Quand rêve et réalité se confondent ~ [PV : Yumie]

par Invité Ven 15 Mai 2015, 20:10

Une nuit douce et fraîche. Aliahénor dormait, portant seulement un tee shirt et une culotte, dans son grand lit double, seule. Elle ne s’était pas couchée tard et Morphée avait mise peu de temps avant de la cueillir dans ses bras. Elle était agitée malgré le sommeil profond qu’elle tentait d’attendre. Puis, elle se sentit sombrer, comme si elle était tombée dans un gouffre, sans fin, puis elle se sentit atterrir, très lentement sur le sol. Elle était dans un canapé, avachie, une bière dans une main, une cigarette roulée dans l’autre, probablement remplit d’autre chose que du tabac. Elle observait son environnement. Deux hommes se trouvaient dans la pièce sombre. Un, à ses côtés, un bras sur son épaule, les yeux dans le vide, un sourire absent sur les lèvres, le deuxième était sur un fauteuil, les deux bras pendant, les yeux fermés, un sourire apathique. Par terre se trouvait une seringue. Elle comprenait où elle se trouvait. Elle était probablement en Suède, son petit ami de l’époque à ses côtés ainsi qu’un de leur ami. En échange d’un peu d’argent, Aliahénor acceptait d’augmenter certains composants permettant de rendre les drogues plus durs. L’ambiance était oppressante. Elle continuait à tirer sur sa cigarette, et à boire. Puis, le jeune homme près d’elle, Mattias, lui retira la bière des mains, prit sa cigarette, fuma une dernière fois dessus et la jeta par terre avant de s’allonger sur la jeune femme, l’embrassant. Elle se laissait faire, elle avait l’impression d’être retournée à cette époque où elle était si souvent alcoolisée et droguée. Tout paraissait réel, si réel. Elle se laissait porter par les caresses de son amant. Une fois l’acte finit, elle se rhabilla. Observant l’autre homme, toujours emporté par les substances illicites. Puis elle fut transportée dans une autre pièce, bien plus petite, vide, où elle était seule, allongée par terre, une seringue enfoncée dans les veines. Elle commençait à paniquée, plaquée au sol par une force surnaturelle, aucun son ne pouvait sortir de sa bouche, les sons s’éteignaient dans sa gorge avant de pouvoir sortir. Elle avait l’impression que ses poumons ne se rempliraient plus jamais d’air. C’est alors qu’elle entendit un bruit, venant d’au-dessus d’elle, dans le noir, des pas. Aliahénor tentait d’appeler à l’aide. Elle savait qu’elle était en train de mourir, elle faisait une overdose. Elle avait besoin d’aide. De l’aide. Vite. Elle tentait d’atteindre ce bruit, de le trouver. Mais elle ne pouvait pas. Elle attendait alors lentement la mort, dans l’angoisse et la panique.

par Yumie Dim 19 Juil 2015, 22:37

Seringue.

Je me balade paisiblement dans un rêve noir, où les murs sont noirs, où les objets sont noirs, où les idées sont noirs. Je chantonnais ma petite chanson avant d'apercevoir une silhouette
au loin. Faisant semblant d'être interloquée, je me rapproche d'elle et me met accroupie. Elle semble désespérée.

« Pauvre petite chose. Ne fane pas ... »

J'éprouve une profonde compassion envers cette personne qui semble se mourir à petit feu. C'est pourquoi je vais faire en sorte à ce que mon rêve la rend heureuse. Cet alors que je me baisse à son niveau, câlinant son crâne. Lorsque j'embrasse son cuir chevelu, le monde jadis noir se transformera en un monde beaucoup plus lugubre.

Vous pensez sincèrement que le bonheur peut se gagner aussi facile ? Ha. Et bien non, cela se mérite. C'est pourquoi je vais jouer avec cette triste personne et la pousser à bout jusqu'à ce qu'elle fasse les bons choix.

***

C'est une jeune femme. Blonde et filiforme que j'ai embrassé. Présentement, elle se trouve serrée dans une petite cage rouillée. Au dessus d'elle, se trouve d'autres cages où elle peut entendre des grognements incessants de bête sauvage. Le sol est rocailleux, sale et tachés de sang et d'autres substances immondes. L'atmosphère de la pièce est pesant et l'air est irrespirable à en donner des nausées. On peut constater quelques seringues brisées joncher le sol. Puis, en face d'elle, il y a moi.

Je suis une très belle femme, du moins, il y a bien longtemps. Nous pouvons voir une de mes jambes rongés par un terrible poison, mon pied droit fripé, perdant les peaux à cause de l'acide, mon bras droit transformé en patte de chèvre, une corne de bouc planté à gauche de mon crâne et enfin, la moitié de ma figure calciné et trouvé. De l'autre, mon minois semble pure si il n'y avait pas ces traces de mascaras, ces yeux rouges inondés de larme et ces cernes. Je pleure, je gémis, je souffre terriblement, jusqu'à ce qu'enfin, la jeune femme me regarde. Lorsqu'elle croise mon regard, je me précipite vers ma cage voulant essayer de l'attraper.

« FAIS ATTENTION A TOI IL NE VA PAS TARDER A VENIR TE TRANSFORMER PAR PITIE FAIT NOUS SORTIR DE LA, FAIT MOI SORTIR DE LA J'AGONIIIISE ! »

On peut entendre des pas venant de loin, et le bruit d'une foule. Des clés sont posés au bord d'une pile de boite en bois, près de la rêveuse. Ses clés ne peuvent ouvrir qu'une cage. Va-t-elle vouloir s'en sortir ? Va-t-elle réussir à les récupérer à temps ? Qui va-t-elle libérer ?

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