Rendez-vous au parc d'attraction (Pv Tori Clark)

L’autre jour, quand j’étais partit au cimetière pour effrayer les passant avec mon pouvoir, j’étais tombé sur deux élèves de l’académie. Et parmi ce duo il y avait une fille, Tori, qui retenus particulièrement mon attention. Je la trouvais mignonne … sympa, … drôle aussi, enfin bref vous avez saisi l’idée. Du coup je pris l’initiative de l’invité au parc d’attraction. Mais hors de question que je le fasse comme tout le monde genre en demandant directement ou en laissant un mot dans le casier .Non,non,non ! Moi ? Faire les choses comme tout le monde ? Tss ! C’est mal me connaître ! Bon pour commencer je devais acheter les entré pour le parc, ça c’était le plus facile. Ensuite il fallut que je trouve ou était ça chambre. Ça, ça a été le plus difficile, parce que évidement je devais le faire super discrètement pour éviter de gâcher la surprise et puis aussi et surtout, pour éviter qu’elle l’apprenne par ce que sinon il y aurait eu de forte chance qu’elle me prenne pour un taré. Déjà se rencontré au cimetière, Ya mieux pour ce faire une réputation, je vais éviter d’aggraver mon cas. Mais j’ai finalement réussis. Et je pense avoir été discret, je ne dirais pas comment j’ai trouvé, je préserve mes sources. Donc j’attendais le crépuscule, à l’heure où tout le monde est habituellement dans sa chambre ou au moins le dortoir, juste après le dîner au self. Je me changeais en nué en de corneilles et alla me percher dans un arbre près du dortoir émeraude. Ensuite l’une de mes corneilles alla se posé sur le rebord de la fenêtre de la chambre de Tori. Je pus voir qu’elle était belle et bien dans sa chambre vaquant à ses occupations. Coup de pot monumental ! La corneille se mit donc a toqué contre la vitre avec son bec jusqu’à ce que je capte l’attention de l’émeraude. Lorsqu’elle se décida à ouvrir la fenêtre, la première corneille s’envola et une seconde tenant dans son bec un ticket d’entrée pour le parc, accompagné d’un petit mot. « Rendez-vous demain à l’entrée du parc d’attraction à 14 h 30 » La corneille déposa son butin sur le rebord de la fenêtre en retourna dans l’arbre. Je repris forme humaine, cacher dans les branchages entendant qu’elle fasse un signe disant si elle acceptait ou pas. Que elle me montra qu’elle d’accord me transformais a nouveau en volatiles et prix mon envole jusqu’à mon dortoir. « Demain » c’était samedi, il n’y avait donc pas cour ce jour-là.

Le lendemain je me préparais pour mon rendez-vous. En faites j’avais ma tenus habituel (je suis BG naturellement) et me rendis à l’entrée du parc. Ce n’était pas encore tout à fait l’heure et je patientais donc attendant son arrivé.

Je relève à nouveau la tête de mon téléphone pour m'assurer que je vais dans la bonne direction. Okay, c'est la rue sur laquelle je dois tourner et continuer presque tout le reste du trajet. Plus qu'un kilomètre de marche environ et c'est bon. Je range mon iPhone dans la poche de ma veste bleue céruléenne et j'en profite pour mettre mes mains dans mes poches. Bon, ça peut paraître étrange de se balader avec une veste à ce temps-ci de l'année, mais elle est plutôt légère et offre zéro protection contre le froid. Il s'agit d'un vêtement plus décoratif qu'utile, mais bon voilà. Dans ma poche droite, main joue avec un billet d'entrée du parc d'attraction que j'ai reçu hier, d'une façon plutôt originale.

La veille, j'ai eu une grosse journée et pourtant elle était plutôt vide. Je l'ai en grande partie passé à chercher Marco, car en regardant l'horaire de la programmation à venir pour la semaine suivante à la télévision, j'avais aperçu un marathon spécial d'une série animée qui serait du genre à lui plaire. J'avais comme idée de lui en parler dans le but de regarder cette série. À ce moment-là, il devait être environ 13h. J'ai commencé par aller voir si Marco était dans le salon commun, mais ne l'apercevant pas, j'ai demandé à quelques Émeraudes qui se trouvaient là si l'un d'eux avait vu Marco entrer ou sortir de la maison en prenant le temps de le décrire, au cas où certains ne le connaissaient pas. J'ai eu pour réponse des " Je sais pas " et un garçon que je ne connaissais pas m'a dit avoir vu un gros avec des gants en or sortir plus tôt dans la journée. Je savais donc qu'il était sorti, mais je ne savais pas où. Je suis sortie en songeant au réfectoire, parce que c'est un gros gourmand, mais je suis revenue une quinzaine de minutes plus tard, bredouille. Je me suis demandé s'il avait pu aller en cours, mais après un rapide tour du côté des salles de classes où il n'y avait que trois cours qui se donnaient, j'ai mis l'hypothèse de côté avec la salle de musique et le grenier. Bien-sûr, Chaque fois que je croisais quelqu'un, je lui demandais s'il avait vu Marco passer et les réponses se ressemblaient toutes, sans être enthousiasmantes. Je me suis dirigée vers les jardins en ayant au passage un accrochage avec Venda qui, comme chaque fois que je la croise, a eu une sale attitude avec moi pour des enfantillages. C'est vraiment dommage qu'elle m'en veuille autant pour si peu, car la fille qui me faisait autrefois rire avec ses blagues me manque. Pour en revenir à mes recherches, j'ai donc fait un tour ou deux des jardins et lorsque je suis allée voir du côté du terrain d'entraînement, il était 18h passé. Agacée, je suis retournée à la maison Émeraude en faisant un détour par la serre où il n'était évidemment pas. Dans le salon commun, on m'a dit qu'il n'avait pas mis les pieds dans la maison depuis que j'étais partie à sa recherche. J'avais faim et j'avais perdue mon après-midi entier à marcher dans tout le terrain. Frustrée, je suis partie souper en me disant que je resterais dans ma chambre durant la soirée et que j'irais jeter un œil de temps en temps dans le salon commun, car je n'avais pas envie de perdre aussi ma soirée à chercher et à attendre.

Alors bon, pourquoi tout ce long prologue ? Eh bien, disons qu'après mon après-midi de recherches veines, je n'étais pas très contente, donc tout ce prémisse, c'est dans le but de faire comprendre que mon humeur n'était pas à prendre à la légère.

Bien-sûr, en revenant de souper, Marco n'était toujours pas passé et je ne l'avais pas croisé au réfectoire non plus. Je me suis dirigée vers mon dortoir, la 4F qui était étrangement déserte ce soir-là. Profitant du fait que mes colocs avaient probablement été bouffées, je me suis écroulée sur mon lit en soupirant et avec la seule envie de dormir, mais 5 minutes plus tard, j'étais assise en tailleur dans mon lit, j'avais ouvert mon " Journal du Passé " et je continuais à rédiger son 3ème chapitre en jetant des coups d'œil à mes feuilles de notes et d'observations des tests que j'avais fait pour découvrir les limites de mon pouvoir. Soudainement, mon attention a été attirée par un bruit répété qui provenait de la fenêtre la plus proche de mon lit. En allant voir, j'ai découvert un corb... umh, non pardon, une corneille. Si cela avait été un corbeau, j'aurais soupçonné Croa d'avoir voulu entrer par la fenêtre, plutôt que par la porte, mais là, c'était une corneille. Néanmoins, j'ai ouvert la fenêtre et si tôt cela fait, l'oiseau noir s'est envolé. J'étais intriguée par le comportement qu'avait eu l'oiseau en toquant ainsi contre la vitre et surtout, alors que la nuit tombe, car il ne s'agit pas d'oiseaux nocturnes. J'ai été encore plus intriguée lorsqu'une deuxième corneille est arrivée et transportant ce qui semblait être des papiers qu'elle a déposé sur le rebord de la fenêtre, avant de partir en direction d'un arbre. En regardant les papiers, j'ai découvert qu'il s'agissait du ticket pour le parc d'attraction dont j'ai entendu parler, mais où je ne suis jamais allée, ainsi qu'un message : " Rendez-vous demain à l'entrée du parc d'attraction à 14h30. " J'ai levé les yeux vers l'arbre où la corneille s'était envolée et, pour la première fois depuis le début de l'après-midi, j'ai souri. Dressant un pouce en l'air en direction de l'arbre, je savais qu'il me voyait, même si moi je ne le voyais pas à cause de l'obscurité ou peut-être parce qu'il s'était volontairement caché. Finalement, je n'ai pas croisé Marco de la soirée et j'ai fini par m'endormir parmi mes notes, mais cette invitation a mis de la lumière dans ma journée.

Je ressors mon téléphone de ma poche. 14h25, j'y suis dans les temps. J'arrive au dernier virage où il ne me reste plus que deux coins de rue à parcourir pour arriver à l'entrée sur parc. N'ayant plus besoin de mon téléphone pour me guider, je le range dans mon sac à dos et accélère le pas pour couvrir plus rapidement la distance me séparant du point de rendez-vous. Lorsque j'arrive, je vois qu'il est déjà là à m'attendre. Je me dirige vers lui en souriant.

- Salut. J'espère que je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps.

Après quelque petites minutes d’attentes je la vis arrivé les mains dans les poches.

Elle s’approcha de moi en souriant : _ Salut. J'espère que je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps.

Moi lui rendant son sourire : _ Ho tu sais, il paraît qu’il faut savoir ce faire désirer dans la vie.

Je quittais le mur auquel je m’étais adossé et m’approchais d’elle me posta juste à côté et lui tendit mon coude façon gentleman.

Moi : _ Si Mademoiselle veut bien me faire cet honneur.

Nous empreintions tous les deux l’entré, là ou un employé nous attendais pour composter nos.

Moi une fois à l’intérieur. : _Bon alors tu veux commencer par quoi ?

Il y avait toute sorte d’attractions. Un stand de tir à la carabine, du chamboule tout, la pêche au canard aussi pour les gosses. Il avait également des attraction a sensations fortes telle que des grand huits, des montagne russes ainsi que les sièges perché au bout d’un bras robotique qui nous agitais en l’air. J’ai oublié le nom de cette attraction. Il y avait aussi une maison hanté, et … ho mon dieux . Un stand de bonbon et de sucettes. Oh mes dieux ! Des gaufres, des crêpes des churros ! On non c’est pas vrai ils font aussi des pommes d’amours et de la barbe a papa ! La vieille dame qui tiens se stand doit être le diable pour nous soumettre une tentation pareil ! Et mes dieux et là-bas qu’est-ce que je voie ? Des glaces ? haaaan !
Bon Noa calme toi commence pas a faire t’a grosse bouffe dès maintenant putain ! je te rappelle que t’es accompagné là !

Il a l'air content de me voir. Non mais, je suis bête !... C'est normal qu'il soit content, c'est moi qu'il s'attendait à voir venir, puisqu'il m'a invité et puis, disons que ce serait bizarre qu'il vienne pour finalement me dire un truc du genre " Retourne à l'académie, j'ai pas envie de te voir la face ! " En tout cas, s'il le fait, je vais le considérer comme étant LE Rubis qui prend plaisir à jouer de très mauvais tours aux autres pour son divertissement personnel. S'il était de ce genre, il y a longtemps que... enfin, " longtemps ", façon de parler. Je ne le connais pas depuis longtemps mais... Mais bon, je m'en serais rendue compte lors de la journée de notre rencontre au cimetière. Donc, tout ça pour dire qu'il sourit.

Ho tu sais, il paraît qu’il faut savoir ce faire désirer dans la vie.

Sa réponse creuse mon sourire un peu plus durant quelques instants. C'est pas faux. Il s'éloigne du mur où il attendait pour me rejoindre et fait un geste inattendu; à la manière d'un prince charmant comme on en voit dans les films, il lève son bras et me présente son coude.

Si Mademoiselle veut bien me faire cet honneur.

Sur le coup, je baisse la tête quelques secondes en riant un ou deux coups, puis je me redresse et joins mon bras au sien.

- Ce n'est pas tous les jours qu'on se fait proposer une telle offre.

Lorsque nous arrivons dans le parc, après le passage des tourniquets, Noa me demande :

Bon alors tu veux commencer par quoi ?

Je prends un moment pour observer ce qui nous entour. Jeux d'adresse, kiosques de nourriture, boutiques et bien-sûr, quelques " petites " attractions qui brassent, mais au loin, j'aperçois les rails de ce qui semble être une montagne-russe. Je me tourne vers Noa avec un air de défi dans les yeux.

- J'espère que tu n'as pas peur de la vitesse et de la hauteur, car j'adore les montagnes-russes.

Ce serait original qu'il ait le vertige, vu son pouvoir, mais on ne sait jamais, l'un n'empêche pas l'autre. D'ailleurs, en parlant de pouvoir, je me permets d'aborder un sujet :

- Au fait, j'ai eu vent de certains événements qui sont survenus durant un cours de physique. Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

J'ai oublié de qui je l'ai entendu. Peut-être l'une des personnes qui était présentes. J'essaie de repasser dans ma tête le nom des élèves qui étaient apparemment présents: Marco ? Non, je ne l'ai pas vu depuis la veille où a eu lieu ce cours. Shun ? Je sais pas de qui il s'agit, donc ça ne peut pas être lui non plus. Venda ? Il n'y a même pas moyen que ça ait pu être elle. Alors Jïnn, peut-être ?... Peut-être. Mais je n'ai pas su grand chose, alors peut-être que Noa en sait plus, vu qu'il est le principal concerné.

Mon petit mouvement de Gentleman vis rire Tori. Ba tant mieux après tout c’était plus ou moins le but.

Tori - Ce n'est pas tous les jours qu'on se fait proposer une telle offre.

Moi d’une voix snob un peu surjoué : _ Elle n’est proposé qu’a de rare privilégié .

Je me mis à rire légèrement de ma propre connerie. Ça devient grave quand même !

Lorsque je lui demandais ce qu’elle voulait faire comme manège elle regarda avec un air de défi dans les yeux.

Tori : _ J'espère que tu n'as pas peur de la vitesse et de la hauteur, car j'adore les montagnes-russes.

Je repris ma voix de snob surjoué :- Connaissant mon pouvoir je m’offusquerais presque que tu puisses poser la question

Tori : _ - Au fait, j'ai eu vent de certains événements qui sont survenus durant un cours de physique. Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Ha … ça c’est la question qui tue !

Je retrouvais ma voix normal et lui répondit en me grattant derrière la tête d’un air un peu gêné : _ a vrai dire … je ne me l’explique pas moi-même …Tout ce que je me souviens c’est avoir eu un bourdonnement dans l’oreille et après ça j’ai perdu le contrôle de mon pouvoir pendant quelques secondes…Quand j’ai réussis à retrouver forme humaines j’avais une migraine carabiné et un acouphène monstre ! Je sais pas si c’est lié mais quelque jours après ça j’ai remarqué que mon Ouï s’est développé. (montrant un duo de fille assis sur un banc un plusieurs dizaines de mètres de nous) je peux entendre ces deux-là parler de leurs plans culs … c’est ….perturbant ….(puis je repense au fait que je suis allé a l’infirmerie et je tenais a précisé un truc ,je veux pas qu’elle me prenne pour un mec fragile. ) Par contre je tiens a souligné que si je suis allé a l’infirmerie c’est pas pour ça mais pour pouvoir parler seul à seul avec Marco ! Je sais pas si t’es au courant mais ya quelqu’un qui s’est amusé a levé la main sur lui.

La gêne s'empare des traits de son visage. C'est compréhensible, je réagirais probablement de la même manière si ça m'arrivais, sauf que j'aurais aussi un petit rire nerveux en prime. Ce n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire de lui parler de ça. Je vais ou je l'ai peut-être blessé dans son orgueil. Je ne sais pas jusqu'à quel point il en a, mais il doit sûrement en avoir. Comment je le sais ? Je ne veux pas me justifier en me basant sur les stéréotypes des maisons, bien que je les utilise déjà beaucoup trop souvent pour tenter de décortiquer le caractère des autres, mais on dirait que ça devient automatique. Je trouve que ça rend plus facile la compréhension d'une personne, car je peux avoir une idée de base de son comportement, sans toutefois le connaître en détail. Cette méthode de répartition des élèves était une idée ingénieuse. Je me rends compte qu'il est temps de revenir au sujet principal, car je m'en suis un peu écartée. Donc Noa présente une certaine gêne et prend la parole :

a vrai dire … je ne me l’explique pas moi-même …Tout ce que je me souviens c’est avoir eu un bourdonnement dans l’oreille et après ça j’ai perdu le contrôle de mon pouvoir pendant quelques secondes…Quand j’ai réussis  à retrouver forme humaines j’avais une migraine carabiné et un acouphène monstre ! Je sais pas si c’est lié mais quelque jours après ça j’ai remarqué que mon Ouï s’est développé.

Étonnée par cette confession, j'écarquille les yeux. Wow, tout un truc ! Eh mais... La mention de son ouïe me fait penser à quelqu'un. C'était pas Venda qui avait aussi une audition vraiment développée ? Il pointe au loin un banc sur lequel deux filles discutent en gesticulant de temps à autre.

je peux entendre ces deux-là parler de leurs plans culs … c’est ….perturbant ….

Cette fois-ci, mon expression se partage entre l'étonnement, le malaise et peut-être même la compassion. Ne voulant pas décourager Noa, je tente de faire une blague :

- Eh bien, comme ça, tu vas pouvoir m'aider dans mes missions d'espionnage. Moi j'observe et toi tu écoutes, haha.

Par contre je tiens a souligné  que si je suis allé a l’infirmerie c’est pas pour ça mais pour pouvoir parler seul à seul avec Marco ! Je sais pas si t’es au courant mais ya quelqu’un qui s’est amusé a levé la main sur lui.

Moins d'une seconde s'écoule entre la fin de sa phrase et ma réaction.

- Quoi ?! Comment ça ?! Qui s'en est pris à lui et qu'est-ce qu'il lui a fait exactement ? Est-ce qu'au moins il s'en est remis ?

Quelqu'un qui s'en prend à Marco... Non, mais Marco, quoi !!! L'une des personnes les moins agressives qui soient. Je ne vois pas pourquoi quelqu'un s'en prendrait à lui... Enfin si, mais il s'agit de motifs vraiment pathétiques se rapportant à son physique. Ce serait de l'intimidation ? Qui serait assez débile pour faire ça ? Tout d'un coup, je me mets à regretter ma frustration d'hier. J'étais simplement à sa recherche, sans même être au courant de ce qu'il lui était arrivé... Demain, je vais me remettre à sa recherche et cette fois-ci, il va absolument falloir que je le trouve. Je regarde Noa avec l'espoir qu'il puisse répondre à mes questions, car je sens que je ne pourrai pas passer une journée tranquille sans au moins savoir s'il va bien.

Tori : _ - Eh bien, comme ça, tu vas pouvoir m'aider dans mes missions d'espionnage. Moi j'observe et toi tu écoutes, haha.

Sa petite blague ne manqua pas de me faire sourire

Tori : - Quoi ?! Comment ça ?! Qui s'en est pris à lui et qu'est-ce qu'il lui a fait exactement ? Est-ce qu'au moins il s'en est remis ?

Son visage avais totalement changé, il arborait une expression partager entre la surprise l’inquiétude et peut être même un peu de colère …Merde j’aurais peut-être mieux fais de fermé ma gueule en fait… Bon Ba maintenant que j’en ai sois trop sois pas assez dis je ne peux pas la laisser attendre comme ça, c’est comme si il y avait une page pub au moment le plus important d’un film. Je sentais dans son regard qu’elle attendait de moi des réponses. Comment y résisté ? je suis obligé de les lui fournir

Moi :_ Ba … depuis que je lui ai fait découvrir l’arnica il semble allé mieux et … je me suis déjà charger de l’un de ses bourreaux, pour les autres si ils sont plusieurs ce n’est plus qu’une question de temps. Je compte bien mener ma petite enquête.

Je ne considérais pas comme nécessaire de lui parler de ses bleus qui montraient qu’il n’avait pas été frappé à main nu. Si Marco veut parler de ça avec elle il l’aurait déjà fait je pense …La par contre j’avais envie de changer de sujets par ce que je trouve que ce n’est ni le moment ni le lieu pour parler de ça. Si je l’ai invité au parc c’est pour qu’on s’amuse, pas pour parler de problèmes

Moi : _ Bon par contre t’évite de dire que c’est moi qui te l’ai dit. Je n’ai pas envie de perdre sa confiance moi ! Si je t’en ai parlé c’est juste parce que j’espérais que tu puisses me mettre sur une piste. Enfin bref … bon alors ? On se la fait cette montagne russe ?

Ba … depuis que je lui ai fait découvrir l’arnica il semble allé mieux et … je me suis déjà charger de l’un de ses bourreaux, pour les autres si ils sont plusieurs ce n’est plus qu’une question de temps. Je compte bien mener ma petite enquête.

Je laisse échapper un léger soupire de soulagement. Je ne connais pas l'arnica, mais je suppose qu'il doit s'agir d'une pommade ou d'un truc du genre qui aide à soulager la douleur, par contre pour quel genre de blessure ? Ça je n'en sais rien... Ce soulagement ne vient pas que de l'information sur l'état de Marco, il y a aussi cette revanche, si je comprends bien. Je ne suis pas du genre à souhaiter le malheur aux autres, mais lorsqu'une personne s'en pend à quelqu'un sans raison, surtout lorsque ce quelqu'un est mon ami, disons que je n'ai pas trop envie que  la personne s'en tire à bon profit. Donc bref, bien que je ne sois pas rancunière ou vengeresse, je ne suis pas contre le faite de rendre la monnaie de sa pièce à qui le mérite. Cependant, le faite que Noa parle d'un potentiel de plusieurs agresseurs me dégoûte. Déjà que lorsqu'un seul frappe, il s'agit d'un acte débile, mais si en plus il y en a plus d'un, c'est carrément une bande d'imbéciles qu'on a à l'académie. Cette idée ne m'enchante pas du tout.

Bon par contre t’évite de dire que c’est moi qui te l’ai dit. Je n’ai pas envie de perdre sa confiance moi ! Si je t’en ai parlé c’est juste parce que j’espérais que tu puisses me mettre sur une piste. Enfin bref … bon alors ? On se la fait cette montagne russe ?

Évidemment, cela m'aurait étonné que Marco en parle délibérément à qui que ce soit et je suppose que Noa a dû trouver un moyen pour le faire parler.

- D'accord. Pour la piste, je n'en ai pas, mais compte sur moi, j'ouvrirai l'œil et fermerai la bouche. Si je vois ou j'entends quoi que ce soit, je t'en ferai part

Je fais un geste de fermeture éclair sur mes lèvres pour accompagner mes paroles, puis je fais un clin d'œil. Ça devrait aller, je m'occuperai de Marco demain, mais pour le moment, je peux laisser le problème de côté et passer du bon temps sans m'embêter avec ça. De toute façon, ça ne servirait à rien de me faire du mauvais sang alors que je suis même pas à l'académie et je m'en voudrais d'avantage de gâcher la journée de Noa. D'ailleurs, je laisse le sourire regagner mes lèvres à son intention.

- Bon et oui, partons à l'assaut de ce manège maintenant !

Tori - D'accord. Pour la piste, je n'en ai pas, mais compte sur moi, j'ouvrirai l'œil et fermerai la bouche. Si je vois ou j'entends quoi que ce soit, je t'en ferai part

Elle joigna à la parole un petit geste pour imité une fermeture éclair sur la bouche ce qui me fis rire. Elle aussi regagna le sourire par la même occasion avant d’ajouter.

Tori : _ - Bon et oui, partons à l'assaut de ce manège maintenant !

Moi dans un élan de motivation : _ Let’s go !

Nous dirigions vers le manège à sensation forte le plus proche. Il s’appelait le « Boomerang ». Je marquais un temps d’arrêts afin de le voir en action et de comprendre le principe. Ba enfaite c’était comme une montagne russe classique. T’es lancé à toute vitesse sur des rails sinueuses faisant des boucles et tout … jusqu’à présent d’exceptionnel ma la petite différence, c’était que le manège tu le faisais un coup dans un sens, un coup dans l’autre. Un coup en avant, un coup en arrière. Le boomerang quoi.(ça s’en vas mais ça reviens …) Bref …

Je me tourne vers Toris : _ Celui-là n’a pas l’air mal pour commencer on y va ?

Ça m’étonnerais qu’elle dise non vu ce la question qu’elle posé de toute à l’heure. Nous nous dirigions donc vars ce manège-là. Heureusement la file d’attente n’était pas trop longue et nous pûmes rapidement nous installer sur l’attraction. Une fois bien installer sur les sièges, les espèces de trucs de sécurité bien fixée. Je tournais la tête en direction de mon amis. Enfin je devrais plutôt dire … j’essayais parce que truc entravait vachement mes mouvements quand même. Et lui fit un sourrir de défis en la regardant.

Moi : _ Are you ready ?

Let's go !

Le manège vers lequel nous allons me rappelle quelque chose. Lorsque je lis son nom sur le panneau, ça me revient en tête et la nostalgie s'empare de moi. À Montréal, plus précisément au parc d'attraction La Ronde, il y a un manège exactement pareil et du même nom, Boomerang, sauf qu'il est turquoise et blanc, si je me souviens bien. Ça remonte à quoi, l'été où j'avais 11 ans ? J'essayais de la persuader que c'était une bonne idée de faire le manège. Elle m'avait simplement répondu " T'es-tu folle, Tori ?! No way que je fais ce truc ! " Même pas 10 minutes plus tard, on en sortait après un tour qui avait à peine duré la minute. Par la suite, c'est elle qui a insisté pour qu'on le refasse. Alors que je suis probablement en train de sourire bêtement, Noa me sort de ce souvenir du bon vieux temps.

Celui-là n’a pas l’air mal pour commencer on y va ?

Je me frotte les mains et prends une voix maléfique :

- Hehehe, bien-sûr qu'on y va !

C'est peut-être la joie et l'excitation de retrouver les sensations fortes qui me donnent cette impression, mais je me sens légère. Bon pas physiquement par contre, quoique je ne dois pas peser pas une tonne non plus. Je ne sais pas, dans mon cas, je suppose que plus il y en a et mieux c'est ? Car ce n'est pas avec 115lb que je fais peur aux gens et cest encore moins du haut de mon mètre soixante que je les impressionne... D'ailleurs je ne sais pas si je l'ai dépassé peut-être que je suis rendue à 1,70 mètre ? Non, quand-même pas... Je suis condamnée à lever la tête lorsqu'on me parle. Pauvre petit corbeau.

Lorsque nous arrivons au début de la courte file d'attente ou à la fin, je ne sais pas trop... Zut... Bon, disons que le début de la file est en avant et qu'on arrive à la fin de notre temps d'attente, je propose quelque chose à Noa :

- Si on se met à l'avant, on sera un peu plus en altitude lorsqu'on sera lâchés à reculons. Ça amplifie la sensation de chute et de suspense.

Quand notre tour vient, je me dirige donc vers l'avant et une fois assise, mon camarade à mes côtés, j'abaisse le harnais de sécurité. Je ne suis plus sûre de son nom, mais c'est le seul qui me vient en tête. Peu importe son appellation, c'est plutôt difficile d'avoir une vue des côtés, mais je réussis néanmoins à apercevoir Noa. Avec un air dans lequel te reconnais sans mal le défie, il me lance :

Are you ready ?

To ROCK ?! Je lui renvoie son sourire avec un regard.

- Oh yeah !

Dans la vie, certaines personnes crient de peur, d'autres crient de plaisir et moi je ris de plaisir dans les manèges à sensations fortes. Me voilà donc à apprécier le manège en me tapant des barres de rires dans les vrilles, les loopings et les pentes. Il y a tellement de bruit que je n'arrive même pas à savoir si Noa crie ou non. Lorsque le train s'arrête, puis repart à l'envers, c'est une sensation un peu moins drôle, notamment lors des boucles où la force d'attraction ou la force centrifuge, je ne sais pas trop, m'empêche de garder la tête droite. Je peux ainsi observer mes chaussures et le fond du wagon.

De retour à la station, je prends le temps de souffler en relevant le  harnais de sécurité. C'est si étrange cette sensation d'après-manège. Dès que le véhicule s'immobilise, c'est comme si je me remettais à respirer après avoir retenu mon souffle tout au long du tour. C'est peut-être le retour au calme qui cause cet effet. Quoi qu'il en soit, je sors du wagon en suivant Noa qui marche d'abord de travers, peut-être encore un peu étourdi par le tour de manège, puis sa démarche redevient droite.

Bon à toi de choisir le suivant !

Bon, voyons voir. Tant qu'à être dans les montagnes-russes, restons-y. Mon regard croise la trajectoire des rails jaune et violets de l'attraction voisine, The Vampire. C'est un autre manège que je reconnais. Dans cette montagne-russe, les trains sont suspendus au rail, donc en gros, on est assis dans notre siège et on a les pieds dans le vide. Je désigne l'entrée de la file d'attente d'un signe de tête.

- Si monsieur le veut bien, c'est par-là que ça se passe.

Un petit aperçu :

La miss émeraude semblait avoir autant apprécié que moi ce manège, d’ailleurs elle m’invita a la suivre pour une seconde montagne russe.

- Si monsieur le veut bien, c'est par-là que ça se passe.

Ainsi donc nous nous retrouvions dans la fille d’attente pour une attraction que je ne connaissais pas encore. Ça ressemblait a une montagne russe comme une autre … apart la couleur des rails il semblait pas avoir un truc en particulier enfin bon. Je ne manquais pas de demander plus de précisions à mon amie. Après cela nous avions passé tous les deux une agréable journée au parc entre potes, sans évènements particulier. Enfin à un détail près …

Vers la fin de la journée, Moi qui ne suis pas raisonnable pour un sous, j’ai eu la brillante idée de me laisser tenter par des gaufres au Nutella, pour ensuite faire une attraction a sensations … l’attraction de trop en fait … a force d’être secoué dans les sens telle linge dans le tambour d’une machine a lavé, ce qui devait arriver arriva et a la fin du manège je dut partir en courant en direction des toilettes pour régurgité mon dernier repas. Et pourtant c’est pas faute d’avoir été prévenu par Tori, mais que voulez-vous, je n’en fais qu’à ma tête. Après ça on a du rentré … par chance le parc allait bientôt fermé doncdu coup , ce petit incident n’avais pas trop nuit à cette journée.