Raconter mon passé? Oui, je peux le faire!

J'ai grandis dans une famille anglaise qui m'a élevée dans les règles et la politesse.Nous vivions dans une maison en Écosse. Un petit Cottage éloigné de la ville mais nous permettant de nous y rendre tous les jours. C'est dans cette ville entre deux vallée que j'ai étudié et vécu des jours heureux.


Un jour, alors que j'allais au collège, j'ai eu  une  altercation avec un garçon et celui-ci le dit alors, pour avoir le dernier mot "De toute façon, tu n'as rien à faire ici, tu as été adoptée. Retourne donc dans ton pays!" Ce jour là, je rentrais chez moi sous le choc. Bien sûr, j'avais déjà remarqué que je ne ressemblais ni à mon père ni à ma mère mais je ne m'étais jamais posée plus de questions. Je décidais d'en parler à mes parents lors du repas, seul moment où l'on est tous réunis. Je leur racontai donc la dispute et ce qu'il m'avait dit à la fin. Je les regardai timidement, murmurant un petit "c'est vrai?". Aux regards qu'échangèrent mes parents, je sus que c'était le cas. La fin de la soirée fut douloureuse et pénible mais nécessaire. Ils m'expliquèrent tout depuis le début.


Quelques années après leurs mariage, ils avaient réalisé qu'ils ne pourraient pas avoir d'enfants. Ils décidèrent alors d'adopter. De plus, ils souhaitaient adopter un enfant abandonné. Leurs regards et leurs intérêt se portèrent donc sur la Chine, connue pour ses nombreux orphelins. Suite à la procédure d'adoption, ils se sont vus confier une petite fille, moi.


Il me fallut du temps pour l'accepter et mes parents furent particulièrement attentifs et attentionnés envers moi. Mais le destin voulu faire de cette période de ma vie la plus dure. À cette époque,mes parents m'emmenaient visiter divers endroits de la région pour me remonter et le moral et m'occuper l'esprit. Notre destination était alors un vieux château écossais, vestige d'une bataille sanglantes. J'étais toute excitée, il fallait dire que l'Histoire de ma région m'intéressait alors beaucoup et que ce château n'était pas accessible à tous. Ce fut donc dans la joie et la bonne humeur nous sommes partis ce jour-là.


Mais la visite ne se passa pas comme prévu. Au début, c'était vraiment super. On nous racontait comment l'ennemis fut chassé du château. Il paraît que ce combat fut un massacre. J'en frissonnai. Mais tout chamboula quand, dans la cours principale, on nous raconta la mise à mort du chef ennemi.

"On raconte que son fantôme ère encore dans cet endroit qu'il désirait mais n'a jamais pu posséder..."

J'ouvrais grand les yeux. J'étais crédule et je dois dire que les histoires de fantômes me faisaient très peur. Mais je ne fut jamais aussi terrifiée de ma vie. Dans la cour, derrière le guide, se tenait un homme horrible et immense. Son regard me pétrifia, d'autre silhouettes se mirent à se mouver dans la cour. Leurs combats et leurs morts se déroulaient  devant moi comme si j'y étais je vis le chef ennemis charger sur un Anglais qui se tenait à la place du guide. La bataille était horrible. Je trouvais enfin le moyen de pousser un hurlement.Je me bouchai les oreilles et je m'accroupis en fermant les yeux de toutes mes forces. Mes parents, inquiets, me demandèrent ce qui m'arrivait, mais devant mon silence,ils me ramenèrent à la maison.


Il me fallut des semaines pour me convaincre que j'avais rêvé. Je commençais à me remettre du choc quand je fut invitée par une amie à passer la nuit chez elle. La soirée commençait bien. Je m'entendais bien avec les filles présentes et tout de déroulait pour le mieux. Mais la chance me poursuivait et, au milieu de la nuit. Elles voulurent faire un appel aux esprits. Je frissonnais. Les images d'horreurs revenant en masse. Je déclinai alors l'offre et allai dans une autre pièce afin de ne pas interférer. Je les entendais rire tout en faisant l'appel. Après un moment, elles m'appelèrent. La séance était finie et il ne s'était rien passé. Elles voulaient cependant tenter le coup à nouveau. J'entrai alors dans la pièce et restais figée. Au milieu du cercle se trouvait une ombre. Je restais là, incapable de bouger. Mes amies avaient disparu et il ne restait que moi et cette ombre. Un bruit se fit entendre derrière moi. Je me retournais et vis une personne dans le couloirs. Elle avança, me passa au travers et entra dans la pièce. Me faire traverser ainsi me donna une impression de froid qui me fit frissonner. Je me retournais à nouveau pour observer la scène devant moi. Deux hommes se faisaient à présent face. Ils parlaient mais je ne parvenaient pas à entendre ce qu'ils disaient. Je savais néanmoins que la discussion était animée et qu'ils n'étaient pas en de bons termes. Un des hommes, celui qui me tournait le dos, sortit alors une arme blanche et attaqua l'autre. Le tuant sur le coup. Je fermais les yeux dans un cris et me retrouvais à terre dans la chambre de mon amie. Elles étaient toutes autours de moi, inquiètes. Il me fallut du temps pour me remettre de mes émotions et elles m'expliquèrent que j'étais restée debout pendant plusieurs minutes sans réagir à leurs appels.


Après cet événement, je décidais de m'ouvrir à mes parents. Leur racontant les deux derniers incidents surnaturels auxquels j'avais assisté. Ils m'envoyèrent parler au curé de la région. Je lui expliquai ce que j'avais vu et fais et après un long silence, il me donna une adresse et me pressa de m'y rendre. La maison en question était vielle et n'inspirait pas confiance mais après le chemin parcouru pour y parvenir, je devais aller jusqu'au bout. Je toquai à la porte et une femme d'une trentaine d'année vint m'ouvrir. Elle le fit entrer et m'invita à tout lui raconter en prenant le thé. Je recommençai alors mon histoire pour la troisième fois. À la fin, l'inconnue m'expliqua ce que je souhaitais savoir. J'avais d'après elle la capacité de voir ce qui s'était passé.


Cette nouvelle me terrifia et, après avoir plus longuement discuté avec Aby (elle m'avait enfin dit son nom), elle m'a proposé de venir apprendre à  utiliser mon don avec elle. En effet, il s'est avéré qu'Aby possédait une capacité surnaturelle aussi et elle me proposa d'essayer de m'apprendre. Ce fut donc elle qui m'aida à maîtriser les bases. Après quelques années, je gardais mon calme en situation surnaturelle. Cependant, pour les autres situations, j'étais moins à l'aise.


Peu avant mes 15 ans, une lettre arriva à notre maison. J'étais invitée à intégrer une académie permettant de m'améliorer dans la maîtrise de mon don. Mes parents acceptèrent rapidement. Après le choc que j'avais eu à accepter mon adoptement, c'était à eux de se remettre de la révélation de mon pouvoir. Ils voulaient me permettre de développer ma capacité et pour cela ils étaient d'accord de me laisser partir. C'est ainsi que j'entrais à l'Académie Tsuki au début de ma quinzième année.