Des notes qui en amènent d'autres (Néah) [TERMINE]
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Des notes qui en amènent d'autres (Néah) [TERMINE]
Des notes qui en amènent d'autres
20h24. L'heure du repas ou de la douche. La journée qui s'achève enfin , les derniers rayons de soleil qui se perdent dans la poussière des couloirs sombres. L'heure ou les gens s'apaisent enfin après leur journée.
Pour ma part, je profitais de cette heure de répit pour récupérer mon violon dans mon casier, trop longtemps délaissé. J'espérais qu'il n'y ai personne là ou je me rendais !
C'est donc en trottinant légèrement dans le couloir, l'étui de mon violon à la main, mes cheveux blonds attachées en queue de cheval volant derrière moi comme une bannière, je me dirigeais joyeusement vers la salle de Musique.
J'avais enfin la possibilité d'y aller après des semaines de cours, et de péripéties. J'avais oublié de prendre les partitions de Delphin Alard avec moi mais je n'avais pas envie de faire demi tour, trop impatiente de me mettre à jouer.
Mon professeur de musique me disait toujours de jouer au moins 4 fois par semaine si je voulais garder mon niveau... Je soupirais tristement en pensant à mon emploi du temps et à mon travail du soir qui réduisait mon temps de musique à ... 1 soir dans la semaine.
Mais délaissant mes soucis à l'entrée de la salle de musique, j'ouvris timidement la porte et vérifia qu'il n'y avait personne. "Ouf ! Personne !!" Refermant doucement la porte derrière moi, je m'avançais dans la salle. Grande et haute de plafond, la salle devait être lumineuse de jour avec les grands fenêtres qui donnaient sur le parc. A cette heure, elle prenait des allures féériques avec les derniers rayons de soleil , rougissant les murs et les vitrines remplies d'instruments en tout genre.
Je pris quelques instants pour observer la collection d'instruments. Il y en avait de toutes sortes mais j'étais trop impatiente pour en détailler la liste. Je m'approcha d'une chaise, dépose mon étui , retira ma veste pour laisser mes bras libres. Il ne faisait pas très chaud et ma robe rose et blanche était un peu fine sur ma peau. Je pris mon violon et glissa ma main sur le bois lisse et froid. Ce n'était pas un Stradivarius mais j'aimais mon instrument.
Je calais une mèche de cheveux derrière mon oreille et pris l'archet dans mon autre main. Puis positionnant gracieusement le violon contre le creux de mon cou, je posais l'archet sur les cordes.
Les notes s'élevèrent dans l'air , m'enveloppant , m'emmenant dans un univers sonore , lumineux où chaque note se détachait de la précédante. Je fermais les yeux , bercée par l'intensité de la musique, faisant des petits pas en avant comme une lente valse.
J'interprétais un morceau de Bach en D mineur que je connaissais bien. Une larme coula sur ma joue mais je n'y prêtais plus attention, ni au lieu ou j'étais... je me perdais dans la musique , je me perdais dans cet échappatoire
- Mon échappatoire:
Dernière édition par Aiky le Ven 23 Fév 2018, 09:32, édité 1 fois
Re: Des notes qui en amènent d'autres (Néah) [TERMINE]
ft. Miss
Aiky
Aiky
Des Notes Qui En Amènent D'autres
Le jeune pianiste s'était levé du mauvais pied ce matin. Son entrevue avec lui-même devant le miroir n'était pas bien meilleure. Cela faisait bien longtemps que Néah ne se voyait plus dans la glace, une grande masse sombre avait prit sa place. Ce jeune garçon était devenu incapable de se voir, compensant alors par un style vestimentaire irréprochable et des essais quotidiens d'être le plus beau possible. Le soin, c'est ce qu'il a toujours préféré. Il se doit d'être à la hauteur dans tous les domaines,
une sorte de manie.
Cette fin après-midi, il s'était brusqué afin d'atteindre le point culminent du plus haut immeuble de la ville où se trouvait l'académie Tsuki, afin de pouvoir y déguster sa glace et pouvoir redescendre à temps. C'est alors sous ce premier coucher de soleil de la semaine, qu'il s'assoit sur le rebord de l'immeuble, les pieds dans le vide sa glace à la main face au soleil rougissant, comme si lui aussi serait capable de posséder des sentiments.
La chaleur vint lui cajoler ses deux joues, Néah esquissa un léger sourire narquois. En pleine phase de mélancolie, il tendit sa glace dans le vide. Il émit quelque parole à sa conscience, face à lui même dans sa langue d'origine.
"Man, I miss the old times... Still got it memorized ?"
20.28; De retour à l'Académie après des heures de délibération. Il avait composé sa nouvelle mélodie, génie de la musique depuis tout petit, il avait une facilité indéniable pour créer. Pas seulement des musiques, mais également tout ce qui se rapproche au domaine de l'art. Naturellement, l'étudiant fut prit d'une hâte formelle pour la tester sur un clavier de piano pour la première fois, empruntant donc calmement les couloirs de l'école afin d'atterrir à la salle de musique. A seulement quelques mètres de celle-ci, le bel homme entendit un violoniste, muni de l'impression que cette personne possède un certain talent, c'était sans aucun doute son instrument de prédilection. Il toqua trois fois puis ouvra la porte et aperçu une jeune femme de toute beauté vers qui il tira révérence par politesse et reprit son air froid mais distingué, allant de pair avec ses habits d'une élégance égale : Une belle veste beige, avec une chemise blanche et une veste noire sans manche, muni de chaussures en cuire. Il croisa ses bras pour écouter celle-ci jouer la fin de sa symphonie qu'il connaissait déjà au préalable, Bach, un classique parmi pleins d'autres.
Une fois que la dernière note retentit en écho dans la pièce de musique quasiment vide, il laissa tomber mollement ses deux bras et déplace la banquette du piano afin de s'asseoir dessus. Il arque ses deux mains au dessus du clavier. Néah est comme détaché du monde, de son entourage. Comme si l'avis de la jeune femme ne possède pas d'importance.
"Maintenant que tu as terminé... Place à ma réminiscence."
Ses doigts bougèrent en autonomie alors que ses yeux sont fermés, appuyant sur les touches une par une, résultant donc une mélodie parfaite. A la sonorité mélancolique qu'il accompagna d'un chant avec sa voix masculine mais contrôlée.
une sorte de manie.
Cette fin après-midi, il s'était brusqué afin d'atteindre le point culminent du plus haut immeuble de la ville où se trouvait l'académie Tsuki, afin de pouvoir y déguster sa glace et pouvoir redescendre à temps. C'est alors sous ce premier coucher de soleil de la semaine, qu'il s'assoit sur le rebord de l'immeuble, les pieds dans le vide sa glace à la main face au soleil rougissant, comme si lui aussi serait capable de posséder des sentiments.
La chaleur vint lui cajoler ses deux joues, Néah esquissa un léger sourire narquois. En pleine phase de mélancolie, il tendit sa glace dans le vide. Il émit quelque parole à sa conscience, face à lui même dans sa langue d'origine.
"Man, I miss the old times... Still got it memorized ?"
20.28; De retour à l'Académie après des heures de délibération. Il avait composé sa nouvelle mélodie, génie de la musique depuis tout petit, il avait une facilité indéniable pour créer. Pas seulement des musiques, mais également tout ce qui se rapproche au domaine de l'art. Naturellement, l'étudiant fut prit d'une hâte formelle pour la tester sur un clavier de piano pour la première fois, empruntant donc calmement les couloirs de l'école afin d'atterrir à la salle de musique. A seulement quelques mètres de celle-ci, le bel homme entendit un violoniste, muni de l'impression que cette personne possède un certain talent, c'était sans aucun doute son instrument de prédilection. Il toqua trois fois puis ouvra la porte et aperçu une jeune femme de toute beauté vers qui il tira révérence par politesse et reprit son air froid mais distingué, allant de pair avec ses habits d'une élégance égale : Une belle veste beige, avec une chemise blanche et une veste noire sans manche, muni de chaussures en cuire. Il croisa ses bras pour écouter celle-ci jouer la fin de sa symphonie qu'il connaissait déjà au préalable, Bach, un classique parmi pleins d'autres.
Une fois que la dernière note retentit en écho dans la pièce de musique quasiment vide, il laissa tomber mollement ses deux bras et déplace la banquette du piano afin de s'asseoir dessus. Il arque ses deux mains au dessus du clavier. Néah est comme détaché du monde, de son entourage. Comme si l'avis de la jeune femme ne possède pas d'importance.
"Maintenant que tu as terminé... Place à ma réminiscence."
Ses doigts bougèrent en autonomie alors que ses yeux sont fermés, appuyant sur les touches une par une, résultant donc une mélodie parfaite. A la sonorité mélancolique qu'il accompagna d'un chant avec sa voix masculine mais contrôlée.
- Spoiler:
Dernière édition par Néah le Dim 03 Déc 2017, 10:31, édité 1 fois
Re: Des notes qui en amènent d'autres (Néah) [TERMINE]
J'interprétais le troisième couplet du morceau quand quelques coups contre la porte me sortirent de ma rêverie. Je réussis de justesse à ne pas faire de fausse note et à continuer mon morceau. Un jeune homme pénétra dans la pièce. Il fit une révérence mais je ne percevais aucune chaleur dans ces gestes.
Il était élégant, grand et bien bâti, une chevelure noire et des yeux ... rouges ... troublants ... perturbants ... Même sa tenue était parfaitement ajustée, renforçant cette prestance élégante qu'il dégageait.
Je l'observais en continuant de jouer, mais sa présence me mettait mal à l'aise ... j'avais espéré un peu de solitude et son regard froid me troublait vraiment.
Faisant quelques pas en arrière je tournais légèrement le torse pour m'éloigner de son regard. Mes ongles me picotaient un peu depuis son arrivé...
Je terminais mon morceau et pendant quelques secondes, la dernière note résonna sur les murs, comme un cri se prolongeant doucement. Puis rompant cet instant, je me retourna vers l'homme , relâchant mes mains le long de mon corps.
Il avait attendu que je termine , m'adressant un petit regard pour s'installer au piano
- Maintenant que tu as terminé... Place à ma réminiscence.
Je ne savais pas comment prendre sa remarque ... et d'un coup je me sentais de trop ici .... comme si je devais laisser ma place. Je voulais pourtant, encore jouer depuis le temps que j'attendais de venir ici.
Mais le beau jeune homme ne m'accordait déjà plus aucune attention car il s'asseyait au piano, et brisant un silence trop lourd commença à jouer.
Une note après l'autre ... lente , mélodieuse et ...réellement parfaite.
Ses notes sont comme un cri. Il a fermait ces yeux et accompagnant les notes, sa voix s'éleva dans les airs. Mon malaise disparut instantanément pour ne laisser que la place à la musique qui m'envahit.
je le regardais . Il était ailleurs ... dans ses pensées dans son chant et sa mélodie ... dans son univers ou il n'y a pas de place pour le présent...
Je ne comprends pas , je ressens juste une mélancolie et une tristesse infinie... Est ce ... des souvenirs ... des regrets ?
Ma première impression que j'avais eu lors de son arrivé changea un peu. Du beau jeune homme élégant et poli mais froid ressortait à présent un homme mélancolique.
Sa chanson bien que parfaite, était douloureuse et des larmes glissaient à présent sur mes joues. Je ne comprenait pas pourquoi je pleurais pour un inconnu ni la raison de ces perles salées dévalant ma peau sans retenue. Je n'arrivais pas à bouger, j'étais une simple spectatrice de cette chanson , hypnotisée, par le pianiste, par la danse de ses doigts sur les notes blanches et noires.
Il était élégant, grand et bien bâti, une chevelure noire et des yeux ... rouges ... troublants ... perturbants ... Même sa tenue était parfaitement ajustée, renforçant cette prestance élégante qu'il dégageait.
Je l'observais en continuant de jouer, mais sa présence me mettait mal à l'aise ... j'avais espéré un peu de solitude et son regard froid me troublait vraiment.
Faisant quelques pas en arrière je tournais légèrement le torse pour m'éloigner de son regard. Mes ongles me picotaient un peu depuis son arrivé...
Je terminais mon morceau et pendant quelques secondes, la dernière note résonna sur les murs, comme un cri se prolongeant doucement. Puis rompant cet instant, je me retourna vers l'homme , relâchant mes mains le long de mon corps.
Il avait attendu que je termine , m'adressant un petit regard pour s'installer au piano
- Maintenant que tu as terminé... Place à ma réminiscence.
Je ne savais pas comment prendre sa remarque ... et d'un coup je me sentais de trop ici .... comme si je devais laisser ma place. Je voulais pourtant, encore jouer depuis le temps que j'attendais de venir ici.
Mais le beau jeune homme ne m'accordait déjà plus aucune attention car il s'asseyait au piano, et brisant un silence trop lourd commença à jouer.
Une note après l'autre ... lente , mélodieuse et ...réellement parfaite.
Ses notes sont comme un cri. Il a fermait ces yeux et accompagnant les notes, sa voix s'éleva dans les airs. Mon malaise disparut instantanément pour ne laisser que la place à la musique qui m'envahit.
je le regardais . Il était ailleurs ... dans ses pensées dans son chant et sa mélodie ... dans son univers ou il n'y a pas de place pour le présent...
Je ne comprends pas , je ressens juste une mélancolie et une tristesse infinie... Est ce ... des souvenirs ... des regrets ?
Ma première impression que j'avais eu lors de son arrivé changea un peu. Du beau jeune homme élégant et poli mais froid ressortait à présent un homme mélancolique.
Sa chanson bien que parfaite, était douloureuse et des larmes glissaient à présent sur mes joues. Je ne comprenait pas pourquoi je pleurais pour un inconnu ni la raison de ces perles salées dévalant ma peau sans retenue. Je n'arrivais pas à bouger, j'étais une simple spectatrice de cette chanson , hypnotisée, par le pianiste, par la danse de ses doigts sur les notes blanches et noires.
Dernière édition par Aiky le Mer 13 Déc 2017, 12:01, édité 1 fois
Re: Des notes qui en amènent d'autres (Néah) [TERMINE]
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Des Notes Qui En Amènent D'autres
Le pianiste torturé continuait de jouer sa nouvelle partition, guidé par les murmures de son âme qui étayait ses doigts longs et fins. Des doigts de virtuose.
Les notes se succédaient encore et toujours une par une sous une mélodie mélancolique qui mettait à nu son passé, ses sentiments, sa vie. Ce monde qui englobait toute la réalité, ce jeune homme et cette jeune femme connue seulement par un regard vola en éclat. Tout se brisa comme un miroir brisé par un coup trop attristé. Cet écho eut raison de venir chatouiller leur tympan, offrant une merveilleuse harmonie dont émanait un sentiment d'introuvable nullement ailleurs.
Tout ceci paraissait trop beau pour être vrai.
On voyait par la fenêtre les dernières feuilles des arbres dénudés tombés, une par une comme si la mélodie les manœuvrait à une chute douce, contre ce sol froid ou chaque individu était condamné à naître et à s'échouer. Nous sommes comme ces feuilles. Nous tombons tous plus ou moins lentement, puis nous faisons partie du passé, marché dessus par le futur qui vient nous remplacer. Nous ne sommes qu'un décor éphémère.
Les dernières notes de la musique retentirent bien trop vite, ce spectacle était digne de s'offrir l'intemporalité, il aurait été mieux...
Cela aurait été capable de couvrir, de dissimuler les dissonances de ces vies couvertes de dissonances.
Il se tournait alors vers la belle jeune femme aux cheveux longs, qu'il trouvait gracieuse, digne d'écouter sa musique rien que par sa beauté. Il en voyait une sorte de pureté. Cette violoniste semblait peut-être digne d'un intérêt quelconque. Néah ouvrit doucement la bouche afin d'articuler ces paroles dont en résultait une sentence irrévocable :
"Nos vies sont des mélodies. Pas vrai... Violoniste ?"
Son regard demeurait plonger dans les yeux de son interlocutrice. Il vit les larmes de celle-ci mais fit semblant de ne pas avoir remarqué afin de ne pas la mettre dans l'embarras. Il cligna des yeux tout en se retournant une nouvelle fois vers le piano de la salle de musique où ils se trouvaient ensemble, jouant de petite note une par une afin de créer une musique d'ambiance tout aussi mystérieuse. Elle aussi, elle semblait cacher certain sentiments enfouis, cachés dans la pénombre d'un cœur trop brisé.
"Qu'est ce que vous pensez des feuilles qui tombent, vous ? Voulez-vous que je vous laisse jouer en paix ?"
Il s'apprêta à se lever pour s'en aller après un temps.
Les notes se succédaient encore et toujours une par une sous une mélodie mélancolique qui mettait à nu son passé, ses sentiments, sa vie. Ce monde qui englobait toute la réalité, ce jeune homme et cette jeune femme connue seulement par un regard vola en éclat. Tout se brisa comme un miroir brisé par un coup trop attristé. Cet écho eut raison de venir chatouiller leur tympan, offrant une merveilleuse harmonie dont émanait un sentiment d'introuvable nullement ailleurs.
Tout ceci paraissait trop beau pour être vrai.
On voyait par la fenêtre les dernières feuilles des arbres dénudés tombés, une par une comme si la mélodie les manœuvrait à une chute douce, contre ce sol froid ou chaque individu était condamné à naître et à s'échouer. Nous sommes comme ces feuilles. Nous tombons tous plus ou moins lentement, puis nous faisons partie du passé, marché dessus par le futur qui vient nous remplacer. Nous ne sommes qu'un décor éphémère.
Les dernières notes de la musique retentirent bien trop vite, ce spectacle était digne de s'offrir l'intemporalité, il aurait été mieux...
Cela aurait été capable de couvrir, de dissimuler les dissonances de ces vies couvertes de dissonances.
Il se tournait alors vers la belle jeune femme aux cheveux longs, qu'il trouvait gracieuse, digne d'écouter sa musique rien que par sa beauté. Il en voyait une sorte de pureté. Cette violoniste semblait peut-être digne d'un intérêt quelconque. Néah ouvrit doucement la bouche afin d'articuler ces paroles dont en résultait une sentence irrévocable :
"Nos vies sont des mélodies. Pas vrai... Violoniste ?"
Son regard demeurait plonger dans les yeux de son interlocutrice. Il vit les larmes de celle-ci mais fit semblant de ne pas avoir remarqué afin de ne pas la mettre dans l'embarras. Il cligna des yeux tout en se retournant une nouvelle fois vers le piano de la salle de musique où ils se trouvaient ensemble, jouant de petite note une par une afin de créer une musique d'ambiance tout aussi mystérieuse. Elle aussi, elle semblait cacher certain sentiments enfouis, cachés dans la pénombre d'un cœur trop brisé.
- Spoiler:
"Qu'est ce que vous pensez des feuilles qui tombent, vous ? Voulez-vous que je vous laisse jouer en paix ?"
Il s'apprêta à se lever pour s'en aller après un temps.
Re: Des notes qui en amènent d'autres (Néah) [TERMINE]
La musique s’arrêta doucement ... comme un feu s’éteint après avoir consumé tout le bois.
Je clignais des yeux comme au sorti d'un rêve, reprenant doucement pied dans la réalité.
Le silence en était à présent assourdissant... Le jeune homme se tourna vers moi, lentement et d'une voix douce me dit :
- Nos vies sont des mélodies. Pas vrai... Violoniste ?
La question ne semblait pas vraiment attendre une réponse... elle sonnait plus comme une fatalité , une évidence. J’acquiesçais en plongeant mon regard dans le sien.
Il m’hypnotisai, me retenait dans ces pupilles ...
Il avait repris la danse de ses doigts sur le clavier du piano et une petite musique emplissait à nouveau la salle en une ambiance mystérieuse ... secrète.
- Qu'est ce que vous pensez des feuilles qui tombent, vous ? Voulez-vous que je vous laisse jouer en paix ?
- Non, je vous en prie , restez !
J'avais répondu très vite à sa dernière question et je rougis un peu de mon empressement. Pourtant ses deux questions m'avaient toutes deux prisent un peu au dépourvu .Je posais mon archet et mon violon pour essuyer les larmes qui s"étaient enfin arrêté et remercia intérieurement le beau pianiste de ne pas avoir fait de remarque là dessus. Je me rapprochais un peu de lui, remettant rêveusement une mèche de cheveux derrière mon oreille, réfléchissant surtout à sa première question.
- Je pense que les feuilles qui tombent sont le reflet de nos larmes... un arbre perd ses feuilles le temps de l'automne et de l'hiver ou il vivra au ralenti , le temps de renaître au printemps ... Il en est de même pour nos larmes. Elle s'échappent et nous lavent de nos malheurs le temps que cela aille mieux, que notre vie défait de ces soucis ralentisse un peu avant de reprendre sa folle course à tenter de résoudre nos soucis et nos problèmes ...
Ma réponse était très pessimiste à bien y réfléchir et je détournais mon regard du sien pour reprendre mon violon, et répondant à sa musique, je joua à mon tour.
Nos mélodies se croisèrent, s'unirent, se répondaient lentement ...
J'étais à coté de lui , chacun dans un monde qui s'ouvrait à l'autre le temps d'une chanson ... Il y avait quelque chose ... d'immuable ... d’irréel ... d'inconcevable
Deux âmes qui se découvrent et se trouvent un instant ... s'ouvrent à l'autre.
Je souriais en jouant, me laissant guider, m'imposant, le suivant , reprenait le refrain et enfin ... le laissa finir en l'observant ...
Je clignais des yeux comme au sorti d'un rêve, reprenant doucement pied dans la réalité.
Le silence en était à présent assourdissant... Le jeune homme se tourna vers moi, lentement et d'une voix douce me dit :
- Nos vies sont des mélodies. Pas vrai... Violoniste ?
La question ne semblait pas vraiment attendre une réponse... elle sonnait plus comme une fatalité , une évidence. J’acquiesçais en plongeant mon regard dans le sien.
Il m’hypnotisai, me retenait dans ces pupilles ...
Il avait repris la danse de ses doigts sur le clavier du piano et une petite musique emplissait à nouveau la salle en une ambiance mystérieuse ... secrète.
- Qu'est ce que vous pensez des feuilles qui tombent, vous ? Voulez-vous que je vous laisse jouer en paix ?
- Non, je vous en prie , restez !
J'avais répondu très vite à sa dernière question et je rougis un peu de mon empressement. Pourtant ses deux questions m'avaient toutes deux prisent un peu au dépourvu .Je posais mon archet et mon violon pour essuyer les larmes qui s"étaient enfin arrêté et remercia intérieurement le beau pianiste de ne pas avoir fait de remarque là dessus. Je me rapprochais un peu de lui, remettant rêveusement une mèche de cheveux derrière mon oreille, réfléchissant surtout à sa première question.
- Je pense que les feuilles qui tombent sont le reflet de nos larmes... un arbre perd ses feuilles le temps de l'automne et de l'hiver ou il vivra au ralenti , le temps de renaître au printemps ... Il en est de même pour nos larmes. Elle s'échappent et nous lavent de nos malheurs le temps que cela aille mieux, que notre vie défait de ces soucis ralentisse un peu avant de reprendre sa folle course à tenter de résoudre nos soucis et nos problèmes ...
Ma réponse était très pessimiste à bien y réfléchir et je détournais mon regard du sien pour reprendre mon violon, et répondant à sa musique, je joua à mon tour.
- Ma réponse:
Nos mélodies se croisèrent, s'unirent, se répondaient lentement ...
J'étais à coté de lui , chacun dans un monde qui s'ouvrait à l'autre le temps d'une chanson ... Il y avait quelque chose ... d'immuable ... d’irréel ... d'inconcevable
Deux âmes qui se découvrent et se trouvent un instant ... s'ouvrent à l'autre.
Je souriais en jouant, me laissant guider, m'imposant, le suivant , reprenait le refrain et enfin ... le laissa finir en l'observant ...
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