Interrogatoire musclé. [ Pv Zeke, Jinn + Mj si besoin.]

Pfiou.. J'avais passé toute la soirée à rédiger le compte rendu de mon dernier cours de pouvoir. J'devais établir une notation assez vaste, chaque élèves avait fait des progrès selon ses moyens. J'étais globalement satisfait de la tournure des événement même si le cas de Liam me tracassait beaucoup plus que celui des autres.. Le gamin avait fait fort. Le compte rendu des médecins m'inquiétait énormément, il allait mettre du temps à reprendre une vie normal et l'état de ses tendons arrangeaient encore moins les choses. Même si Jinn avait essayer de faire tout son possible j'étais pas vraiment optimiste à l'idée de le revoir faire des prouesses comme il en était capable dans le temps. Mais bon, j'gardais la tête froide, ce gamin la avait fait preuve d'une détermination sans pareil alors j'espérais qu'il en ferait de même pour sa rééducation.

Quoi qu'il en soit. J'avais pas dormi de la nuit mais fallait que j'continue ce que j'avais à faire. Fallait que j'rattrape le travail à moitié fini de Taylor et que je complète celui des nouveaux professeur de pouvoir. J'comptais sur eux pour la théorie et la maniabilité du pouvoir de chacun, j'me réservais le droit de géré la partie actif de ce rôle la. Il devait comprendre leur pouvoir, bien l'utiliser et savoir sans servir dans toutes sortes de situation. Et les situations c'était mon rôle de les trouver.. J'avais pensé à réitéré une capture de drapeau mais en y repensant j'me disais que ça limité vachement les possibilité pour tous de se joindre à mes exercices.

En feuilletant les différents dossier d'élèves j'étais tombé sur celui d'un certain Zeke. En étudiant les différentes facettes de son pouvoir je m'étais permis de regarder un peu plus profondément sur l'origine de sa venu ici. J'étais donc entrain de lire le léger topo qu'ils avaient laisser sur son histoire et quelques me fit croire qu'il n'était pas vraiment blanc comme neige. Il avait donc passer la moitié de sa vie dans un laboratoire dont le nom n'était pas vraiment précisé sur ce fameux topo. Il a subit différentes expériences dans un milieu assez similaire à ce que j'avais pu entendre dire de Deviance.. C'est parent en faisant donc parti et par conséquent sa venu ici n'était pas vraiment légitime, pour tout vous dires je pensais sérieusement qu'il n'avait rien à foutre ici. On avait déjà essayer de le contacter auparavant mais l'ignorance de notre demande nous avait éloigner de son profil pendant un long moment, jusqu'à ce qu'il revienne comme par magie dans mes fiches sans qu'on y prenne forcement plus d'attention que cela..

Assez perplexe je brandis mon téléphone pour y composer le numéro d'un des surveillants. Sans trop en venir au but j'avais ordonner à celui ci d'envoyer un message à ce fameux Zeke le plus rapidement possible. Je m'étais tout aussi bien permis de lui demander de faire venir Jinn au cas ou cette énergumène me causerait plus de soucis que cela. J'avais remarqué à quelle point Jinn pouvait se rendre utile en terme de pression moral, ses aptitudes à paralyser, voir même à faire souffrir les gens rien qu'a la puissance de son aura m'avait très vite fait comprendre que si j'avais besoin de lui soutirer des informations par le trou de son nez, j'aurais eu besoin d'un de ses coups de pouces.

Je continuais d'éplucher son dossier pendant quelques heures jusqu'à ce que je ne m'endorme sur mon bureau. La tête planter sur les feuilles qui trouvaient en face de moi.. Jusqu'à qu'un bruit retenti de la porte, je sursauta puis secoua la tête quelques instant pour en revenir à ce que je faisais, faisant mine de rien. Quelqu'un semblait frapper à la porte. Je me racla la gorge avant de dire d'une voix assez forte pour qu'il m'entende suffisamment et qu'il comprenne que je l'ai invité à entrer dans mon bureau.

« Entrez! »

Le principal concerné fit donc son apparition dans l'entre du grand méchant loup. Oui oui pour cette occasion la j'avais décidé de sortir mes griffes et mes crocs. J'avais de bonne raison de le soupçonner alors effectivement, pour cette fois ci, le sourire ravageur que j'affichais constamment sur mon visage laissa place à un air des plus menaçant. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion d'afficher cette mine froide et désagréable que je portais sur mon visage le matin d'un assaut compliqué. Ce visage ferme et menaçant qui m'avait valut bien moins de soucis, mes proches redoutaient se regard la depuis que j'avais massacré un de mes camarades de classe en maternelle pour la bonne et simple raison qu'il se moquait d'un de mes amis au crane rasé.

M'enfin cela n'était pas notre sujet d'aujourd'hui. Ce gamin à la mine encore plus fébrile que celle d'un mort affichait un sourire quelques peut maladroit quand il fit son entré dans mon bureau. Je releva légèrement le buste pour venir pointer de la main la chaise qui se trouvait devant moi, l'invitant à s'asseoir sans prendre la peine de le saluer ni de lui tendre un sourire respectueux.

« Zeke je suppose? » dis-je en reprenant place dans mon fauteuil.

Profitant de l'instant pour m'enfoncer un peu plus dans mon siège, ne quittant pas instant l'élève en face de moi du regard.

« J'ai pas envie de perdre mon temps avec toi, alors on va aller droit au but. » continuais-je en me penchant légèrement vers mon bureau pour y agripper une cigarette et un briquet. « Parles moi un petit peu de la vie que tu menais avant d'arriver ici. » lançais-je d'une voix sereine et convaincu de vouloir épargner ses détails alarmant.

Je brûla ma cigarette avant de jeté le briquet sur le bord de ma table. Tirant une légère taffe sur celle ci je pencha la tête quelques peut en arrière pour souffler la fumé, respectant naturellement la personne en face de moi. Il avait beau être potentiellement quelqu'un de soupçonnable, il en restait un enfant surement dépasser par tous ce qu'il avait pu traverser avant d'arriver la. J'pouvais en observer les frais d'ou j'me tenais, les cicatrises qu'affichait son regard enfantin me rappela à quel point les gens pouvait être cruel pour en venir au bout de leur expérience.

J'étais malgré tout ça assez triste d'en arriver jusque la. Ce gamin la n'avait surement rien demander à personne, il avait surement été choisir malencontreusement parmi les quelques centaines d'autre prisonnier de cette haine que pouvait généré envers nous les humains mal attentionné. Je le regardais alors d'une manière empathique quand il ouvrit la bouche après mes dires, je voulais qu'il comprenne que malgré tout ce dont il avait été contraint de subir ou de faire n'était que subjectif. Il avait besoin d'aide, je le savais mais pour cela, il fallait tout déballer, tout sur tout. Quelqu'un devait payer pour ça et j'étais convaincu que c'est qu'il demandait au plus profond de lui..

C'étais assez plaisant de le voir se persuader qu'il avait une chance de ressortir d'ici sans m'avoir donner ce que j'attendais de lui. Fallait quand même souligner que j'étais prêt à tout pour en venir à bout de cette guerre psychologique que cette foutu agence avait mit en place il y a de ça quelques années. J'parlais de guerre froide par ce que depuis ce jour la, on savait qu'une menace pesait constamment sur le dessus de nos têtes. Mais avant qu'on se rende compte que le problème était beaucoup plus proche que prévus, ces ennemis presque inconnu à ce jour aurait déjà pu nous raser complètement. Pas que j'remettais en question la puissance de frappe de c'bahut mais mis à part 5 6 élèves et quelques profs, j'étais pas vraiment convaincu qu'ils tiendraient 5 minutes face à eux.

M'enfin bref, pour en revenir au gamin qui était toujours aussi fadement assit sur sa chaise, il opta pour la solution de me prendre pour un con. J'étouffa quelques rires moqueur quand il s'arrêta de me répondre des choses que je connaissais déjà, appuyant un peu plus sur la supériorité qu'il pouvait exercé sur moi étant donner le peu d'information que son dossier nous fournissait. Pour moi le type qui avait la fiche de ce gamin avait décidé de nous cacher des choses. J'aurais jamais laisser un garçon comme lui passer entre les mailles du filet aussi facilement, des gosses de laboratoire il y en pas des masses ici et encore moins qui se permettrait de laisser un de leur cobaye baladait à l'air libre sans un réel intérêt.

Je termina ma clope d'une ou de latte avant de la jeter par la fenêtre entrouverte derrière moi. Je redressa une nouvelle pour cette fois ci me relever complètement, je passa à la suite de ça sur le côté de mon bureau pour venir m'appuyer dessus de ma main la plus proche.

« Ecoute moi gamin. » commençais-je en me penchant légèrement vers lui pour venir appuyer sur son nez avec mon index, suffisamment pour lui faire ressentir une vive douleur sur la pointe de celui ci. « Si t'as pas envie que je t'amoche encore plus ta p'tite gueule d'ange, tu va arrêter de me prendre pour le dernier des abrutis. » continuais-je en relevant mon index, m'asseyant complètement sur le rebord du bureau qui se trouvait devant l'élève. « J'me doute bien que c'est pas facile pour toi de revenir sur cette étape la de ta vie, mais faut que tu m'en dise plus sur laboratoire qui te retenait en laisse pendant toutes ces années si t'as envie que je t'aide. » poursuivis-je en prenant un air sérieux mais complice « Et puis.. C'est pas vraiment chose courante que d'entendre qu'un laboratoire du type mentionner dans ton dossier laisse ses cobayes se balader comme ça sans aucun compte à rendre. » terminais-je me penchant quelques peut sur le côté pour à nouveau récupérer une cigarette et un briquet.

On pourra pas me reprocher d'avoir essayer un temps soit peut de comprendre ce gamin la. J'étais un homme d'action, je détestais rester planter dans mon bureau à attendre qu'une autre guerre éclate pour résoudre de mes problèmes. Non non cette fois ci j'étais plus d'avis qu'il fallait prendre les choses en mains et m'en prendre à la source de tous ces foutu problème. Il allait m'aider à cela peut importe de quelle manière mais j'étais convaincu qu'il allait le faire.. Et puis quand bien même si il continuait de se foutre de moi et de nier, j'avais une excellente arme de torture qui m'attendait bien sagement derrière le pas de la porte.

Quel insouciance, mais belle insouciance il faisait preuve en me traitant comme un vulgaire prof sans aucune capacité. Son attitude désagréable et austère me confirma une fois de plus que les élèves de cette académie n'avait vraiment aucun respect pour les principes fondamentaux de notre système. Je le regardais en souriant nerveusement, sans broncher, pendant qu'il exécutait son geste déplacé. J'aurais pu le jeter s'exploser comme une vulgaire brindille sur les murs de mon bureau mais mon profond respect pour les personnes torturés mentalement m'en empêchait.

Quand il eu enfin finir ses dires, je resta silencieux pendant un court moment. J'affichais tout bonnement un fière sourire sarcastique presque nerveux tout au long de se court silence qui cherchait à camoufler mon envie meurtrière de le fusillé sur place d'une simple pichenette. Je supposa tout simplement que cette attitude qu'il présentait à moi m'autorisait à transformer cette rencontre entre un élève et son professeur, en un calvaire insupportable pour cet enfant que je considérais à présent comme un homme digne d'assumer ses actes.

Un mouvement sec et léger suivit ma pensé quelques peut colérique. Glissant ma main droite dans ses mèches rebelles j'éleva le jeune garçon du sol d'une bonne vingtaine de centimètres, le bras tendu, avant de le balancer contre le mur qui se trouvait à notre gauche suffisamment fort pour qu'il se heurte violemment contre celui ci. Je tourna à la suite de ça rapidement les talons vers lui, m'approchant de lui pour venir placer mon genou sur lui, appuyant suffisamment pour lui montre qu'un simple geste déplacé pourrait lui brisé quelques os. Tirant une latte sur ma cigarette, toujours aussi bien positionné sur le coin de mes lèvres, je la glissas entre mon pouce et mon index tête vers le bas. Et dans un mouvement sec je déposa celle ci sur le trapèze d'une jeune garçon en veillant à tiré légèrement le vêtement qui pourrait être positionner devant, le laissant toujours aussi impuissant devant sa soumission totale j'appuya complètement mon geste jus-qu' à ce qu'il se rende compte de ce qu'il était entrain de subir.

« Tu vois mon garçon. » lançais-je en rapportant la cigarette à mes lèvres. « Quand tu décides de porter des gestes aussi déplacer il faut t'attendre à ce que la personne en face de toi ne te laisse aucune de réitérer tes idioties. » continuais-je en relâchant la pression sur le corps du jeune homme en me redressant complètement. « Je prendrais tes gémissements comme des excuses. » poursuivais-je en éteignant la cigarette dans la paume de ma main avant de la jeter dans la poubelle. « Je ne suis n ton ami, ni ton père, ni ton psychologue, ni personne d'autre. Je suis tout bonnement la seul personne dans ce monde à pouvoir t'aider à sortir de toutes cette merde. » terminais-je en haussant les épaules « Et puis si t'as pas envie qu'on justifie toutes ces questions comme une aide, j'ai de meilleur technique pour te faire parler. »

A la suite de toute mes paroles, plus sincère les unes que les autres, je glissa deux doigts dans ma bouche pour siffler un coup sec et fort, invitant par conséquent mon outil à faire son entrer dans la partie.

Jïnn avait plusieurs rendez-vous aujourd'hui. Le club de touhills d'arts martiaux avait eu l'idée de faire une bonne grosse réunion pour la future compétition. Tu parles...Il était juste arbitre et il avait passé 3 heures à parler pour rien. En plus il y avait aussi le fondateur du club et donc son image était plus que soignée. Le Junalkin sortait pour l'une des premières de sa vie un costard cravate chemise blanche et tout. La totale. Même les chaussures étaient des mocassins. En somme, son 31 était à son paroxysme. Sexy raffiné.

Bref, il devait se bouger le cul pour pas arriver en retard à l'heure prévue. Il se demandait bien ce qu'allait lui reprocher son prof' de pouvoirs. Son style un peu trop...impitoyable ? La responsabilité sur les tendons de Liam ? La responsabilité sur l'état mental de Dwin' ? Ne plus y venir car son pouvoir est déjà bien trop avancé ? Il doutait un peu, se tenant le menton tout en marchand dans les couloirs de l'académie. En plus il fallait aller dans le bureau du directeur...Mauvais souvenir, très mauvais souvenir. Il se dépêchait de passer au peigne fin le périmètre avec sa vision d'aura, voir si des possibles agents de déviance y étaient, ou si juste ses souvenirs refaisaient surface. Rien...d'anormal. Tss...
En arrivant devant la porte il ressentait une agitation. Renforçant son ouïe il pouvait entendre une sorte de sermon du prof'. Y'avait quelqu'un d'autre avant lui ? Donc en fait c'était une tournée de sermon ? Rah...Tout mais pas ça quoi. Il avait vraiment pas envie de se faire engueuler. Ou alors y'avait de la psychiatrie dans l'air ?
Il s'apprêtait à toquer mais le sifflement lui indiquait clairement qu'il fallait entrer, ce qu'il fit sans hésiter.
En entrant, voilà qu'il regardait le prof' mater un élève. C'est quoi ce merdier ? Prenant un air assez intrigué mais aussi un brin inquiet, Jïnn demandait :

-Euh...Vous êtes sûr que c'est à mon tour de venir ? Enfin...J'peux savoir pourquoi vous le plaquez au mur en fait ? Non pas que vous pouvez littéralement le casser en deux avec un doigt mais...J'ai fait une faute dans le règlement pour venir dans ce bureau ?

Il soupirait, passant sa main dans ses cheveux, s'inclinant ensuite pour dire bonjour au professeur malgré tout. Le Junalkin ne pensait pas ce prof', surtout pas lui, comme un violent sans cervelle qui va casser de l'élève. Du coup il faisait un signe "non" de la main, secouant la tête pour dire "oubliez ça en fait" avant de reporter son attention sur l'élève. Il desserrait sa cravate avec une main de libre, la droite, celle avec le bandeau dessus.

-Concrètement, t'as merdé où mec ? J'suis paumé.

Et il l'était. Face à un prof' il était un peu sous respect au point d'en oublier parfois l'essentiel ou le déductible évident. En plus vu son mauvais poil à cause de la réunion de tout à l'heure, il se pourrait qu'il ait manqué de forme et de tact. En espérant que ça ne lui en tienne pas rigueur.