En manque [pv miles et misty]

Il était une fois, une jeune fille d'une seizaine d'années (niquez vous), avec des cheveux bleus comme le ciel et une cruauté gentillesse sans pareille. Alors qu'elle se promenait tranquillement sur le domaine de l'académie, une vilaine drache lui tomba brutalement sur la gueule! La jeune fille aimait bien la pluie, mais évidemment, c'est moins chouette quand on est en dessous. Elle commenca alors à courir vers la bâtiment principal, mais quelques secondes suffirent à la tremper jusqu'aux os. Quand elle arriva enfin dans le bâtiment...

Oh et puis merde, on a tous compris que j'étais de mauvaise humeur. J'errais donc dans les couloirs, dans l'espoir de trouver quelqu'un à ennuyer avec qui parler. Je savais bien que dans ces situations,  j'avais toujours le malheur de tomber sur un Rubis encore plus fou que moi. Mais beaucoup moins intelligent et intéressant, cela va de soi. Puisque je pensais profiter de la nature et me soigner un peu mentalement, je n'avais pas pris mon casque ni mon téléphone, je commençais donc à ressentir le besoin d'avoir de la musique... Et, oh, comme par magie, tout au fond du couloir, j'aperçus la salle de musique!
Mais qu'est-ce que vous croyez, je n'écoute que de l'électro... Et je ne suis jamais allé dans cette pièce... Peut-être que je pourrais y trouver Noa?
Merde, ça recommence. Et puis, qu'est-ce que Noa foutrait là-dedans?
Piquée de curiosité, je me dirigea en marche rapide vers la salle de musique (héhé oui vous croyez quoi!).

J'ouvrai brusquement la porte, remontée par une hype mystérieuse, et impatiente de voir ce que cette pièce renfermait.

Destiné à Noa:

Avec plus de neuf heures d’avion dans les pattes, je m’étais dirigée promptement vers un taxi qui s’arrêtait là. Perdue en plein Londres, cette tache jaune au milieu du monde, éventrant cette foule bruyante et pressée, était comme un signe divin. Je m’empressais de commander une course : direction Thouhills ! Bien évidemment, je n’y arriverais jamais d’un seul coup, il me faudrait faire beaucoup de correspondance… mais la journée était loin d’être finie, et bien que la faim me creusait l’estomac, il serait plus sage de partir le plus tôt possible.

Derrière la vitre, la ville défilait, imperturbable : lorsque nous n‘étions pas coincés dans des bouchons ! Je me rappelle encore des longues marches et attentes dans le froid, réchauffée par le vain espoir de voir un jour les portes de cette Académie. Lorsque j’entrais enfin dans la ville de Thouhills, le jour suivant mon arrivée à Londres, je me surpris à bénir les cieux ! La ville était bien plus calme que la capitale, Dieu merci ! Je réussis à trouver mon chemin en questionnant les passants, ou, simplement en regardant les panneaux d’indication. À vrai dire, les gens n’étaient pas vraiment bavards… beaucoup ne connaissaient pas le langage des signes, et lorsqu’ils comprenaient enfin ma demande, ils ne parvenaient qu’à me balbutier de vagues explications perturbées !

Les portes lourdes et toute de fer de l’Académie étaient drôlement impressionnantes ! Je jetais un œil curieux au-delà, détaillais la bâtisse : dehors, des jeunes hommes et des jeunes femmes, soit en groupe, soit seul… ah, je les enviais ! J’espérais rapidement me faire des amis ! Toute fébrile à l’idée de passer au milieu de tous ces élèves si intimidants, je serrais un peu plus la poignée de ma valise et, sans aucun regard en arrière, je poussais les portes… Mes bagages ? Deux valises bien lourdes et bien remplies, un sac léger que je portais au creux du coudes et enfin, une guitare, bien protégée dans son étui noir, que je portais sur mon dos.

Très vite, je m’étais installée dans mes dortoirs et bien qu’une pause n’aurait sûrement pas été de trop, l’envie de visiter la salle de musique me prit violemment à la gorge dès que je connus son existence. Armée de ma guitare sur le dos, je m’étais rapidement dirigée vers cette fameuse salle, apparemment parfaite pour la pratique d’instrument, ou de chant. Ma guitare était noire, elle n’avait aucun stickers : ce genre de pratiques ne me plaisait guère… ou alors c’était simplement parce que je n’en avais pas encore eu l’occasion. Elle n’avait pas vraiment de nom non plus… après avoir longtemps cherché, je finis enfin par la trouver.

Je poussais doucement la porte, allumais la lumière : cette pièce baignait dans une étrange ambiance calme et glauque, mais également terriblement accueillante. Beaucoup d’instruments neufs, ou bien vieux et poussiéreux traînaient un peu partout, mais avec des positions qui semblaient pourtant stratégiques. Au centre, un espace vide, un microphone pas loin. Je me rapprochais, un sourire émerveillé au coin des lèvres, puis je prenais une chaise. Après m’être mise à l’aise, je posais ma guitare sur ma jambe et entamais un air que j’adorais : Hotel California, des Eagles. J’aimerais tant chanter…

Je fus surprise par la porte, qui s’ouvrait brusquement, dévoilant une jeune fille pâle, fine, et aux étranges cheveux bleus. Hébétée, je me contentais de la regarder d’un air étrangement honteux : je n’aimais pas ce genre d’intrusions… je la saluais simplement d’un signe de la main, tout en affichant un sourire légèrement gêné mais qui se voulait gentil.

"C'est donc ça l'Académie ?! Cool !" tels furent les premiers mots de l'anglais, il évitait de trop donner d'importance aux visages qui passaient autour de lui, il oubliera une grande partie d'entre eux et n'aura certainement aucun contacte avec le reste. Miles,habillé d'un t-shirt blanc avec des flammes bleues et un Jean noir avançait avec indolence, il souhaitait observer le paysage et apprendre à se repérer dans ce gigantesque lieu. Au cours de ses explorations, il passa devant divers lieux et franchement, il ne savait plus vraiment où il se trouvait. Il déposa son dac de sport, il y avait le nécessaire vital à l'intérieur, vêtements et divers câbles. Son sac à dos lui contenait son nécessaire vital, des biscuits, son ordinateur et quelques autres affaires tels que des livres et tout le reste. L'étudiant avait bien besoin de sucre, il sortit de son sac une barre chocolatée et décida à reprendre son périple.

Il n'avait aucune idée de sa position actuelle et étrangement, il n'y avait personne aux alentours. Miles avança dans le couloir et passa devant une porte entrebâillée, il finit d'ingurgiter sa dose de sucre et toqua avant d'ouvrir la porte. Ouvrir ne serait peut-être pas le mot le plus exacte, enfoncer ou même fracasser pourraient être des termes plus exhaustifs, le sportif, qui n'était toujours pas habitué aux mitaines avait utilisé son énergie de façonnage pour toquer sur cette porte. Résultat, une entrée littéralement fracassante, surtout pour cette pauvre et innocente porte qui venait de prendre un coup donné par un poing de métal qui pouvait peser une dizaine de kilos. La porte s'ouvrit, l'étudiant tituba sur quelques un mètre avant de se stabiliser à la manière d'un hermite ou un adepte du kabuki. Miles était maintenant dans une salle, espérant que personne n'ai assisté à la scène, il leva la tête et lança un regard circulaire. Deux témoins étaient donc présents. Miles lâcha un petit juron avant de relever, non sans difficultés le poing de métallique et de s'adresser aux deux élèves sur place.

"Pas fait exprès ! Je le promet ! Juste un malentendu"

Le fait de dire ça risquait de créer plus de quiproquos qu'en dissiper. L'élève ayant maintenant récupéré de cette stupeur s'assit sur une table, déposa son sac et réfléchit à la manière de libérer sa main du carcan métallique, il n'avait pas été prévenu pour ça ! Pas du tout ! Il regarda sa "main" qui brillait d'une lueur orange pressentant un mauvais coup du paternel.

"Oh damn" furent les derniers mots qu'il prononça avant que le gant ne prenne feu.

Je vis derrière la porte une jeune fille de mon âge ou plus, en train de jouer de la guitare. Elle avait l'air gênée de ma venue. L'aurais-je dérangée? Mieux, en aurais-je quelque chose à foutre? Et bien oui! Enfin, non, mais j'ai une étiquette nommée "politesse" à entretenir. J'avançai dans la pièce en repoussant la porte derrière moi, puis pris la parole:

- Bonjour. Désolée si je t'ai dérangée.


FAUX! J'avançai de quelques pas en regardant le contenu de la pièce. Définitivement, pas de Noa. Dommage.
Un bruit violent faillit me faire sursauter, juste derrière moi. Je me retourna alors et vis un type qui titubait puis s'arrêta pour parler:

"Pas fait exprès ! Je le promet ! Juste un malentendu"


Défoncer une porte par erreur? Suis-je sensé croire ça? Oui! Nous sommes à Tsuki, les amis! Je regardai le type avec un faux sourire, et lui dit:

- C'est une manière comme une autre d'entrer... à Tsuki.


Je repensa à la pauvre fille qui ne demandait qu'un peu de tranquilité. je n'aurais tout de même pas envie qu'on vienne me déranger dans mon QG... Mais je vais devoir trouver une autre occupation, comme... Trouver Noa! Oui, j'ai vraiment que ça à foutre! En plus quand je le trouverai, j'oserai même pas aller lui parler. Puisque j'aurai rien à dire. Hum. Peut-être que l'un d'autre eux pourrait détenir des informations importantes à ma quête. Sans plus tarder, je m'enquis d'en savoir plus:

- Quelqu'un ici connaitrait un certain Noa, par hasard?

A moins qu'ils ne me donnent leurs noms, je les appellerai respectivement PNJ_1 et PNJ_2.
C'est ainsi que le jeune Mizu, mage lvl1, se lança dans une longue aventure pleine de mystères et de dangers!

La jeune fille aux cheveux bleus m’adressait la parole d’un air poli et cordial : peut-être un peu froid… ce ton, beaucoup trop sévère et strict contrastait étrangement avec son apparence enfantine et douce : son visage fin et blanc était encadré par ces deux étranges nattes bleues, d’une couleur si vive ! Je n’avais jamais vu des cheveux aussi éclatants ! Ils étaient très soyeux, je pouvais le voir de loin… elle avait également une étrange façon de se vêtir. Aujourd’hui, j’avais décidé de porter un magnifique pull Trasher noir et ample, qui m’allait à ravir ; un jean bleu et troué et dessous, un collant en résille aux mailles larges. Aux pieds, des sneakers blanches qui m’allaient à ravir. Je me sentais bien dans ces vêtements, je me sentais à la mode.

Alors que je m’apprêtais à répondre à la jeune fille, un brusque coup dans la porte me fit sursauter, et je faillis bien tomber de ma chaise. Tenant ma guitare d’une main, l’autre sur le cœur, je regardais la personne qui venait de faire irruption dans la pièce d’un air totalement hébété. Que… que s’était-il passé ? Le jeune garçon, grand et plutôt musclé, venait presque de défoncer la porte ! Je me mettais à sourire, complètement dépassée par les événements. Je ne savais pas quoi penser de tout ça… je posais ma guitare au sol, non loin de moi mais suffisamment pour que je ne marche pas dessus sans faire attention.

« Pas fait exprès ! Je le promet ! Juste un malentendu.
- C'est une manière comme une autre d'entrer... à Tsuki. »

Je souriais franchement : ils étaient si attachants ! J’espérais vraiment que toutes les personnes ici étaient aussi gentilles, et charismatiques… je me sentais déjà bien. J’aurais aimé leur parler mais voilà que la petite bleue commençait déjà à nous assaillir de questions : qui était Noa ? Je ne pouvais le connaître, je venais seulement d’arriver ! Je m’apprêtais à lui répondre, quand un événement totalement impensable et tout à fait terrifiant arriva : le poing du jeune homme s’enflamma ! Eh, attendez… c’est un poing métallique ! Ma bouche s’ouvrait sur un cri muet. Je me dépêchais d’enfiler mes gants, de peur que mon pouvoir n’attise encore plus les flammes, et, toute paniquée, j’essayais de réfléchir à une solution.

Mais oui, ma bouteille d’eau ! J’en gardais toujours une sur moi, pour épargner les dégâts de mon pouvoir ! Je me dépêchais de la sortir de l’étui de ma guitare – je la cachais toujours là-dedans, le seul endroit où je ne risquais pas de la perdre ! – puis je la prenais à pleines mains. Il fallait que j’étouffe ce feu, avant qu’il ne fasse des dégâts encore plus conséquents… mais j’avais tellement peur de les attiser, seulement en m’approchant… sans réfléchir, je jetais la bouteille d’eau aux pieds de la jeune fille aux couettes bleues, puis je me recroquevillais sur ma chaise d’un air craintif. Je paraissais peut-être pour une trouillarde, mais je risquais de faire plus de dégâts si j’essayais de jouer les héros…

Bien que cette histoire ait pris une tournure pour le moins... Inattendue, il est préférables de revenir quelques secondes en arrière, alors que Miles ne se doutait alors de rien et recherchait à comprendre si ce que venait de dire la jeune fille aux cheveux bleus était vrai ou juste du sarcasme, en tout cas, ses réflexions furent vite coupés, elle avait posé une seconde question mais ''qui ?'' n'avait pas eu le temps de faire le trajet, d'autres mots prirent la priorité avant que le gant ne se mette à brûler. Miles était étonné, il savait que sa mère pouvait faire ça, heureusement pour lui d'ailleurs, des cris de panique et tout le tralala aurait pu créer beaucoup plus de dégâts après tout. Miles s'efforçait de garder sa main en hauteur, réfléchissant au moyen de calmer les flammes, il esseya la respiration afin de calmer son rythme cardiaque, il était plus serein mais les flammes ne bougeaient pas, elles étaient stables mais le bras droit su jeune homme allait faiblir tôt au tard, et la ? Mieux valait ne pas y penser. Ayant oublié les deux filles qui étaient sur place, l'anglais cherchait toujours comment l'éteindre, il se souvint de la raison pour laquelle tout se bazar avait commencé, la mitaine avait décidé d'évoluer en un gant de métal massif, pourquoi ? Le sportif cumulait toutes ses méninges, les gants n'avaient pas de mode d'emploi et c'était bien dommage ! Il essaya de transformer les gants, les mitaines étaient dans ses moyens mais les gants, un peu moins, la main métallique semblait s'arrêter de flamber, le fait d'utiliser sa propre énergie était donc la clé ! L'étudiant maintenant rasséréné soupira, avec le bras toujours en hauteur, certes, mais hors de danger.

"Quel genre de parents ne laissent pas sortir leur gosse après 21H mais leur donne un lance flamme comme cadeau au juste ?!" Il fallait avouer que ce n'était plus simplement illogique mais aussi super irresponsable après tout. Les flammes n'étaient pas encore éteintes, elle venait de se rallumer alors que le garçon pestait, mais il pouvait les arrêter et s'attelais à cette affaire.