Une simple blessure... [PV Myo]

Je saignais.

Une coupure sur mon avant-bras droit faisait couler mon sang hors de mon corps. Comment je m'étais fait cela? Je m'étais simplement battue avec Nakaï, mais cet idiot était plus fort qu'il ne le laissait paraître.
J'avais donc décidé de me rendre à l'infirmerie, pour éviter que la plaie ne s'infecte et que mon état ne s'empire.

Arrivée à l'infirmerie, la personne en charge de cet endroit de l'académie me prit rapidement en charge, en désinfectant puis en bandant ma plaie. Elle déclara ensuite avoir quelque chose à aller chercher et me dit de me reposer ici.
N'ayant pas envie de rester assise comme un esclave, je commençai à visiter l'infirmerie, qui se révéla être une pièce assez grande, même coupée en deux parties avec un cabinet de psychologie.
Derrière un rideau et allongée sur un lit, j'aperçus une homme allongé, dormant.

Alors que j'étais en train de regarder la personne qui dormait, celle-ci se réveilla et me posa même une question.

-Excuse moi j'ai un peu la tête dans le cul, tu va bien? Qu'est qui t'es arriver, pourquoi tu porte un bandage?

D'un seul coup je me sentis bizarre, un mélange de gêne et de peur sans raison survinrent en moi.

- Je... Je euh, je me suis battue, bredouillai-je tant bien que mal.

Et merde. Il savait que je m'étais battue alors que c'était contraire au règlement. Je n'avais pas pu trouver d'excuse valable, et je me sentais ridicule auprès de cet homme. Il semblait beaucoup plus âgé et mature que moi, et je ne savais pas trop comment lui parler ni comment réagir face à lui.

- Mais euh... Enfin gardez ça pour vous.

Je baissais le regard alors que je n'avais pas l'habitude de le faire, ni devant les femmes, ni devant les hommes, et ce peu importe leur âge.
Je tentais de le regarder dans les yeux mais ma gêne sans source pris le dessus et je détournai le regard, en bougeant nerveusement mon pied sur le sol.

Alors que je mon regard se posait encore sur mes chaussures, la main de l'homme qui se tenait devant moi prit mon menton et me releva gentiment la tête, me forçant à soutenir le regard de cette personne. Et je ms sentis encore plus gênée qu'avant, en plus d'un autre sentiment que je ne parvenais pas à identifier, mais mes joues se mirent à prendre une couleur rouge.

-Tu peux me tutoyer tu sais, je dois avoir quoi 1ans ou 2 de plus que toi maxi. Moi c'est Myo, je viens d'arriver enfin pas vraiment je suis encore bloqué ici j'ai eu quelque soucis. Je fais parti de la section Rubis, je ne sais pas trop pourquoi j'ai été assigner la-bas d'ailleur. Et toi? lui dit-il en lui lâchant quelque sourire en coin pour la mettre en confiance.

Son regard était empli de gentillesse et je ne doutais pas de cela, cependant ce sentiment étrange que je n'avais jamais ressenti face à quelqu'un était trop fort et me paralysait totalement.

- Je, euh... Je m'appelle Kamilia... Je suis chez les rubis aussi et je... je viens aussi d'arriver et je ne pense pas pouvoir vous... t'aider

Malgré la main du jeune homme, je détournai quand même le regard, devenant aussi de plus en plus rouge.

- Et... et vous? Pourquoi êtes-vous... Es-tu à l'infirmerie? demanda-t-elle d'une voix hésitante.

Myo savait que pour en savoir plus sur cette mystérieuse jeune fille, il devra faire preuve de beaucoup de patience et aussi se livrer un peu plus sur sa vie précédente. Du coup il l'invita a s’asseoir une nouvelle fois prés de son lit pour lui compté ses expériences passer, sans trop ce venter car il savait que ce genre d'attitude faisais fuir les filles comme Kamilia. Sur le coup Myo se demandât tout de même comment elle aurait pu finir dans la section des rubis, elle qui était toute douce et timide comme une simple saphir. Peut être qu'elle cachait bien son jeux sous cette aires de petite sainte ni touche, elle ne se serait pas battu pour un rien sinon. Et donc Myo commençât par raconter peu a peu son histoire en faisant des grands geste et en rajoutant un peu comme a son habitude,

-Bein écoute je ne sais pas comment j'ai atterrit ici, la dernière chose que je me souvienne c'était moi entrain de me faire tabasser par une vingtaine de gars armé de batte et de barre de fer. C'est vrai que je l'avais mérité, j'me suis amuser a séduire toute leur petite copine, par ce que moi les sportifs je déteste ça. Les gars qui se la raconte pour un peu de muscle je peux plus.. dit-il d'un aire agacer!

Myo soulevât son tee-shirt avec difficulté pour enfin lui montrer les dégât que c'est bêtes sans cervelle lui avait causé, elle le regarda d'un aire stupéfait et sans trop savoir pourquoi elle posa sa mains sur son corps pour voir tout sa d'un peu plus près pour enfin lui dire quelque mot sur ce qu'elle en pensait de tout cela.
Au contacte de sa main sur son corps le grand garçon senti tout de suite que le courant été bien passer entre eux, même si la fille en face de lui restait quand même assez timide. Le regard baisser vers ses pied, le bégaiement et les joues qui rougissent sont des signes qui ne trompe pas...

Suite à son invitation, je m'assis sur le lit à côté de lui. Ainsi, Myo commença à me compter son histoire.

-Bein écoute je ne sais pas comment j'ai atterrit ici, la dernière chose que je me souvienne c'était moi entrain de me faire tabasser par une vingtaine de gars armé de batte et de barre de fer. C'est vrai que je l'avais mérité, j'me suis amuser a séduire toute leur petite copine, par ce que moi les sportifs je déteste ça. Les gars qui se la raconte pour un peu de muscle je peux plus.. dit-il d'un air agacé!

Je trouvais cette histoire ridicule, elle semblait tellement cliché et donnait tellement l'avantage à Myo que je ne pus m'empêcher de rire. Cela me détendit un peu, mais n'effaça cependant pas le sentiment étrange que je ressentais depuis que j'étais en présence de cet homme.
IL souleva tout d'un coup son T-shirt pour me montrer ses blessures et mon sentiment de gêne revint, et mes joues rougirent à nouveau.

Et sans savoir trop pourquoi, je posai une main sur le corps de Myo. (Sur son torse, pas sur sa... jambe, soyons clair x) )
Tout à coup je me rendis compte de ce que j'avais fait et sans me contrôler je retirais ma main et je détournais le regard, me sentant horriblement embarrassée et plus rouge que jamais. Je tentai tout de même de bredouiller une phrase pour justifier mon acte :

- Je.. Je suis désolée Myo!.. Je.. Je ne voulais pas... Enfin je ne sais pas pourquoi... Ma main...

Tout était confus dans ma tête et je n'avais plus à réfléchir calmement, je ne comprenais toujours pas ce qu'il m'arrivait, j'allais craquer et faire quelque chose que je ne voulais pas faire.

Myo senti encore la gêne s'installer entre eux deux, ne sachant plus trop quoi faire il tenta tout de même une ultime approche de vieux loveur. La solution de dernier recours pour capter complètement l'attention de la personne en face de sois, qui consister tout simplement a lâcher un simple compliment.. Comme un idiot de première la seul chose qu'il trouva de mieux a dire était le fait qu'elle est de belle oreille, pourquoi? pourquoi n'a t il tout simplement pas dit qu'il l'a trouver super attrayante ou quelque chose dans le genre. Au lieu de ça il installa encore plus de gêne qu'avant, c'est année d'experience dans ce domaine pour en arriver la a dire de t'elle bêtise a une fille aussi charmante que Kamillia.. A croire qu'ici, tout était diffèrent même le simple fait de draguer une fille, a trop vouloir faire le malin il a fonce tout droit dans un mur. Pour ce rattraper il bafouillat quelque truc pour faire remonter sa cote,

- Nan mais je voulais pas dire sa, je voulais juste te dire que je te trouvais très charmante. D'habitude je ne suis pas comme ca au contraire j'ai des excès de confiance, mais la je sais pas.. je dis n'importe quoi, je ne sais pas trop pourquoi. dit-il en se frottant la tête avec un aire stupide

Et c'est en disant c'est quelque mot qu'il finis par tombé en arrière sur son lit, les deux mains derrière la tête en regardant le plat fond pour attendre la réponse de la jeune fille en face de lui. Il se donna un aire décontracté, du mec genre intouchable mais au fond de lui il savait pertinemment qu'il avait perdu beaucoup de point..

Alors que tout dans ma tête se mélangeait et se brouillait, une voix sortit de la confusion dans laquelle je me trouvais, me disant que j'avais de belles... oreilles..?

Je ne savais encore moins comment réagir face à cette remarque. Est-ce qu'il était sincère ou est-ce qu'il se foutait de moi?
Sans me laisser le temps de réfléchir ou de dire quelque chose à sa dernière remarque, il enchaina :

- Nan mais je voulais pas dire sa, je voulais juste te dire que je te trouvais très charmante. D'habitude je ne suis pas comme ca au contraire j'ai des excès de confiance, mais la je sais pas.. je dis n'importe quoi, je ne sais pas trop pourquoi, dit-il en se frottant la tête avec un air stupide.

Alors Myo ressentait aussi cette gêne? Ce même sentiment d'embarras que je ressentais depuis le début? Juste en sachant cela, j'ai eu l'impression que l'on m'ait enlevé un poids. Je me sentais beaucoup mieux et plus à l'aise, sûrement parce qu'il venait de me montrer qu'il n'était pas intimidant, voire même aussi intimidé que moi.

- Je... Merci, dit-je en lui souriant.

Au fond de moi je sentais que ce sentiment subsistait, même si les traces physiques ne se voyaient plus.
Je voulais dire quelque chose pour relancer la conversation, mais je ne trouvais pas. Alors je me contentais de lui retourner le compliment, en rougissant de nouveau, sans raison, puisque je n'étais plus gênée :

- Tu... Toi aussi tu es charmant, finis-je en lui souriant une nouvelle fois.

J'espérais juste ne pas passer pour une idiote incapable de tenir une conversation.

Alors que la conversation suivait son cours, Myo posa plusieurs questions à mon sujet, sûrement pour mieux me connaître.

-Qu'elle est ton pouvoir?
-D'ou viens tu?
-Pourquoi a tu été assigner a la section des rubis?

Ces questions, j'aurais préféré qu'il ne les pose pas.
Je décidai donc de me lever, puisqu'il voulait voir mon pouvoir, j'allais lui faire une démonstration.
Je tendis mon bras droit, bandé, en direction d'une commode se trouvant derrière Myo. La paume de ma main était ouverte, et une seringue qui se trouvait sur le meuble que je visait, décolla pour se diriger à toute allure jusqu'à ma main, avec laquelle je l'attrapai.
Je levai un peu plus mon bras, de manière à ce que la seringue point maintenant vers le mur au dessus de la commode, et elle partit d'un seul coup se planter dans celui-ci.
Je regardai à présent Myo, avec un léger sourire.

- Je peux attirer et repousser les objets autour de moi, fis-je.

Je baissai les yeux.

- Quant à d'où je viens... Je ne sais pas moi-même. Mes souvenirs sont en partie manquants, et je préfère ne pas repenser à certaines périodes de ma vie.

Je me rassis à côté du jeune homme, et me penchant vers lui en rougissant, je chuchotai :

- Et j'ai été assignée aux rubis car le rouge est la couleur que je préfère... Celle du sang qui s'échappe du corps de ceux que je tue...

Je m'écartai de son visage, et continuais à le regarder, pour voir sa réaction, avant d'éclater de rire.

- Je plaisante!

Je détournai mon regard du sien, pensive, et les joues encore rouges. Je ne suis pas une tueuse, mais j'ai dû tuer.