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Hideki, ou celui qui n'a jamais rien vu. [FINI]

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Message par Darren Ven 28 Oct 2016, 23:31



Hideki Raytoku

Maison Rubis



Hideki, ou celui qui n'a jamais rien vu. [FINI] 1494993645-avatar-6-base

♦ Statut : élève
♦ Travail : X
♦ Origines : Japonaises
♦ Logement : Dortoir pour les élèves
♦ Pouvoir : Vision Spectroscopique
♦ Sexe :
♦ Âge : 15 ans
♦ Taille : 1m65
♦ Yeux : Gris, aveugles.
♦ Cheveux : Noirs comme le jais.
♦ Peau : Pâle.
♦ Corpulence : Fin et efflanqué.
♦ Avatar : Yoon Bum de Killing Stalking (le sang sur l'image de gauche est une représentation spirituelle des violences domestiques et des abus subis par Hideki, merci de ne pas crier "FAMILY FRIENDLY" et de me ban)







Mental

♦ Traits de caractère :

“Il y a une idée d’Hideki, une sorte d’abstraction, mais il n’y a pas de réel moi, juste une entité, quelque chose d’illusoire, et bien que je puisse cacher mon regard froid et que vous puissiez me serrer la main et sentir ma chair s’agripper à la vôtre, peut-être que vous penserez que nos vies sont comparables : je ne suis tout simplement pas là.

J’ai toutes les caractéristiques d’un être humain – chair, sang, peau, cheveux – mais ma dépersonnalisation a été si intense, est allée si loin que mon habilité à ressentir de la compassion a été éradiquée, victime d’un effacement lent et délibéré. J’imitais simplement la réalité, une caricature grossière d’un être humain.

Il s’est passé quelque chose d’horrible en moi : mes nuits cauchemardesques ont envahi mes jours, je suis au bord de la crise.

Je me sens comme une merde.“


♦ Aime :
• Mon groupe préféré : Ghost
• Boisson : Diabolo menthe
• Émission de télé : The Tonight Show Starring Jimmy Fallon
• Soda : Coca-Cola
• Eau : Évian
• Sport : Baseball
♦ Déteste : Les Saphirs.

Physique

Je tiens à rappeler que malgré la petite taille d'Hideki, c'est difficile de se tromper sur son âge puisque son corps est tout de même bien formé et bien constitué pour un garçon de quinze ans. /!\

Hideki se distingue par son allure gauche et raide, propre à beaucoup d'aveugle peu sûrs d'eux. En effet, il se montre très hésitant lors de ses déplacements : bien qu'il soit aveugle depuis longtemps et que cela ne devrait pas trop lui poser de problèmes, l'académie est un lieu tout nouveau pour lui, donc par conséquent, il a encore un peu de mal avec un si grand espace.  Il a souvent la tête enfoncée dans les épaules, et semble très affecté et chétif : il est très maigre, et plutôt osseux (on peut distinguer ses côtes etc). Malgré le fait qu'il soit petit pour son âge, il est très élancé. Hideki a des manières gracieuses et élégantes : lorsque il est assis, il conserve le dos droit, et garde la tête haute.

Hideki a un corps plutôt petit et décharné pour un garçon de quinze ans. Ses hanches sont étroites et ont souvent connues de douces caresses lorsqu'il était plus jeune. Son ventre est très plat, et lorsqu'il retire ses vêtements, on distingue ses côtes tant il est maigrichon. Ses bras charnus et maigres sont terminés par des mains fines, courtes et lisses aux doigts fins. Ses jambes fines et fuselées se poursuivent par des pieds fins, cambrés et petits. Il porte des vêtements discrets, classiques et plutôt sombres. Il est très adepte de l'uniforme.

Son visage contient une expression torturée et angoissée absolument insupportable à voir. C'était comme si Hideki semblait vivre dans un cauchemar à longueur de journée. Le tourment est profond ; Hideki est perdu. Mais lorsque que quelqu'un lui parlera, il fera tout pour paraître le plus naturel et normal possible. Il a souvent de grosses cernes noires sous les yeux, sûrement à cause d'un cruel manque de sommeil.

Son cou svelte soutient une tête au visage fin, noble et lisse au teint livide, presque cadavérique. Il a la mine tirée, rajouté à cela son expression insoutenable. Ses cheveux sont noirs, lisses et soyeux : s'arrêtant près de la nuque, ils ne sont pas vraiment denses mais la coupe est remarquable. Elle lui sied à merveille. Ses yeux éteints au regard pénétrant sont surmontés par des sourcils bien dessinés, de la même couleur que ses cheveux : noir. Ses joues sont légèrement creusées, lisses, et aussi pâles que le reste. Son nez est fin, court, délicat et droit. Ses oreilles sont collées et petites. Enfin, Hideki a une bouche très fine.

Pouvoir

♦ Avantages et ampleur : Hideki est aveugle, c’est indéniable, et seul un écran noir et vide compose sa vision. Mais la nuit, tout change : l’écran bleuit.

Sur cet écran bleuté, des taches correspondant à la chaleur des objets qui l’entourent apparaîtront, et trancheront avec le fond bleu. Pour comprendre les couleurs qu’Hideki peut voir, on prend les couleurs qui composent la lumière blanche.

Le bleu fait office de « référence » pour la température ambiante : en clair, une nuit normale sera pour Hideki un fond bleu et non plus noir comme tous les aveugles.

Plus la chaleur des corps qui l’entourent seront hautes, plus la couleur qui se détachera du fond ira vers le rouge, exemple : imaginez qu’une personne qui a 40 de fièvre arrive près de Hideki, ce dernier verra un corps se déplacer dans le ton orange/ rouge dans le champ de sa vision. À l’inverse, un glaçon a -5°C, Hideki le verra comme une tache violette (car le violet est avant le bleu dans le spectre de la lumière).

Bien sûr, une forte chaleur aura pour effet de mettre un gros rouge vif et horrible sur le fond bleu d’Hideki, ce qui risque de lui endommager ses yeux plus qu’il ne le sont déjà, à l’inverse des corps complètement froid qui vont alors lui permettre de faire reposer sa vision du fait que la couleur partirait plus vers le noir (le zéro absolu serait un noir complet car aucune chaleur).

Les avantage possibles : Voir très clairement la chaleur des personnes, donc en soit, malgré le fait qu’il soit aveugle, il pourrait détailler « des zones » (par exemple si il est collé contre un mur et que il voit un corps chaud de l’autre côté du mur, on peut dire qu’il a vu a travers le mur)

Les évolutions possibles : Mieux maitriser la séparation Température/Couleur (donc pouvoir voir les plus grosse températures), voir la température de façon détaillée (il y a la tâche et au dessus la valeur du corps) et voir des différences de températures plus minimes. Pouvoir avoir cette vision thermique le jour.

♦ Inconvénients et limites : Comme dit plus haut, de trop fortes températures peuvent endommager la rétine d’Hideki, par exemple : Une flamme non complète (genre un petit feu de camp par exemple) à un cœur à 300°C qui serait alors une grosse tâche rouge vif et qui partirait dans les ton oranges puis jaune puis vert etc, jusqu’au bleu qui représente la température ambiante. Regarder ce cœur rouge bien vif va endommager la vue d’Hideki du fait que la flamme est à haute température. La vue commence à être endommagée à partir de 100°C (point d’ébullition de l’eau) et son regard va se reposer quand il regardera un sujet d’environ 0°C.

Autre désavantage : Il ne peut pas voir les formes du visage, les expressions, la chaleur n’est représentée que par des tâches de couleurs ; on peut avoir des changements selon l’endroit du corps, mais on ne peut, en aucun cas, voir les informations détaillées du corps. Aussi, ce pouvoir ne s'active que la nuit.

♦ Autre : Cette incroyable pouvoir a été trouvé avec l'aide d'Aleksei, big up à lui ! <3

Hideki, ou celui qui n'a jamais rien vu. [FINI] Emblam10


Histoire


Part. 1 :
« I woke up. The pain and sickness all over me like an animal. Then, I realized what it was… »


Il m’enfonçait la tête avec une certaine douceur dans l’oreiller, alors que je sentais mes vêtements de nuit glisser sur ma peau fraîche et propre. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il comptait me faire, mais j’avais confiance en lui, je savais qu’il ne me ferait pas de mal. Je sentais mon corps trembler entre ses bras aux muscles développés, mais je faisais tout pour me contrôler. Je me sentais un peu stupide, parce que je savais au plus profond de moi qu’il n’allait pas me blesser, mais pourquoi avait-il mis ma tête dans l’oreiller ? Ne savait-il pas que j’aurais du mal à respirer ?

J’ouvris ma bouche sur un hurlement muet, et je ne pus réprimer un hoquet de douleur : que m’avait-il fait ? De lourds sanglots commencèrent à couler le long de mes joues, et je ne pouvais m’arrêter de pleurer, et de crier dans l’oreiller qui m’empêchait de respirer convenablement. Je frappais de mes poings le matelas du lit, hurlant de toutes mes forces, le suppliant d’arrêter. J’avais mal, chaque geste qu’il esquissait me brûlait au plus profond de moi : je voulais que tout s’arrête. Mais il fit durer mon calvaire beaucoup plus longtemps que je ne le pensais, et j’avais même la terrifiante impression qu’il aimait voir son rituel durer : il appréciait ce qu’il faisait. Cela voulait-il dire qu’il aimait me voir pleurer, crier, et me tordre de douleur ? Terrorisé et pétrifié par la peur, je ne me rendais pas encore compte que je m’étais mis à uriner, formant une désagréable tache jaune sur les draps.

Répugné par ce qu’il m’arrivait, et par la douleur qui me torturait, je n’eus même plus la force de crier et je me contentais de pousser de simples gémissements de bête à l’agonie. Je sentis un liquide chaud et épais couler entre mes jambes, tacher les draps blancs et lisses de mon lit d’enfant. C’est lorsque je devinais la nature de ce liquide étrange coulant d’entre mes jambes que je pris peur : je saignais ! Il me faisait saigner ! Est-ce qu’il essayait de me tuer ? Est-ce que j’allais mourir ? La panique envahit mon petit corps, et je crus enfin voir une faible lueur d’espoir lorsqu’il me retourna pour me mettre sur le dos. Je pris une grande respiration, si grande que je crus que les boutons de ma chemise allait sauter à cause de ma poitrine qui se soulevait, soulevait…

Mes souffrances prirent fin lorsque Grand Frère décida d’y mettre un terme.

Je ne me rappelais pas de ce qui s’était passé par la suite, c’était comme si je n’avais pas voulu m’en souvenir. Tout ce que j’étais en mesure de me remémorer était la douleur, les médicaments, les mensonges, et l’impossibilité de m’asseoir. Après cette nuit effroyable passée avec Grand Frère, je ne parvenais plus à m’asseoir : alors je mentais à mes parents, je mentais à tous ceux qui m’invitaient à m’asseoir. Ce calvaire, ce gouffre mensonger dans lequel on m’avait précipité prit fin quelques semaines après : pendant ces semaines, je me rappelle avoir passé des nuits plus effroyables les unes que les autres. Je les passais à pleurer, ne pouvant m’empêcher de penser à cet effroyable moment, à cette effroyable scène passée sur ce même lit, avec Grand Frère. Pourquoi avait-il aimé ça ? Était-ci excitant que de me voir souffrir ? J’aurais tant voulu en parler à Maman, à lui dire ce qu’il avait fait, pour qu’il soit puni de sa violence ! Mais Grand Frère m’avait fait juré de garder le silence, alors je ne pouvais rien dire.

Je ne me suis jamais senti aussi soulagé quand Grand Frère quitta la maison, et me laissa seul avec Papa et Maman.

Je recommençais enfin à faire de beaux rêves.


Part 2.

« You have met a terrible fate, haven't you ? »

« Tu sais pourquoi t’es né aveugle ? C’est parce que Dieu t’a puni d’être venu au monde, tiens ! »

Il s’esclaffa de son rire gras et grossier. Ses blagues incessantes et méchantes commençaient à me peser sur la conscience, j’étais épuisé de l’entendre me rabaisser, mais je ne pouvais y faire face. Il était trop autoritaire, je le craignais, alors je me contentais de faire la sourde oreille, faisant tout pour ne pas pleurer, ou céder à un accès de colère. Des pensées malsaines envahissaient mon esprit, quelques fois… je m’imaginais, frapper son ventre gras et rempli de ma canne si indispensable et vitale, et jubiler de l’entendre jurer et s’écraser au sol comme une misérable bête blessée. Mais à chaque fois que je pensais ça, un frisson de peur me parcourait le dos, et je me raisonnais : « Non, tu ne dois pas le faire. Grand Frère ne serait pas fier de toi. »

J’avais grandi, mais j’étais toujours resté un enfant : mon esprit avait grandi bien plus tôt que mon corps, mais ce dernier semblait toujours aussi chétif et fragile que celui d’un gosse, ce que l’on me reprochait souvent. Pourtant, je vivais bien : Maman faisait tout pour que je vive bien, que je ne manque de rien, mais je lui en voulais. Elle ne faisait rien pour qu’il arrête de se moquer de ma cécité et de moi. Pourquoi n’arrêtait-il pas de dire que Dieu m’aurait puni d’être né ? Était-ce mal d’être venu au monde ? Je n’avais jamais compris, et je ne cherchais pas à comprendre, ni à lui demander des explications : il serait bien capable de se vexer, et je ne voulais pas ça.

Un jour, ma mère assista à l’une de ses blagues, et je crus que pour la première fois, elle m’écouta enfin. A la fin du repas, elle le congédia, et je me retrouvais seul avec Maman. Je sentis ses mains douces et tachées par le temps glisser sur les miennes, fines et courtes : elle les saisit, fort, et j’étais presque capable de sentir son appréhension dans l’air. Et elle m’expliqua tout.

Je ne pus retenir mes larmes : alors quand il insinuait que je n’aurais jamais dû naître… il avait raison ? Je n’avais jamais été désiré, je n’étais qu’une erreur. Révolté, je retirais brusquement mes mains de l’étreinte de ma mère, émue par ma réaction face à cette nouvelle effroyable. Connaissant la maison sur le bout du doigt, je rejoignis l’escalier et me mit à le monter en m’accrochant à la rampe que seules mes mains salissaient. Ma poitrine, secouée par les sanglots, semblait ne jamais se calmer. Où était-il ? Une haine improbable était née en moi, et tout ce que je voulais, c’était le frapper. Jamais je n’avais ressenti ceci, jamais je n’avais eu envie de le frapper. Je surgissais dans sa chambre, les poings serrés si forts que des croissants formés par mes ongles se creusaient dans les paumes de mes mains. Je voulais mettre la misère à cet être qui m’avait tant humilié parce que je n’étais qu’une erreur à ses yeux.

« Je te déteste ! »

Je surgissais de l’ombre et sautais sur Papa.

Part. 3
« You shouldn't have done that. »

Depuis cet incident, tout avait changé. Papa se révélait encore plus agressif envers moi, et n’hésitait pas à m’insulter : ce qui n’étaient que blagues auparavant devenaient insultes et harcèlement moral. Pourquoi ne pouvait-il m’aimer ? Pourquoi me détestait-il, juste parce que j’étais non-désiré, et né aveugle, de surcroît ? Avait-il seulement un cœur ? Ah ça oui, il en avait un. Et il l’avait consacré à Grand Frère ; lui seul méritait toute l’attention de Papa. Mais jamais je ne pus recevoir autant de délicatesse de sa part. Je me sentais maudit, isolé, abandonné à mon triste sort. Même Maman semblait se moquer de ce qu’il m’arrivait.

Grand Frère revenait à la maison, mais ce qu’il m’avait fait ne se répétait pas, mais il semblait toujours vouloir se rapprocher de moi : pourquoi agissait-il comme ça ? S’en voulait-il de ce qu’il m’avait fait dans le lit ? Je ne savais pas, mais j’étais fier de lui de voir et de deviner qu’il voulait se racheter : alors je le laissais m’embrasser, et je ne me posais plus de questions. J’étais heureux d’avoir retrouvé Grand Frère, et mes soucis avec Papa avaient été un peu mis de côté.
Mais Grand Frère reparti : il était resté quelques semaines, mais était rentré chez lui. Les baisers qu’il me donnait me manquaient, mais j’essayais de ne pas pleurer : Grand Frère, ses câlins, et ses caresses me manquaient beaucoup. Je me retrouvais à nouveau seul avec Papa et Maman, et mes anciennes terreurs passées resurgissaient à la surface de mon esprit.

Je ne savais pas ce que j’avais fait de mal, je ne savais pas ce que j’avais pu faire qui avait pu le froisser à ce point : je ne m’en rappelle pas très bien de la première fois. Je sais que j’étais dans la chambre, et que Papa surgit dans l’encadrement de la porte. Il disait vouloir me parler, mais il ne fit rien de ça. Il se rapprocha de moi, imposant et dangereux, et sa main lourde et calleuse s’abattit sur moi. Sonné, ma tête alla cogner contre le lit, et tombais sur le ventre. Papa lança son pied dans mes jambes, à plusieurs reprises, avant de prendre mes cheveux dans une seule de ses mains sèches et froides, et il tira, tira. J’hurlais, le suppliant de s’arrêter, je m’excusais de tout et de rien, mais il ne semblait pas m’entendre. Maman n’était pas là, Maman n’avait rien vu. Comme toujours.

Papa m’avait battu, je savais pourquoi maintenant : Papa m’avait battu parce qu’il ne m’aimait pas. Et je connaissais la raison de sa haine envers moi : il me détestait parce qu’il ne m’avait jamais voulu. A ses yeux, je savais que j’étais un parasite, qui s’était collé à la famille comme une sangsue, et qui ne partirait pas avant longtemps. Est-ce que Maman et Grand Frère pensait ça, aussi ? Est-ce qu’ils me mentaient depuis le début, en me faisant croire que j’étais aimé ?

Papa ne s’arrêta pas là : quand Maman n’était pas là, quand je répondais de travers, il me prenait toujours à part, et sa main s’abattait sur mon frêle corps dépourvu de force, et je n’avais pas les moyens de répondre : c’était Papa, je ne pouvais pas le frapper.

Part 4.
« My pain is constant and sharp and I do not hope for a better world for anyone. »

Alors que je grandissais, et que je subissais les coups de mon père sans broncher, mon cœur devint sombre, et s’emplit d’une haine profonde sans égard, envers cet être répugnant qui me frappait depuis petit. Je ne voulais pas qu’il disparaisse, je voulais disparaître… ignoré par ma mère, frappé par mon père, seul et sans amis, j’étais fatigué de ma propre vie ; je désirais tant y mettre un terme.

Ce que j’appréciais la nuit, c’est que ce que je ‘voyais’ changeait : ma mère m’avait appris que ce que j’avais toujours vu possédait un nom, que ça s’appelait le « noir » ; elle m’avait également dit qu’il y avait plein d’autres couleurs que je ne verrais malheureusement pas. Mais lorsque la nuit tombait, et que j’ouvrais les yeux sur la vue de ma fenêtre, tout changeait : l’écran n’était plus « noir ». je savais que c’était une autre couleur que ma mère avait évoquée, mais je n’aurais pu jamais lui décrire de quelle couleur était l’écran de nuit, alors je ne le nommais pas. C’est pour ça que j’arrivais à sortir de ma chambre, à la nuit tombée, et à descendre l’escalier sans faire de bruits.

Je passais devant la porte de la chambre à coucher de mes parents, et j’enfilais des chaussures. Puis je me saisissais de ma canne, et ouvrait doucement la porte, après avoir tourné les clefs dans la serrure. Je savais que je prenais un gros risque en essayant de sortir la nuit, je savais que mon père serait là, et me frapperait jusqu’à ce que je le supplie d’arrêter : mais je m’en fichais bien. Il n’avait qu’à me frapper, ce salaud, je m’en fichais. Qu’il me tue, même ! Je serais enfin tranquille.

Je refermais la porte derrière moi, et frappais le sol de ma canne, suivant l’allée qui me mènerait derrière le portail, loin de cette maison de fous dans laquelle j’étais enfermé depuis trop longtemps. Passé le portail, je ne savais où aller. Je me dirigeais vers le chemin de gauche, suivant le trottoir qui brodait la route : cela faisait plusieurs nuits que j’effectuais ses petites escapades nocturnes, et elles me plaisaient beaucoup. Je m’aérais la tête, profitait de la brise fraîche de la nuit, apportant la rosée du matin. J’étais seul, je me sentais si bien.

Alors que je progressais lentement sur le trottoir, tapotant le sol goudronné du bout abîmé de ma canne, quelque chose changea. Je ne savais ce que c’était, mais c’était comme si l’écran noir que composait ma vision depuis ma naissance avait changé. Je plissais les yeux, soucieux, et les ferma. Je devais être simplement fatigué, mais cet événement perturbant m’intrigua tout le long du chemin.

Le lendemain, je souhaitais reproduire l’expérience : je ressortis de nouveau, et repris le même chemin, attendant désespérément que l’événement de la veille se reproduise.

Part. 5
« Some kind of abstraction. »

Alors que je continuais ma lente progression, j’entendis des bruits de pas très légers, en face de moi. Légèrement soucieux à l’idée de croiser quelqu’un à cette heure de la nuit, je pensais d’abord à me cacher dans l’ombre, pour passer inaperçu. Mais à cette heure-ci, ma mère m’avait dit que des lampes géantes s’allumaient automatiquement et éclairaient alors toute la route : raah, quelle horreur ! J’allais forcément être repéré ! Peut-être que l’adversaire m’avait déjà repéré… plus qu’inquiet, je m’enfonçais un peu dans l’herbe mouillée qui bordait le trottoir, et je restais caché derrière un buisson.

Et là, le drame se produisit de nouveau : alors que j’entendais les bruits de l’adversaire se rapprocher, je vis une chose étrange et terrifiante se détacher de l’écran bleu qui composait a vision de nuit. Je réprimais un hurlement sourd en mettant ma main sur ma bouche, et je commençais à haleter de façon paniquée. La chose bougeait ! La chose se déplaçait devant moi, et lorsque je tournais la tête pour la suivre, je la voyais encore ! Terrorisé, ma poitrine se soulevait et s’abaissait à des rythmes beaucoup trop violents. Mes forces m’abandonnèrent, et je m’écroulais sur le sol, fixant toujours la tache de couleur qui se déplaçait.

Je repris mes esprits quand la tâche disparut. Je secouais la tête, et prenant soudain conscience de la froideur du sol moelleux sur lequel  j’étais couché depuis de bonnes minutes, je me relevais brusquement et frottais mon dos alors trempé par la rosée. Puis une autre panique, moins saisissante me prit à la gorge : ma canne ! Où était-elle !? L’adversaire m l’avait-elle volée !? Je ressentis un immense soulagement quand ma main passa dessus. Je la saisis d’une force certaine, et me relevais. Je repris le chemin de la maison, réfléchissant toujours à innommable chose qui venait de se passer.

Au début, terrifié par cet événement, je finis par avoir l’habitude : à chaque fois que je sortais dehors, ou que je jetais un coup d’œil par la fenêtre de nuit, je voyais ces étranges taches puissantes et douloureuses se détacher de l’écran. Voir ces étranges choses me faisait mal au début, et j’étais obligé de fermer l’œil et de reposer mon œil, mais avec le temps, je finis par m’habituer, et je fis une étrange déduction. Ces taches étaient toujours exprimées par des personnes : je voyais la silhouette de leur corps, je les voyais bouger : j’en étais persuadé !

Part. 6
« Violence makes violence. »

C’était un jour où mon œil droit était réduit à une tâche noire et jaune répugnante que je reçus une lettre. Moi ? Recevoir une lettre ? Ahah ! Je n’y crus pas une seconde. Ce n’est que lorsque ma mère insista longuement que je la pris en considération. J’écoutais ma génitrice lire le contenu de cette fameuse lettre, et j’entendais sa voix devenir de plus en plus faible, aigüe, et ce n’est qu’à la fin que je crus entendre une enfant. Elle semblait émue, mais malgré tout, lorsqu’elle commença à me donner son avis, je compris qu’elle cherchait à prendre un certain air sceptique.

La chaleur de son cœur ne m’atteignait plus comme elle pouvait m’atteindre lorsque j’étais plus jeune : j’avais changé, et ce, sous les coups de mon père et les baisers de mon frère. J’avais appris par le temps que ce que me faisaient ces deux-là étaient interdits, mais ils le faisaient quand même. Leurs actes avaient ouverts en moi des blessures qui ne pourraient jamais cicatriser. Mais je crus bien ressentir de nouveau l’amour qu’une mère pouvait vouer à son enfant. La voix vibrante d’émotions, elle profita de l’absence prolongée de mon père pour me sortir de cet enfer.

Elle prépara mes affaires, elle prépara le voyage : elle voulait que je parte, elle voulait me sauver. Ma mère n’était ni bête, ni aveugle, elle était juste faible. Mais elle avait rassemblé son courage pour sauver le seul fils qui lui restait et qu’elle pensait encore pur.

Ma mère m'avait dit de ne pas m'inquiéter de ce mon père lui ferait lorsqu'il apprendrait qu'elle m'avait envoyée en Angleterre, dans cette mystérieuse école. Et à vrai dire, je m'en fichais bien de ce qu'il lui ferait. Qu'il la frappe, je ne lui devais rien, à part ma fuite.

L’Académie Tsuki m’ouvrit alors ses portes.



Et toi, derrière l'écran ?



♦ Prénom ou surnom : Bisous sur les fesses.
♦ Anniversaire : Bisous sur les fesses.
♦ Activité : Bisous sur les fesses.
♦ Loisirs : Bisous sur les fesses.
♦ Tu aimes : Bisous sur les fesses.
♦ Tu détestes : Bisous sur les fesses.
♦ Ton rêve : Bisous sur les fesses.
♦ Comment es-tu arrivé ici ? Bisous sur les fesses.
♦ Des idées pour améliorer le forum ? Bisous sur les fesses.
♦ Petit mot de fin : Bisous sur les fesses.



Dernière édition par Hideki le Mer 17 Mai 2017, 13:15, édité 32 fois
Darren
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Message par Invité Sam 29 Oct 2016, 01:27

Bonjou

Y'a pas a dire voir son nom sur une fiche qui n'est pas la sienne c'est cool !
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Message par Venda Dim 30 Oct 2016, 06:46

Rebienvenue ^^

Dis, on se fera un rp ensemble, hein ? :o

Bonne chance pour terminer ta fiche et super histoire, au passage. C'est glauque, mais bien écrit et détaillé.
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Message par Darren Dim 30 Oct 2016, 08:55

Bien sûr, chère amie jpp

Et merci pour l'histoire, jpp

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Message par Désirée Vermeil Dim 30 Oct 2016, 12:28

C'est beau jpp.
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Message par Luxia Dim 30 Oct 2016, 13:14

Aww... Je suis une grande fan de death note!
Et ton histoire est vraiment bien écrite. J'aime beaucoup!
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Message par Darren Dim 30 Oct 2016, 22:42

Fiche terminée !

well done !

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Message par Narok Lun 31 Oct 2016, 21:03

Bon et bien je repasse sous peu!
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Message par Invité Lun 31 Oct 2016, 21:17

WEL...
Ah ben non, rebienvenue du coup x)

Le pouvoir est pas mal, l'histoire est super bien écrite, et en plus, j'adore ton avatar.
J'espère qu'on se fera un RP une fois que tu seras validé ^^

Bonne chance pour ta validation ~
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Message par Invité Lun 31 Oct 2016, 21:33

Archie peut adopter Hideki aussi?
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Message par Darren Lun 31 Oct 2016, 22:20

Ouate de...  oh god x)

MAIS CARRÉMENT ALLEY !




Dernière édition par Hideki le Lun 31 Oct 2016, 22:27, édité 2 fois
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Message par Narok Lun 31 Oct 2016, 22:21

Je vais devoir te demander une chose. C'est un peu bête mais tu n'as pas re-signé le règlement. 

En tout cas pour le contenue, rien à redire. Ton histoire est vraiment... je ne sais pas pourquoi elle me dérange XD. Quand au style il est excellent! Rien à dire nul part en tout cas!
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Message par Darren Lun 31 Oct 2016, 22:24

Voilà, j'ai signé !

Et merci beaucoup, héhé.

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Message par Narok Mar 01 Nov 2016, 12:17

FICHE VALIDE!


Bon alors je me charge de te mettre dans les recensements et pour le vava je vais prendre L de Death Note puisque si je ne me trompe pas c'est une image de lui?

Demande ta couleur a Warren quand il aura fini de manger du poulet. Comme tu le sais tu peux RP dors et déjà et tout le reste.
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Message par Darren Mer 17 Mai 2017, 06:37

FICHE TERMINÉE TROLOLO
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