LA VIOLENCE !!! [PV Kimy & Jïnn... Mais après pour Jïnn]

Voilà près d'un quart d'heure maintenant que  je  tentais désespérément de mettre la main sur mon agenda. J’avais méticuleusement fouillé mon bureau, retournée  chaque tiroir, vidée l'intégralité de mon sac … Impossible pourtant de retrouver l'objet tant convoité, ce qui posait tout de même un certain problème. Pas mal de choses étaient notées à l'intérieur, de la plus futile à la plus importante, en passant par toutes sortes de bricoles. Mes recherches s'étant soldées par un échec, je me décide finalement à regagner ma chambre puisque ma journée de travail touchait à sa fin.
Un bruit sec se fit entendre à mes pieds au moment où je pris l'initiative de me lever.  Mon agenda … Désespérée  de constater que j’étais  à ce point tête en l'air, le je pris le temps de pousser un énorme soupir.  Mon étourderie finirait par avoir raison de moi, un jour. Mes doigts se refermèrent sur le petit carnet qui traînait au sol, alors que je me baissais pour le ramasser. Aspirant à pouvoir me poser en toute tranquillité – peut être même avec un bon livre - le plus rapidement possible, je ne pris même la peine de retirer ma blouse en quittant la pièce.

Les couloirs étaient encore presque déserts, puisque les cours n'étaient pas encore tout à fait terminés. Seules quelques rares silhouettes passaient leur route de temps à autre, en groupes pour certaines d'entre elles, seules pour la plupart. Je me pose des tas de questions sur cette académie… Mais le plus important c’est ce que j’allais bien pouvoir faire une fois que j’aurais fusionné avec mon beau lit. Se plonger dans un bouquin pouvait être une excellente idée, il m’en restait d'ailleurs quelques uns que je n'avais pas encore pris le temps de lire. Ou peut être bien que j’irais faire un petit tour dans le quartier ce soir, histoire de voir à quoi ça ressemble la nuit. Ça fait que quelque jour que je suis ici, et j’ai déjà beaucoup de boulot. Je n’aurais pas le temps de m’ennuyer ici on dirait. Puis j’aime bien l’ambiance générale. Je me sens à ma place pour une fois. Comme chez moi ?

Je lâche un petit soupire en pensant à tout ce que j’avais pu traverser jusqu’ici, c’était totalement fou.  D’un coup quelqu’un frappa à la porte. Encore des élèves ‘malade’ ? Haha j’en rirais presque ce n’était juste pas possible. J’approche alors de la porte  avec ma blouse à moitié ouverte. Non pas qu’il faisait chaud, elle était juste un peu serré au niveau de la poitrine. Une fois en face de la porte j’ouvris celle-ci en gardant un air neutre au visage quand La porte de l’infirmerie fut grande ouverte elle laissait apparaitre deux jeune garçon, un grand Blond aux yeux couleur noisette ?
Et un autre brun je ne le voyais pas très bien mais, il était presque de la même taille que le blonde je dirais. Et il avait l’air bien amoché à ce que je vois. Allons bon, qu’est-ce qui est arrivé encore ? Sans dire un mot je pointe du doigt le lit qui se trouver juste à côté de moi. Vive le travaille en plus, n’est-ce pas ?

Je laisse donc le jeune homme transportait son camarade sur le lit sans le quitter des yeux. Une chose à dire, il était grand.  Une fois le petit patient sur le lit par réflexe je m’approche de lui pour prendre son pou. C’est ce qu’on croit en me regardant, mais en réalité j’utilise ce puissant don que j’ai. Je ne savais pas ou il avait mal exactement vus qu’il n’était pas en capacité  de me le dire, je juge nécessaire de le faire, vus l’état dans lequel il se trouve je doute pas qu’il ai mal.  On ne sait jamais peut être qu’il n’est plus de ce monde. Que je n’avais même pas besoin de le soigner. Eh bah non, il était bien vivant et dans un sale état. Je pousse un long soupire puis me tourna vers le blond le regarde toujours dans les yeux.
« Il n’est pas mort, t’inquiète pas. Par contre il va faire un long dodo. Et d’ici là, faut rester ici pour le surveiller. » Lui dis-je en souriant et en prenant une douce voix.

Il ne fallait pas lui faire peur non plus, qui me tiendra compagnie en attendant que l’autre ce réveille sinon ? J’attrape une chaise puis la tire à côté de lit pour m’assoir près du patient. J’invite notre jeune blond à faire de même. J’vais des tas de question à lui poser comme : Pourquoi il était habillé de la sorte… C’est intrigant, n’est-ce pas ? C’est surtout rare en faite. Je croise mes  bras en dessous de ma poitrine puis croise les jambes. « Tu sais ce qui est arrivé ? Pourquoi il se retrouve dans cet état ? » C’est sûrement une bagarre, je doute qu’une personne qui tombe ce retrouve dans un état pareil, à moins qu’il ne soit tomber d’une montage… Ce qui est peut probable.