant une branche assez épaisse tenant dans une paume de la main pour l'entourer, il s'improvisait l'arme la plus vieille de l'humanité : Le gourdin. Il faisait clairement pitié, à n'en pas douter. En voyant Aurora, il avait l'air d'abord surpris, puis rassuré. Il n'avait pas distingué Aseilya qui était camouflée.Il soupirait profondément, regardant sa radio avant de grimacer, elle était H-S.
Vous êtes qui vous ? C'est vous le monstre ? Encore un coup d'un doté ! Un pouvoir de métamorphose, j'le savais !
Il brandissait alors son gourdin, l'air plutôt sur la défensive et craintif. Il venait de clairement accuser Aurora d'être son fléau. Sa réaction était plus dû au stress qu'autre chose. Cela dit, pendant que la tueuse à gage doublée d'une médecine observait cette scène pitoresque, elle sentirait une sorte de "caresse" assez douche et feuillu, comme si on lui tâtait la jambe gauche. Un tout petit buisson animé la touchait, pas plus haut d'un mètre. Enfin....un buisson ? Pourquoi ce truc souriait niaisement alors ? En tout cas, il semblait amical, enfin, à sa façon.
- HRP:
- Vous avez jusqu'au Samedi 11 Août 22H30 pour répondre !
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Oui… J’avais dû rêver ! J’avais fait tout ce chemin dans les bois pour finalement me retrouver dans un endroit où il n’y avait aucune trace, ni d’objet, ni d’humains. J’aurais peut-être dû écouter le guide et sa mise en garde, plutôt que de partir à la recherche de quelque chose que j’ai vaguement vu mais dont je n’étais même pas sûre. Je n’étais tout de même pas perturbé au point d’avoir inventé ce drôle de reflet ou quoi que ce put être ? Nan mais si je devenais folle éveillé maintenant, ce n’est pas dans une forêt que j’aurais dû me reposer mais dans un hôpital…
Je passai une main sur mon visage pour me faire changer ces idées et tentai au moins de profiter de la belle verdure qui m’entourait. Peut-être que sans soleil je pourrais profiter d’un moment de tranquillité ? Je pourrais m’asseoir dans l’herbe, voire m’allonger dans les fleurs, laisser mon regard se perdre entre les feuilles, laisser le vert me faire imaginer des aventures fantastiques bien loin de notre monde actuel, bien loin de ma vie et de ce que j’ai vécu… Mais ce ne serait pas correct envers les autres. Je ne savais pas où on en était au niveau des tâches à faire, je devais m’assurer que je ne puisse pas continuer à aider avant de me la couler douce.
Le tout était maintenant de faire chemin inverse dans cette forêt. En soi, je n’avais fait que marcher en ligne droite, donc je n’avais plus qu’à faire demi-tour et continuer d’avancer tout droit. Il manquerait plus que je me perde, alors que le guide vient juste de me faire la morale et de me dire qu’il me faisait confiance… Mais non, t’en as vu d’autres, Mira. Il sera facile de retrouver la bonne voie et de revenir au campement. Il suffisait juste que je…
Qu’est-ce que c’était que ça ? J’attrapai du bout du doigt le morceau de tissu qui faisait tâche sur le parterre de fleur. Un écusson ? Ce design me disait vaguement quelque chose ? je l’avais déjà vu quelque part. Sur le bras de… le bras de… de ceux qui s’occupaient de la sécurité au procès… La D-team. Bordel, je m’en sortirais donc jamais de ces souvenirs… Mais autant voir le point positif, je n’étais pas tarée ! Il y avait bien quelqu’un dans le coin et il devait forcément avoir un objet qui a dû réfracter la lumière jusque moi. C’était l’hypothèse la plus probable. Par contre j’aurais bien aimé savoir quoi. J’avais tout de même eu une désagréable impression et habituellement mon instinct me faisait rarement défaut. Je jetai des coups d’œil autour de moi, cherchant un autre indice de ce qui avait bien pu se passer ici, mais c’était peine perdue. Visiblement on ne voulait pas qu’on sache ce qui s’était passé ici. Je devrais d’ailleurs y aller avant que les problèmes me tombent dessus…
Trop tard ! Bien malgré moi, je perçus des sortes de couinements aux intonations plaintives. Intérieurement je me dis que c’était exactement le signal pour que je prenne mes jambes à mon cou et que j’évite de rentrer dans une histoire qui ne me concerne pas. Mais étant ce que j’étais, je ne pus éviter la curiosité mais aussi l’anxiété de me gagner. Avec précaution, je suivis les gémissements que je n’arrivais pas à identifier comme celui d’un homme. Un animal ? On serait dans une forêt où se déroulent des battues ? Non, ce n’est pas la saison. Un chasseur qui se serait raté ? Si la bête était tout près, j’aurais sûrement entendu le coup de feu. Des animaux qui se seraient battus ? Et si j’arrêtai de faire des suppositions et aller simplement derrière cet énorme buisson d’où semblait venir le bruit.
Une plume jaune ? Une grande patte ? Un grand cou ? Mon sang se glaça quand je vis la bête en entier. Je n’avais jamais vu ça. On aurait dit un… chocobo tout droit sorti de Final Fantasy. Ma bouche s’était ouverte, comme celle d’un poisson hors de l’eau. Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. J’aurais dû être effrayée, c’était de toute évidence les fameux poulets géants dont parlait le guide au téléphone. Cependant mon empathie prit largement le dessus. Sa position, le son que cette créature émettait et le sang qui provenait de l’un de ses côtés, elle semblait en mauvaise posture et pas vraiment dangereuse pour moi.
Elle se redressa légèrement, elle avait dû percevoir mes pas. Oh ! Un petit ! La créature devait être la mère de ce poussin… Mon empathie grimpa en flèche et je commençai vraiment à m’inquiéter. Mais je n’osais plus avancer. La créature avait ses yeux dirigés vers moi et j’avais la nette impression qu’elle me criait dans ma tête de ne pas approcher.
Figée dans ma lancée, je réfléchis un moment. Devais-je vraiment m’en aller n laissant cette bête blessée ? Peut-être qu’elle s’en sortirait très bien sans moi mais je m’en voudrais tellement si ce n’était pas le cas. J’avais juste besoin de savoir si c’était grave… Je levai alors lentement mes mains en l’air pour lui montrer qu’elles étaient vides.
– Je ne vous veux aucun mal.
Je parlais avec douceur, je voulais lui montrer ma bonne foi. Mais comment peut-on prévoir les réactions d’un animal que l’on ne connait pas du tout ? Je ne pouvais que tenter. J’allais essayer de lui faire comprendre mes intentions et lui laisser le choix de l’accepter ou non. Je me défis de ma sacoche de mon appareil photo et la posai à mes pieds. Je retirai ensuite ma chemise et la pliai dans une main prête à l’utiliser comme éponge.
– Je veux juste voir si je peux t’aider. Laisse-moi voir ta blessure, s’il te plait.
Mes mots étaient prononcés avec lenteur et précaution et de même j’esquissai un pas en avant pour l’approcher un peu plus. Par contre, au moindre mouvement défensif, j’étais prête à sauter en arrière. Je restai donc sur mes gardes, laissant la créature décider de me laisser regarder ou de me repousser. Je ne pouvais pas m’en empêcher, je ne pouvais pas la laisser comme ça…
Je passai une main sur mon visage pour me faire changer ces idées et tentai au moins de profiter de la belle verdure qui m’entourait. Peut-être que sans soleil je pourrais profiter d’un moment de tranquillité ? Je pourrais m’asseoir dans l’herbe, voire m’allonger dans les fleurs, laisser mon regard se perdre entre les feuilles, laisser le vert me faire imaginer des aventures fantastiques bien loin de notre monde actuel, bien loin de ma vie et de ce que j’ai vécu… Mais ce ne serait pas correct envers les autres. Je ne savais pas où on en était au niveau des tâches à faire, je devais m’assurer que je ne puisse pas continuer à aider avant de me la couler douce.
Le tout était maintenant de faire chemin inverse dans cette forêt. En soi, je n’avais fait que marcher en ligne droite, donc je n’avais plus qu’à faire demi-tour et continuer d’avancer tout droit. Il manquerait plus que je me perde, alors que le guide vient juste de me faire la morale et de me dire qu’il me faisait confiance… Mais non, t’en as vu d’autres, Mira. Il sera facile de retrouver la bonne voie et de revenir au campement. Il suffisait juste que je…
Qu’est-ce que c’était que ça ? J’attrapai du bout du doigt le morceau de tissu qui faisait tâche sur le parterre de fleur. Un écusson ? Ce design me disait vaguement quelque chose ? je l’avais déjà vu quelque part. Sur le bras de… le bras de… de ceux qui s’occupaient de la sécurité au procès… La D-team. Bordel, je m’en sortirais donc jamais de ces souvenirs… Mais autant voir le point positif, je n’étais pas tarée ! Il y avait bien quelqu’un dans le coin et il devait forcément avoir un objet qui a dû réfracter la lumière jusque moi. C’était l’hypothèse la plus probable. Par contre j’aurais bien aimé savoir quoi. J’avais tout de même eu une désagréable impression et habituellement mon instinct me faisait rarement défaut. Je jetai des coups d’œil autour de moi, cherchant un autre indice de ce qui avait bien pu se passer ici, mais c’était peine perdue. Visiblement on ne voulait pas qu’on sache ce qui s’était passé ici. Je devrais d’ailleurs y aller avant que les problèmes me tombent dessus…
Trop tard ! Bien malgré moi, je perçus des sortes de couinements aux intonations plaintives. Intérieurement je me dis que c’était exactement le signal pour que je prenne mes jambes à mon cou et que j’évite de rentrer dans une histoire qui ne me concerne pas. Mais étant ce que j’étais, je ne pus éviter la curiosité mais aussi l’anxiété de me gagner. Avec précaution, je suivis les gémissements que je n’arrivais pas à identifier comme celui d’un homme. Un animal ? On serait dans une forêt où se déroulent des battues ? Non, ce n’est pas la saison. Un chasseur qui se serait raté ? Si la bête était tout près, j’aurais sûrement entendu le coup de feu. Des animaux qui se seraient battus ? Et si j’arrêtai de faire des suppositions et aller simplement derrière cet énorme buisson d’où semblait venir le bruit.
Une plume jaune ? Une grande patte ? Un grand cou ? Mon sang se glaça quand je vis la bête en entier. Je n’avais jamais vu ça. On aurait dit un… chocobo tout droit sorti de Final Fantasy. Ma bouche s’était ouverte, comme celle d’un poisson hors de l’eau. Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. J’aurais dû être effrayée, c’était de toute évidence les fameux poulets géants dont parlait le guide au téléphone. Cependant mon empathie prit largement le dessus. Sa position, le son que cette créature émettait et le sang qui provenait de l’un de ses côtés, elle semblait en mauvaise posture et pas vraiment dangereuse pour moi.
Elle se redressa légèrement, elle avait dû percevoir mes pas. Oh ! Un petit ! La créature devait être la mère de ce poussin… Mon empathie grimpa en flèche et je commençai vraiment à m’inquiéter. Mais je n’osais plus avancer. La créature avait ses yeux dirigés vers moi et j’avais la nette impression qu’elle me criait dans ma tête de ne pas approcher.
Figée dans ma lancée, je réfléchis un moment. Devais-je vraiment m’en aller n laissant cette bête blessée ? Peut-être qu’elle s’en sortirait très bien sans moi mais je m’en voudrais tellement si ce n’était pas le cas. J’avais juste besoin de savoir si c’était grave… Je levai alors lentement mes mains en l’air pour lui montrer qu’elles étaient vides.
– Je ne vous veux aucun mal.
Je parlais avec douceur, je voulais lui montrer ma bonne foi. Mais comment peut-on prévoir les réactions d’un animal que l’on ne connait pas du tout ? Je ne pouvais que tenter. J’allais essayer de lui faire comprendre mes intentions et lui laisser le choix de l’accepter ou non. Je me défis de ma sacoche de mon appareil photo et la posai à mes pieds. Je retirai ensuite ma chemise et la pliai dans une main prête à l’utiliser comme éponge.
– Je veux juste voir si je peux t’aider. Laisse-moi voir ta blessure, s’il te plait.
Mes mots étaient prononcés avec lenteur et précaution et de même j’esquissai un pas en avant pour l’approcher un peu plus. Par contre, au moindre mouvement défensif, j’étais prête à sauter en arrière. Je restai donc sur mes gardes, laissant la créature décider de me laisser regarder ou de me repousser. Je ne pouvais pas m’en empêcher, je ne pouvais pas la laisser comme ça…
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
* Ce qu’Aurora découvrit fut un homme, plutôt jeune, avec des habits entaillés et arborant un logo qu’elle connaissait vaguement : celui de la D-Team. Au sol comme il l’était, il faisait un peu pitié à voir, mais Aurora n’y fit pas attention.
- Beuh.....Beuhbeuh.....Beuh....Y'avait un monstre ! Où est cette saloperie ?!
La jeune femme regarda à gauche et à droite, au loin et même au-dessus d’elle, mais n'aperçut rien pouvant correspondre au profil de monstre. Puis l’homme l’a vit.
- Vous êtes qui vous ? C'est vous le monstre ? Encore un coup d'un doté ! Un pouvoir de métamorphose, j'le savais !
Ne tenant pas compte de la réaction de l'homme et n'essayant pas non plus de nier l'accusation qu’il lui avait destiné, Aurora porta sa main à ses lèvres, l'air songeur.
- Waah, métamorphe ? J'aimerais bien ! Ça pourrait être cool.
Ignorant aussi la branche que l'homme brandissait, elle tenta d'entamer bêtement la discussion, comme si de rien n’était :
- Mais que faites-vous ici ? Est-ce que vous faites parti de l'excursion ?
Oui, elle posa la question, malgré le logo qu’elle avait identifié un peu plus tôt. Jusque-là, son attention était restée rivée sur l’homme et elle ne s’était plus vraiment préoccupée du reste, comme savoir si sa comparse l’avait suivit, bien qu’il semble que cela n’ait pas été le cas.
- Vous voulez que je vous aide à vous relever ?, demanda-t-elle en tendant la main en direction du jeune homme, tout en lui souriant comme elle le faisait toujours. *
- Beuh.....Beuhbeuh.....Beuh....Y'avait un monstre ! Où est cette saloperie ?!
La jeune femme regarda à gauche et à droite, au loin et même au-dessus d’elle, mais n'aperçut rien pouvant correspondre au profil de monstre. Puis l’homme l’a vit.
- Vous êtes qui vous ? C'est vous le monstre ? Encore un coup d'un doté ! Un pouvoir de métamorphose, j'le savais !
Ne tenant pas compte de la réaction de l'homme et n'essayant pas non plus de nier l'accusation qu’il lui avait destiné, Aurora porta sa main à ses lèvres, l'air songeur.
- Waah, métamorphe ? J'aimerais bien ! Ça pourrait être cool.
Ignorant aussi la branche que l'homme brandissait, elle tenta d'entamer bêtement la discussion, comme si de rien n’était :
- Mais que faites-vous ici ? Est-ce que vous faites parti de l'excursion ?
Oui, elle posa la question, malgré le logo qu’elle avait identifié un peu plus tôt. Jusque-là, son attention était restée rivée sur l’homme et elle ne s’était plus vraiment préoccupée du reste, comme savoir si sa comparse l’avait suivit, bien qu’il semble que cela n’ait pas été le cas.
- Vous voulez que je vous aide à vous relever ?, demanda-t-elle en tendant la main en direction du jeune homme, tout en lui souriant comme elle le faisait toujours. *
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Ignorée.
Je me rends bien vite compte que Bambi fait totalement comme si je n'existais pas. Les yeux mi-clos je soupire profondément, je la poursuit pour m'assurer de sa sécurité avant de vite me rendre compte que quelque chose cloche. Le silence n'est tout de même pas là, mais une partie des sons s'est tue. Je m'avance tout de même avec prudence dissimulée par l'ombre des arbres qui dévore ma silhouette pâle.
Chute.
Comme prévu, l'homme s'étale lamentablement. Oui, lamentablement, il n'y a pas d'autre mot pour cette chute ridicule qu'il nous sert. Le jeune homme se redresse et son brassard me donne envie de le laisser se faire dévorer par quoi que ce soit qui l'ait poursuivit. D'ailleurs. Ce qui le poursuivait, c'était ce bruit là qui s'était évaporé de mon champ auditif. Il n'y avait plus le bruit de poulet, ni la course lourde de l'animal. Rien. Rien que cet abruti affolé qui s'en prenait à Bambi.
Innocente.
D'ailleurs. En parlant d'elle. Elle est menacée par l'homme. Enfin, si on peut appeler cela des menaces. S'il vous plait il brandit un gourdin face à une petite blonde-brune. Franchement, à quel moment il s'est dit qu'elle pouvait être un poulet ? Ah, peut-être les capacités cérébrales... J'avoue qu'en terme de courir tout droit vers le danger et se dire que peut-être monsieur va vraiment se servir de son gourdin, on est loin d'un cent sur cent d'intelligence... Je ne peux m'empêcher de venir écraser ma main sur mon visage.
Affligeante.
Elle tend la main vers l'homme, elle veut se faire frapper ou bien ? Elle a pas encore percuté qu'il veut lui écraser son gourdin sur son joli petit minois parce qu'il la prend pour un monstre ? Bon ok, elle a certes les cheveux de deux couleurs différentes, un air nunuche et elle est stupide comme une poêle à frire. Mais bon. Je ne la connais pas, je ne suis pas très gentille à la considérer ainsi... Enfin ! Ce n'est pas ma faute si elle me renvoie cette image ! Dear lord, si un jour j'agis de manière aussi conne, que l'on me tue sur le champ.
Frisson.
Doucement, quelque chose m'effleure, le contact aussi faible qu'une aile de papillon laisse un ma peau réagir, je me tourne lentement sans un bruit. J'observe cette chose. Est-ce que ce serait ce truc qui poursuivait l'homme ? Pourtant la course lourde qui se calquait sur celle de l'abruti qui hurlait comme un paumé ne pourrait pas être dû à cette chose. Scoop, les végétariens mangeront bientôt de la terre parce que ça les gars, c'est pas un animal, c'est bien un buisson qui bouge.
Végétal.
Un arbuste d'un mètre qui me... Sourit ? Franchement. Cette journée est plus qu'étrange. Je commence à me dire que j'aurais peut-être dû annuler mon excursion. Je m'accroupis alors face au buisson. Je lève doucement ma main. Lentement un bras placé sur mes genoux serrés, j'approche mes doigts des feuilles et je les caressent doucement. Cette petite chose est adorable à sa manière. Au moins, ce n'est pas un humain.
Curieuse.
Malgré que de prime abord mon envie de lui effacer son sourire de mon talon ait été présente, je me demande bien comment cette plante est capable de se mouvoir, cette forêt est étrange, je commence à croire que c'est quelque chose présent dans l'air qui donnerait des hallucinations à tout le monde. Si cela se trouve, quelqu'un avec un masque à gaz m'observe tâter le vide. Qui sait. Je vais peut-être un peu loin. C'est vrai, mais franchement, qui ne chercherait pas une explication logique à un buisson qui vient te chatouiller la jambe en souriant ?
« Oi. Tu peux me dire ce que tu es ? Ou me le montrer ? Onegai ? »
Murmure.
Une question dont je n'espère pas de réelle réponse, comme si un végétal en plus d'être animé pouvait être doué de parole ? Franchement, il fait déjà un exploit, on va pas lui en demander trente-six. Mes mots sortent quand même, bercés par une petite pointe d'espoir, un espoir si faible que mes mots ne sont pas audible si l'on est pas à côté de moi. Je ne brise pas la sécurité de ma cachette, espérant que Bambi m'oublie. Je garde un œil attentif autour de nous, chaque son qui pourrait me sembler suspect, quand on ne sait pas ce qu'il se passe, il vaut mieux être sur ses gardes, sans armes, la meilleure option restera la fuite. Seulement, je ne laisse rien paraître de ce que j'ai dans la tête caressant les feuilles avec douceur, un sourire satisfait sur le visage. C'est relaxant cette petite chose, je ne suis pas non plus gaga de ce buisson dépassant à peine un mètre, mais je ne ressens aucune animosité émanant de celui-ci, c'est pourquoi je me laisse même la folie de le toucher, alors que normalement, en règle générale, je ne touche pas ce que je ne comprends pas.
Je me rends bien vite compte que Bambi fait totalement comme si je n'existais pas. Les yeux mi-clos je soupire profondément, je la poursuit pour m'assurer de sa sécurité avant de vite me rendre compte que quelque chose cloche. Le silence n'est tout de même pas là, mais une partie des sons s'est tue. Je m'avance tout de même avec prudence dissimulée par l'ombre des arbres qui dévore ma silhouette pâle.
Chute.
Comme prévu, l'homme s'étale lamentablement. Oui, lamentablement, il n'y a pas d'autre mot pour cette chute ridicule qu'il nous sert. Le jeune homme se redresse et son brassard me donne envie de le laisser se faire dévorer par quoi que ce soit qui l'ait poursuivit. D'ailleurs. Ce qui le poursuivait, c'était ce bruit là qui s'était évaporé de mon champ auditif. Il n'y avait plus le bruit de poulet, ni la course lourde de l'animal. Rien. Rien que cet abruti affolé qui s'en prenait à Bambi.
Innocente.
D'ailleurs. En parlant d'elle. Elle est menacée par l'homme. Enfin, si on peut appeler cela des menaces. S'il vous plait il brandit un gourdin face à une petite blonde-brune. Franchement, à quel moment il s'est dit qu'elle pouvait être un poulet ? Ah, peut-être les capacités cérébrales... J'avoue qu'en terme de courir tout droit vers le danger et se dire que peut-être monsieur va vraiment se servir de son gourdin, on est loin d'un cent sur cent d'intelligence... Je ne peux m'empêcher de venir écraser ma main sur mon visage.
Affligeante.
Elle tend la main vers l'homme, elle veut se faire frapper ou bien ? Elle a pas encore percuté qu'il veut lui écraser son gourdin sur son joli petit minois parce qu'il la prend pour un monstre ? Bon ok, elle a certes les cheveux de deux couleurs différentes, un air nunuche et elle est stupide comme une poêle à frire. Mais bon. Je ne la connais pas, je ne suis pas très gentille à la considérer ainsi... Enfin ! Ce n'est pas ma faute si elle me renvoie cette image ! Dear lord, si un jour j'agis de manière aussi conne, que l'on me tue sur le champ.
Frisson.
Doucement, quelque chose m'effleure, le contact aussi faible qu'une aile de papillon laisse un ma peau réagir, je me tourne lentement sans un bruit. J'observe cette chose. Est-ce que ce serait ce truc qui poursuivait l'homme ? Pourtant la course lourde qui se calquait sur celle de l'abruti qui hurlait comme un paumé ne pourrait pas être dû à cette chose. Scoop, les végétariens mangeront bientôt de la terre parce que ça les gars, c'est pas un animal, c'est bien un buisson qui bouge.
Végétal.
Un arbuste d'un mètre qui me... Sourit ? Franchement. Cette journée est plus qu'étrange. Je commence à me dire que j'aurais peut-être dû annuler mon excursion. Je m'accroupis alors face au buisson. Je lève doucement ma main. Lentement un bras placé sur mes genoux serrés, j'approche mes doigts des feuilles et je les caressent doucement. Cette petite chose est adorable à sa manière. Au moins, ce n'est pas un humain.
Curieuse.
Malgré que de prime abord mon envie de lui effacer son sourire de mon talon ait été présente, je me demande bien comment cette plante est capable de se mouvoir, cette forêt est étrange, je commence à croire que c'est quelque chose présent dans l'air qui donnerait des hallucinations à tout le monde. Si cela se trouve, quelqu'un avec un masque à gaz m'observe tâter le vide. Qui sait. Je vais peut-être un peu loin. C'est vrai, mais franchement, qui ne chercherait pas une explication logique à un buisson qui vient te chatouiller la jambe en souriant ?
« Oi. Tu peux me dire ce que tu es ? Ou me le montrer ? Onegai ? »
Murmure.
Une question dont je n'espère pas de réelle réponse, comme si un végétal en plus d'être animé pouvait être doué de parole ? Franchement, il fait déjà un exploit, on va pas lui en demander trente-six. Mes mots sortent quand même, bercés par une petite pointe d'espoir, un espoir si faible que mes mots ne sont pas audible si l'on est pas à côté de moi. Je ne brise pas la sécurité de ma cachette, espérant que Bambi m'oublie. Je garde un œil attentif autour de nous, chaque son qui pourrait me sembler suspect, quand on ne sait pas ce qu'il se passe, il vaut mieux être sur ses gardes, sans armes, la meilleure option restera la fuite. Seulement, je ne laisse rien paraître de ce que j'ai dans la tête caressant les feuilles avec douceur, un sourire satisfait sur le visage. C'est relaxant cette petite chose, je ne suis pas non plus gaga de ce buisson dépassant à peine un mètre, mais je ne ressens aucune animosité émanant de celui-ci, c'est pourquoi je me laisse même la folie de le toucher, alors que normalement, en règle générale, je ne touche pas ce que je ne comprends pas.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Dès que j’eus fini ma besogne sur notre cabane, j’allais rejoindre la fille de l’est qui me guida jusqu’à la source de ses problèmes. Et là, c’est le drame. C’est légal de laisser les éoliennes dans un état pareil ?
En tout cas la plus incommodé par la scène semblait être la demoiselle qui réagissait avec un certains dégoût excessif… Une fille de l’est, plus ou moins canon, un brin potiche sur les bords avec une phobie des insectes, c’est un tantinet cliché, même pour moi. Mais j’y pense, quelle idée de venir en campagne ou ans les bois si on a peur des insectes ? Je dois dire que s’il y a une logique ça me dépasse.
Je....Je peux aider...
Ouais, c’est ça ouais, t’as raison t’es trop crédible meuf laisse-moi gérer, je n’ai pas envie de devoir en plus te ramasser parce que t’as tourné de l’œil… Quoique… Après réflexion ça se ferais une bonne excuse pour un peu de massage de cardiaque et du bouche, ou même passer de l’eau froide sur son corps… Bon ok, le soleil tape fort aujourd’hui, mais passons.
Je me tournais donc vers la demoiselle pour lui dire.
_ Est-ce que vous pouvez aller me chercher un seau d’eau, un éponge et du produit pour nettoyer s’il vous plaît ?
Curieusement, elle accepta. Parfait ça m’évitera de l’avoir dans les pattes. Je profitais donc de son absence pour libérer les quelque insectes encore vivant pour les laisser faire leur vie.
Lorsque de la demoiselle fut revenue nous nous mettions immédiatement à la tâche, ou plutôt, je devrais dire aux tâches. Nous avions commencé par nettoyer les trois éoliennes entièrement. Décrasser, astiquer, sécher. Les choses étaient tellement sales qu’il nous fallait changer l’eau plusieurs fois. Là, pour le coup, je laissais l’autre potiche s’en charger, car j’en profitais pour retirer tous les insectes quand elle n’était pas là. Histoire de gagner un peu de temps et d’éviter le spectacle de la fille qui vomit à cause de quelques petites bêtes.
Une fois que tout avait été bien nettoyé, il ne restait plus qu’à lubrifier les rouages. J’en profitais pour un peu expliquer le principe et comment s’y prendre à l’autre touriste jusqu’à ce que je me retrouve interrompu par des bruits tout à fait singulier.
Ça ne ressemblait à rien que je connaissais. D’un autre côté, je ne serais pas étonné qu’il y ait d’énormes différences entre la faune d’Islande et la faune Suisse. Mais quoi qu’il en soit, c’était tout près. Quel genre de gibier peut bien se rapprocher autant d’un campement humain ? Quoique ce soit ça ne doit pas être très farouche …
Piqué de curiosité, je décidais de suivre l’origine de ce bruit.
_ Je reviens je vais voir ce que c’est.
Dis-je simplement à l’autre vacancière. De toute façon, il ne reste plus grand-chose à faire et je lui ai déjà expliqué ce que je savais. Après elle pourrait me suivre ou resté là. Dans les deux cas je ne l’en empêcherais pas. Je n’ai aucune autorité sur elle et ce n’est pas à moi de lui dire quoi faire. Je ne suis pas son père. Heureusement, d’ailleurs, sinon je ne pourrais pas me la taper. Gnuhuhu.
Je m’aventurais donc dans l’étendu boisé regardant tout autour de moi à l’affût des moindre indices qui pourrait m’en dire plus sur ce que c’était que cette chose. Des traces au sol, des branches cassé, de la fourrure ou autre chose, pourquoi pas des excréments d’ailleurs. Si c’est vivant ça peut être très révélateur sur ce que ça mange.
En tout cas la plus incommodé par la scène semblait être la demoiselle qui réagissait avec un certains dégoût excessif… Une fille de l’est, plus ou moins canon, un brin potiche sur les bords avec une phobie des insectes, c’est un tantinet cliché, même pour moi. Mais j’y pense, quelle idée de venir en campagne ou ans les bois si on a peur des insectes ? Je dois dire que s’il y a une logique ça me dépasse.
Je....Je peux aider...
Ouais, c’est ça ouais, t’as raison t’es trop crédible meuf laisse-moi gérer, je n’ai pas envie de devoir en plus te ramasser parce que t’as tourné de l’œil… Quoique… Après réflexion ça se ferais une bonne excuse pour un peu de massage de cardiaque et du bouche, ou même passer de l’eau froide sur son corps… Bon ok, le soleil tape fort aujourd’hui, mais passons.
Je me tournais donc vers la demoiselle pour lui dire.
_ Est-ce que vous pouvez aller me chercher un seau d’eau, un éponge et du produit pour nettoyer s’il vous plaît ?
Curieusement, elle accepta. Parfait ça m’évitera de l’avoir dans les pattes. Je profitais donc de son absence pour libérer les quelque insectes encore vivant pour les laisser faire leur vie.
Lorsque de la demoiselle fut revenue nous nous mettions immédiatement à la tâche, ou plutôt, je devrais dire aux tâches. Nous avions commencé par nettoyer les trois éoliennes entièrement. Décrasser, astiquer, sécher. Les choses étaient tellement sales qu’il nous fallait changer l’eau plusieurs fois. Là, pour le coup, je laissais l’autre potiche s’en charger, car j’en profitais pour retirer tous les insectes quand elle n’était pas là. Histoire de gagner un peu de temps et d’éviter le spectacle de la fille qui vomit à cause de quelques petites bêtes.
Une fois que tout avait été bien nettoyé, il ne restait plus qu’à lubrifier les rouages. J’en profitais pour un peu expliquer le principe et comment s’y prendre à l’autre touriste jusqu’à ce que je me retrouve interrompu par des bruits tout à fait singulier.
Ça ne ressemblait à rien que je connaissais. D’un autre côté, je ne serais pas étonné qu’il y ait d’énormes différences entre la faune d’Islande et la faune Suisse. Mais quoi qu’il en soit, c’était tout près. Quel genre de gibier peut bien se rapprocher autant d’un campement humain ? Quoique ce soit ça ne doit pas être très farouche …
Piqué de curiosité, je décidais de suivre l’origine de ce bruit.
_ Je reviens je vais voir ce que c’est.
Dis-je simplement à l’autre vacancière. De toute façon, il ne reste plus grand-chose à faire et je lui ai déjà expliqué ce que je savais. Après elle pourrait me suivre ou resté là. Dans les deux cas je ne l’en empêcherais pas. Je n’ai aucune autorité sur elle et ce n’est pas à moi de lui dire quoi faire. Je ne suis pas son père. Heureusement, d’ailleurs, sinon je ne pourrais pas me la taper. Gnuhuhu.
Je m’aventurais donc dans l’étendu boisé regardant tout autour de moi à l’affût des moindre indices qui pourrait m’en dire plus sur ce que c’était que cette chose. Des traces au sol, des branches cassé, de la fourrure ou autre chose, pourquoi pas des excréments d’ailleurs. Si c’est vivant ça peut être très révélateur sur ce que ça mange.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Tour 4 :
- Map :
- https://i.pinimg.com/originals/68/1c/83/681c837155ff073b4d77435389fb41c1.jpg
https://i.servimg.com/u/f50/19/95/17/04/mapsam10.jpg
- Pour Sam:
- La demoiselle lui répondait qu'elle allait rester ici, n'ayant pas spécialement l'envie d'aller se risquer en forêt déjà qu'elle avait du mal. Au moins, elle allait prendre soin de son matériel. En se baladant alors un peu plus profondément en forêt, il distinguerait ni odeur ni branches cassées ni excréments. Néanmoins, au sol se trouvait des traces totalement jamais vu. Cela n'évoquait rien. Elles étaient plutôt rondes, décrivant une sorte de soleil donc les cercles présent à l'intérieur de l'astre imitaient des cernes de croissance. Comme si en fait les traces provenaient d'un tronc d'arbre ou d'échasses artisanales assez alambiquées. En suivant les traces, Sam découvrait une entité, lente, paisible. Elle avançait à un rythme lent, provoquant des légers bruissements sourds en plus de remuer les feuillages ornant son corps. Etant de dos à l'entité, cette dernière n'aurait potentiellement pas repérer Sam. En tout cas elle avançait dans une direction unique : Le Nord-Est. Plusieurs oiseaux se perchaient sur ses branches et un enfant visiblement très jeune, avoisinant les dix ans, petit, cheveux noirs, yeux bleus, remuait les jambes, perché lui aussi. L'enfant sifflotait, l'air détendu lui aussi. Ils ne s'arrêtaient pas, ni ne parlaient à moins que Sam ne se fasse repérer ou qu'il agisse d'une certaine façon. L'entité était comme ça, la hache en moins.
- Pour Mira :
- Au début de son approche docile, la bête grognait légèrement. Les mains en l'air, vides, calmait la créature un peu plus, qui ne restait pas moins méfiante qu'auparavant. Au moins, Mira avait pu s'approcher proche de l'aile blessée. Elle était trouée, d'une balle assez petite, un 9mn certainement. Le sang n'était pas spécialement abondant mais il ne faudrait pas que cela s'infecte. Entre deux piaillement du poussin, visiblement l'air d'appeler de l'aide d'un congénère, Mira avait à peine le temps d'éponger le sang présent qu'un nouveau bruissement s'entendait. Une bête semblable, un peu plus massive, un mâle certainement, s'approchait. Il avait l'air agressif mais immédiatement, l'augmentée ressentirait deux messages mentaux abstraits, comme tout à l'heure. L'un provenait de la blessée, montrant une sorte de pensée à la paix, à l'entraide dans la galère là où l'autre se montrait agressif par désir de protection de la famille. Écoutant alors la femelle, il s'approchait, penchant sa tête vers la plaie avant d'y régurgiter de l'eau froide qu'il venait surement de boire ailleurs exprès pour elle. Le nettoyage de la plaie était rudimentaire mais bon, c'était des animaux après tout. La femelle montrait toutefois une certaine reconnaissance envers Mira, avant de confier le poussin au papa qui le mettait au niveau de son dos, proche de son cou, pour qu'il tienne avec ses pattes. Cela sentait le départ, bien que les deux adultes regardaient la porteuse de gear.
- Pour Aurora et Asei':
- L'homme tant bien que mal, saisissait cette main tendu, toujours l'air stressé et aux aguets. Il avait une prise ferme cette fois sur son arme de l'âge de pierre. Bien qu'il ne regardait pas la télékinésiste, il lui répondait simplement, reprenant son souffle, comme si cet accalmie l'avait aider à reprendre contenance :
-Jordan. Ce que je fais ici ça me regarde par contre. Je sais même pas ce que vous me bavez avec votre excursion, j'suis juste là pour le travail de surveillance hebdomadaire avant d'avoir croisé une sorte de monstre touffu et qui pouvaient faire des bruits sourds.
Au même moment, c'était du côté de Aseilya que ça se passait. Le petit buisson écartait ses feuilles comme si c'était des cheveux pour révéler une petite bouille vaguement humaine en collant ses branches pour fusionner le bois. Il semblait ne pas pouvoir parler ou du moins pas de manière effective. Ses branches à l'image de la main mécanique de la dame, continuait de lui caresser la cuisse, l'air intrigué. Une liane sortait de sa droite pour ensuite imiter le geste révélant une certaine réflexion en se tenant le menton. Il laissait planer un doute, une incertitude. Ensuite, l'air d'avoir compris comment répondre à la question, il commençait à grandir, grandir grandir et encore ! Il atteignait les deux mètres cinquante de haut à vu de nez et les un mètre cinquante de large. Il reprenait un aspect touffu, provoquant des bruits sourds. Il continuait de sourire en direction de l'augmentée pour ensuite qu'à toute vitesse deux lianes viennent saisir l'homme de la D-team au niveau des chevilles, le tirant vers lui. L'être humain avait à peine eu le temps de dire "C'est un monstre qui sourit ! qu'il commençait déjà à hurler un peu comme une pucelle avant de finir accroché à une branche d'arbre, la tête en bas, solidement tenu par les lianes du buisson. Tout fier de lui, il sortait deux nouvelles lianes l'air d'imiter des bodybuilders, prenant la pose pour montrer ses "muscles" ou sa puissance. Une voix grave et faible sortait du buisson, comme si elle semblait irréelle :
-Onegai est protecteur forêt ! Lui détruire amis ! Moi donc faire peur pour faire fuir !
-Fais moi redescendre saleté ! J'te jure si j'trouve un briquet j'vais faire un barbecue avec ton bois !
A la suite de cette menace, bien qu'elle faisait pitié comme depuis toujours avec cet homme, le buisson avait son sourire changé en une expression fâchée, comme si des tas de dents composées de bois acéré le menaçaient. Un cri effrayé de la part du membre de la D-team et il redevenait petit, souriant envers Aseilya qu'il semblait apprécier pour ses caresses. Il n'était pas aussi grand qu'initialement et avait rapetissé jusqu'à environ 80 centimètres de haut, restant rond et touffu.
- HRP:
- Navré d'avoir mis une semaine, j'ai eu quelques soucis IRL avec le taff plus de la famille qui vient de loin. Quoi qu'il en soit, je ne reviens pas comme une fleur et je compte bien vous offrir une compensation une fois la quête terminée. Niveau planning, selon mes calculs on reste bon, ça ne devrait pas durer trop longtemps. Enfin de base vous n'êtes pas bloqués donc profiter des autres rp y'a aucun soucis.
La date est fixée à mardi 21 Août 21h30 pour répondre.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Sans surprise, la demoiselle n’était pas assez téméraire pour me suivre. Ce qui n’est pas plus mal en fait. Cette espèce de potish m’aurait plus gênée qu’autre chose de toute façon… Quoiqu’il en soit, ironiquement malgré mes efforts à mettre en pratique ce que m’avais enseigné mon père adoptif les fois où il m’emmenait à la chasse contre mon grès, je n’arrivais à relever aucune trace susceptible d’indiquer le passage d’un quelconque animale, du moins récemment, je veux dire. Rien excepté des marques sur le sol. C’est étrange, on dirait que quelqu’un a marteler l’humus avec d’énormes rondins. Mais le plus étrange, c’est qu’il y en avait plusieurs. Ma curiosité piquée au vif d’avantage, je m’empressais de suivre les traces rapidement en tachant d’être un minimum silencieux jusqu’à finalement tombé sur une créature que je n’aurais jamais cru rencontré un jour. Tolkiens, les appelait les Ents, les concepteurs de jeux les appellent les Tréants et chez moi on les appelle les esprits des forêt ou des arbres. Ce doit être de ça dont faisait allusion le guide maintenant que j’y pense.
J’étais immobile les yeux écarquillé, à la fois surpris et émerveiller par cette imposante créature qui se présentait à moi. Elle me faisait la même sensation que lorsqu’on rencontre un arbre pluri centenaire, intimidé par la prestance et le respect qu’il impose. On se sent vite minuscule et insignifiant façe à telle être séculaire qu’il s’agit d’individus immobiles comme ceux que l’on voit habituellement ou ceux doués de déplacement comme celui qui se tient devant moi.
Curieusement, il ne semblait pas m’avoir remarqué en poursuivait son chemin. Alors, ne me demandez pas pourquoi j’ai été pris de l’envie de le suivre, mais je ne voulais pas me faire remarquer trop tôt. Afin d’être plus discret, je décidais de suivre mes pats dans les empreinte que laissait cette créature. En passant la première elle écrasait déjà toutes les branches susceptibles. De se briser et trahir ma présence
En tout cas si elle ou un de ces congénère venait à me repérer, je pense que je commencerais par m’incliner respectueusement, posant un genou à terre et le regard tourné dans le sol en guise de respect, telle un chevalier face à son roi, même si dans mon cas se serais plus une personne face à une divinité. En revanche, si je perçois un signe agressif il très probable que j’utilise mon pouvoir pour me laisser fondre et ainsi éviter de me faire blesser.
J’étais immobile les yeux écarquillé, à la fois surpris et émerveiller par cette imposante créature qui se présentait à moi. Elle me faisait la même sensation que lorsqu’on rencontre un arbre pluri centenaire, intimidé par la prestance et le respect qu’il impose. On se sent vite minuscule et insignifiant façe à telle être séculaire qu’il s’agit d’individus immobiles comme ceux que l’on voit habituellement ou ceux doués de déplacement comme celui qui se tient devant moi.
Curieusement, il ne semblait pas m’avoir remarqué en poursuivait son chemin. Alors, ne me demandez pas pourquoi j’ai été pris de l’envie de le suivre, mais je ne voulais pas me faire remarquer trop tôt. Afin d’être plus discret, je décidais de suivre mes pats dans les empreinte que laissait cette créature. En passant la première elle écrasait déjà toutes les branches susceptibles. De se briser et trahir ma présence
En tout cas si elle ou un de ces congénère venait à me repérer, je pense que je commencerais par m’incliner respectueusement, posant un genou à terre et le regard tourné dans le sol en guise de respect, telle un chevalier face à son roi, même si dans mon cas se serais plus une personne face à une divinité. En revanche, si je perçois un signe agressif il très probable que j’utilise mon pouvoir pour me laisser fondre et ainsi éviter de me faire blesser.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Un premier pas et le grognement de la bête émergea de suite. Mais bizarrement ce n’était pas aussi agressif que cela aurait pu l’être. J’avais l’impression que j’arrivai petit à petit à montrer ma volonté d’entraide à l’animal. Plus j’approchai, plus le grondement faiblissait. La bête acceptait mon rapprochement mais restait méfiante. Je n’aurais pas fait mieux et je savais que c’était la seule victoire que je pouvais espérer.
Quand j’arrivai enfin assez près d’elle, je pus discerner ce qui la faisait souffrir. Elle était blessée à l’aile. Un trou, heureusement pas énorme mais un trou venant d’une arme à feu. Il était trop petit pour être celui d’un fusil de chasse, du moins j’en avais l’impression. Je n’étais certainement pas assez experte pour déterminer ce qui avait pu blesser la créature mais un chasseur aurait sûrement fait plus de dégâts, même à une distance élevée. Je repensais à l’écusson de la D-team que j’avais trouvé. Est-ce que ce serait l’un d’eux qui aurait tiré ? Mais pourquoi ? Si cette créature me laissait approcher même en étant blessée, c’est qu’elle ne devait pas être de base hostile envers l’homme, non ? Enfin je me pose surtout des questions dont la solution ne pourrait pas me venir comme par magie ! J’avais autre chose à faire pour l’instant.
En pliant un peu plus correctement ma chemise, je tentai d’éponger pour voir un peu mieux. Espérant que d’autres blessures n’étaient pas camouflées. Le petit poussa de petits cris qui dans d’autres circonstances auraient été plutôt mignons mais je ne pus m’y attarder. D’autres bruits plus inquiétants venaient de la forêt. J’étais sur mes gardes, prête à clamer haut et fort au membre de la D-team qui arrivait que cette bête n’était pas un danger et qu’il ne fallait pas lui faire de mal mais je m’étais un peu tromper de… race. Ce n’était pas un homme qui sortit de derrière les buissons, c’était un autre chocobon encore plus massif. Gloups… Pas de panique, Mira. Tu ne fais rien de mal… Néanmoins le comportement et la pleine capacité de la créature devant moi m’inquiétait un peu plus. Serait-ce le papa ? Sa corpulence me le faisait penser en tous cas.
Des pensées contradictoires s’entrechoquèrent dans mon esprit. Est-ce que je percevais vraiment les pensées de ces créatures ? Ce n’est pas possible… n’est-ce pas ? Pourtant je ne pouvais que sentir l’agressivité de celui qui venait d’arriver alors que la créature que j’avais voulu aider me semblait beaucoup plus… amicale ? Ce n’était pas vraiment le mot mais je sentais qu’elle ne me voulait plus aucun mal, qu’elle avait compris mes intentions pacifiques.
Je suppose que les deux créatures se mirent d’accord puisque le mâle se désintéressa de moi pour aller déposer l’eau qu’il retenait dans son bec sur la blessure de la femelle. Oh… Je ne pouvais que trouver cela attendrissant. Je ne pourrais vraiment l’expliquer mais cette vision me mit du baume au cœur. L’entraide et l’amour… C’était beau tout de même. Cela devait valoir le coup de le vivre sûrement…
Je jetais un œil sur l’aile blessé et vis qu’heureusement il n’y avait pas plus qu’une balle qui avait dû la toucher. J’aurais voulu faire quelque chose d’autre pour aider mais je ne pensais plus avoir les capacités pour autre chose. Je les regardai donc se remettre debout, la mère confiant le petit au papa. Je n’oubliai pas par contre d’immortaliser ce moment qui était, d’une certaine façon, salvateur pour moi. Je retournai sur mes pas et sorti mon appareil photo. Pas de flash, je ne voulais pas les effrayer. Mais j’avais envie de pouvoir garder un souvenir de cet instant particulièrement incroyable.
– Faites attention à vous, il y a du monde en forêt en ce moment.
Je ne sais pas trop s’ils pouvaient vraiment me comprendre, mais c’était la seule chose que je pouvais faire pour eux alors que je comprenais qu’ils ne pouvaient pas rester ici. La seule chose que je pouvais faire, alors que j’avais encore un écusson de la D-team dans la poche, c’était de les mettre en garde…
Quand j’arrivai enfin assez près d’elle, je pus discerner ce qui la faisait souffrir. Elle était blessée à l’aile. Un trou, heureusement pas énorme mais un trou venant d’une arme à feu. Il était trop petit pour être celui d’un fusil de chasse, du moins j’en avais l’impression. Je n’étais certainement pas assez experte pour déterminer ce qui avait pu blesser la créature mais un chasseur aurait sûrement fait plus de dégâts, même à une distance élevée. Je repensais à l’écusson de la D-team que j’avais trouvé. Est-ce que ce serait l’un d’eux qui aurait tiré ? Mais pourquoi ? Si cette créature me laissait approcher même en étant blessée, c’est qu’elle ne devait pas être de base hostile envers l’homme, non ? Enfin je me pose surtout des questions dont la solution ne pourrait pas me venir comme par magie ! J’avais autre chose à faire pour l’instant.
En pliant un peu plus correctement ma chemise, je tentai d’éponger pour voir un peu mieux. Espérant que d’autres blessures n’étaient pas camouflées. Le petit poussa de petits cris qui dans d’autres circonstances auraient été plutôt mignons mais je ne pus m’y attarder. D’autres bruits plus inquiétants venaient de la forêt. J’étais sur mes gardes, prête à clamer haut et fort au membre de la D-team qui arrivait que cette bête n’était pas un danger et qu’il ne fallait pas lui faire de mal mais je m’étais un peu tromper de… race. Ce n’était pas un homme qui sortit de derrière les buissons, c’était un autre chocobon encore plus massif. Gloups… Pas de panique, Mira. Tu ne fais rien de mal… Néanmoins le comportement et la pleine capacité de la créature devant moi m’inquiétait un peu plus. Serait-ce le papa ? Sa corpulence me le faisait penser en tous cas.
Des pensées contradictoires s’entrechoquèrent dans mon esprit. Est-ce que je percevais vraiment les pensées de ces créatures ? Ce n’est pas possible… n’est-ce pas ? Pourtant je ne pouvais que sentir l’agressivité de celui qui venait d’arriver alors que la créature que j’avais voulu aider me semblait beaucoup plus… amicale ? Ce n’était pas vraiment le mot mais je sentais qu’elle ne me voulait plus aucun mal, qu’elle avait compris mes intentions pacifiques.
Je suppose que les deux créatures se mirent d’accord puisque le mâle se désintéressa de moi pour aller déposer l’eau qu’il retenait dans son bec sur la blessure de la femelle. Oh… Je ne pouvais que trouver cela attendrissant. Je ne pourrais vraiment l’expliquer mais cette vision me mit du baume au cœur. L’entraide et l’amour… C’était beau tout de même. Cela devait valoir le coup de le vivre sûrement…
Je jetais un œil sur l’aile blessé et vis qu’heureusement il n’y avait pas plus qu’une balle qui avait dû la toucher. J’aurais voulu faire quelque chose d’autre pour aider mais je ne pensais plus avoir les capacités pour autre chose. Je les regardai donc se remettre debout, la mère confiant le petit au papa. Je n’oubliai pas par contre d’immortaliser ce moment qui était, d’une certaine façon, salvateur pour moi. Je retournai sur mes pas et sorti mon appareil photo. Pas de flash, je ne voulais pas les effrayer. Mais j’avais envie de pouvoir garder un souvenir de cet instant particulièrement incroyable.
– Faites attention à vous, il y a du monde en forêt en ce moment.
Je ne sais pas trop s’ils pouvaient vraiment me comprendre, mais c’était la seule chose que je pouvais faire pour eux alors que je comprenais qu’ils ne pouvaient pas rester ici. La seule chose que je pouvais faire, alors que j’avais encore un écusson de la D-team dans la poche, c’était de les mettre en garde…
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Tour 5 :
- Map :
- https://i.pinimg.com/originals/68/1c/83/681c837155ff073b4d77435389fb41c1.jpg
https://i.servimg.com/u/f50/19/95/17/04/mapsam10.jpg
- Mira et Sam:
- Sam pouvait continuer sa filature tranquillement. L'entité végétale ne se retournait pas mais braquait dans une direction plus vers l'Ouest. Il accélérait légèrement le pas. Il la conduisait vers l'endroit où se situait Mira. Le petit garçon sur la branche chantonnait un petit air légèrement calme et harmonieux. Il mettait bien quelques minutes de marches pour arriver à l'emplacement de Mira. Mais avant ça, l'augmentée allait recevoir un regard de la petite famille qu'elle avait sous les yeux, qui eux semblaient attendre. La femelle ici présente venait doucement tapoter la joue de la dame avec son bec, en remontant ce dernier vers le haut comme pour la remercier. Mira verrait alors à son tour cette entité, sans la hache. Les oiseaux présents sur ce dernier regardaient la blessure du "poulet géant". La femelle présentait alors son aile blessé par balle à l'entité faite de bois et de feuilles sous le regard du mâle et du poussin présent sur son dos. Soulevant légèrement sa main, l'esprit de la forêt décrivait des cercles avec son épais bras, l'enveloppant d'une sorte de lueur verte comme la nature environnante. Une fleur poussait alors avant qu'une sorte de goutte translucide ne tombe sur la plaie qui finalement se guérissait immédiatement en quelques secondes. Remuant son aile à nouveau, c'est dans un piaillement satisfait que le groupe des piafs partait vers le nord-est. L'entité se figeait alors, dans un bruissement sourd, comme s'il se tournait doucement. Il observait Mira avant de se retourner vers Sam, même s'il était caché. Son visage était neutre, inexpressif. C'était l'enfant sur la branche, avoisinant les dix ans, yeux bleus, cheveux ébènes, maigrichon, qui prenait la parole en décrivant des cercles avec son index, doucement et faiblement comme s'il ne fallait pas briser la tranquillité de la nature :
L'enfant :C'est mon papy. Faîtes attention y'a les vilains monsieur chasseur de Ye'hans. Faudrait pas finir avec un bobo. Essayez de ne pas l'énerver.
Il laissait un clin d'oeil un peu taquin avant que "papy" n'avance à nouveau en direction de l'Ouest. Ceux qui s'étaient renseignés sur la topographie de la forêt avoisinante au campement penseront normalement à ce qu'une rivière coule non loin. Le petit garçon tapotait doucement de la paume l'écorce de son destrier pour ensuite lui demander gentiment avec la même voix mielleuse qu'on pourrait prendre lors d'un appel téléphonique important.
L'enfant : Papy, j'ai un petit creux....Je pourrais avoir une pomme s'il te plait ?
Dans un même bruissement sourd, à croire que l'entité faite de bois ne pouvait parler, une lueur semblable à celle précédemment apparaissait au niveau de ses branches pour ensuite faire apparaître trois pommes. Le petit garçon les prenait toutes avant de se retourner potentiellement si les deux protagonistes les suivaient. Il leur proposait simplement en croquant dans la sienne, bien verte :
L'enfant : Vous en voulez une ?
Son ton de voix n'avait pas changé, restant bas. Comme si la nature aimait ce silence, ce quiétude, cette sérénité. Un point important pourrait leur taper dans l’œil : Sur son passage, tous les végétaux environnants se mettaient à reprendre un peu de vitalité, de magnificence. Certaines plantes fanées reprenaient des couleurs, d'autres commençaient à éclore ou encore des fruits poussaient non loin. Une certaine senteur agréable mêlant diverses arômes de la région et parfums se mêlaient, ne laissant qu'une harmonie rééquilibrée sur son passage. Pour ceux qui croqueraient dans la pomme, elle était vachement bonne, trop bonne, comme s'il y avait quelque chose de nouveau ou de bizarre à l'intérieur pour avoir un tel goût. Ils sentiraient aussi que leurs forces revenaient pour les plus fatigué et qu'en plus ils étaient apaisés pour les esprits les plus embrumés. Telle est la force de la nature : La force tranquille.
- HRP:
La date est fixée à Samedi 25 Août 20h30 pour répondre.
Re: Quête 2 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. [Pv Aseilya, Aurora, Mira, Sam]
Cet instant était presque magique pour moi. Voir la petite famille d’animaux incroyables et l’amour qui l’unissait m’emplissait d’un sentiment chaleureux que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. J’étais bien. Je n’appréciais que le moment présent et ça faisait vraiment un bien fou.
La mère s’approcha de moi et sa tête se pencha vers moi. Je n’avais plus la moindre appréhension, je savais qu’elle ne m’était plus hostile. Son bec se posa contre ma joue comme le ferait un animal pour montrer sa gratitude. Avec précaution, ma main caressa le plumage sur le dessus de sa tête et je lui souris reconnaissante. Ce moment de douceur m’était tellement bénéfique. Ce n’était pas moi qui les avais aidés mais eux qui m’avait un peu soulagé de mon malaise depuis ce jour… Ils m’avaient rappelé un si beau sentiment. Je n’avais pas le droit de rester à déprimer maintenant.
Alors que j’aurais cru qu’ils allaient s’en aller après ce geste, ils ne bougèrent pas. Ils attendirent que les bruits de pas que je venais de percevoir s’approche de nous. Oh non… Et si c’était leur agresseur ? Et s’il avait encore une arme ? Non, non, je ne voulais pas voir ça ! En essayant de prévoir d’où venait celui qui se faisait entendre dans le silence de la forêt, je me mis devant les créatures, les bras écartés comme si de mon petit corps je pouvais les protéger. Ce n’est pas du tout ce que j’espérais, j’imaginais par contre que celui qui s’en était pris à ces espèces de grands volatiles allait hésiter avant de tirer si une humaine s’interposé. La petite famille aurait alors surement le temps de s’en aller. Idée un peu dangereuse car complètement basée sur des suppositions mais ma tête refusait de rester à faire.
Néanmoins j’aurais jamais pu prévoir qui était réellement l’auteur des pas. Sous mes yeux d’éberluée, qui avaient repris la même incrédulité qu’en voyant ce que j’appelai les chocobos, un arbre ? Oui, c’était une sorte d’arbre avec des jambes et des bras, une tête, des yeux… Mais j’étais où ? J’allais finir par croire que j’étais encore dans le bus, la tête contre la vitre, en train de rêver. Après Final fantasy, j’étais dans le Seigneur des anneaux ? Je ne savais plus quoi penser…
Ce que je sus cependant c’est que je n’avais pas à m’interposer entre l’arbre vivant et les chocobos, ces derniers n’étant en rien affoler. La maman alla même voir l’arbre qui agita sa « main » au-dessus de son aile blessée. Mes yeux restèrent exorbités quand une lumière verte émergea de je ne sais où puis une fleur poussa sur l’arbre, une goutte coula sur la plaie qui se referma comme si rien ne s’était passé. La petite famille partit, maintenant complètement apaisée et heureuse. Je souris devant ce spectacle mais je lorgnais aussi l’être extraordinaire qui venait d’arriver. Est-ce que c’était un doté ? Il y en avait de tellement de sortes, aux pouvoirs divers et inconnus que ça ne pouvait pas être impossible. Mais celui-ci ne me mettait pas mal à l’aise. Il y avait quelque chose de rassurant à cette nature mouvante. Même quand il me regarda, je ne ressentais que curiosité ainsi qu’une pointe d’admiration puisqu’il avait pu apporter l’aide dont j’étais incapable.
Il se retourna vers quelque chose que je ne voyais pas. Avant même que je puisse distinguer quelque chose, je sursautais en attendant une voix enfantine. Pas plus de dix ans, une masse de cheveux noirs, un petit être était juché sur une branche et parlait avec un ton bas.
– C'est mon papy. Faîtes attention y'a les vilains monsieur chasseur de Ye'hans. Faudrait pas finir avec un bobo. Essayez de ne pas l'énerver.
Son papi ? C’était donc bien un doté ? Mais qu’est-ce que des Ye’hans ? Et les chasseurs dont il parlait, serait-ce des gens de la D-team ? En quelques mots, il avait perturbé mes pensées et ma curiosité, mon envie de comprendre n’allaient pas être calmes d’ici peu. En même temps, ce que je vivais me paraissait tellement fou que ce ne pouvait pas être clair comme l’eau de roche. Et comment ça « ne pas l’énerver » ? Il parlait de l’arbre ? Mais…
Ils repartaient déjà. Je ne savais même pas ce que je devais faire maintenant. Repartir ? Les suivre ? Mais si je voulais des réponses ne fallait-il pas que je persiste un peu dans la forêt ? Bon, allez, c’est parti. Je me rattraperais au près de mes camarades plus tard. Je n’avais vraiment pas envie de rester dans le flou, ou du moins j’avais envie de l’atténuer ne serait-ce qu’un peu. Je les suivais donc avec précautions. Je ne voulais pas « énerver » l’arbre.
– Papy, j'ai un petit creux....Je pourrais avoir une pomme s'il te plait ?
Nouvelle lumière et cette fois-ci ce sont des pommes qui apparurent sur les branches. Tout bonnement incroyable pour moi. Le petit les prit et en croqua une avant de se retourner pour m’en… nous en proposer une ! Je n’avais même pas vu que celui que l’arbre avait regardé n’était autre que mon camarade de cabane.
– Je veux bien, merci. C’est gentil.
Ma curiosité m’avait poussé à accepter. L’être devant moi était tellement improbable, derrière son passage toute la nature semblait s’embellir. J’étais toujours bouche bée et je m’émerveillai des pouvoirs incroyables de l’arbre. Je pris une bouchée de la pomme et… la meilleure que j’ai jamais mangé… Mais tout était hors norme ici ou quoi ? Je ne comprenais rien ! Je m’approchai donc un peu plus de l’arbre et adoptai le même ton que le gamin.
– Excuse-moi ? C’est quoi des Ye’hans ? Et c’est qui les chasseurs dont tu parles ? Oh et la pomme est juste délicieuse, vraiment merci.
La mère s’approcha de moi et sa tête se pencha vers moi. Je n’avais plus la moindre appréhension, je savais qu’elle ne m’était plus hostile. Son bec se posa contre ma joue comme le ferait un animal pour montrer sa gratitude. Avec précaution, ma main caressa le plumage sur le dessus de sa tête et je lui souris reconnaissante. Ce moment de douceur m’était tellement bénéfique. Ce n’était pas moi qui les avais aidés mais eux qui m’avait un peu soulagé de mon malaise depuis ce jour… Ils m’avaient rappelé un si beau sentiment. Je n’avais pas le droit de rester à déprimer maintenant.
Alors que j’aurais cru qu’ils allaient s’en aller après ce geste, ils ne bougèrent pas. Ils attendirent que les bruits de pas que je venais de percevoir s’approche de nous. Oh non… Et si c’était leur agresseur ? Et s’il avait encore une arme ? Non, non, je ne voulais pas voir ça ! En essayant de prévoir d’où venait celui qui se faisait entendre dans le silence de la forêt, je me mis devant les créatures, les bras écartés comme si de mon petit corps je pouvais les protéger. Ce n’est pas du tout ce que j’espérais, j’imaginais par contre que celui qui s’en était pris à ces espèces de grands volatiles allait hésiter avant de tirer si une humaine s’interposé. La petite famille aurait alors surement le temps de s’en aller. Idée un peu dangereuse car complètement basée sur des suppositions mais ma tête refusait de rester à faire.
Néanmoins j’aurais jamais pu prévoir qui était réellement l’auteur des pas. Sous mes yeux d’éberluée, qui avaient repris la même incrédulité qu’en voyant ce que j’appelai les chocobos, un arbre ? Oui, c’était une sorte d’arbre avec des jambes et des bras, une tête, des yeux… Mais j’étais où ? J’allais finir par croire que j’étais encore dans le bus, la tête contre la vitre, en train de rêver. Après Final fantasy, j’étais dans le Seigneur des anneaux ? Je ne savais plus quoi penser…
Ce que je sus cependant c’est que je n’avais pas à m’interposer entre l’arbre vivant et les chocobos, ces derniers n’étant en rien affoler. La maman alla même voir l’arbre qui agita sa « main » au-dessus de son aile blessée. Mes yeux restèrent exorbités quand une lumière verte émergea de je ne sais où puis une fleur poussa sur l’arbre, une goutte coula sur la plaie qui se referma comme si rien ne s’était passé. La petite famille partit, maintenant complètement apaisée et heureuse. Je souris devant ce spectacle mais je lorgnais aussi l’être extraordinaire qui venait d’arriver. Est-ce que c’était un doté ? Il y en avait de tellement de sortes, aux pouvoirs divers et inconnus que ça ne pouvait pas être impossible. Mais celui-ci ne me mettait pas mal à l’aise. Il y avait quelque chose de rassurant à cette nature mouvante. Même quand il me regarda, je ne ressentais que curiosité ainsi qu’une pointe d’admiration puisqu’il avait pu apporter l’aide dont j’étais incapable.
Il se retourna vers quelque chose que je ne voyais pas. Avant même que je puisse distinguer quelque chose, je sursautais en attendant une voix enfantine. Pas plus de dix ans, une masse de cheveux noirs, un petit être était juché sur une branche et parlait avec un ton bas.
– C'est mon papy. Faîtes attention y'a les vilains monsieur chasseur de Ye'hans. Faudrait pas finir avec un bobo. Essayez de ne pas l'énerver.
Son papi ? C’était donc bien un doté ? Mais qu’est-ce que des Ye’hans ? Et les chasseurs dont il parlait, serait-ce des gens de la D-team ? En quelques mots, il avait perturbé mes pensées et ma curiosité, mon envie de comprendre n’allaient pas être calmes d’ici peu. En même temps, ce que je vivais me paraissait tellement fou que ce ne pouvait pas être clair comme l’eau de roche. Et comment ça « ne pas l’énerver » ? Il parlait de l’arbre ? Mais…
Ils repartaient déjà. Je ne savais même pas ce que je devais faire maintenant. Repartir ? Les suivre ? Mais si je voulais des réponses ne fallait-il pas que je persiste un peu dans la forêt ? Bon, allez, c’est parti. Je me rattraperais au près de mes camarades plus tard. Je n’avais vraiment pas envie de rester dans le flou, ou du moins j’avais envie de l’atténuer ne serait-ce qu’un peu. Je les suivais donc avec précautions. Je ne voulais pas « énerver » l’arbre.
– Papy, j'ai un petit creux....Je pourrais avoir une pomme s'il te plait ?
Nouvelle lumière et cette fois-ci ce sont des pommes qui apparurent sur les branches. Tout bonnement incroyable pour moi. Le petit les prit et en croqua une avant de se retourner pour m’en… nous en proposer une ! Je n’avais même pas vu que celui que l’arbre avait regardé n’était autre que mon camarade de cabane.
– Je veux bien, merci. C’est gentil.
Ma curiosité m’avait poussé à accepter. L’être devant moi était tellement improbable, derrière son passage toute la nature semblait s’embellir. J’étais toujours bouche bée et je m’émerveillai des pouvoirs incroyables de l’arbre. Je pris une bouchée de la pomme et… la meilleure que j’ai jamais mangé… Mais tout était hors norme ici ou quoi ? Je ne comprenais rien ! Je m’approchai donc un peu plus de l’arbre et adoptai le même ton que le gamin.
– Excuse-moi ? C’est quoi des Ye’hans ? Et c’est qui les chasseurs dont tu parles ? Oh et la pomme est juste délicieuse, vraiment merci.
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