Au revoir Tsuki, je m'en vais ! [LIBRE]

 Nous étions le 2 avril, ça faisait quelques mois déjà que j’étais arrivée à Tsuki, une académie sympa, j’ai rencontré plein de gens qui avaient des pouvoirs comme moi j’ai pu me libérer de la pression de ma famille, m’amuser un peu mais c’était fini.

Mon père réclame mon retour au Japon, il est malade, il faut que je les aide à maintenir le dojo de la famille, mes frères les boulets ne sont pas capables.

Je dois préparer ma valise… dire au revoir, dire au revoir à toutes ses belles personnes que j’ai pu croiser pendant ces quelques mois… j’ai eu mal aussi des fois… les coups d’Ace, de Lynn ainsi qu’Aegis mais ils m’ont appris des choses comme ma rencontre avec Aiky, ma camarade de chambre, on a rigolé pendant des heures et des heures la nuit dans notre chambre, j’ai cru avoir une petite soeur pendant quelques mois puis on a changé de chambre, j’ai rencontré Shae, Naïa et Gwendoline surtout au moment un certain Noa a décidé de faire des siennes dans notre chambre.

J’ai rencontré aussi Jïnn, le maître Yoda qui m’a appris plein de choses sur moi-même. Il y avait le duo Taïchi et Ys que je croisais un peu partout surtout Taïchi… je devrais lui faire un câlin une dernière fois pour le faire chier mais bon je saurai jamais si j’aurai pu être délégué grâce à mes Kinders mais j’aurai gagné easy, je le sais… personne n’aime Taïchi ! Puis je tenais à signaler que je fais les meilleurs bombes à la piscine surtout quand je perds mon maillot de bain.

Que d’histoire, les cours étaient sympas aussi même avec Mme Selkis qui nous endormait avec ses discours et ses tp bizarres mais on s’y fait surtout qu’à mon dernier cours, Noa a fait le remake “ I believe i can fly “, c’était beau tout ça, comme mon entraînement avec Mme Cavendish, j’ai pu m’améliorer avec Haru.

Mais bon toutes ses belles histoires ont une fin, l’école c’est pas toute la vie, faut bien rentrer… et pour moi ça sera plus tôt

Le bus arrive dans une heure, faisons une dernière balade et attendons une dernière fois ce bus à cet arrêt qui n’avait même pas de banc.


Au revoir Tsuki, on se reverra peut être à Nishinoomote dans mon petit village japonais !


 

 Une ancienne camarade de classe m’appelle et me dit de ramener mon cul au Canada, c’est la chance de ma vie, l’agence spatiale canadienne ouvre des postes pour un nouveau programme d’astrophysique sur une toute nouvelle navette et je pourrai être embauché facile.

J’ai réfléchis toute la nuit, est-ce que j’arrête mon tour de monde et je rentre direct ou je continue ?

J’avais beau être fière des fois mais là c’était une chance incroyable, j’en aurai pas deux dans ma vie, il faut que je rentre.

Oui je m’étais engagée pour le semestre avec eux mais suite à cette histoire d’évent du 14 février qui tourne mal et ces élèves qui viennent pas me consulter à quoi bon rester ?

Peut-être pour les belles rencontres que j’ai pu faire… Cette Mélyne avec cette robe qui faisait la taille de la pièce mais qui gardait toujours son calme malgré que je la fasse chier.
Puis mes cobayes, le numéro 1, ce fameux Dihce que j’ai peut être lancé dans une carrière de couturier. Puis j’ai rencontré Juliett, la prof nudiste fort séduisante puis le jeune homme Ys que j’ai embrassé pour le faire taire et que j’ai du traumatiser et que j’ai du revoir à mon cabinet pour essayer de l’aider pour sa carrière de futur agent double pour l’ONU, puis Aiky la timide qui veut se transformer en grande violoniste et Gwendoline… je ne savais pas quoi faire d’elle tiens mais je suis sûre avec la force de caractère qu’elle a, je me fais pas de soucis !

Puis mes collègues, Sk le tigre qui mange 2kg de viande cru facile, Mme Selkis ma belle égytpienne qui semblait ne pas s’intéresser aux femmes… bien dommage. Il y avait Ace qui aimait se prenait torse nu, un bel homme ! Ma collègue de palier Eléonore qui avait des réactions chelous des fois mais on s’y fait surtout à sa robe noire ultra moulante.

Il y avait ce camping sauvage avec les élèves et Sk… ce truc épique, plus jamais je dis oui à un tigre et ces idées à la con !

J’ai passé quelques mois merveilleux et j’ai même pas eu le temps de m’acheter une moto ou de coucher avec la barmaid du bar, ni avec cette petite rouquine ou j’ai bu des tonnes de verres avec elle, elle m’a coûté une fortune celle là !


Allez on signe le bail de fin de loc, l’état des lieux on s’en fout.

Je passe une dernière fois à mon cabinet récupéré le petit panda roux que Dihce m’a cousu après mon entretien et le thé que m’a offert Mélyne après notre escapade dans les couloirs. Mélyne a bien été la seule femme au monde que j’ai voulu apprendre à connaître autre que dans mon lit et Dihce avait été le premier cobaye, en plus fan d’Harry Potter, peut être je le croiserai plus tard sur internet avec ces créations.

Allez, je ferme une dernière fois ce bureau en espérant que j’aurai un remplacant rapidement pour s’occuper des plantes.

Allons à ce foutu arrêt de bus qui me rappelle à chaque fois que j’ai pas pu acheter de moto même si une dernière balade avec Juliett aurait été cool !

Tiens il y avait déjà une élève qui attendait avec sa valise et son chat. Je la connaissais pas mais trop tard … Je travaillais plus à cette académie.

A moi de me faire encore une fois une nouvelle vie.


 

J’attendais là que le bus arrive, j’avais fait mes adieux avec la promesse qu’on se reverra pour certains mais j’habitais à l’autre bout du monde, Aiky était japonaise, j’étais sûre de la revoir… mais d’autres je pense que ça allait être difficile mais avec la technologie moderne, on pourra toujours garder contact.

Une jeune femme était arrivée elle aussi, deux gros sacs de randonnée, elle semblait quitter l’académie ou partir en vacances mais je ne le jamais vu.

Mais quelqu’un semble s’approcher de nous, la voix d’homme parlait à l’autre femme, je reconnus tout de suite le timbre de la voix, c’était Ys. Qu’est-ce qu’il foutait là, je ne voulais pas de scène d’adieu ou autre mais non il en faisait qu’à sa tête comme d’hab.
Elle s'appelait donc Sydney et il prenait donc rendez-vous avec elle… ça devrait donc la conseillère d’orientation qui a terrorisé Aiky… elle n'a pas l’air si méchante mais je comprends quand elle me dit elle a voulu me sauter dessus, elle dégageait une certaine… on dirait une prédatrice quoi… Ys la remercie de ses précieux conseils et s’approche enfin de moi.

Il était habillé avec un magnifique yukata bleu avec une sorte de constellation de points un peu partout telle la voie lactée, il avait l’air… mignon. Je ne pus que rougir à cette phrase, il semblait avoir changer et il me dit la bise à la française.
C’était bizarre au début, j’avais oublié la réputation des français… très tactile mais pour ce coup-ci.. Ce n’était pas désagréable. Il me pose un petit cadeau sur la valise… ça ressemblait à des livres. Je savais qu’il aimait lire mais je compris quelques secondes après que c’était SES livres.

Toujours des secrets ce petit… je ne pus que sourire et lui fit un hochement de tête positif pour lui promettre que je ne divulguerais pas son dernier bouquin !

En fouillant dans le sac, il me sort sa carte visite avec un côté son éditeur et son côté sans numéro de tel… c’est vrai Ys et la technologie… il préfère les lettres c’est vrai… au pire je demanderai son adresse mail à son éditeur ou mieux… avec les bénéfices des ventes, lui acheter un portable pour communiquer par Lime.

Pendant qu’il carresse Haru et lui chuchote des trucs qu’elle me répètera certainement après torture si il le faut.

“ Oui, je n’hesiterai pas alors, au-dessus de 48h, je demanderai intérêt ! “

Il partit alors en levant la main et me dit une dernière fois

Fais un agréable voyage et n'oublie pas mes enseignements. Je prendrais soins d'Aïky pour vous deux.

Oui je compte sur toi Ys… Protège là à ma place…

Je m’accroupissais par terre, attrapant Haru fort dans les bras et me mis à pleurer… C’était donc ça dire au revoir à ses amis, c’était ça que pouvait ressentir tous les héros de mes mangas dans les scènes où je pleurais toujours comme une baleine…

La jeune femme s’était rapprochée de moi et avait posé sa main sur la tête puis ne disait rien et c’était bien mieux comme ça…