[Intrigue n°2] A far off memory that's like a scattered dream (PV Azura)
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[Intrigue n°2] A far off memory that's like a scattered dream (PV Azura)
par Juro Maeda Mar 05 Juil 2016, 17:39
A far off memory that's like a scattered dream
Après cette longue journée, je pouvais clairement confirmer que la Nouvelle-Calédonie était une bonne idée pour des vacances. Mais je n'arrive pas à savoir comment l'académie a pu financer un projet aussi colossal, le village, les activités, le trajet pour plus de 500 élèves. On va pas se plaindre, mais j'avoue que ça éveille un peu ma curiosité.
En tout cas, pour moi cette journée avait été très chargée, j'ai suivi les élèves dans diverses activités, et ce jusqu'à la fin de l'après-midi, et c'était la première fois qu'on voyait les élèves et les diamants s'amuser ensemble, comme au match de volley. Une journée très éreintante et amusante en tout cas, et j'avais hâte de voir la suite des activités, et de profiter un peu d'un autre air, plus serein que l'air anglais en tout cas.
Mais pour l'instant c'était la soirée, et j'avais du temps libre, j'étais chez moi calmement, à imaginer milles façons dont je pourrais utiliser ce temps.
Rester ici à comater sur le lit, peut-être... Ou alors partir visiter Nouméa et passer la nuit là-bas... Ou faire ce que j'avais envie de faire depuis mon arrivée sur l'île, m'allonger seul sur la plage et regarder le ciel, en me perdant dans un coucher de soleil, puis dans les étoiles. Et ça, me semblait être un plan en or, et puis, se baigner la nuit, c'est agréable aussi, surtout pour quelqu'un comme moi. Qui n'a pas pu profiter de la mer pendant 5 ans. Et puis aujourd'hui, je n'avais pas du tout eu le temps d'aller me baigner.
Oui, c'est décidé. Je me change et je me mets en direction de la plage !
Une petite chemise légère et un short de bain, une serviette, on sait jamais, même pas de sac. J'improviserai, et de toute façon, je serai pas loin.
Une fois la porte de mon logement fermée, je pris la direction de la plage, vers un endroit relativement reculé où je serai un peu tranquille et où je ne risquais pas de croiser des élèves encore en sortie.
Le soleil était en train de se coucher, un très beau paysage, qui collait parfaitement à ce que je recherchais. Je sentais le sable tiède sous mes pieds au fur et à mesure que j'avançais sur la plage, vide. La mer prenait une couleur orangée jusqu'à l'horizon.
L'endroit une fois trouvé, je me suis assis dans le sable, avant de regarder le coucher de soleil, qui n'avait rien à voir avec ceux que j'avais déjà pu voir, ici, tout semblait pur, contrairement en ville, où tout est pollué et où le ciel se ternit de nuages sombres. Un cadre comme ça est tellement plus reposant que la ville, pas de bruit aux alentours, juste un silence, une petite brise, le léger son des vagues. Tout cela me donnait envie de somnoler.
J'y perds quoi à dormir un peu au final ? Personne n'allait venir me déranger de toute façon. Je me suis allongé, les bras derrière la tête pour m'appuyer, une jambe repliée et l'autre en long sur le sable. Puis j'ai fermé les yeux, laissant tranquillement les quelques sons alentours me porter avec eux, me bercer.
Juro Maeda
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Re: [Intrigue n°2] A far off memory that's like a scattered dream (PV Azura)
par Invité Lun 11 Juil 2016, 17:09
J'émergeais lentement de ma douce sieste, en étirant mes longues pattes de félin, tout en baillant. A force de rester allongée sous le soleil, j'avais fini par m'assoupir. Ça m'arrivait souvent, surtout depuis le début de ce voyage à Nouméa. Il faut dire que l'ambiance et l'air de Nouvelle-Calédonie étaient bien différents de ce que nous avions en Angleterre. Même si je n'étais pas à l'académie depuis longtemps.
Je me relevais pour me mettre en position assise, tandis que je reprenais ma forme originelle. J'avais dormi sous un arbre, personne n'avait du remarquer ma présence - et donc déranger mon sommeil -, et c'était tant mieux. Je levais les yeux vers l'océan, et remarquais qu'il prenait une teinte légèrement orangée, sous le soleil couchant de la même couleur. C'était un spectacle magnifique. La plage était presque vide, mis à part quelques personnes profitant du coucher de soleil, et quelques surfeurs, au loin, ce qui me fit serrer les dents. Un souvenir désagréable vint me déranger, que je fis disparaître aussitôt. J'étais en "vacances", et je ne comptais pas me ruiner l'humeur avec ça. Cela ne m'empêcha pas de me relever, pour m'approcher de l'eau, à pas lents dans le sable chaud. Je m'avançais jusqu'à avoir l'eau aux genoux, ne voulant pas m'avancer d'avantage dans l'eau. J'admirais une dernière fois pendant quelques minutes les dompteurs de vagues, un léger sourire aux lèvres, avant de ressortir de l'eau. Je récupérais ma serviette, posée dans un coin, et la passait autour de mes épaules nues. Je n'avais rien pris d'autre.
Je marchais en direction de la ville, quand soudain une odeur particulière m'arrêta. J'étais certaine de la connaître : C'était l'odeur de quelqu'un. Mais je n'arrivais pas à me souvenir de qui, sans doute parce que cela devait faire un bout de temps que je ne l'avais pas vue. Je regardais autour de moi, dans l'espoir de voir un visage connu, mais rien : il n'y avait qu'un jeune homme, allongé sur sa serviette. Sa tête ne me disait rien, mais vu qu'il était le seul restant ici, ça ne pouvait être que lui. J'eus un doute mais la curiosité l'emporta : je m'approchais doucement de lui. Plus la distance nous séparant se rétrécissait, mieux je voyais les traits de son visage.
Ce qui me fit tilter, c'était ses cheveux ébouriffés. Je n'avais connu qu'une seule personne avec une telle chevelure. Je pris confiance, et avança d'un pas beaucoup plus rapide, impatiente. Je clignais des yeux, comme pour vérifier que ce n'était pas un mirage, le fruit de mon imagination ou encore que le soleil m'avait trop tapé sur la tête. Je bondis presque pour faire le dernier mètre jusqu'à lui, perdant ma serviette au passage, et m'assieds assez maladroitement à côté de lui, l'arrosant un peu de sable au passage.
Je me penchais au dessus de lui, en souriant de toutes mes dents. Malgré toutes ces années, je n'avais pas oublié son nom. Comment pourrais-je ?
" .. C'est toi ? Ooly ? "
Je me relevais pour me mettre en position assise, tandis que je reprenais ma forme originelle. J'avais dormi sous un arbre, personne n'avait du remarquer ma présence - et donc déranger mon sommeil -, et c'était tant mieux. Je levais les yeux vers l'océan, et remarquais qu'il prenait une teinte légèrement orangée, sous le soleil couchant de la même couleur. C'était un spectacle magnifique. La plage était presque vide, mis à part quelques personnes profitant du coucher de soleil, et quelques surfeurs, au loin, ce qui me fit serrer les dents. Un souvenir désagréable vint me déranger, que je fis disparaître aussitôt. J'étais en "vacances", et je ne comptais pas me ruiner l'humeur avec ça. Cela ne m'empêcha pas de me relever, pour m'approcher de l'eau, à pas lents dans le sable chaud. Je m'avançais jusqu'à avoir l'eau aux genoux, ne voulant pas m'avancer d'avantage dans l'eau. J'admirais une dernière fois pendant quelques minutes les dompteurs de vagues, un léger sourire aux lèvres, avant de ressortir de l'eau. Je récupérais ma serviette, posée dans un coin, et la passait autour de mes épaules nues. Je n'avais rien pris d'autre.
Je marchais en direction de la ville, quand soudain une odeur particulière m'arrêta. J'étais certaine de la connaître : C'était l'odeur de quelqu'un. Mais je n'arrivais pas à me souvenir de qui, sans doute parce que cela devait faire un bout de temps que je ne l'avais pas vue. Je regardais autour de moi, dans l'espoir de voir un visage connu, mais rien : il n'y avait qu'un jeune homme, allongé sur sa serviette. Sa tête ne me disait rien, mais vu qu'il était le seul restant ici, ça ne pouvait être que lui. J'eus un doute mais la curiosité l'emporta : je m'approchais doucement de lui. Plus la distance nous séparant se rétrécissait, mieux je voyais les traits de son visage.
Ce qui me fit tilter, c'était ses cheveux ébouriffés. Je n'avais connu qu'une seule personne avec une telle chevelure. Je pris confiance, et avança d'un pas beaucoup plus rapide, impatiente. Je clignais des yeux, comme pour vérifier que ce n'était pas un mirage, le fruit de mon imagination ou encore que le soleil m'avait trop tapé sur la tête. Je bondis presque pour faire le dernier mètre jusqu'à lui, perdant ma serviette au passage, et m'assieds assez maladroitement à côté de lui, l'arrosant un peu de sable au passage.
Je me penchais au dessus de lui, en souriant de toutes mes dents. Malgré toutes ces années, je n'avais pas oublié son nom. Comment pourrais-je ?
" .. C'est toi ? Ooly ? "
Tsuw & Mae' ©
Invité- Invité
Re: [Intrigue n°2] A far off memory that's like a scattered dream (PV Azura)
par Juro Maeda Mar 12 Juil 2016, 02:39
A far off memory that's like a scattered dream
Azura & Maester
L'océan avait fini par m'emporter avec lui dans un léger sommeil, et je rêvais. Je rêvais d'une vie normale, sans pouvoir, sans mauvais souvenirs, une vie dans laquelle je n'aurais jamais eu à utiliser mon pouvoir. Je revoyais tout ce que j'avais pu regretter jusqu'à présent et la façon dont j'aurais rectifié les choses. Un songe, un simple songe bercé par le bruit de l'eau... Et comme tout fantasme, il disparaît bien trop vite, laissant place à nouveau au coucher de soleil.
Vision tout aussi agréable cela dit. Je me soulevais pour m'asseoir sur ma serviette à nouveau. Puis je me mis à contempler le coucher de soleil.
Ce faisant, je me remémorais les derniers grands passages de ma vie... En tout cas, récemment, ça avait été vide, j'avais eu un long arrêt "maladie" pour me remettre de la dernière grande claque de ma vie. L'attaque de l'académie, mon échec pour défendre les élèves. Tss, à quoi ça sert d'avoir des capacités extraordinaires, si on est incapable de protéger des enfants sans défenses ? Ceci pousse à réfléchir.. Et à chercher à s'améliorer, ne pas refaire les mêmes erreurs, j'ai tellement échouer à ce niveau là, alors que j'ai toujours été le premier à me vanter d'être là pour les autres. Je suis au final celui qui se fait sauver, à chaque fois, j'ai l'impression de me perdre plus je cherche à avancer.
Le coucher de soleil éclairait mon visage dans ses derniers rayons de lumière, tandis qu'un petit courant d'air venait faire bouger mes cheveux.
Je me suis rallongé brusquement, haineux envers moi-même de penser comme ça, ou juste de penser à ça ici. J'étais presque énervé de mon attitude. Alors j'ai essayé de me rappeler de tout les élèves et de leurs pouvoirs. J'allais être amené à les côtoyer bien plus sérieusement en dehors de l'académie, et il fallait donc redoubler d'efforts pour mettre tout les noms sur des visages. Dans l'ensemble je les connaissais tous de visages, sauf les nouveaux dont j'avais à peine eu connaissance au niveau des dossiers.
Au fur et à mesure, cet exercice eu le même effet que compter les moutons et je me remis à somnoler un peu plus profondément, sans aucun monde onirique dont je puisse me souvenir, non, j'étais juste en train de dormir, tout était noir. Je n'entendais même plus le bruit des vagues. Tout avait sombré dans les abysses. Moi le premier.
Attends, je venais de me prendre quelque chose sur le visage... J'ouvrais doucement un oeil, révélant alors le visage d'une personne, je n'arrivais pas à voir, ma vision était encore floue, mais je sentais que ce qui avait atterri sur mon visage n'était rien d'autre que du sable. Qu'est ce que c'était tout ça ?
" .. C'est toi ? Ooly ? "
Mon nom ? C'était plus qu'étonnant que l'on m'appelle par mon nom. Qui était cette personne ? Je me frottais les yeux pour faire partir le flou artistique du réveil. Puis je me redressais légèrement car la personne était bien plus proche de moi que je l'imaginais.
Je commençais à la dévisager, c'était à première vue une jeune femme. Dont le visage m'était familier... Ces cheveux blancs et ces yeux, ça ressortait comme un fragment d'un autre monde, une ombre du passé qui surgit, tel un flash. Les éléments se mirent totalement en place à la vue des oreilles de félin.
Mes yeux d'un naturel électrique et froid se sont éclaircis et se sont remplis d'étoiles. Si je m'attendais à un si doux fragment. C'était tellement inattendue que j'hésitais à me pincer, de peur d'être encore endormi.
Je devais avoir un sourire d'ahuri à tout les coups, mais ça faisait tellement longtemps que je ne pouvais pas vraiment contenir ma joie. Je me redressais définitivement pour m'asseoir devant cette personne.
"Azura, c'est bien toi ?"
Je ne savais pas si je pouvais me permettre de la prendre dans mes bras, mais j'en avais extrêmement envie. C'est fou, j'étais tout gosse à l'époque. Je n'arrivais pas à imaginer la croiser ici, une probabilité infime quand on y pense.
"Mais, ça fait tellement longtemps !"
Je n'y croyais pas, je laissais échapper un léger rire joyeux.
Vision tout aussi agréable cela dit. Je me soulevais pour m'asseoir sur ma serviette à nouveau. Puis je me mis à contempler le coucher de soleil.
Ce faisant, je me remémorais les derniers grands passages de ma vie... En tout cas, récemment, ça avait été vide, j'avais eu un long arrêt "maladie" pour me remettre de la dernière grande claque de ma vie. L'attaque de l'académie, mon échec pour défendre les élèves. Tss, à quoi ça sert d'avoir des capacités extraordinaires, si on est incapable de protéger des enfants sans défenses ? Ceci pousse à réfléchir.. Et à chercher à s'améliorer, ne pas refaire les mêmes erreurs, j'ai tellement échouer à ce niveau là, alors que j'ai toujours été le premier à me vanter d'être là pour les autres. Je suis au final celui qui se fait sauver, à chaque fois, j'ai l'impression de me perdre plus je cherche à avancer.
Le coucher de soleil éclairait mon visage dans ses derniers rayons de lumière, tandis qu'un petit courant d'air venait faire bouger mes cheveux.
Je me suis rallongé brusquement, haineux envers moi-même de penser comme ça, ou juste de penser à ça ici. J'étais presque énervé de mon attitude. Alors j'ai essayé de me rappeler de tout les élèves et de leurs pouvoirs. J'allais être amené à les côtoyer bien plus sérieusement en dehors de l'académie, et il fallait donc redoubler d'efforts pour mettre tout les noms sur des visages. Dans l'ensemble je les connaissais tous de visages, sauf les nouveaux dont j'avais à peine eu connaissance au niveau des dossiers.
Au fur et à mesure, cet exercice eu le même effet que compter les moutons et je me remis à somnoler un peu plus profondément, sans aucun monde onirique dont je puisse me souvenir, non, j'étais juste en train de dormir, tout était noir. Je n'entendais même plus le bruit des vagues. Tout avait sombré dans les abysses. Moi le premier.
Attends, je venais de me prendre quelque chose sur le visage... J'ouvrais doucement un oeil, révélant alors le visage d'une personne, je n'arrivais pas à voir, ma vision était encore floue, mais je sentais que ce qui avait atterri sur mon visage n'était rien d'autre que du sable. Qu'est ce que c'était tout ça ?
" .. C'est toi ? Ooly ? "
Mon nom ? C'était plus qu'étonnant que l'on m'appelle par mon nom. Qui était cette personne ? Je me frottais les yeux pour faire partir le flou artistique du réveil. Puis je me redressais légèrement car la personne était bien plus proche de moi que je l'imaginais.
Je commençais à la dévisager, c'était à première vue une jeune femme. Dont le visage m'était familier... Ces cheveux blancs et ces yeux, ça ressortait comme un fragment d'un autre monde, une ombre du passé qui surgit, tel un flash. Les éléments se mirent totalement en place à la vue des oreilles de félin.
Mes yeux d'un naturel électrique et froid se sont éclaircis et se sont remplis d'étoiles. Si je m'attendais à un si doux fragment. C'était tellement inattendue que j'hésitais à me pincer, de peur d'être encore endormi.
Je devais avoir un sourire d'ahuri à tout les coups, mais ça faisait tellement longtemps que je ne pouvais pas vraiment contenir ma joie. Je me redressais définitivement pour m'asseoir devant cette personne.
"Azura, c'est bien toi ?"
Je ne savais pas si je pouvais me permettre de la prendre dans mes bras, mais j'en avais extrêmement envie. C'est fou, j'étais tout gosse à l'époque. Je n'arrivais pas à imaginer la croiser ici, une probabilité infime quand on y pense.
"Mais, ça fait tellement longtemps !"
Je n'y croyais pas, je laissais échapper un léger rire joyeux.
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Juro Maeda
Re: [Intrigue n°2] A far off memory that's like a scattered dream (PV Azura)
par Invité Lun 18 Juil 2016, 19:12
Pendant un instant, j'ai presque eu peur. Il a mis un petit moment avant de tilter. Je pensais vraiment qu'il m'avait.. oubliée. J'allais me dire que je m'étais trompée, que ce n'était pas lui ; juste quelqu'un qui lui ressemblait légèrement. Mais avant que je me fasse de fausses idées, il finit par me reconnaître, à ma plus grande joie.
" - Azura, c'est bien toi ? Mais, ça fait tellement longtemps ! "
Mon cœur manqua un battement, avant de s'emballer tellement que j'étais heureuse. J'hochais vivement la tête en réponse à sa question. Toute cette émotion me fit presque monter les larmes aux yeux. Des larmes de joie, bien sûr. D'ailleurs, sur le moment je trouvais ça étrange. Être aussi heureuse de revoir quelqu'un, alors que c'était il y a très longtemps et que nous n'étions que des enfants. Plein de vieux souvenirs me revinrent en mémoire. Je me souvenais du moment où j'avais eu le courage d'aller lui parler. Nous étions si jeunes.. Il avait beaucoup compté pour moi. Je me souviens qu'après avoir déménagé, j'avais été dévastée de le perdre. Même si je ne l'avais connu qu'une année. Plus tard, vers mes 19 ans, j'avais essayé de le retrouver. Même si j'étais sûre qu'il m'avait oubliée, il fallait que j'essaie. Mais rien, je n'avais rien trouvé. J'étais vraiment déçue.
J'en profitais pour regarder plus en détail les traits de son visage : il avait toujours son air mignon, même s'il faisait beaucoup plus adulte ( ce qui est logique. ). Je finis par lui sauter au cou, pour l'enlacer doucement malgré l'élan que j'avais pris dans ma joie. Je n'avais pas pu m'en empêcher, ça faisait bien trop longtemps. Ça faisait du bien de le revoir.
" - Beaucoup trop longtemps! "
C'était une coïncidence énorme. Quelles devaient être les probabilités de le retrouver ici ? Je n'ai jamais été bonne en maths, mais elles devaient être vraiment minuscules. Je finis par le lâcher dans un grand sourire : mon étreinte devait être.. gênante pour lui. Je m'étais emportée un peu vite.
" - Tu es en vacances ici, toi aussi ? Ou.. Non, me dis pas que t'habites ici ? "
Ça aurait été le cas, il aurait été un sacré veinard. Cette ville était magnifique, rien à voir avec.. le.. trou paumé où se trouvait l'académie. Je le regardais, les yeux plein d'étoiles et pleins de bonheur. Je me relevais, me tapotais pour retirer le sable sur ma peau, et me penchais en avant pour lui tendre la main. Tout cela avec un grand sourire.
" - Tu veux marcher un peu ? "
" - Azura, c'est bien toi ? Mais, ça fait tellement longtemps ! "
Mon cœur manqua un battement, avant de s'emballer tellement que j'étais heureuse. J'hochais vivement la tête en réponse à sa question. Toute cette émotion me fit presque monter les larmes aux yeux. Des larmes de joie, bien sûr. D'ailleurs, sur le moment je trouvais ça étrange. Être aussi heureuse de revoir quelqu'un, alors que c'était il y a très longtemps et que nous n'étions que des enfants. Plein de vieux souvenirs me revinrent en mémoire. Je me souvenais du moment où j'avais eu le courage d'aller lui parler. Nous étions si jeunes.. Il avait beaucoup compté pour moi. Je me souviens qu'après avoir déménagé, j'avais été dévastée de le perdre. Même si je ne l'avais connu qu'une année. Plus tard, vers mes 19 ans, j'avais essayé de le retrouver. Même si j'étais sûre qu'il m'avait oubliée, il fallait que j'essaie. Mais rien, je n'avais rien trouvé. J'étais vraiment déçue.
J'en profitais pour regarder plus en détail les traits de son visage : il avait toujours son air mignon, même s'il faisait beaucoup plus adulte ( ce qui est logique. ). Je finis par lui sauter au cou, pour l'enlacer doucement malgré l'élan que j'avais pris dans ma joie. Je n'avais pas pu m'en empêcher, ça faisait bien trop longtemps. Ça faisait du bien de le revoir.
" - Beaucoup trop longtemps! "
C'était une coïncidence énorme. Quelles devaient être les probabilités de le retrouver ici ? Je n'ai jamais été bonne en maths, mais elles devaient être vraiment minuscules. Je finis par le lâcher dans un grand sourire : mon étreinte devait être.. gênante pour lui. Je m'étais emportée un peu vite.
" - Tu es en vacances ici, toi aussi ? Ou.. Non, me dis pas que t'habites ici ? "
Ça aurait été le cas, il aurait été un sacré veinard. Cette ville était magnifique, rien à voir avec.. le.. trou paumé où se trouvait l'académie. Je le regardais, les yeux plein d'étoiles et pleins de bonheur. Je me relevais, me tapotais pour retirer le sable sur ma peau, et me penchais en avant pour lui tendre la main. Tout cela avec un grand sourire.
" - Tu veux marcher un peu ? "
Tsuw & Mae' ©
Invité- Invité
Re: [Intrigue n°2] A far off memory that's like a scattered dream (PV Azura)
par Juro Maeda Mer 20 Juil 2016, 04:39
A far off memory that's like a scattered dream
Azura & Maester
Sur l'instant, je me disais qu'il n'y avait pas meilleur moyen de finir la journée, en voyant le visage d'Azura se perler de joie pendant qu'elle acquiesçait. C'était bien elle, je n'arrivais que très difficilement à retenir mon enthousiasme et mon sourire à l'idée de la retrouver. Surtout ici, c'était vraiment le meilleur cadre pour des retrouvailles, un cadre un peu idyllique et un couché de soleil. Encore une fois, j'essayais d'estimer la probabilité de se retrouver à cet instant précis, et encore une fois, j'ai conclu que le destin faisait bien les choses.
Cela devait faire 15 ans maintenant, depuis notre rencontre. J'étais un gosse, qui s'isolait du monde, à cause d'un frère disparu. Et elle était là, elle m'a aidé. Elle m'a aidé à m'ouvrir, à ne pas avoir peur des autres. On s'est soutenu quand personne ne voulait nous aider, nous aimer. Quand j'y pense, à l'époque, il n'était absolument pas question d'électricité pour moi, et pourtant, je l'avais accepté telle qu'elle était. En étant comme tout le monde, je n'avais pas été choqué par cette différence qui est aujourd'hui également la mienne. Et clairement, je suis bien content d'avoir été ouvert d'esprit dès cette époque, inconsciemment, je n'aurais pas supporté d'avoir été comme tout le monde, à rejeter la différence que j'admire et côtoie tout les jours aujourd'hui.
Cette période de mon enfance était tellement agréable, elle brille dans mon esprit et me réchauffe. Je me rappelle du drame quand elle a déménagé. Pendant un moment, j'ai été inconsolable. Puis il y a eu "l'accident", et toute la suite de l'histoire. Tout s'est ensuite enchaîné vite, à tel point que je n'ai jamais pensé, une fois devenu un homme-foudre, que je pouvais la retrouver pour lui parler de ma nouvelle différence.
Et aujourd'hui, nous sommes adultes. Je me demandais si j'allais avoir à lui parler de ce que je suis ou si ça n'allait pas être nécessaire, en tout cas, c'était bien trop tôt pour l'instant. C'était mille fois préférable de profiter de ces retrouvailles et de son visage radieux.
Je m'amusais à contempler son visage, pour voir comment nous avions grandi, mais malgré ça, il y a des choses qui n'avait pas changé, ses yeux clairs étaient toujours l'inverse des miens, qui étaient plus foncés et profonds.
Avant même que j'ai pu finir de passer sur tout les traits de son visage, elle s'était jetée sur moi pour me prendre dans ses bras. J'étais vraiment gêné, j'avais surement rougi aussi. Mais au final, je finis par l'enlacer aussi.
Vraiment, c'était incroyable de la revoir ici.
" - Beaucoup trop longtemps! "
Son étreinte diminua puis elle se retira doucement, lâchant mon cou. Je dois avouer que ça avait été un peu soudain, assez pour me surprendre. Mais bien loin d'être assez pour devenir désagréable.
" - Tu es en vacances ici, toi aussi ? Ou.. Non, me dis pas que t'habites ici ? "
Habiter ici ? Je sais pas si vivre en Nouvelle-Calédonie continuellement est profitable, je pense que la saison humide et chaude doit être assez dur à supporter. Je n'y avait pas pensé, mais c'était sûrement mieux que l'Angleterre. Quoiqu'il en soit, je n'étais là que pour les vacances, donc la question ne se posait pas.
Azura c'était relevée et avait balayé le sable qui s'était posé sur sa peau. Puis, une fois debout, elle m'a tendu la main.
" - Tu veux marcher un peu ? "
Quelle question, j'allais pas rester ici, allongé sur ma serviette, alors qu'on pouvait aller se balader et discuter. Je me suis relevé en arborant un sourire joyeux, avant de me gratter l'arrière de la tête.
"Allons marcher, c'est une bonne idée !"
J'ai ramassé ma serviette pour la secouer et retirer le sable, avant de me l'attacher autour de la taille. Puis j'ai repris la parole pour répondre à la première question de la demoiselle qui me tenait agréablement compagnie.
"Je suis pas vraiment là en vacances, disons que le travail m'oblige à venir en Nouvelle-Calédonie, pour mon plus grand bonheur..."
En effet, c'était un grand bonheur d'être ici, et ça ne faisait que commencer !
Je regardais les alentours avant d'ajouter :
"Ça nous a permis de nous retrouver !"
Le grand sourire au lèvres, je l'ai regardé. Je n'en revenais toujours pas, mais vraiment, je n'allais pas me plaindre. C'était trop beau pour imaginer se plaindre. Je me tournai ensuite vers le soleil, qui finissait tranquillement de se coucher à l'horizon, mes yeux toujours plein d'étoiles et d'impatience.
"Alors, tu veux partir dans quelle direction ?"
Cela devait faire 15 ans maintenant, depuis notre rencontre. J'étais un gosse, qui s'isolait du monde, à cause d'un frère disparu. Et elle était là, elle m'a aidé. Elle m'a aidé à m'ouvrir, à ne pas avoir peur des autres. On s'est soutenu quand personne ne voulait nous aider, nous aimer. Quand j'y pense, à l'époque, il n'était absolument pas question d'électricité pour moi, et pourtant, je l'avais accepté telle qu'elle était. En étant comme tout le monde, je n'avais pas été choqué par cette différence qui est aujourd'hui également la mienne. Et clairement, je suis bien content d'avoir été ouvert d'esprit dès cette époque, inconsciemment, je n'aurais pas supporté d'avoir été comme tout le monde, à rejeter la différence que j'admire et côtoie tout les jours aujourd'hui.
Cette période de mon enfance était tellement agréable, elle brille dans mon esprit et me réchauffe. Je me rappelle du drame quand elle a déménagé. Pendant un moment, j'ai été inconsolable. Puis il y a eu "l'accident", et toute la suite de l'histoire. Tout s'est ensuite enchaîné vite, à tel point que je n'ai jamais pensé, une fois devenu un homme-foudre, que je pouvais la retrouver pour lui parler de ma nouvelle différence.
Et aujourd'hui, nous sommes adultes. Je me demandais si j'allais avoir à lui parler de ce que je suis ou si ça n'allait pas être nécessaire, en tout cas, c'était bien trop tôt pour l'instant. C'était mille fois préférable de profiter de ces retrouvailles et de son visage radieux.
Je m'amusais à contempler son visage, pour voir comment nous avions grandi, mais malgré ça, il y a des choses qui n'avait pas changé, ses yeux clairs étaient toujours l'inverse des miens, qui étaient plus foncés et profonds.
Avant même que j'ai pu finir de passer sur tout les traits de son visage, elle s'était jetée sur moi pour me prendre dans ses bras. J'étais vraiment gêné, j'avais surement rougi aussi. Mais au final, je finis par l'enlacer aussi.
Vraiment, c'était incroyable de la revoir ici.
" - Beaucoup trop longtemps! "
Son étreinte diminua puis elle se retira doucement, lâchant mon cou. Je dois avouer que ça avait été un peu soudain, assez pour me surprendre. Mais bien loin d'être assez pour devenir désagréable.
" - Tu es en vacances ici, toi aussi ? Ou.. Non, me dis pas que t'habites ici ? "
Habiter ici ? Je sais pas si vivre en Nouvelle-Calédonie continuellement est profitable, je pense que la saison humide et chaude doit être assez dur à supporter. Je n'y avait pas pensé, mais c'était sûrement mieux que l'Angleterre. Quoiqu'il en soit, je n'étais là que pour les vacances, donc la question ne se posait pas.
Azura c'était relevée et avait balayé le sable qui s'était posé sur sa peau. Puis, une fois debout, elle m'a tendu la main.
" - Tu veux marcher un peu ? "
Quelle question, j'allais pas rester ici, allongé sur ma serviette, alors qu'on pouvait aller se balader et discuter. Je me suis relevé en arborant un sourire joyeux, avant de me gratter l'arrière de la tête.
"Allons marcher, c'est une bonne idée !"
J'ai ramassé ma serviette pour la secouer et retirer le sable, avant de me l'attacher autour de la taille. Puis j'ai repris la parole pour répondre à la première question de la demoiselle qui me tenait agréablement compagnie.
"Je suis pas vraiment là en vacances, disons que le travail m'oblige à venir en Nouvelle-Calédonie, pour mon plus grand bonheur..."
En effet, c'était un grand bonheur d'être ici, et ça ne faisait que commencer !
Je regardais les alentours avant d'ajouter :
"Ça nous a permis de nous retrouver !"
Le grand sourire au lèvres, je l'ai regardé. Je n'en revenais toujours pas, mais vraiment, je n'allais pas me plaindre. C'était trop beau pour imaginer se plaindre. Je me tournai ensuite vers le soleil, qui finissait tranquillement de se coucher à l'horizon, mes yeux toujours plein d'étoiles et d'impatience.
"Alors, tu veux partir dans quelle direction ?"
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