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Tout nu à deux heures [Terminé]

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Message par Invité Jeu 13 Aoû 2015, 20:59

Rappel du premier message :

Aujourd'hui, j'avais après-midi libre. Enfin un après-midi de libre, je préciserais.
Je comptais en profiter sauf que, rapidement, je me suis aperçu que je n'avais rien à faire. Pas de toute petite idée ni pour profiter, ni pour simplement tuer le temps.
J'étais donc assis, au dehors sur un banc de l'école et j'attendais. Je ne savais pas ce que j'attendais, mais ça devait être important parce que je ne bougeais pas.
En regardant un peu partout autour de moi, je vis, sur le terrain vert de mon lieu de travail, un groupe d'étudiants devant leur professeur. Je le reconnu un peu de loin, c'était un cour de Pouvoir.
Songeur, je me mis à les observés de loin. C'est vrai qu'il était pratique ce cours. Il y avait des capacités dangereuses au sein de cette académie.
J'eu soudain une idée. Je me leva d'un coup et m'éloigna précipitamment. De l'extérieur, je passa à l'intérieur avant de m'aventurer dans les hauteurs de l'école. J'arriva rapidement dans le grenier.
J'étais allé au grenier qu'une seule et unique fois au paravant et la seule chose qui m'était venu à l'esprit c'était la quantité incroyable de souris qu'il générait. Avec une appétit qui aurait dégouter probablement la quasi totalité de l'humanité, j'ai commencer à déboutonner ma chemise offrant un spectacle sans pareil pour les vieux objets du coin. Je la laissa et retira mes chaussures au même endroit, sans oublier mes chaussettes.
Ensuite, je laissa les vibrations gagner mon corps, fermant les yeux. La transformation eu raison de moi rapidement et ma stature humanoïde laissa place à un tas de vêtement d'où s'échappa rapidement un chat. D'un pelage noir aux orteils aussi blanches que six poils sur mon poitrail, j'avais plutôt fière allure.
Qu'elle meilleure idée pour cette après-midi que de chasser pour se dégourdir ?
Quand j'essaya, je ne fût, à mon regret, pas très bon. Malgré tout, je me dis qu'avec de la pratique, je saurai m'améliorer. Seulement, je n'en eu pas vraiment le temps. Rapidement, alors que je ratais ma proie d'un énième bond, j'entendit un bruit familier.
Un feulement s'éleva derrière moi. Je me retourna, sûr de ma personne, me demandant bien qui m'injuriait de la sorte. Ces prunelles vertes brillaient dans l'ombre. Des yeux furieux.
Je prit une posture de combattant, prêt à en découdre avec ce mal appris quand je le vit sortir de sa cachette.

Une énorme chat. Tout gris et tout gras aux griffes bien affutées. Je déglutis en reculant un peu et, lorsqu'il bondit sur le sol, je compris qu'il était un peu tard pour fuir. Par orgueil, je m'arrondis le dos et gonfla mes poils, essayant de le décourager, mais visiblement, il se savait bien plus fort.
La bataille fut brève.
J'aurais bien aimer vous dire que j'en suis sorti en vainqueur, mais ma mère m'a appris à ne pas mentir. J'étais salement amoché quand, pour une raison que j'ignore, il a prit ces pattes à son cou.
À bout de souffle, avec quelques entailles, j'en profita pour me re transformé. C'est quand ce fut presque chose faite que je compris pourquoi il avait fuit.
Quand la porte du grenier s'ouvrit en grand sur une jeune fille, une étudiante probablement, et que ma métamorphose prit fin.
Alors que j'était royalement et totalement... À poil.


Dernière édition par Mr. Hatami le Ven 11 Sep 2015, 19:29, édité 1 fois
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Message par Invité Mar 25 Aoû 2015, 04:49

Il m'avait semblé percevoir une lueur d'intérêt dans son regard lorsque j'avais répondu à sa question. Je pouvais deviner les rouages de son cerveau tournés à vive allure sous sa longue chevelure d'or. Cela m'amusa un peu. Elle semblait pleine de vivacité et, de ce que je pouvais en voir jusqu'à présent, elle semblait avoir un tempérament charmant et agréable avec une notion de charité bien élevé pour une jeune femme de son âge.
Je savais bien que, la nature humaine étant déjà des plus paresseuses, l'adolescence était la période la plus périlleuse quant à la vivacité d'un individu. Pourtant, Yumiko semblait échapper à cette règle.
Peut-être cela était-ce dû à sa détention en bas âge ? Découvrait-elle le monde aujourd'hui avec les yeux d'une enfant ? Tout cela restait de bonnes questions.
Mais d'abord, elle sembla en avoir une pour moi :
« Comment se comportait-elle ? Je veux dire... À quel point utilise-t-elle l'étiquette japonaise ?
J'avoue que sa question me prit un peu au dépourvus. Cependant, je ne voulais pas ni la décevoir ni lui créer d'autres craintes en m'exprimant mal. J'essaya donc d'y répondre du mieux que je pût avec le peu d'informations que j'avais, sans jamais omettre la vérité.
— Et bien... Je ne la connais pas énormément, mais je ne crois pas qu'elle se colle immanquablement à cette image surfaite de la parfaite japonaise. Je crois qu'elle à des agissement plus d'actualités compte tenu de l'endroit où nous nous trouvons...
J'eu moi même un peu de mal à me suivre, captivé par ces perles bleues fuyardes que je trouvais tellement fascinantes. Comme pour l'aider elle -mais surtout pour moi- je repris mes explications en d'autres termes.
— Je crois qu'elle à simplement appris à vivre comme les anglais. Elle est polie et courtoise sans en faire trop. Elle salue gentiment, demande avec sourire et “s'il vous plait”, remercie ceux qui le mérite, ne fouilles pas lorsqu'elle n'est pas chez elle et quémande toujours la permission d'obtenir quelque chose qui ne lui appartient pas. Ce sont là les formules d'usage. En fait, je ne sais même pas si elle utilise le salut japonais et les mots tels que « Sensei », « Kun » et « Chan »...
Cela répond à ta question ? Ou tu souhaite plus de détails ?

Je n'avais pas de sourire moqueur ou méchant, j'était, au contraire, très compréhensif. J'avais vécu passablement la même chose. Je comprenais son désarrois et j'avais envie de l'aider à le vaincre.
Bien sur, à cette simple idée, j'entendais mon coeur battre plus fort, mais je le faisais taire en me disant simplement qu'il était de mon devoir de professeur de veiller au bien-être de ces élèves tout en insistant sans gêne sur ces deux mots.
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Message par Invité Mar 25 Aoû 2015, 11:48

Les yeux de Tyron-sensei s'agrandirent imperceptiblement. Puis il reprit un air sérieux. Quelques secondes de réflexion lui semblèrent nécessaires avant de me répondre ainsi :

— Et bien... Je ne la connais pas énormément, mais je ne crois pas qu'elle se colle immanquablement à cette image surfaite de la parfaite japonaise. Je crois qu'elle à des agissement plus d'actualités compte tenu de l'endroit où nous nous trouvons...

Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il voulait dire. Enfin, j'avais compris qu'il ne connaissais que très peu Yumi (cela avait été simple à comprendre puisqu'il l'avait dit mot pour mot) et qu'elle ne suivait pas exactement l'attitude typiquement japonaise qu'on nous obligeait à suivre à la maison. Enfin, je pensais que c'était ça. Mais alors, comment se comportait-elle?
Mon interlocuteur dû voir que je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire puisqu'il reprit ses explications :

— Je crois qu'elle à simplement appris à vivre comme les anglais. Elle est polie et courtoise sans en faire trop. Elle salue gentiment, demande avec sourire et “s'il vous plait”, remercie ceux qui le mérite, ne fouilles pas lorsqu'elle n'est pas chez elle et quémande toujours la permission d'obtenir quelque chose qui ne lui appartient pas. Ce sont là les formules d'usage. En fait, je ne sais même pas si elle utilise le salut japonais et les mots tels que « Sensei », « Kun » et « Chan »...
Cela répond à ta question ? Ou tu souhaite plus de détails ?


Je réfléchis à ce qu'il venait de me dire. J'étais perdue. Pourquoi mes parents voulaient-ils que je fasse tant de manières alors que les simples suffisaient? Pourquoi les suffixes étaient inutiles ici? Mais, du coup...

- Si les suffixes sont inutiles, ou tout simplement pas utilisés, comment sait-on l'importance d'une personne pour une autre? Je veux dire... Je vous appelle "sensei" parce que vous êtes mon professeur et que je vous doit le respect égal à votre rang. Mais, en vous appelant seulement Tyron, ne serais-je pas trop familière avec vous alors que vous êtes professeur?

J'avais peur qu'il pense que je ne voulais pas du tout être familière avec lui. Mais j'étais une élève... Étais-je digne de devenir proche de lui? Je l'aimais bien. Il était gentil avec moi et me mettait en confiance. C'est la raison pour laquelle je souhaitais être plus proche de lui. Mais était-ce seulement possible?
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Message par Invité Mar 25 Aoû 2015, 20:22

Elle avait l'air songeuse. D'ailleurs elle ne tarda pas à dire le fond de sa pensée en posant une nouvelle question ;
« - Si les suffixes sont inutiles, ou tout simplement pas utilisés, comment sait-on l'importance d'une personne pour une autre? Je veux dire... Je vous appelle "sensei" parce que vous êtes mon professeur et que je vous doit le respect égal à votre rang. Mais, en vous appelant seulement Tyron, ne serais-je pas trop familière avec vous alors que vous êtes professeur?
J'eu un petit sourire suite à sa demande. Je trouvais ce trait d'incompréhension qu'elle avait assez charmant. Ces grands yeux bleus illuminés de questionnements rehaussés de sourcils légèrement froncés indiquant une petite frustration la rendait, selon moi, encore plus attachante.
« C'est une bonne question... je pris quelques secondes pour y songer, ne voulant pas lui servir n'importe quoi. Comme je l'ai dis tout à l'heure, tout est une question de coutume. Donc, de pays et même simplement de villes parfois. Les habitudes divergent. Ici, on se contentera d'un « Monsieur » et même, quelque fois, d'un nom simplement. Comme Tyron.
Je pris une petite pause, par habitude, histoire de voir si l'étudiante suivait toujours. Son attention était braquée directement sur moi. Et j'en fus -surprenament- gêner. Je passa outre, sans le démontrer et continua de lui servir mes théories ;
« Je suis ton supérieur, je pris soins de mettre ce mot sous guillemets, mais ici, on ne voit pas vraiment cela comme une relation de suprématie. Seul mon âge m'a parmi d'être où je suis avant toi et, avant que tu ne le fasses, je me juges encore trop jeune pour me faire appeler "monsieur"... j'y ajouta un petit sourire avant de reprendre ; Avant tout, je suis un humain. Et j'ai un nom. Tu peux m'appeler Tyron si tu le souhaite.
J'avais peut-être un sourire un peu trop grand pour la situation, mais ma conscience ne le releva pas, visiblement. Alors je continua de sourire comme un imbécile qui croit avoir une chance avec la jeune femme devant lui.
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Message par Invité Mar 25 Aoû 2015, 22:11

« C'est une bonne question... Comme je l'ai dis tout à l'heure, tout est une question de coutume. Donc, de pays et même simplement de villes parfois. Les habitudes divergent. Ici, on se contentera d'un « Monsieur » et même, quelque fois, d'un nom simplement. Comme Tyron.

Avant de réellement me répondre, il avait prit le temps de réfléchir. Il était tellement beau quand il réfléchissait... Avec ses yeux dans le vague, ses mimiques. J'aimais l'observer et quand il réfléchissait c'était le meilleur moment pour le faire.
Quand il me parla des coutumes qui différaient selon les lieux, je me demandai comment on s'y prenait pour toutes les connaître et comment pouvait-on s'y plier sans trop de difficultés. Comment faisais donc ma soeur? Moi je me sentais tellement perdue...

« Je suis ton supérieur, mais ici, on ne voit pas vraiment cela comme une relation de suprématie. Seul mon âge m'a parmi d'être où je suis avant toi et, avant que tu ne le fasses, je me juges encore trop jeune pour me faire appeler "monsieur"...

Il me fit un sourire qui arrêta de suite l'afflux de questions et de peur qui s'insinuaient en moi et ajouta :

Avant tout, je suis un humain. Et j'ai un nom. Tu peux m'appeler Tyron si tu le souhaite.

Quand il me dit qu'il était humain, c'est comme s'il venait de me dire que nous étions pareil. Bizarrement, bien que je ne l'avais vu de cette façon auparavant, j'avais tendance à mettre tout le monde au-dessus de moi. C'était comme si le fait que mes parents me prennent comme une moins que rien faisait que tout le monde était de cet avis. Peut-être n'était-ce pas vérité. C'était même certain, mais je ne m'en étais jamais rendu compte avant cela.
Mais suis-je un monstre ou une humaine?
J'avais du mal à intégrer le fait que je puisse être comme les autres. Et ce, même si je me trouvais en présence de personnes ayant des pouvoirs, tout comme moi.

T-tyron... j'eus beaucoup de mal à ne pas ajouter le "sensei". Je... Je n'ai pas l'impression d'être dans le droit de me considérer comme étant l'égal d'autrui... Sinon, pourquoi ai-je été traitée comme... un monstre?

Oui, ce devait être ça. Je devais être un monstre.
Les poings serrés sous mes jambes que je plaquais contre ma poitrine, je regardais les pieds de mon interlocuteur. Je fronçai les sourcils tant cette remise en question me faisait mal. Je n'arrivais pas à me débarrasser de ce passé qui semblait marqué au fer rouge dans ma mémoire. Les mots de mes parents, les coups que je recevais quand j'osais prononcer un mot, mon enfermement continuel... Tous ces gestes qui m'avaient blessée au point que je n'arrivais plus à voir ma vie autrement, bien que je fasse des projets.
Je ne dois pas me voiker la face... Ils reviendront me chercher...
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Message par Invité Ven 28 Aoû 2015, 16:40

Un silence s'installa ensuite. Il n'était pas lourd et désagréable. C'était un silence de réflexion.
« T-tyron... Dit-elle avec, visiblement, une légère difficulté à ne pas ajouter de suffixe,
Je... Je n'ai pas l'impression d'être dans le droit de me considérer comme étant l'égal d'autrui... Sinon, pourquoi ai-je été traitée comme... un monstre? »
Suite à cette déclaration, je n'ai rien dit. La mine assombrit par des réflexions ténébreuse basées sur mes souvenirs ô combien joyeux, je gardais le silence, yeux rivés sur le sol.
Que pouvais-je répondre à cela ? Que je comprenais ? Que, coter monstre, j'étais pleinement développer ? Avait-elle vraiment besoin d'entendre ça ? Cela lui ferait-il davantage de mal ou de bien ? Je n'en avais aucune idée. Mon histoire, je ne la racontais à personne.
J'avais toujours détester être celui qu'on regarde avec pitié et compassion. Et puis, ce n'est pas le genre d'histoire qu'on raconte gaiement. Elle laisse comme un arrière gout dans la bouche de ceux qui l'entendent. Et c'est comprenable. Toujours est-il que moi, ce n'était pas mes parents qui m'avaient fait le coup. C'était une blessure d'âme que j'avais la chance de ne pas connaitre. J'avais lu un jour ; « L'enfant mal aimé ne déteste pas ces parents, il apprend à se détesté lui-même. »
Je n'avais aucune idée sur la véracité de ces propos jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à l'apparition de cette jeune fille dans la pièce.
Je devais prendre une décision. À  savoir celle qui concernait se que j'allais dire.
Et peu importe où cela menait, je devrais assumer mes choix.
« As-tu l'impression que je suis inférieur à autrui ? »
Commençais-je par demander. Bien entendu, la réponse fût négative, autant en parole qu'en langage corporel. Lorsqu'elle me vint je continua ce sur quoi je m'étais lancé, bien conscient des répercutions possibles ;
« Pourtant, un monstre, j'en ai été un. Appelle cela comme tu eux, une bête, un cobaye, un spécimen, une étude, une anomalie... Tout ces noms-là ont déjà été miens et ils le seront jusqu'à la fin de mes jours. Le secret, c'est de ne pas en faire sa folie. De le pas en être la proie. J'en ai été une, moi, qui par nature, se retrouve à être un prédateur.
On avait aplati ma nature à coup de suprématie et abrutie ma conscience à dose de manque de reconnaissance.
Même les expériences scientifiques dont j'étais cible n'arrivaient pas à causer de pires dommages que ceux-là. En fait, elles m'en libérait. Elle me réduisait à une simple masse sans connaissance de l'atrocité. Les dommages physique qu'elle m'impliquaient étaient grave, certes, mais sous l'effet d'un sédatif, on s'en fiche éperdument.
Je ne dis pas avoir vécu pire ou moins pire. Je n'ai pas choisis mon passé et tu n'a pas choisis le tien. Mais on peut choisir son avenir par contre. Il suffit de savoir comment et d'y mettre les efforts.

Je pris le temps de reprendre mon souffle puis je conclu en ramenant mes yeux dans les siens ;
— La passé est une arme. Et j'ai appris à en faire la mienne plutôt que la leur.
...
Je t'apprendrai à le faire.

J'attendais une réaction de sa part avec un air calmé, grave, décidé, mais à la fois posé. Je ne lui avais pas laissé le choix et je ne lui laisserais pas. Il y avait beaucoup de potentiel en cette jeune femme. Et il n'était pas question que je le laisse mourir sous un manque d'estime de soi.
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Message par Invité Ven 28 Aoû 2015, 20:10

J'eus peur du silence qui suivit ma question. Pas beaucoup. Pas pour moi. J'avais peur d'avoir touché un point sensible. Après tout, je ne connaissais pas l'histoire de mon professeur.
En levant la tête, je vis qu'il avait les yeux rivés sur le sol. Cela renforça cette impression d'avoir abordé un sujet qu'il ne fallait pas.
Enfin, après quelques instants, il me demanda :

« As-tu l'impression que je suis inférieur à autrui ? »

Je lui répondis tout en secouant la tête de droite à gauche :

- Non, pas du tout!!

- Pourtant, reprit-il, un monstre, j'en ai été un. Appelle cela comme tu eux, une bête, un cobaye, un spécimen, une étude, une anomalie... Tout ces noms-là ont déjà été miens et ils le seront jusqu'à la fin de mes jours. Le secret, c'est de ne pas en faire sa folie. De le pas en être la proie. J'en ai été une, moi, qui par nature, se retrouve à être un prédateur.
On avait aplati ma nature à coup de suprématie et abrutie ma conscience à dose de manque de reconnaissance.
Même les expériences scientifiques dont j'étais cible n'arrivaient pas à causer de pires dommages que ceux-là. En fait, elles m'en libérait. Elle me réduisait à une simple masse sans connaissance de l'atrocité. Les dommages physique qu'elle m'impliquaient étaient grave, certes, mais sous l'effet d'un sédatif, on s'en fiche éperdument.
Je ne dis pas avoir vécu pire ou moins pire. Je n'ai pas choisis mon passé et tu n'a pas choisis le tien. Mais on peut choisir son avenir par contre. Il suffit de savoir comment et d'y mettre les efforts.


Son regard abandonna le sol pour se river dans le lien alors qu'il conclu :

— La passé est une arme. Et j'ai appris à en faire la mienne plutôt que la leur.
...
Je t'apprendrai à le faire.


Ce qu'il venait de me dire, dans sa totalité, confirmait mes doutes. Lui aussi avait eu un passé douloureux qui l'avait mis dans une position égale à la mienne.
Attristée, je me levai sur me deux jambes et m'approchait doucement, ma main droite sur ma poitrine. Ce que je m'appretais à faire ne se faisait pas avec un professeur. Mais si nous étions avant tout des humains, alors pourquoi serait-ce interdit. C'est ainsi que, doucement, je pris sa tête dans mes bras pour la poser contre mon épaule. Puis, d'une voix aussi douce que mes gestes, je lui dit :

- Pardon... d'avoir abordé un sujet sensible pou vous.

Je le gardai ainsi jusqu'à ce qu'il me demande, par des gestes ou de vive voix, de le lâcher. En attendant, je sentais son parfum épicé. Il me plaisait. Beaucoup. Mais pourquoi? Pourquoi ses cheveux me semblaient si doux? Pourquoi avais-je tant envie de le consoler, plus qu'un autre? Pourquoi...?
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Message par Invité Lun 31 Aoû 2015, 22:45

Je ne savais pas qu'un coeur pouvait battre aussi rapidement. C'est pourquoi, quand il s'est mis à accélérer dangereusement, j'ai cru qu'il lâcherait et que j'allais mourir, simplement.
Elle s'était approcher, tout doucement quand ça à commencer, j'avais eu peur, pendant quelques secondes qu'elle ne me gifle ou je ne sais quoi pour avoir dépasser les bornes... Puis la cadence avait encore augmenter lorsqu'elle ne fût plus qu'à un mètre de moi. J'avais déjà très chaud et c'est bien seulement parce que je sentais la chaise sous moi que je savais que c'était sans issue et que e ne tenta donc pas de me sauver.
Alors, lorsqu'elle a pris délicatement ma tête, ces fins doigts sur ma nuque, j'ai écarquillé les yeux, surpris et gêner. J'avais le front sur son épaule avant même de comprendre ce qui se passait. Je sentais le rouge me monter aux joues alors même que son doux parfum m'arrivait au nez en un rapprochement qui j'avais honte d'apprécier. J'avais tellement chaud...

Je ne savais plus du tout quoi faire. Entre l'envie de lui rendre son étreinte et le devoir de la repoussée, j'étais perdu. J'avais du mal à respirer tellement la gêne me nouait la gorge. Ce n'était pas tant ce geste qui me faisait rougir, mais bien ce que je ressentais. Mon coeur qui se trimballait un peu n'importe comment, mes poumons qui prenaient de l'expansion, la sensation étrange de bourdonnement qui m'assaillait.
En un mot ; Étrange.
- Pardon... d'avoir abordé un sujet sensible pour vous.
Sa voix était douce. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu'elle s'en veuilles ! Je me recula, doucement, pour ne pas la brusquée, mais surtout parce que je serais bien resté comme ça longtemps et, écarlate, je lui répondit avec le plus de constance possible.
« Il ne faut pas s'excuser pour ça.. Je... Heu..
Je resta dans la vague quelques secondes, ensorcelé par son regard franc et magique. Je parla sans réfléchir alors que j'avais eu la preuve un peu plus tôt, que ce n'était pas recommander ;
— Acceptez-vous de venir manger une glace avec moi ?
Au diable la contenance semblerait-il.
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Message par Invité Mar 01 Sep 2015, 00:01

Il s'était écarté doucement. Vraiment doucement. Je ne le retins pas, lâchant ma prise sans hâte, ni trop de lenteur, en cadence avec ses gestes.
Puis, aussi rouge qu'une écrevisse, il me répondit :

- Il ne faut pas s'excuser pour ça.. Je... Heu..

Je ne comprenais pas pourquoi je ne devais pas lui demander pardon alors que je lui avais certainement fait revivre un passage douloureux de sa vie. Et, pourquoi semblait-il si gêné? Etaient-ce mes gestes qui le mettaient mal à l'aise? Est-ce que mon comportement était déplacé, finalement?
Après ces quelques secondes de silence pendant lesquelles les questions ne cessaient de tourner dans mon esprit, il me fit une proposition qui finit de me dérouter :

— Acceptez-vous de venir manger une glace avec moi ?

Suite à cela, je restai totalement sans voix. Certainement pensai-je à beaucoup de choses: qu'il me réprimande, même gentiment puisqu'il ne semblait pas enclin à me traiter avec dureté, pour mon comportement, ou qu'il m'explique pourquoi je n'avais pas à m'excuser pour ce que j'avais dû lui faire revivre. Mais pas à ce qu'il m'invite manger une glace...
... chez lui?
Je le regardai, incertaine de l'attitude à adopter. Je souhaitais passer du temps avec lui. J'en étais certaine! Mais j'étais loin de m'imaginer qu'il m'inviterait chez lui... Dans sa maison. Etait-ce vraiment possible? Etait-ce vrai? Comment devais-je me comporter? Devais-je accepter ou refuser?

Plusieurs minutes durent passer pendant lesquelles je le regardai. Je l'observai en espérant trouver des réponses dans son expression, dans ses magnifiques yeux azur. Puis, portant ma main droite dans mes cheveux, les joues légèrement rosées et un sourire timide aux lèvres, je lui répondis enfin :

- C'est avec plaisir que j'accepte votre invitation, Tyron.

Je réfléchis un instant supplémentaire et lui demandai en détournant les yeux, mal à l'aise :

- Est-ce que... Serait-il possible que vous arrêtiez de me vouvoyer? Cela me met mal à l'aise...
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Message par Invité Mar 01 Sep 2015, 00:46

C'est lorsque je la vis se jouer dans les cheveux, visiblement très embarrassée que je compris que ce que je venais de proposer était totalement déplacé.
Je... Enfin c'était une étudiante ! Pas une femme à qui je demandais un rancard !
J'étais certain qu'elle dirait non quand d'un coup, elle accepta. Surpris - et plutôt heureux, je retint mon souffle, soudainement tout à fait au-dessus de cette histoire de sentiments déplacés. Il y avait quelque chose chez elle qui m'attirait irrémédiablement, mais quoi ?

Oh ! Et puis peu importe ! Elle avait accepter. J'eu un petit sourire aussi gêner que satisfait alors que je regardais le sol comme un enfant.
Je releva les yeux vers elle lorsqu'elle prit de nouveau la parole ;
— Est-ce que... Serait-il possible que vous arrêtiez de me vouvoyer? Cela me met mal à l'aise...
Ah mince ! Je l'avais vouvoyée !!
Encore une vague de gêne et une bouffé de chaleur, puis je reprend mes moyens.
— Oh ! Oui bien sur ! Excusez... Excuse-moi.
Suite à cet effort considérable et bien visible je lui offrit le plus beau sourire malaisé de tout les temps. Malgré tout... Ce n'était pas un mal désagréable... C'était... Je dirais plutôt plaisant. Comme si exactement tout ce que je pouvais dire en sa présence était important pour la préservation de l'image qu'elle se faisait de moi.
C'était un peu stupide, je sais bien, mais... C'était plus fort que moi. Cette jeune femme me rendait comme ça ;
Tout con, tout bête et un brin pathétique.
Sans même que je ne comprenne pourquoi.
Avec entrain, je me suis levé plus vite que prévu, me retrouvant collé à elle. De son contact je senti une chaleur naitre et se répandre dans mon corps. Soudain terroriser à l'idée de ce qui pourrait suivre si je restais dans cette position, je rougis de plus belle en me décalant.
« Ah ! Pardon je... Je vais juste passer ici, comme ça... »
Dis-je alors que je me glissais à ces flans pour me trouver une ouverture et éloigner d'une distance acceptable mon corps du sien.
J'avais eu chaud !
Je me présenta devant la porte et l'ouvrit, me rappelant d'une bourrasque les bonnes manières ;
— Mademoiselle ... Dis-je en lui désignant la porte pour la laisser passer devant moi.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée, mais j'en avais très envie... Et puis... Personne n'était obliger d'être mis au courant, non ?
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Message par Invité Mar 01 Sep 2015, 08:51

Lorsque je levai à nouveau la tête vers lui, Tyron eut l'air penaud en s'excusant :

— Oh ! Oui bien sur ! Excusez... Excuse-moi.

Puis, visiblement mal à l'aise, il me sourit. Je lui en offris un aussi, un peu plus détendue. C'était étrange qu'il soit ainsi avec moi alors que je n'étais qu'une élève. Et avant de l'être... je n'étais rien. Mais je n'y pensai pas. J'avais autre chose en tête : son invitation. Comment devais-je agir? Comment se comportait-on chez les autres? Toutes ces questions de comportements étaient en train de revenir m'assaillir comme si je venais de me réveiller d'un long rêve. C'était assez étrange, et pas forcément agréable...
Soudain, sans que je ne sois préparé à cela, le professeur se leva d'un coup, collant ainsi nos corps l'un à l'autre. Je le regardai et nous rougîmes en même temps. Je ne savais pas que faire. L'idée de reculer d'un pas ou deux ne me vint pas. Je sentais mon cœur faire des bonds énormes dans ma poitrine. Allait-il percer ma poitrine pour aller bondir dans toute la pièce. Aucun son ne sortait de ma bouche. Qu'aurai-je bien pu dire, de toute façon?
Quant à lui, il se glissa sur le côté tout en s'excusant à nouveau :

« Ah ! Pardon je... Je vais juste passer ici, comme ça... »

Je le regardai faire sans rien dire. Je voyais qu'il avait peine à ne pas mettre ses mains sur mes épaules. Bizarrement qu'il ne le fasse pas me fit comme un pincement au cœur. Mais je ne comprenais pas pour quelle raison? Pourquoi est-ce que je souhaitais si fort qu'il agisse autrement? Pourquoi voulais-je qu'il ne s'éloigne pas plus de moi qu'il ne l'était déjà? Qu'est-ce que cela signifiait?
Il alla ensuite ouvrir la porte en me faisant signe de passer avant lui tout en m'appelant doucement :

— Mademoiselle ...

Je fus comme électrisée, ce qui me permit de réagir. Je tentai de ne pas paraître trop excitée alors que j'allais de récupérer mon sac derrière la caisse avant de le rejoindre.
Avant de passer la porte, je le regardai comme pour être certaine qu'il ne plaisantait pas, puis, gênée d'être traitée avec tant d'égard, je passai la porte et descendis les escaliers avant de l'attendre pour le laisser me guider.
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Message par Invité Ven 11 Sep 2015, 19:33

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