Madame Mac-Agosse : Psychiatre

Une salle quelque part dans une grande ville américaine. Une table, deux chaises occupées. Un homme lisant un dossier posé sur la table placée entre les chaises.
-Vous êtes plutôt compétente : Psychiatre, Pédopsychiatre, policière et militaire en retraite, urgentiste, polyglotte. Mariée, trois enfants, ménagère accomplie…
-Pas urgentiste, mais Médecin de terrain. Pas militaire, mais Profiler détachée à la Navi. Vos informations, en plus, datent un peu et sont incomplète. Mes enfants ont enterré leur mère l'année dernière. Je suis donc une jeune femme célibataire. Et je possède pleins de compétences dont je n'aie pas de diplôme. J'aie vécue en me formant toute ma vie.
-Navi? Célibataire? Jeune?
-Ne soyez pas impolie. C'est déjà dur pour moi d'abandonner ma famille. Mais au moins étant morte, ils ne devront pas souffrir de représailles du plus grand criminel que le monde américain ait connu. Mon mari touche ma pension de veuvage pendant quelques années. Nous sommes officieusement divorcé pour permettre à chacun de refaire sa vie Pour le détachée, j'aie passé huit années de ma vie à traquer ce Mercenaire du mal.
-La navi ne peut intervenir partout dans le monde, comme vous l'avez fait.
-Pff, il fait partit d'une Agence et ne sait pas qu'il ne faut jamais en parler. A croire qu'ils ont envoyé un idiot me recruter.
-Agence? Bien entendu que je ne travaille pas seul. Je suis en relation avec une académie.
-Nous avons tous les deux des renseignements sur l'autre. Soites, gardons mutuellement nos secrets.
*Léger flottement *
-Cela vous fais quel âge sans être indiscret ?
-43 ans
-Pouvoir : A la Votre ?  Cela vous permet de boire sans effets secondaires ?
-Nullement, cela fait le café que vous buvez entre autre.. Ne vous étouffez donc pas. J'aie un excellent palet et une mémoire étonnante. Cela m'aide à reproduire des boissons goûtées. En dehors des chaudes, j'aie un peu de mal… Mais bon, revenons à la raison de cet entretien. Vous souhaitez m'offrir un poste dans une académie avec des enfants spéciaux, dont certains sont traumatisés. C'est dans quel pays, payer combien et quels avantages j'en tire ?

Elle avait oublié de préciser certains alcools forts dans son pouvoir. Mais l'établissement pour lequel elle postulait, cela ne serait pas un plus.
La discussion dura encore plusieurs heures, avant qu'un accord fusse trouvé. L'académie venait d'avoir une nouvelle psychiatre et elle, sa lettre d'admission à Tsuki. C'était un bon deal pour refaire sa vie.
…
Dans l'avion menant en Angleterre, la futur recrue se détendait. Un homme s'approcha d'une jeune hôtesse. La pauvre, deux fois qu'on l'ennuie depuis le départ qui a eu lieu, il a moins de cinq minutes. Mais bon, elle savait se défendre, elle l'avait prouvé par une magnifique clef de bras au premier qui avait eu une main, un peu baladeuse. Il lui attrapa le poigné et lui braqua une arme à feu sur la tempe. Etonnamment, cette dernière ne réagit pas.
-Personne ne bouge, c'est un détournement d'avion. Si vous êtes bien sage, vous pourrez espérer survivre. Toi, la pétasse d'hôtesse, va annoncer au pilote que l'on change de cap pour Cuba.
L'homme venait de finir son speech quand il se retrouva par terre, avec notre petit bout de femme sur le dos. Cette dernière démontait l'arme, tout en grondant l'individu.
-Déjà, on demande l'attention des gens. Deuxièmement, on utilise le micro afin d'être entendu de tous. Troisièmement, ne compte pas sur ton complice. Au moment où il cherchera à bouger, je t'achève.
Elle sortit son mouchoir et nettoya le canon du mieux qu'elle pouvait.
-Enfin, tu es un abruti. Si tu voulais aller à Cuba, il ne fallait pas détourner un avion au départ de New-York.
Des stewards et hôtesses étaient venus aux renseignements. Elle remonte l'arme et tend la crosse à l'hôtesse qui avait été prise en otage.
-Pour le commandant de bord. Prévenez le que nous avons un preneur otage neutralisé.
Avant que les stewards purent dire quoi que cela soit, la jeune hôtesse braquait l'arme vers l'ex flic.
-Bougez pas. Vous relâchez mon fiancé.
-Sinon ?
-Sinon, je tire.
La psychiatre ouvrit la main. Dedans, les balles et le percuteur.
-Non seulement vous laissez à désirer comme professionnel, en plus…
Le personnel de bord neutralisa la jeune femme
-vous êtes aussi une idiote. J'aie pourtant dis que je savais qui vous étiez. Et vous foncez directe dans le piège sans connaître la procédure.
Elle se leva, laissant un Steward s'occuper de son prisonnier. Elle regarda l'hôtesse en chef.
-Je sais que ce n'est pas la procédure, mais je les garde jusqu'à ce que l'on arrive au sol. Veuillez prévenir les autorités compétentes en leur donnant mon numéro de siège.
Elle retourna s'asseoir tranquillement. Le siège était moelleux et confortable. Le personnel lui offrit le champagne. Il n'y avait pas à dire, c'était le pied la première classe.