Soir d'Automne |Feat Law|

God, j'suis à quel endroit moi encore ? Il est qu'elle heure ? Je suis qui ? Je suis pourquoi ? Je sors de mon lit en regardant mon réveil sans vraiment y prendre attention, parce que mon réveil c'est ma mère et ma mère elle est pas là, voir plus là donc fuck you. Je suis en caleçon, un beau caleçon aussi sexy qu'improbable avec ma tête dessus, c'est d'ailleurs pour ça qu'il est magnifique. D'ailleurs si quelqu'un recherche un plan cul y a mon numéro dans la description. Je reste en caleçon débardeur un moment, regardant par la fenêtre en me fumant la première clope de la journée, la première d'une longue série. Après un petit moment car nique sa mère faut quand même que je bouge tout ça, je me dirige vers la douche pour laver mon beau corps, si doux, soyeux et magnifique ainsi que ma belle chevelure digne des lions les plus virils de la jungle. Après cette douche des plus rafraichissantes je pris la direction comme d'habitude de ma penderie encore plus remplie que ma tête. Alors, comment on va se mettre aujourd'hui ? Je prends un petit jean noir et un t-shirt blanc, il a l'air de faire froid dehors mais je suis un petit fou. J'enfile une paire de sneakers et un bonnet noir A$AP. Je n'oublie pas ma chaine 1738 et mes cigarettes, I Love Myself ! Je sors de mon dortoir en baillant, ma démarche toujours aussi stupide et légèrement détruire à cause de ce connard de Ren', ma jambe tremble toujours autant. Je commence ma magnifique ascension vers le dehors de l'extérieur du pas dedans du monde du bâtiment. J'ai l'impression d'avoir quitté cet endroit pendant des années, cette douce odeur de caca x-men, toujours aussi excitante. Après ma petite descente j'étais enfin en bas, déjà, pourquoi je suis en bas ? D'habitude je sais toujours ce que je vais faire de mes journées ( c'est totalement faux ) et là je sais pas quoi faire ! Je peux tout simplement me poser dans un parc ou sur un banc pour regarder les jeunes demoiselles. Pourquoi cette phrase n'éveille aucune excitation en moi ? Borf on s'en fiche. Je prends donc la direction du parc, regardant les meufs et les mecs aussi d'ailleurs, enfoirés pourquoi tu es aussi beau ? J'men fiche i love myself. Me voilà enfin dans le parc, surement la seule partie du globe ou je ne suis pas connu. Nan j'deconne ça existe pas. J'ai envie de fumer, là maintenant, je fouille donc dans ma poche pour en sortir une cigarette ainsi que mon briquet, déposant la cigarette dans ma bouche en essayant de l'allumer avec mon briquet, rien. Putain il fonctionne plus ce con ou quoi ? Merde. Je vais devoir gratter à quelqu'un. Je regarde mon téléphone, il est pas tôt tôt en fait, il est même plutôt tard tard, je doute trouver quelqu'un ici, je commence malgré tout ma recherche ultime. J'active donc l'application Grattage Go et là mon radar m'indique une cible rare. Je range donc mon téléphone et m'approche de la cible, une jolie femme. Très jolie même. Elle a froid la petite. J'avoue qu'il fait froid et que j'ai surement l'air d'un gros con. Elle a même une tasse, bon ça va surement passer comme une phrase d'accroche foireuse, mais bon on s'en fout, je suis un mec foireux. Je m'approche donc d'elle, ma démarche affaiblie et stupide surement très visible et mon visage, roh toujours le même, un air stupide mignon. Je m’arrête elle, la regardant.

Excuse moi pour le dérangement mais par hasard tu as un briquet ?

- Ah... Désolé de te décevoir, mais je ne fumes pas. Tu sais, une cigarette est moins dangereuse quand elle est éteinte. Tu devrais la laisser comme ça...

En plus elle a raison..Mais c'est tellement bon, j'en ai besoin..Je décide donc de reprendre mon briquet en essayant d'allumer une nouvelle fois ma si précieuse cigarette, toujours en vain. Je balance mon briquet au loins en grognan légèrement, je risque de me transformer en monstre si j'ai pas ma dose de la journée. Elle se décala légèrement pour me laisser une place, me sortant de mes pensées.

- Allez ! Assied-toi. Je vois bien que t'as mal à la jambe. Je voudrais pas te voir t'écrouler sous mes yeux. Je serai pas sûre de pouvoir te relever... Vu ta carrure et vu la mienne...

Mal à la jambe, si ce n'était que ça. Enfin, je vais pas raconter tout à la première personne que je rencontre, meme si ça ferait surement du bien pour pouvoir discuter librement avec une personne extérieure à Tsuki et qui sait, tisser des liens au fur et à mesure, vous savez, on appelle ça un ami, ce truc qui n'a plus de sens dans cette Académie à la con. Enfin bref. Mon regard se posa vers cette charmante demoiselle, j'arrivais pas à regarder ailleurs, elle a un visage style " Je suis tout le temps heureuse ", pourquoi pas après tout, un peu d'amour et de tendresse dans ce monde de merde. Elle se tourne finalement vers moi, merde elle a cramée, elle va croire que je suis un sale pervers, c'est foutu, je suis foutu, adieu la vie, je meurs bye.

- Je m'appelle Sarah. Et toi ? C'est quoi ton p'tit nom ?

Ah bah nan en fait, tranquille. Je répète, tranquille, la situation est sous contrôle. Donc elle s'appelle Sarah, un joli prénom ma foi. Il faut donc que je lui dise mon prénom ? Ah bah oui, c'est comme ça que ça fonctionne dans le vrai monde, le beau monde. Bordel j'ai tellement hate de partir de cette Académie, m'enfuir loin, m'enfuir loin vers le Pérou ou le Mexique, un endroit calme et serein ( ou pas ). Je pourrai surement devenir fermier, un petit changement de nom et hop, Donatas Rodriguez Lamar, fermier de père en vache, viendra au monde. Putain je suis vraiment un visionnaire. Tellement visionnaire que j'en oublie sa question et que je reste là, pendant une bonne grosse minute, mon regard sur elle, perdu dans mes pensées quand je reviens finalement à moi. Sans déconner elle va vraiment croire que je suis un gros con.

Law, je m'appelle Law et, j'ai froid, très froid. D'ailleurs c'est la première fois que je te vois dans le coin, tu es d'ici ?

Paye ta phrase d'accroche, j'ai jamais vu un mec aussi con que ça. Mes petits spasmes refirent surface après cette petite phrase, mon corps tout entier trembla. Lâchant un petit soupir, j’enfonçais mon long corps sur ce banc, regardant droit devant moi.