Tu ne peux rien me cacher [PV Thomas William]

par **Margaret Cavendish** Jeu 25 Mai 2017, 20:16

Rappel du premier message :

Makumo

Je marchais d'un pas assuré dans le couloir, Thomas à ma suite. Je venais de le rencontrer dans le hall avec sa sœur. Après notre petite incartade avec Noa j'avais proposé de le raccompagner. non pas que j'avais envie d'être gentil mais je n'avais pas encore percé le mystère de l'odeur sanguine qui l'entourait. Vu son caractère très timide je ne pense pas qu'il va me le dire comme ça. Tout en marchant j'imaginais les possibilités : l'odeur était trop forte pour une simple coupure, son corps avait été imbibé de plus de sang que ça. Ce n'était probablement pas le sang d'une autre personne, enfin je l'espérais sinon j'étais dans un couloir sombre tout seul avec un psychopathe.

Thomas était bien silencieux durant notre marche. encore son côté timide. J'allais devoir ouvrir la conversation. Je m'arrêtais subitement et me retournais pour attirer Thomas contre le mur. Pas de résistance c'était bon signe. Il ne semblait pas apprécier la situation.
E : "Tu m'étonnes vas y doucement."

J'approchais mon nez de son visage et cherchais l'odeur sur tout son corps. Elle était partout dans son cou, sur son visage même si il y avait une petite odeur de larme, sur son torse, partout. Je commençais à être dégouté par ce parfum détestable. Posant ma main à côté de sa tête dans une pose que je voulais intimidante je lui demandais sèchement :

"Bien maintenant que nous sommes seuls tous les deux, tu vas enfin parler. Je veux savoir pourquoi tu empestes le sang à des kilomètres. Je la sens depuis ton arrivée."

Je me tenais près à m'éloigner en cas d'agression de sa part.

par **Margaret Cavendish** Dim 17 Sep 2017, 22:59

Makumo

La crise était extrêmement douloureuse. Un vers se faisait un chemin à travers mon cerveau, dévorant chaque partie dans un feu d'artifice de souffrance. J'étais rarement passé par cet état de demi-black-out. J'en avais oublié à quel point il était insupportable. Privé de la vue, de l'odorat et du goût et complètement focalisé sur la douleur, je n'entendis pas Thomas s'approcher. Ce n'est que lorsqu’il me souleva pour m'aider à rejoindre le canapé que je remarquais sa présence. Je lui parlais de quoi y a deux minutes ? Les idées s'embrouillaient dans mon esprit, s'enfuyant comme de la fumée chaque fois que j'essayais de mettre le doigt dessus. Je cheminais cahin caha vers le canapé. Après un voyage qui paru duré des heures alors que le sofa devait être à peine 10 mètres, je m'effondrais sur les coussins épuisé. J'entendis Thomas s'asseoir à mes côtés visiblement inquiet :

"-Est-ce que tout va bien? Qu'est-ce qui s'est passé?"

Ah, il n'avait pas vu ma petite scène avec I ? Tant mieux, je dois dire que je n'en étais pas fier. J'essayais de retrouver mon souffle pour aligner quelques mots :

"C'est .... mon ... pouvoir. Quand je suis trop .... émotif ... il ...."

L'effort à fournir était trop important, la douleur me lancina de plus belle m'arrachant un cri. J'attrapais ma tête de mes mains, le sang coulait à flot depuis mon nez, les rendant poisseuses et probablement teintées d'écarlate. J'essayais tant bien que mal de ma calmer pour réussir à faire passer la crise.

"Ça va pas....ser attend un ....peu."

D'ici 10 minutes je devrais pouvoir reparler correctement. Le temps que l’hémorragie se résorbe. Pendant ce temps je serais incapable de faire quoique ce soit, ni parler, ni bouger.

par Thomas Williams Sam 28 Oct 2017, 17:50

Il eut grand mal à me répondre, mais tenta tout de même;

"-C'est .... mon ... pouvoir. Quand je suis trop .... émotif ... il ...."

Et ce fut tout ce à quoi j'eus droit. Mais ça me suffit, j'avais compris. Même sans posséder de pouvoir, je comprenais doucement que ceux qui étaient extraordinaires ne l'étaient pas toujours sans conséquences... Enfin, ça n'était pas vraiment important, et en rien cela me retirait l'impression d'être trop normal et ennuyeux au milieu de cet établissement.

Rien qu'à le voir, j'avais l'impression de partager sa douleur... C'était insupportable, et mon visage se tordait d'une grimace inquiète et pleine d'attention à son égard. Je voulais l'aider, vraiment, pour qu'il se remette le plus vite possible.

Et le sang qui commença à abondamment couler de son nez ne m'aida en rien à me soulager, bien au contraire. Alors qu'il tentait comme il pouvait de stopper le saignement, je sortis de ma poche un paquet de mouchoirs à peine entamé, et en dépliai grossièrement un pour venir le coller à son visage, essayant de le faire se coucher légèrement en arrière.

"-"Ça va pas....ser attend un ....peu."

Je lui laissai le mouchoir et me levai du canapé, le lui laissant ainsi dans son entièreté, et le regardant avec crainte.

"-Vas-y, repose toi, allonge toi... Tu as besoin de quelque chose? Tu veux que j'aille te chercher de l'eau, que j'appelle quelqu'un? Dis moi juste où je dois aller et je devrais m'en sortir..."

par **Margaret Cavendish** Dim 19 Nov 2017, 16:24

Makumo

Je me sentis soulevé par Thomas et guidé jusqu'au canapé. Je m'y enfonçais avec soulagement, essayant de faire passer les barbelés qui me transperçaient le cerveau. J'entendais le jeune homme bouger à côté de moi et je ressentis la caresse d'un mouchoir dans ma paume. Malheureusement je n'arrivais plus à bouger, la douleur était trop grande. Je n'arrivais même plus à penser. Il suffirai juste que j'arrête une seconde ....

Je m'écroulais sur le canapé évanoui. Je ne savait pas comment Thomas réagirait ou ce qu'il ferait, je n'en pouvait plus. Je restait dans le noir pendant 10 bonnes minutes avant de reprendre conscience malgré moi. J'étais toujours moi même et pas une autre personne, ouf ... Je n'entendais plus rien autour de moi, un grand silence. Je sentais uniquement une caresse sur ma peau plutôt agréable. Les yeux fermés, je la laissais glisser le long de ma jambe, pour suivre mon ventre avant de ... serrer ma gorge jusqu'à l'asphyxie ! Je me débattais dan mon délire essayant vainement de trouver un peu d'air. J'allais mourir ici, dan le noir

I : Ne refais plus jamais ça !

J'ouvris les yeux pour de vrai cette fois. J'étais de retour dans la pièce allongé je ne sais où. J'avais perdu mes repères spatiales et fautes de vison je commençais à chercher frénétiquement autour de moi, complètement paniqué. Thomas était parti ? Ou lors je l'avais fait fuir ? Peut-être que I lui avait fait du mal pendant mon absence ? Oh non je ne peux pas imaginer une chose pareil ! Je commençais à parler plus fort, à la limite d'un cri tellement j'avais peur.

"THOMAS ! Tu es là ?"

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